En conclusion la mesure d'acutance seule, risque d'avantager des appareils
n'ayant pas forcément une optique formidable mais ayant un bon
post-traitement.
Que pensez-vous de tout cela ?
En conclusion la mesure d'acutance seule, risque d'avantager des appareils
n'ayant pas forcément une optique formidable mais ayant un bon
post-traitement.
Que pensez-vous de tout cela ?
En conclusion la mesure d'acutance seule, risque d'avantager des appareils
n'ayant pas forcément une optique formidable mais ayant un bon
post-traitement.
Que pensez-vous de tout cela ?
Les comparaisons sur le web sont délicates : on
ne sait pas toujours quels sont les réglages choisis à la
prise de vue...
Les comparaisons sur le web sont délicates : on
ne sait pas toujours quels sont les réglages choisis à la
prise de vue...
Les comparaisons sur le web sont délicates : on
ne sait pas toujours quels sont les réglages choisis à la
prise de vue...
- Une méthode classique, basée sur des mires de test et qui permet
d'estimer le nombre de paires de lignes par mm que peut résoudre un
appareil
: c'est la mesure de la résolution,
- Une méthode basée sur la mesure de contrastes elevés définis par des
objets ayant des bords très nets. On mesure comment sont reproduits par
l'appareil ces transitions : c'est la mesure de l'acutance.
Dans un système linéaire, il y a une relation directe entre l'acutance et
la
résolution : plus le nombre de paires de lignes pas mm est élevé,
meilleure
est l'acutance. Pour les systèmes numériques tels que les appareils photo
numériques, on s'éloigne pas mal des systèmes linéaires et la relation
entre
résolution et acutance n'est plus aussi directe que cela.
............
Ce qui me fait peur la-dedans, c'est qu'avec une image d'une netteté pas
forcément impeccable et un bon post-traitement (la bonne matrice de
convolution qui va bien), on arrive à obtenir une bonne acutance. Mais ces
mêmes post-traitements s'avèrent totalement incapables de redonner plus de
résolution ; un post-traitement ne peut pas inventer ce qui n'a pas été
enregistré.
En conclusion la mesure d'acutance seule, risque d'avantager des appareils
n'ayant pas forcément une optique formidable mais ayant un bon
post-traitement.
NOTA IMPORTANT : tout ce qui précède ne représente que mon prope avis.
Que pensez-vous de tout cela ?
- Une méthode classique, basée sur des mires de test et qui permet
d'estimer le nombre de paires de lignes par mm que peut résoudre un
appareil
: c'est la mesure de la résolution,
- Une méthode basée sur la mesure de contrastes elevés définis par des
objets ayant des bords très nets. On mesure comment sont reproduits par
l'appareil ces transitions : c'est la mesure de l'acutance.
Dans un système linéaire, il y a une relation directe entre l'acutance et
la
résolution : plus le nombre de paires de lignes pas mm est élevé,
meilleure
est l'acutance. Pour les systèmes numériques tels que les appareils photo
numériques, on s'éloigne pas mal des systèmes linéaires et la relation
entre
résolution et acutance n'est plus aussi directe que cela.
............
Ce qui me fait peur la-dedans, c'est qu'avec une image d'une netteté pas
forcément impeccable et un bon post-traitement (la bonne matrice de
convolution qui va bien), on arrive à obtenir une bonne acutance. Mais ces
mêmes post-traitements s'avèrent totalement incapables de redonner plus de
résolution ; un post-traitement ne peut pas inventer ce qui n'a pas été
enregistré.
En conclusion la mesure d'acutance seule, risque d'avantager des appareils
n'ayant pas forcément une optique formidable mais ayant un bon
post-traitement.
NOTA IMPORTANT : tout ce qui précède ne représente que mon prope avis.
Que pensez-vous de tout cela ?
- Une méthode classique, basée sur des mires de test et qui permet
d'estimer le nombre de paires de lignes par mm que peut résoudre un
appareil
: c'est la mesure de la résolution,
- Une méthode basée sur la mesure de contrastes elevés définis par des
objets ayant des bords très nets. On mesure comment sont reproduits par
l'appareil ces transitions : c'est la mesure de l'acutance.
