Pokémon Go a connu un succès phénoménal dès sa sortie, mais rapidement, le titre a aussi particulièrement attiré les tricheurs. Pour faire un peu de ménage dans ses utilisateurs, Niantic à organisé plusieurs vagues de ban, et multiplié les outils permettant de stopper, ou à défaut, de limiter la triche.

Pokemon Go

Mais c'est un véritable jeu du chat et de la souris qui s'est alors lancé entre les hackers et le studio. Pour tenter de dissuader les créateurs de logiciels de triche, Niantic est toutefois récemment passé à la vitesse supérieure et porté l'affaire dans les tribunaux.

Niantic a ainsi attaqué en justice le groupe de hackers Global++, accusé d'avoir développé des versions modifiées de Pokémon Go, Ingress et Harry Potter Wizard Unite permettant aux joueurs de tricher en se déplaçant sur la carte sans bouger physiquement. Sont plus particulièrement visés Ryan Hunt et Alen Hundur mais aussi une vingtaine d'autres membres de l'association, accusés d'utilisation illégale des propriétés intellectuelles de Niantic, puisque cerise sur le gâteau : ces versions modifiées des jeux sont proposées via des abonnements payants.

Le studio choisit de frapper à la veille du lancement de son nouveau jeu Harry Potter Wizard Unite, l'objectif étant de faire un peu de ménage pour éviter les écueils du lancement de Pokémon Go.