radar C'est en janvier 2017 que les radars embarqués dans des véhicules banalisés pour flasher les auteurs d'infractions au code de la route passeront sous la supervision de sociétés privées, permettant de dégager les forces de police et de gendarmerie pour d'autres tâches.

Cette privatisation des radars embarqués fait déjà craindre l'émergence d'une logique de rentabilité conduisant à une multiplicatoin des amendes.

Du côté du gouvernement, on met en avant le fait que ces contrôles par radar embarqué sont chronophages et que les effectifs de police redéployés pourront travailler sur d'autres secteurs comme la lutte contre le terrorisme ou la gestion des flux de migrants et la sécurité publique, ou plus simplement des infractions comme le contrôle d'alcoolémie ou les comportements dangereux.

Une expérimentation des radars privatisés débutera en août avant le transfert officiel au début de l'année prochaine et, selon les propos d'Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, la privatisation concerne l'exploitation des véhicules avec radar embarqué et non la constatation d'infraction.

Pour certaines associations, les entreprises privées risquent surtout de chercher la rentabilité en privilégiant les endroits les plus favorables pour flasher les automobilistes. D'autant plus que les contraventions rapportent gros : 1,7 milliard d'euros ont rempli les caisses de l'Etat via les 26 millions d'amendes enregistrées en 2015.

Le gouvernement a pourtant indiqué que la "rétribution des prestataires agréés ne dépendra pas du nombre d'amendes".

Source : Le Figaro