Dans un système linéaire, il y a une relation directe entre l'acutance et
la
résolution : plus le nombre de paires de lignes pas mm est élevé,
meilleure
est l'acutance. Pour les systèmes numériques tels que les appareils photo
numériques, on s'éloigne pas mal des systèmes linéaires et la relation
entre
résolution et acutance n'est plus aussi directe que cela.
............
Ce qui me fait peur la-dedans, c'est qu'avec une image d'une netteté pas
forcément impeccable et un bon post-traitement (la bonne matrice de
convolution qui va bien), on arrive à obtenir une bonne acutance. Mais ces
mêmes post-traitements s'avèrent totalement incapables de redonner plus de
résolution ; un post-traitement ne peut pas inventer ce qui n'a pas été
enregistré.
En conclusion la mesure d'acutance seule, risque d'avantager des appareils
n'ayant pas forcément une optique formidable mais ayant un bon
post-traitement.
NOTA IMPORTANT : tout ce qui précède ne représente que mon prope avis.
Que pensez-vous de tout cela ?
"Pierre" a écrit dans le message de news:
41572695$0$725$
- Une méthode classique, basée sur des mires de test et qui permet
d'estimer le nombre de paires de lignes par mm que peut résoudre un
appareil: c'est la mesure de la résolution,
- Une méthode basée sur la mesure de contrastes elevés définis par des
objets ayant des bords très nets. On mesure comment sont reproduits par
l'appareil ces transitions : c'est la mesure de l'acutance.
Dans un système linéaire, il y a une relation directe entre l'acutance
et
larésolution : plus le nombre de paires de lignes pas mm est élevé,
meilleureest l'acutance. Pour les systèmes numériques tels que les appareils
photo
numériques, on s'éloigne pas mal des systèmes linéaires et la relation
entrerésolution et acutance n'est plus aussi directe que cela.
............
Ce qui me fait peur la-dedans, c'est qu'avec une image d'une netteté pas
forcément impeccable et un bon post-traitement (la bonne matrice de
convolution qui va bien), on arrive à obtenir une bonne acutance. Mais
ces
mêmes post-traitements s'avèrent totalement incapables de redonner plus
de
résolution ; un post-traitement ne peut pas inventer ce qui n'a pas été
enregistré.
En conclusion la mesure d'acutance seule, risque d'avantager des
appareils
n'ayant pas forcément une optique formidable mais ayant un bon
post-traitement.
NOTA IMPORTANT : tout ce qui précède ne représente que mon prope avis.
Que pensez-vous de tout cela ?
Que je suis 100% d'accord avec toi.
La plupart des gens font l'amalgame entre l'accutance (qui est responsable
de la sensation de netteté) et la résolution (qui est la capacité à
séparer
les détails). Amalgame compréhensible car comme tu le suggères, en
argentique la résolution et l'accutance évoluent souvent ensemble (il
existe
quand même des façons de développer les films pour leur donner plus ou
moins
d'accutance, en fait).
Mais en numérique tout change, car l'accutance peut être contrôlée en
post-traitement (que ce soit en interne dans les APN ou dans les logiciels
de retouche): ce sont les filtres d'accentuation, plus ou moins évolués et
sophistiqués, mais qui visent tous à renforcer l'accutance, donc la
sensation de netteté. Evidemment ces filtres n'ont aucun effet sur la
résolution.
On peut alors effectivement se retrouver dans la situation où un APN X,
qui
donne des images de résolution moyenne mais avec une haute accutance, se
verra parfois préféré à un APN Y, qui donne des images de meilleure
résolution mais avec une accutance moyenne.
Cela dit, je crois que les tests "modernes", comme le DXO analyser utilisé
par CI et d'autres, tiennent compte à la fois de la résolution et de
l'accutance dans leurs résultats (heureusement :-)).
Quant au piqué, on dira que c'est une notion moins précise techniquement,
mais qui mélange justement des critères d'accutance et de résolution.
--
pehache
enlever NOSPAM. etc... pour répondre / remove NOSPAM... to reply
http://pehache.free.fr/public.html
"Pierre" <pierre.chauveau@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
41572695$0$725$8fcfb975@news.wanadoo.fr...
- Une méthode classique, basée sur des mires de test et qui permet
d'estimer le nombre de paires de lignes par mm que peut résoudre un
appareil
: c'est la mesure de la résolution,
- Une méthode basée sur la mesure de contrastes elevés définis par des
objets ayant des bords très nets. On mesure comment sont reproduits par
l'appareil ces transitions : c'est la mesure de l'acutance.
