La 4G LTE a permis de faire passer les débits mobiles maximum théoriques à 100 Mbps en lien descendant et 50 Mbps en lien montant. En pratique, cela permet aux utilisateurs de disposer de débits de plusieurs dizaines de mégabits par seconde, quand la 3G plafonnait encore à 0,4 Mbps en 2007.

Mais ce débit de 100 Mbps n'est qu'un début et diverses technologies mobiles permettent d'envisager son augmentation progressive ces prochaines années. Déjà, les débits améliorés à 150 Mbps commencent à faire leur apparition sur certains réseaux et la poussée vers les 300 Mbps est annoncée chez un opérateur coréen dès la fin de l'année grâce au LTE-Advanced et au principe d'agrégation de porteuses pour augmenter la bande passante.

L'équipementier suédois Ericsson et le spécialiste des composants mobiles Qualcomm ne sont pas en reste dans cette évolution à venir et ils annoncent avoir réussi un test d'interopérabilité pour de la 4G LTE Cat 6 allant jusqu'à 300 Mbps pour le compte de l'opérateur australien Telstra.

Le test a été réalisé avec des composants disponibles commercialement, qu'il s'agisse de chipsets LTE ou de l'infrastructure télécom de Telstra, qui se prépare à accueillir la 4G LTE Cat 6. Qualcomm a fourni des modems multimode 3G / LTE Gobi 9x35 tandis qu'Ericsson a apporté sa nouvelle couche logicielle L14A capable de gérer finement l'efficacité spectrale et d'agréger des bandes de fréquences de 40 MHz, permettant d'atteindre les 300 Mbps de débit.

Ces progressions de débits constitueront autant de jalons sur la voie de la 4G LTE en attendant le passage à la 5G dont l'écosystème est en train de se mettre en place (avec d'importants enjeux internationaux) et qui devrait faire une première apparition commerciale d'ici 2020.