Le groupe américain Qualcomm s'est lancé tôt dans la course à la 5G en étant le premier à faire des annonces sur des modems pouvant être intégrés dans des smartphones dès 2016.

Après plusieurs années de maturation, il a équipé les premiers smartphones 5G du marché en 2019 et reste actuellement l'un des seuls acteurs à pouvoir proposer de la 5G sub-6 GHz mais aussi mmWave (bande millimétrique), que l'on retrouve dans sa forme commerciale la plus aboutie avec le SoC Snapdragon 888 des smartphones Android, tandis que ses modems 5G sont aussi présents dans les différentes versions de l'iPhone 12.

Au-delà des smartphones, Qualcomm propose des solutions et participe à des projets dans de nombreux domaines intégrant la 5G, des PC portables connectés aux équipements d'accès à la 5G fixe (FWA) en passant par les équipements télécom 5G et l'exploration de divers scénarios (pilotage de drones, réalité virtuelle et mixte alimentée en 5G...)

Si elle est en pointe sur ces technologies, c'est qu'elle dispose d'un solide département de Recherche et Développement dans le monde entier. La France est l'un des pays accueillant ces ressources et c'est justement dans l'Hexagone que la firme va construire un nouveau centre de R&D sur la 5G à Lannion, en Bretagne.

Qualcomm 5G momentum

Lancement de la 5G chez Qualcomm au MWC 2019

La ville a été choisie pour son rôle en tant que centre de d'excellence en ingénierie des télécommunications et comme pôle technologique européen. L'annonce de cette ouverture fait suite à une réunion entre Cristiano Amon, président de Qualcomm Inc. et bientôt CEO du groupe, et la secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'économie Agnès Pannier-Runacher.

Ce nouveau centre, qui se répartira entre Lannion et Issy-les-Moulineaux, complètera un dispositif de pôles de recherche déjà présent en région parisienne et à Sophia Antipolis, avec des implications pour le développement de la 5G au niveau international.