Placée en redressement judiciaire depuis le début de l'année, après passage en procédure de sauvegarde, l'enseigne d'e-commerce Pixmania intéressait deux repreneurs éventuels. Le tribunal de commerce de Nanterre a finalement arbitré en faveur du projet de Vente-du-diable.com dans le cadre d'une reprise partielle.
La mauvaise nouvelle est que la reprise de Pixmania ne se jouera qu'avec une fraction des quelque 270 salariés français puisque le projet ne prévoit de conserver que 36 salariés, soit 13% seulement de l'effectif. C'est donc le licenciement de plus de 200 personnes et des discussions vont s'engager avec l'allemand Mutares, actuel détenteur de Pixmania.
La liquidation devrait être prononcée le 12 février et les salariés seront licenciés d'ici la fin du mois, selon le syndicat Force Ouvrière. Pixmania, créée dans les années 2000 autour d'une activité de tirage photo, avait migré vers l'activité de commerce en ligne et a été présente très tôt sur le marché français mais l'enseigne a dû faire face à la concurrence grandissante d'acteurs divers, français comme étrangers.
Un grand nombre d'acteurs traditionnels passant à une stratégie multicanal passant par l'e-commerce, la situation est devenue intenable pour l'enseigne, dont le chiffre d'affaires n'a cessé de se réduire ces dernières années.
