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33 développeurs quittent OpenOffice !

30 réponses
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P4nd1-P4nd4
http://www.mail-archive.com/dev@native-lang.openoffice.org/msg04865.html

Chiffre hautement symbolique, soit la mort de Jésus à 33 ans, les 33
grades la franc-maconnerie, les 33 niveaux de la pyramide des
Illuminatis, etc.


Voilà, on attend maintenant une résurection ;>))

10 réponses

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Nicolas George
PP , dans le message <4ccf3e84$0$5268$, a écrit :
Ce que je veux dire c'est que même si la BSD n'empêchait pas un fork, ça
obligerait à revenir sur les versions antérieures et tirer un trait sur
les dernières évolutions.



Quelle que soit la licence, un fork ne peut partir que de la dernière
version publiée, c'est une tautologie.

Ce risque n'existe pas avec la GPL



C'est faux. Plus exactement, la GPL n'évite le risque que si le projet a
accepté du code tiers sous GPL. Si le projet a été développé entièrement en
interne, la version n+1 peut parfaitement être fermée, quand bien même
toutes les versions jusqu'à n auraient été publiées sous GPL.
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PP
Le 02/11/2010 00:25, Nicolas George a écrit :
PP , dans le message<4ccf3e84$0$5268$, a écrit :
Ce que je veux dire c'est que même si la BSD n'empêchait pas un fork, ça
obligerait à revenir sur les versions antérieures et tirer un trait sur
les dernières évolutions.



Quelle que soit la licence, un fork ne peut partir que de la dernière
version publiée, c'est une tautologie.

Ce risque n'existe pas avec la GPL



C'est faux. Plus exactement, la GPL n'évite le risque que si le projet a
accepté du code tiers sous GPL. Si le projet a été développé entièrement en
interne, la version n+1 peut parfaitement être fermée, quand bien même
toutes les versions jusqu'à n auraient été publiées sous GPL.



version d'un logiciel peut-être, mais un code GPL modifié est
automatiquement GPL, non ?
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PP
Le 01/11/2010 23:14, Vivien MOREAU a écrit :
On 2010-11-01, PP wrote:

Le 01/11/2010 20:39, Vivien MOREAU a écrit :
J'avoue ne pas voir le rapport avec l'aspect « viral » de la GPL,
pourrais-tu expliciter s'il te plaît ?

Ce que je veux dire, c'est que si jamais OpenOffice.org avait été
sous une des licences BSD, cela n'aurait pas empêché le fork.



Avec a licence BSD, certains developpeur voire SUN/ORACLE aurait pu être
propriétaire de certaines évolutions du programme, ce qui est
problématique pour un fork, qui est obligé de retirer certaines lignes
de code.



En faisant ça, ils auraient perdu le soutien de la communauté et
un fork entièrement libre serait né, tout comme maintenant.

Grâce à la GPL, il n'y a pas de problème, tout code descendant est
automatiquement sous GPL.
Alors qu'avec la BSD, on peut développer un logiciel entièrement
propriétaire.



Et on peut tout autant forker en cas de problèmes de ce genre.

Non, je ne vois toujours pas ce que la licence GPL apporte sur ce
plan là.



Comme tu l'as écrit plus bas.
Pour qu'une code GPL devienne propriétaire, il faut que les propriétaire
du copyright GPL transforme la licence en propriétaire.
Alors que pour un code BSD, il suffit que les développeurs décident que
c'est désormais propriétaire pour que cela le devienne.

Par exemple, avec Openoffice, Oracle aurait pu dire en prenant
l'integralité du code d'openoffice, je crée Oracleoffice, en licence
propriétaire et personne ne pourrait rien dire, alors qu'avec la licence
GPL c'est impossible. Toutes les versions openoffice étant GPL, Oracle
ne peut pas se crée une version propriétaire avec le code existant, il
faudrait qu'il réécrive tout.
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Vivien MOREAU
On 2010-11-02, PP wrote:

Le 01/11/2010 23:14, Vivien MOREAU a écrit :
On 2010-11-01, PP wrote:

[...]
Avec a licence BSD, certains developpeur voire SUN/ORACLE aurait pu être
propriétaire de certaines évolutions du programme, ce qui est
problématique pour un fork, qui est obligé de retirer certaines lignes
de code.



En faisant ça, ils auraient perdu le soutien de la communauté et
un fork entièrement libre serait né, tout comme maintenant.

Grâce à la GPL, il n'y a pas de problème, tout code descendant est
automatiquement sous GPL.
Alors qu'avec la BSD, on peut développer un logiciel entièrement
propriétaire.



Et on peut tout autant forker en cas de problèmes de ce genre.

Non, je ne vois toujours pas ce que la licence GPL apporte sur ce
plan là.