Dans un système linéaire, il y a une relation directe entre l'acutance
et
la
résolution : plus le nombre de paires de lignes pas mm est élevé,
meilleure
est l'acutance. Pour les systèmes numériques tels que les appareils
photo
numériques, on s'éloigne pas mal des systèmes linéaires et la relation
entre
résolution et acutance n'est plus aussi directe que cela.
............
Ce qui me fait peur la-dedans, c'est qu'avec une image d'une netteté pas
forcément impeccable et un bon post-traitement (la bonne matrice de
convolution qui va bien), on arrive à obtenir une bonne acutance. Mais
ces
mêmes post-traitements s'avèrent totalement incapables de redonner plus
de
résolution ; un post-traitement ne peut pas inventer ce qui n'a pas été
enregistré.
En conclusion la mesure d'acutance seule, risque d'avantager des
appareils
n'ayant pas forcément une optique formidable mais ayant un bon
post-traitement.
NOTA IMPORTANT : tout ce qui précède ne représente que mon prope avis.
Que pensez-vous de tout cela ?
Que je suis 100% d'accord avec toi.
La plupart des gens font l'amalgame entre l'accutance (qui est responsable
de la sensation de netteté) et la résolution (qui est la capacité à
séparer
les détails). Amalgame compréhensible car comme tu le suggères, en
argentique la résolution et l'accutance évoluent souvent ensemble (il
existe
quand même des façons de développer les films pour leur donner plus ou
moins
d'accutance, en fait).
Mais en numérique tout change, car l'accutance peut être contrôlée en
post-traitement (que ce soit en interne dans les APN ou dans les logiciels
de retouche): ce sont les filtres d'accentuation, plus ou moins évolués et
sophistiqués, mais qui visent tous à renforcer l'accutance, donc la
sensation de netteté. Evidemment ces filtres n'ont aucun effet sur la
résolution.
On peut alors effectivement se retrouver dans la situation où un APN X,
qui
donne des images de résolution moyenne mais avec une haute accutance, se
verra parfois préféré à un APN Y, qui donne des images de meilleure
résolution mais avec une accutance moyenne.
Cela dit, je crois que les tests "modernes", comme le DXO analyser utilisé
par CI et d'autres, tiennent compte à la fois de la résolution et de
l'accutance dans leurs résultats (heureusement :-)).
Quant au piqué, on dira que c'est une notion moins précise techniquement,
mais qui mélange justement des critères d'accutance et de résolution.
--
pehache
enlever NOSPAM. etc... pour répondre / remove NOSPAM... to reply
http://pehache.free.fr/public.html
"Pierre" a écrit dans le message de news:
41572695$0$725$
- Une méthode classique, basée sur des mires de test et qui permet
d'estimer le nombre de paires de lignes par mm que peut résoudre un
appareil: c'est la mesure de la résolution,
- Une méthode basée sur la mesure de contrastes elevés définis par des
objets ayant des bords très nets. On mesure comment sont reproduits par
l'appareil ces transitions : c'est la mesure de l'acutance.
Dans un système linéaire, il y a une relation directe entre l'acutance
et
larésolution : plus le nombre de paires de lignes pas mm est élevé,
meilleureest l'acutance. Pour les systèmes numériques tels que les appareils
photo
numériques, on s'éloigne pas mal des systèmes linéaires et la relation
entrerésolution et acutance n'est plus aussi directe que cela.
............
Ce qui me fait peur la-dedans, c'est qu'avec une image d'une netteté pas
forcément impeccable et un bon post-traitement (la bonne matrice de
convolution qui va bien), on arrive à obtenir une bonne acutance. Mais
ces
mêmes post-traitements s'avèrent totalement incapables de redonner plus
de
résolution ; un post-traitement ne peut pas inventer ce qui n'a pas été
enregistré.
En conclusion la mesure d'acutance seule, risque d'avantager des
appareils
n'ayant pas forcément une optique formidable mais ayant un bon
post-traitement.
NOTA IMPORTANT : tout ce qui précède ne représente que mon prope avis.
Que pensez-vous de tout cela ?
Que je suis 100% d'accord avec toi.
