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Ampli VINTAGE, vraiment valable ?

31 réponses
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zigouille
Bonjour à tous,

Je recherche un ampli d'occasion pour alimenter mes enceintes.
6 HP Audax par colonnes en monocablage.

Je vois pas mal de d'amplis dit "vintage" tel que les Marantz.

Est-ce vraiment "ENCORE" valable et à quel prix ?

Le son que l'on a l'habitude d'entendre aujourd'hui est-il celui d'hier ?



Merci de vos éclairages.



GG, photograve Ò¿Ó¬

10 réponses

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jfc
Gérard Delassus a écrit :
Pour les étages de puissance, une grosse alim non régulée, avec un gros
transfo et des gros condos, était en effet la meilleure garantie d'une
bonne réponse en régime transitoire.
Je parle au passé, peut-être que de nos jours une alim à découpage
aurait un comportement satisfaisant ?



A la vitesse ou ca va c'est l'ampli lui même qui passera au découpage!
Surtout avec les amplis AV et leur inflation de voies et de puissance!
s'il fallait faire ca en classe B bien des amplis AV finiraient par
peser? 35kg! :-). Les progrès en rendement permettent de faire des
miracles. Dans la téléphonie mobile, il est qestion d'amplis PWM avec un
rendement de 90%! on n'a pas fini de nous casser les oreilles !


Mais on n'avait pas attendu les années 70 et Otala et Leinonen pour
construire des amplis à CR ;-)



Oui par ex. Lucien Chretien l'auteur du livre "Ce qu'il faut savoir sur
la contre réaction où réaction négative"
page 84 on peut voir un schéma d'ampli à 6 tubes avec CR globale.
Un cartouche précise :
distorsion : 0,04 % pour 10W modulé ! ce livre a paru en...1937 !

le texte précise que sans CR la distorsion est déjà faible et de l'ordre
de 1% .
L'Introduction précise :
La réaction négative ou contre réaction (...) est un procédé connu
depuis déjà longtemps. Un des derniers articles paru sur la question a
été publié par H. S. Black dans Electrical Engineering, janvier 1934 .
Les applications décrites depuis cette époque concernaient surtout les
amplificateurs utilisés sur les circuits téléphoniques.
Il semble qu'aujourd'hui (1937) l'intérêt de la question ait brusquement
apparu aux yeux des spécialistes de la radio et il n'est pas douteux que
les récepteurs à haute fidélité comporteront demain l'emploi d'un
amplificateur à contre réaction. (...) La réaction negative est la
meilleure ou la pire des choses suivant QU'ON SAIT OU QU'ON NE SAIT PAS
l'utiliser (...)
les avantages principaux sont :
1. Amélioration des caractéristiques de l'amplificateur en fonction de
la fréquence. Non seulement la bande de fréquence est plus étendue, mais
les écarts de transmission entre les différentes fréquences sont
considerablement réduits.
2. diminution de la distorsion non linéaire
3. Diminution de l'intermodulation
4. Diminution des bruits parasites produits par l'amplificateur (...)
5. Possibilité de compenser certains défauts du haut-parleur ou du
recepteur.
Editions CHIRON mai 1937

Si on replace l'invention de la CR dans un contexte historique, on
s'apercoit qu'elle nait à la même époque que le developpement
spectaculaire du cinéma parlant de 1929. les HP Western Electric à
chambre de compression considérés comme les premiers HP modernes. 1930
l'enceinte bass-reflex. 1931 l'enceinte 2 voies, 1934 enregistrement
high-fidelity recording de RCA Victor... tout ca finit par se répandre,
le terme haute-fidelité est utilisé dès 1935 dans la revue "Toute la
radio" de Eugene Aisberg pour désigner les matériels de qualité. En
1935, le "manuel de l'opérateur de cinéma" Ed. Casterman décrit la
contre-réaction comme une technique courante de l'amplification.

Le principe de la contre-réaction a été poussé bien plus loin avec les
techniques d'asservissement du HP, englobant le transducteur dans la
boucle.
En 1962 j'ai aidé un ami fan de haute-fidélité (on n'abrégeait pas
encore en "Hifi"...) à construire un système à asservissement de
pression acoustique sur les bases des travaux de Brette et Perrin.
Je cite une publication de Francis Bouchier : "Haut-parleurs et
enceintes acoustiques - Théorie et pratique"

(http://cyrille.pinton.free.fr/electroac/lectures_utiles/livre_(fran%E7is_brouchier).pdf)

(page 145) :

"Messieurs BRETTE et PERRIN de l’Ecole Supérieure d’Electricité ont été
les premiers à proposer une enceinte à asservissement de pression en
1961 ( Articles de ”Toute la Radio” ) basée sur la technique du pont de
VOIGT."

