Le système informatique des hôpitaux du NHS (National Health Service) au Royaume-Uni a été touché par une cyberattaque qui a fortement perturbé le fonctionnement de 16 hôpitaux.

En début d'après-midi, des messages ont commencé à apparaître sur certains ordinateurs, affirmant que les fichiers contenus avaient été chiffrés et demandant une rançon de 300 dollars à verser en bitcoins (qui ont atteint ces jours-ci des valeurs record) dans les trois jours pour les déverrouiller.

Les ordinateurs devenant inutilisables du fait de ce ransomware et les dossiers médicaux des patients et les agendas étant inaccessibles, de nombreux services médicaux ont connu d'importantes perturbations, au point de faire reporter les opérations non urgentes dans l'un des établissements.

Ransomware hopital UK

Le NSH a identifié le coupable, qui serait le ransomware Wanna Decryptor (alias WannaCry), et indique qu'aucune donnée médicale ne semble avoir été a priori compromise.

La perturbation a été d'autant plus grande que les équipes des hôpitaux ont coupé les systèmes informatiques internes, parfois après l'apparition des premiers messages du ransomware et parfois préventivement, en attendant d'en savoir plus.

Mais le ransomware n'a pas seulement visé les hôpitaux britanniques. Des rapports de cyberattaque similaires ont émergé en Espagne en visant notamment l'opérateur télécom Telefonica et des institutions bancaires, tandis que l'opérateur portugais Portugal Telecom a également signalé être la cible d'une cyberattaque par ransomware qui ne perturbe cependant pas ses services.

Source : The Guardian