La plupart des gens font l'amalgame entre l'accutance (qui est responsable
de la sensation de netteté) et la résolution (qui est la capacité à
séparer
les détails). Amalgame compréhensible car comme tu le suggères, en
argentique la résolution et l'accutance évoluent souvent ensemble (il
existe
quand même des façons de développer les films pour leur donner plus ou
moins
d'accutance, en fait).
Mais en numérique tout change, car l'accutance peut être contrôlée en
post-traitement (que ce soit en interne dans les APN ou dans les logiciels
de retouche): ce sont les filtres d'accentuation, plus ou moins évolués et
sophistiqués, mais qui visent tous à renforcer l'accutance, donc la
sensation de netteté. Evidemment ces filtres n'ont aucun effet sur la
résolution.
On peut alors effectivement se retrouver dans la situation où un APN X,
qui
donne des images de résolution moyenne mais avec une haute accutance, se
verra parfois préféré à un APN Y, qui donne des images de meilleure
résolution mais avec une accutance moyenne.
Cela dit, je crois que les tests "modernes", comme le DXO analyser utilisé
par CI et d'autres, tiennent compte à la fois de la résolution et de
l'accutance dans leurs résultats (heureusement :-)).
Quant au piqué, on dira que c'est une notion moins précise techniquement,
mais qui mélange justement des critères d'accutance et de résolution.
--
pehache
enlever NOSPAM. etc... pour répondre / remove NOSPAM... to reply
http://pehache.free.fr/public.html
J'ai regardé pas mal d'articles sur le net et dans Chasseurs d'Images au
sujet de la méthode DxO. Il est hors de question de critiquer cette méthode
qui semble par ailleurs extraire un maximum d'informations issues de mires
composées de points.
Cependant, d'après ce que j'en ai compris, toutes les analyses sont faites à
partir des images de ces points et uniquement à partir de ces points. Cette
technique ne fait donc pas intervenir la notion de résolution.
J'ai lu dans un article d'un de ces organismes (il faudra que je retrouve
lequel) que les fabricants d'appareils s'alignaient sur les méthodes de ces
organismes pour essayer de remplir au mieux leurs critères.
La conclusion
est immédiate : pas besoin d'avoir une optique extraordinaire puisque que
seul compte l'accutance ; nos informaticiens régleront le problème par
post-traitement. Nous aurons alors des appareils donnant de bons gros
contrastes sur les bonnes grosses transitions - ça en jette - mais il ne
faudra pas aller chercher des détails fins dans les images , il n'y en aura
pas.
J'ai regardé pas mal d'articles sur le net et dans Chasseurs d'Images au
sujet de la méthode DxO. Il est hors de question de critiquer cette méthode
qui semble par ailleurs extraire un maximum d'informations issues de mires
composées de points.
Cependant, d'après ce que j'en ai compris, toutes les analyses sont faites à
partir des images de ces points et uniquement à partir de ces points. Cette
technique ne fait donc pas intervenir la notion de résolution.
J'ai lu dans un article d'un de ces organismes (il faudra que je retrouve
lequel) que les fabricants d'appareils s'alignaient sur les méthodes de ces
organismes pour essayer de remplir au mieux leurs critères.
La conclusion
est immédiate : pas besoin d'avoir une optique extraordinaire puisque que
seul compte l'accutance ; nos informaticiens régleront le problème par
post-traitement. Nous aurons alors des appareils donnant de bons gros
contrastes sur les bonnes grosses transitions - ça en jette - mais il ne
faudra pas aller chercher des détails fins dans les images , il n'y en aura
pas.
J'ai regardé pas mal d'articles sur le net et dans Chasseurs d'Images au
sujet de la méthode DxO. Il est hors de question de critiquer cette méthode
qui semble par ailleurs extraire un maximum d'informations issues de mires
composées de points.
Cependant, d'après ce que j'en ai compris, toutes les analyses sont faites à
partir des images de ces points et uniquement à partir de ces points. Cette
technique ne fait donc pas intervenir la notion de résolution.
J'ai lu dans un article d'un de ces organismes (il faudra que je retrouve
lequel) que les fabricants d'appareils s'alignaient sur les méthodes de ces
organismes pour essayer de remplir au mieux leurs critères.