Comme tu l'as écrit plus bas.
Pour qu'une code GPL devienne propriétaire, il faut que les propriétaire
du copyright GPL transforme la licence en propriétaire.
Alors que pour un code BSD, il suffit que les développeurs décident que
c'est désormais propriétaire pour que cela le devienne.



Auquel cas, un fork serait né depuis les dernières sources disponibles,
comme avec une licence GPL, je le répète. Tu tournes en rond.

Par exemple, avec Openoffice, Oracle aurait pu dire en prenant
l'integralité du code d'openoffice, je crée Oracleoffice, en licence
propriétaire et personne ne pourrait rien dire, alors qu'avec la licence
GPL c'est impossible. Toutes les versions openoffice étant GPL, Oracle
ne peut pas se crée une version propriétaire avec le code existant, il
faudrait qu'il réécrive tout.



Très très mauvais exemple. Pour contribuer à OpenOffice.org, les
développeurs doivent signer un accord de transfert de copyright
vers Oracle ( anciennement Sun, donc ).

<http://en.wikipedia.org/wiki/OpenOffice.org#Ownership>

Tu vois, il n'y a aucune différence sur ce point.

--
Vivien MOREAU
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ST
On 11/2/10 3:57 PM, PP wrote:

Par exemple, avec Openoffice, Oracle aurait pu dire en prenant
l'integralité du code d'openoffice, je crée Oracleoffice, en licence
propriétaire et personne ne pourrait rien dire, alors qu'avec la licence



Ce qui ne changerait strictement rien a la licence de OpenOffice ou des
versions d'OpenOffice qui auraient ete distribuees sous licence BSD.

Il suffit qu'un code ai ete libre pour qu'il le reste a tout jamais. Ce
que permet la BSD (et ce qu'interdit la GPL) c'est d'en faire AUSSI un
code proprietaire.
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Nicolas George
PP , dans le message <4ccfc270$0$1082$, a écrit :
version d'un logiciel peut-être, mais un code GPL modifié est
automatiquement GPL, non ?



Non, ce n'est pas comme ça que ça marche. Ce que la GPL impose, exactement,
c'est ceci :

Si tu veux distribuer un logiciel mis sous GPL par quelqu'un d'autre que
toi, modifié ou pas, alors tu dois le distribuer sous GPL, donc avec les
sources, y compris tes modifications.

Les deux points importants sont : *distribuer* et *par quelqu'un d'autre que
toi* : d'une part, la GPL ne t'impose rien si tu ne distribues pas ; d'autre
part, une licence, quelle qu'elle soit, ne s'applique pas à la personne
titulaire des droits.
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Yannick Patois
Bonjour,

Un bon petit troll GPL/BSD :)

Le 01.11.2010 20:39, Vivien MOREAU a écrit :
On 2010-11-01, PP wrote:
Le 01/11/2010 19:07, a écrit :
Voilà. C'est exactement l'illustration du troll précédant.
Il n'y a pas de moyen pour une société de contrôler/bloquer un projet libre.
Même en en prenant le contrôle, la société ne pourra pas empêcher un fork du
projet. C'est ça qui fait peur à Microsoft.


C'est le bon coté du coté viral de la GPL !


J'avoue ne pas voir le rapport avec l'aspect « viral » de la GPL,
pourrais-tu expliciter s'il te plaît ?
Ce que je veux dire, c'est que si jamais OpenOffice.org avait été
sous une des licences BSD, cela n'aurait pas empêché le fork.



Dans ce fils, les arguments en faveurs de la GPL me semblent mal
utilisés, et en effet, une licence BSD aurait aussi bien fait l'affaire
sur les points évoqués.

La différence de taille entre la GPL et BSD sur le coup est ailleurs.

Si OOo avait été BSD, Oracle avec une stratégie propriétaire et
détentrice du nom aurait très bien pu sortir la prochaine version de OOo
en code fermé; en réutilisant tout le code de la communauté à leur seul
service.

Ils auraient eu à la fois les avantages marketing lié au nom (qu'ils
détiennent) et toutes les fonctionnalités développées en source ouverte.
Ils auraient pu alors ajouter quelques petits plus en source fermée
(convertisseur de/vers autres formats proprios, meilleur intégration
dans des environnements propriétaires, etc.) qu'un fork libre aurait lui
du mal à recréer (puisque basé sur des spécifications non documentés).
De plus, le fork étant lui aussi sous BSD, Oracle aurait pu intégrer en
temps réel toute amélioration effectuée par la communauté dans sa
version fermée.

On aurait donc eu une compétition inégale entre "OpenOffice" (TM Oracle)
en code fermé, doté de tous les avantages piqués à la version libre plus
des atouts spécifiques; et "LibreOffice", en code ouvert, mais doté de
moins de fonctions que son équivalent propriétaire en plus de devoir se
refaire une légitimité (sur le nom).