Un kit avait été commercialisé, par Esart si mes souvenirs sont exacts.
Il y avait un gros HP à double bobine, et surtout d'énormes transfos.
L'ensemble pesait au moins trente kilos...

Voilà, c'est juste pour la petite histoire ;-)



La preuve que les techniques sont souvent plus anciennes qu'on le croit.
Merci pour ce developpement interessant, je me souviens que Philips et
3A ont aussi donné dans cette technique dans les années 70...80 .
L'Histoire du son est extraordinaire !
Georges Charpak a même eu une idée incroyable, tenter de rechercher la
gravure sonore qui aurait pu se produire sur un pot tournant sur un tour
de potier lorsque le potier chantait à tue tête !
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jfc
luc a écrit :
Ce sont de memoire les annees 73 a 78, ou des marques serieuses ont
vraiement serrer les couts pour rester en vie avec la perte d'image
que l'on sait ( Sansui en est un bon exemple).



Franchement je ne sais pas trop de quelle source tu tiens ca ? en tout
cas ca ne correspond pas tout à fait à l'experience que j'ai de cette
époque. Pour moi, est vrai ce qui est vérifiable. Je trouve que ce que
tu dis n'est pas confirmé par l'évolution des schémas. Je note une
application très academique du schéma RCA chez un peu tout le monde
entre 1970 et 1976 à savoir un differentiel d'entrée, 1 seul transistor
en ampli en tension, un push avec bootstrap... C'est à peu près à cette
époque que ca s'améliore, par ex. 1976 Technics vend un haut de gamme
ampli SU9600 avec ce que je viens de décrire (mais une belle facade) et
en 1977 sort le SU9060 format rack et son schéma très perfectionné avec
miroirs de courant etc... Vers cette époque les schémas se complexifient
chez à peu près tout le monde et surtout les japonais ! il suffit de se
pencher sur la doc.
Dans les années 80 la vidéo vient brouiller peu à peu les cartes comme
on peut le voir dans les revues d'époque. La hifi devient moins mode, la
tendance est à la BANALISATION, les constructeurs tendent à mettre des
intégrés de puissance en amplification. Aujourd'hui c'est le rêgne de la
"BOITE NOIRE". Le grand public se fout de savoir ce qu'il y a dans la
boite et même la "belle facade" ne l'interesse plus, il achète une
"FONCTION". D'ailleurs une partie des objets est vouée selon certains à
disparaitre! puisque les sons et les images seraient alors téléchargés...
On est loin des considérations de ce forum ! :-)
Je trouve d'ailleurs que le succès du DVD actuel vient brouiller les
cartes du CD un peu comme la video l'a fait avec la hifi. Les éditeurs
de Cd pleurent, ils ont raison avec le piratage, mais ils ne se rendent
pas compte que le client du Cd et du DVD n'est "qu'un seul et même
client" muni d'un seul porte monnaie :-) il faudrait en tenir compte et
peut être totaliser CD+DVD.


je m'inscrit en faux.. je me trompe peut etre mais pour moi cela a
exiter principalement pendant les annees noires.



heu la prohibition ? :-)

donc du vintage peut etre, mais pas du trentaige :)))
si je me rappel bien, les annees noire de l'electronique japonaise
sont de 73 a 79... qui peux confirmer ?


Quand je parle "ALIM" et qu'on me repond "avec contre reaction de
l'etage de sortier sur un transistor de regulation", je trouve logique
de conclure à une confusion entre l'ampli (sa CR) et l'alim (puisque pas
régulée !)



OK je vous suit !


Il y a la dialectique commerciale habituelle, on additionne les
puissances, on compte en watts bidons...
Techniquement des circuits intégrés très haut rendement sont sortis, tel
que le TA2022 utilisé dan sles amplis AV. des amplis PWM classe D .
Un ampli va ressembler de plus en plus à une alim à decoupage de PC :-)
petit volume grosse puissance. Tout ca pour l'appliquer à des
encientes ayant un rendement merdique et n eparlons pas de la qualité!




Pesonnelement je ne suis pas contre, je n'ai pas ecouter de classe D .
Une evolution des rendements ne serait pas un mal, si ce n'est pas au
detriment de resultat.

Pour le rendement "merdique" c'est tellement plus facile de maitriser
une enceinte a bas rendement, les defauts sont tellement plus
maitrisable.
N'oublons pas non plus que dans bien des cas, rendement faible +
pression acoustique max faible = courbe de reponse plus plate.

Dans l'absurde actuel, on pourrais dire qu'avec un rendement null on
aurait une enceinte sans defaut :)))

Il y en a qui sont de vraies compresseur de dynamique.