La conclusion
est immédiate : pas besoin d'avoir une optique extraordinaire puisque que
seul compte l'accutance ; nos informaticiens régleront le problème par
post-traitement. Nous aurons alors des appareils donnant de bons gros
contrastes sur les bonnes grosses transitions - ça en jette - mais il ne
faudra pas aller chercher des détails fins dans les images , il n'y en aura
pas.
J'ai regardé pas mal d'articles sur le net et dans Chasseurs d'Images au
sujet de la méthode DxO. Il est hors de question de critiquer cette méthode
qui semble par ailleurs extraire un maximum d'informations issues de mires
composées de points.
J'ai regardé pas mal d'articles sur le net et dans Chasseurs d'Images au
sujet de la méthode DxO. Il est hors de question de critiquer cette méthode
qui semble par ailleurs extraire un maximum d'informations issues de mires
composées de points.
J'ai regardé pas mal d'articles sur le net et dans Chasseurs d'Images au
sujet de la méthode DxO. Il est hors de question de critiquer cette méthode
qui semble par ailleurs extraire un maximum d'informations issues de mires
composées de points.
ce qui est mesuré c'est l'ensemble du spectre de fréquence spatiale (la
FTM de l'ensemble capteur+objectif, donc), car une transition brutale
blanc/noir contient toutes les fréquences spatiales.
ce qui est mesuré c'est l'ensemble du spectre de fréquence spatiale (la
FTM de l'ensemble capteur+objectif, donc), car une transition brutale
blanc/noir contient toutes les fréquences spatiales.
ce qui est mesuré c'est l'ensemble du spectre de fréquence spatiale (la
FTM de l'ensemble capteur+objectif, donc), car une transition brutale
blanc/noir contient toutes les fréquences spatiales.
Pierre wrote:J'ai regardé pas mal d'articles sur le net et dans Chasseurs d'Images au
sujet de la méthode DxO. Il est hors de question de critiquer cette
méthode
qui semble par ailleurs extraire un maximum d'informations issues de
mires
composées de points.
Cependant, d'après ce que j'en ai compris, toutes les analyses sont
faites à
partir des images de ces points et uniquement à partir de ces points.
Cette
technique ne fait donc pas intervenir la notion de résolution.
Si. Du moins en principe.
Cette technique analyse en fait les transitions blanc/noir. Cela permet
bien sûr d'en déduire l'accutance, mais également la résolution. En fait
ce qui est mesuré c'est l'ensemble du spectre de fréquence spatiale (la
FTM de l'ensemble capteur+objectif, donc), car une transition brutale
blanc/noir contient toutes les fréquences spatiales. La résolution est
déterminée par (en gros) la fréquence maximum de ce spectre, et
l'accutance par le caractère plus ou moins plat de ce spectre.
J'imagine (et j'espère) que le fameux "Bxu" qui sort de ces mesures tient
compte de tout ça.J'ai lu dans un article d'un de ces organismes (il faudra que je
retrouve
lequel) que les fabricants d'appareils s'alignaient sur les méthodes de
ces
organismes pour essayer de remplir au mieux leurs critères.
Ca c'est clair. J'imagine que Dxo Analyser tourne déjà chez tous les
fabriquants :-)
Ce qui introduit effectivement un biais évident dans tout le système: on
évalue des APN avec l'outil qui a servi à les mettre au point. Si cet
outil n'est pas parfait (et il n'y aucune de raison de penser qu'il l'est
nécessairement) on peut passer complètement à côté de certaines choses.La conclusion
est immédiate : pas besoin d'avoir une optique extraordinaire puisque
que
seul compte l'accutance ; nos informaticiens régleront le problème par
post-traitement. Nous aurons alors des appareils donnant de bons gros
contrastes sur les bonnes grosses transitions - ça en jette - mais il ne
faudra pas aller chercher des détails fins dans les images , il n'y en
aura
pas.
Tout à fait. Même si on peut espérer que la dualité accutance/résolution
est en fait correctement prise en compte, on peut penser à d'autres
problèmes du même genre. Par exemple: pour déterminer la résolution
réelle, une bonne estimation du niveau de bruit est indispensable. Or le
bruit est souvent traité en interne dans les APN: la mesure se fait donc
non pas sur le bruit réel, mais sur un bruit atténué par voie logicielle,
ce qui fausse tous les calculs.