De quoi démotiver les contributeurs et torpiller le projet (ce qui est
peut-être le but d'Oracle - soyons parano: qui pourrait, par exemple,
les payer pour cela? ;-).

Ici, la situation est inversée: Oracle ne peut contribuer à OOo sans que
son code puisse-être récupéré par LibreOffice, l'inverse est bien
entendu vrais, mais la réciproque étant assurée, on retombe sur les
effets de boucle bénéfiques du LL: les deux projets concurrents se
renforcent réciproquement et plus Oracle développe son projet (si c'est
leur souhait, ce dont je doute), meilleur est LibreOffice. Oracle ne
peut donc nuire à LibreOffice en développant du meilleur code; il ne
leur reste que le nom pour tenter de couler le projet; et cela ne
suffira sans doute pas.

Yannick, trollons peu, mais trollons bien.

--
_/ Yannick Patois ___________________________________________________
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PP
Le 02/11/2010 09:26, Vivien MOREAU a écrit :
On 2010-11-02, PP wrote:

Le 01/11/2010 23:14, Vivien MOREAU a écrit :
On 2010-11-01, PP wrote:

[...]
Avec a licence BSD, certains developpeur voire SUN/ORACLE aurait pu être
propriétaire de certaines évolutions du programme, ce qui est
problématique pour un fork, qui est obligé de retirer certaines lignes
de code.



En faisant ça, ils auraient perdu le soutien de la communauté et
un fork entièrement libre serait né, tout comme maintenant.

Grâce à la GPL, il n'y a pas de problème, tout code descendant est
automatiquement sous GPL.
Alors qu'avec la BSD, on peut développer un logiciel entièrement
propriétaire.



Et on peut tout autant forker en cas de problèmes de ce genre.

Non, je ne vois toujours pas ce que la licence GPL apporte sur ce
plan là.



Comme tu l'as écrit plus bas.
Pour qu'une code GPL devienne propriétaire, il faut que les propriétaire
du copyright GPL transforme la licence en propriétaire.
Alors que pour un code BSD, il suffit que les développeurs décident que
c'est désormais propriétaire pour que cela le devienne.



Auquel cas, un fork serait né depuis les dernières sources disponibles,
comme avec une licence GPL, je le répète. Tu tournes en rond.



OK je pige la nuance.

Par exemple, avec Openoffice, Oracle aurait pu dire en prenant
l'integralité du code d'openoffice, je crée Oracleoffice, en licence
propriétaire et personne ne pourrait rien dire, alors qu'avec la licence
GPL c'est impossible. Toutes les versions openoffice étant GPL, Oracle
ne peut pas se crée une version propriétaire avec le code existant, il
faudrait qu'il réécrive tout.



Très très mauvais exemple. Pour contribuer à OpenOffice.org, les
développeurs doivent signer un accord de transfert de copyright
vers Oracle ( anciennement Sun, donc ).

<http://en.wikipedia.org/wiki/OpenOffice.org#Ownership>

Tu vois, il n'y a aucune différence sur ce point.



Je comprend donc, que si Oracle est le seul propriétaire du code, il est
très facile de changer la licence et donc de fermer le code.
Les développeurs ont bien raison de fuire la peste.
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PP
Le 02/11/2010 09:32, ST a écrit :
On 11/2/10 3:57 PM, PP wrote:

Par exemple, avec Openoffice, Oracle aurait pu dire en prenant
l'integralité du code d'openoffice, je crée Oracleoffice, en licence
propriétaire et personne ne pourrait rien dire, alors qu'avec la licence



Ce qui ne changerait strictement rien a la licence de OpenOffice ou des
versions d'OpenOffice qui auraient ete distribuees sous licence BSD.

Il suffit qu'un code ai ete libre pour qu'il le reste a tout jamais. Ce
que permet la BSD (et ce qu'interdit la GPL) c'est d'en faire AUSSI un
code proprietaire.



Sur ta dernière phrase ça veut dre quoi exactement ?
Que sous BSD, il n'y a pas de propriétaire en fait ?
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ST
On 11/2/10 6:24 PM, PP wrote:

Il suffit qu'un code ai ete libre pour qu'il le reste a tout jamais. Ce
que permet la BSD (et ce qu'interdit la GPL) c'est d'en faire AUSSI un
code proprietaire.



Sur ta dernière phrase ça veut dre quoi exactement ?
Que sous BSD, il n'y a pas de propriétaire en fait ?



Ca veut dire ce que cela exprime. Tu peux prendre du code BSD et
l'utiliser dans un code proprio. Tu ne peux pas le faire avec du code GPL.

Mais du code BSD restera toujours disponible en tant que code BSD.
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