L'approbation du comité olympique concernant la participation d'Oscar Pistorius et de ses prothèses de carbones a ouvert la porte à de nombreuses recherches dans le domaine.

L'athlète étant entré dans l'histoire devenant le premier amputé à concourir avec des sportifs valides a bénéficié d'un financement important pour le développement de ses lames de carbone lui servant de propulsion.

prothèse 2  Difficile pour le comité de s'expliquer sur les critères de validation des prothèses utilisées, les motivations de l'assemblée restent actuellement peu explicites, néanmoins il y a fort à parier que les prothèses alimentées au carburant de fusée soient homologuées.

Développées par des chercheurs de l'Université d'Alabama, une nouvelle prothèse de cheville offre un équilibre parfait entre poids et puissance, permettant non seulement au porteur de marcher naturellement, mais également de profiter de performances accrues.

Utilisant un muscle artificiel ( un actionneur ), la cheville est alimentée avec un carburant liquide, un monergol comparable à celui utilisé dans les fusées.

Le principe de fonctionnement se rapproche de celui des pistons dans les moteurs thermiques, avec des micros explosions contrôlées permettant de générer l'énergie nécessaire à la marche.

Encore à l'état de concept, il reste encore quelques points à travailler du côté des chercheurs. La chaleur dégagée doit faire l'objet d'une ventilation appropriée, tout comme la question du stockage et du rechargement du carburant.

Optimistes, les chercheurs annoncent que leur concept devrait être fonctionnel d'ici 2016 avec des performances dignes des plus grands sportifs.

Source : Medgadget