--
pehache
================================= > Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
Pierre wrote:
J'ai regardé pas mal d'articles sur le net et dans Chasseurs d'Images au
sujet de la méthode DxO. Il est hors de question de critiquer cette
méthode
qui semble par ailleurs extraire un maximum d'informations issues de
mires
composées de points.
Cependant, d'après ce que j'en ai compris, toutes les analyses sont
faites à
partir des images de ces points et uniquement à partir de ces points.
Cette
technique ne fait donc pas intervenir la notion de résolution.
Si. Du moins en principe.
Cette technique analyse en fait les transitions blanc/noir. Cela permet
bien sûr d'en déduire l'accutance, mais également la résolution. En fait
ce qui est mesuré c'est l'ensemble du spectre de fréquence spatiale (la
FTM de l'ensemble capteur+objectif, donc), car une transition brutale
blanc/noir contient toutes les fréquences spatiales. La résolution est
déterminée par (en gros) la fréquence maximum de ce spectre, et
l'accutance par le caractère plus ou moins plat de ce spectre.
J'imagine (et j'espère) que le fameux "Bxu" qui sort de ces mesures tient
compte de tout ça.
J'ai lu dans un article d'un de ces organismes (il faudra que je
retrouve
lequel) que les fabricants d'appareils s'alignaient sur les méthodes de
ces
organismes pour essayer de remplir au mieux leurs critères.
Ca c'est clair. J'imagine que Dxo Analyser tourne déjà chez tous les
fabriquants :-)
Ce qui introduit effectivement un biais évident dans tout le système: on
évalue des APN avec l'outil qui a servi à les mettre au point. Si cet
outil n'est pas parfait (et il n'y aucune de raison de penser qu'il l'est
nécessairement) on peut passer complètement à côté de certaines choses.
La conclusion
est immédiate : pas besoin d'avoir une optique extraordinaire puisque
que
seul compte l'accutance ; nos informaticiens régleront le problème par
post-traitement. Nous aurons alors des appareils donnant de bons gros
contrastes sur les bonnes grosses transitions - ça en jette - mais il ne
faudra pas aller chercher des détails fins dans les images , il n'y en
aura
pas.
Tout à fait. Même si on peut espérer que la dualité accutance/résolution
est en fait correctement prise en compte, on peut penser à d'autres
problèmes du même genre. Par exemple: pour déterminer la résolution
réelle, une bonne estimation du niveau de bruit est indispensable. Or le
bruit est souvent traité en interne dans les APN: la mesure se fait donc
non pas sur le bruit réel, mais sur un bruit atténué par voie logicielle,
ce qui fausse tous les calculs.
--
pehache
================================= > Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
Pierre wrote:J'ai regardé pas mal d'articles sur le net et dans Chasseurs d'Images au
sujet de la méthode DxO. Il est hors de question de critiquer cette
méthode
qui semble par ailleurs extraire un maximum d'informations issues de
mires
composées de points.
Cependant, d'après ce que j'en ai compris, toutes les analyses sont
faites à
partir des images de ces points et uniquement à partir de ces points.
Cette
technique ne fait donc pas intervenir la notion de résolution.
Si. Du moins en principe.
Cette technique analyse en fait les transitions blanc/noir. Cela permet
bien sûr d'en déduire l'accutance, mais également la résolution. En fait
ce qui est mesuré c'est l'ensemble du spectre de fréquence spatiale (la
FTM de l'ensemble capteur+objectif, donc), car une transition brutale
blanc/noir contient toutes les fréquences spatiales. La résolution est
déterminée par (en gros) la fréquence maximum de ce spectre, et
l'accutance par le caractère plus ou moins plat de ce spectre.
J'imagine (et j'espère) que le fameux "Bxu" qui sort de ces mesures tient
compte de tout ça.J'ai lu dans un article d'un de ces organismes (il faudra que je
retrouve
lequel) que les fabricants d'appareils s'alignaient sur les méthodes de
ces
organismes pour essayer de remplir au mieux leurs critères.
Ca c'est clair. J'imagine que Dxo Analyser tourne déjà chez tous les
fabriquants :-)
Ce qui introduit effectivement un biais évident dans tout le système: on
évalue des APN avec l'outil qui a servi à les mettre au point. Si cet
outil n'est pas parfait (et il n'y aucune de raison de penser qu'il l'est
nécessairement) on peut passer complètement à côté de certaines choses.La conclusion
est immédiate : pas besoin d'avoir une optique extraordinaire puisque
que
seul compte l'accutance ; nos informaticiens régleront le problème par
post-traitement. Nous aurons alors des appareils donnant de bons gros
contrastes sur les bonnes grosses transitions - ça en jette - mais il ne
faudra pas aller chercher des détails fins dans les images , il n'y en
aura
pas.
Tout à fait. Même si on peut espérer que la dualité accutance/résolution
est en fait correctement prise en compte, on peut penser à d'autres
problèmes du même genre. Par exemple: pour déterminer la résolution
réelle, une bonne estimation du niveau de bruit est indispensable. Or le
bruit est souvent traité en interne dans les APN: la mesure se fait donc
non pas sur le bruit réel, mais sur un bruit atténué par voie logicielle,
ce qui fausse tous les calculs.
--
pehache
================================= > Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
Oui, enfin on peut aussi fortement s'interroger sur la fiabilité de la
méthode DxO, surtout maintenant que les softs de correction sont sortis.
Le truc "révolutionnaire" s'avère finalement très médiocre, et je pense
que
l'outil de test "révolutionnaire" doit être du même tonneau
Une belle opération marketing, en revanche, c'est certain ...
Oui, enfin on peut aussi fortement s'interroger sur la fiabilité de la
méthode DxO, surtout maintenant que les softs de correction sont sortis.
Le truc "révolutionnaire" s'avère finalement très médiocre, et je pense
que
l'outil de test "révolutionnaire" doit être du même tonneau
Une belle opération marketing, en revanche, c'est certain ...
Oui, enfin on peut aussi fortement s'interroger sur la fiabilité de la
méthode DxO, surtout maintenant que les softs de correction sont sortis.
Le truc "révolutionnaire" s'avère finalement très médiocre, et je pense
que
l'outil de test "révolutionnaire" doit être du même tonneau
Une belle opération marketing, en revanche, c'est certain ...
Florent Pessaud declarait :
Oui, enfin on peut aussi fortement s'interroger sur la fiabilité de la
méthode DxO, surtout maintenant que les softs de correction sont sortis.
Le truc "révolutionnaire" s'avère finalement très médiocre, et je pense
quel'outil de test "révolutionnaire" doit être du même tonneau
Eh oui. Mais comme Dxo Optics Pro (le correcteur d'image vendu la peau du
cul) est testé et évalué par Dxo Analyser (le logiciel de test), eh bien
tout va bien: Dxo Analyser certifie que Dxo Optics Pro donne des bons
résultats :-)
Une belle opération marketing, en revanche, c'est certain ...
Oui. A laquelle CI a prêté main forte de fort belle manière.
Florent Pessaud declarait :
Oui, enfin on peut aussi fortement s'interroger sur la fiabilité de la
méthode DxO, surtout maintenant que les softs de correction sont sortis.
Le truc "révolutionnaire" s'avère finalement très médiocre, et je pense
que
l'outil de test "révolutionnaire" doit être du même tonneau
Eh oui. Mais comme Dxo Optics Pro (le correcteur d'image vendu la peau du
cul) est testé et évalué par Dxo Analyser (le logiciel de test), eh bien
tout va bien: Dxo Analyser certifie que Dxo Optics Pro donne des bons
résultats :-)
Une belle opération marketing, en revanche, c'est certain ...
Oui. A laquelle CI a prêté main forte de fort belle manière.
Florent Pessaud declarait :
Oui, enfin on peut aussi fortement s'interroger sur la fiabilité de la
méthode DxO, surtout maintenant que les softs de correction sont sortis.
Le truc "révolutionnaire" s'avère finalement très médiocre, et je pense
quel'outil de test "révolutionnaire" doit être du même tonneau
Eh oui. Mais comme Dxo Optics Pro (le correcteur d'image vendu la peau du
cul) est testé et évalué par Dxo Analyser (le logiciel de test), eh bien
tout va bien: Dxo Analyser certifie que Dxo Optics Pro donne des bons
résultats :-)
Une belle opération marketing, en revanche, c'est certain ...
Oui. A laquelle CI a prêté main forte de fort belle manière.