De petits constructeur s'essaye a faire des enceintes plus vivante,
j'en ai une acuellement d'un presque inconnu, mais le succes n'est pas
garantit.
C'est tellement plus facile de rester dans la mode actuelle, enceinte
coloree dans le haut meduim, agressive.. ca se vend.

Luc
ps: presque d'accord la non ?



Joker ! :)
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Gérard Delassus
jfc a écrit :

A la vitesse ou ca va c'est l'ampli lui même qui passera au découpage!



N'y a-t-il pas eu quelques tentatives dans ce sens dans les années 80 ?

Mais on n'avait pas attendu les années 70 et Otala et Leinonen pour
construire des amplis à CR ;-)





Oui par ex. Lucien Chretien l'auteur du livre "Ce qu'il faut savoir sur
la contre réaction où réaction négative"



Lucien Chretien, encore une référence !
D'autres grands noms me viennent sous les doigts : JP Oemichen, Pierre
Loyez...
La maison Acer (rien à voir avec le constructeur informatique
contemporain...) commercialisait en kit les remarquables amplis Loyez.
En 1964 Acer comme tous ses concurrents devait faire sa mutation
tubes/transistors, et cherchait un jeune technicien ayant quelque
expérience en ce domaine. J'avais "le profil" et j'ai donc intégré le
personnel de cette petite mais dynamique entreprise.
Il fallait à tout prix éradiquer les tubes, considérés comme des
vestiges d'un temps révolu... J'ai commencé par "pondre" un ampli mixte,
préampli à transistors et étages de puissance à tubes (push-pull
d'EL84 bien sûr), les transistors de puissance ne faisant pas encore
partie du paysage. Les transistors étaient au germanium, le préampli
câblé sur une barrette à cosses, la technique des circuits imprimés
étant encore inaccessible au commun des mortels...

L'Histoire du son est extraordinaire !
Georges Charpak a même eu une idée incroyable, tenter de rechercher la
gravure sonore qui aurait pu se produire sur un pot tournant sur un tour
de potier lorsque le potier chantait à tue tête !



Très jolie idée, c'est bien du Charpak, ça !

--
Gérard Delassus

http://perso.orange.fr/gerard.delassus/
Avatar
filh
François Yves Le Gal wrote:
Les djeunez ...
C'était l'époque bénie ...
On en est bien loin aujourd'hui...



Mais où sont les neiges d'antan...

À cette époque bénie, dont vous parlez j'écoutais de la musique sur un
électrophone de merde qui avait coûté une fortune, enfoncé en qualité
sonore aujourd'hui par n'importe quelle mini chaîne de super marché, qui
en plus fera radio lecteur cd.

Effectivement quelques privilégiés pouvaient avoir du bon matos, pas
plus pas moins.

Le reste des gens est passé d'un matériel excecrable (ah les manges
disques) à quelque chose de finalement potable.

C'est peut-être ça qui est chiant que globalement la qualité ait monté.

FiLH

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Avatar
filh
François Yves Le Gal wrote:

l'utilisateur maitrisait, s'appropriait la technologie.



Je reviens sur cette phrase : je ne vois pas en quoi un mélomane est
censé maîtriser la technologie.

Faut-il réserver le plaisir de la musique à celui qui comprend
l'implémentation de la contre-réaction dans une ampli à tube à douple
polarisation sous tht neutralisée ?

FiLH

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Avatar
zigouille
> zigouille a écrit :
> Bonjour à tous,
>
> Je recherche un ampli d'occasion pour alimenter mes enceintes.
> 6 HP Audax par colonnes en monocablage.
>
> Je vois pas mal de d'amplis dit "vintage" tel que les Marantz.
> Est-ce vraiment "ENCORE" valable et à quel prix ?
> Le son que l'on a l'habitude d'entendre aujourd'hui est-il celui d'hier


?


A vous lire, il y a des bons "vintage" et des mauvais "vintage"
avec des technologies qui forgent la sonorité des uns et des autres ! ! !

Y a-t-il une liste, un référentiel... ?

Les prix varient de 50 euros à 500 euros...

On est donc en droit de se poser des questions, non ?

Merci de vos éclairages.


GG, photograve Ò¿Ó¬

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Gérard Delassus
FiLH a écrit :

Je reviens sur cette phrase : je ne vois pas en quoi un mélomane est
censé maîtriser la technologie.

Faut-il réserver le plaisir de la musique à celui qui comprend
l'implémentation de la contre-réaction dans une ampli à tube à douple
polarisation sous tht neutralisée ?



Bien sûr que non, mais il y avait à l'époque des Acer, Cibot,
Magnétic-France et autres toute une clientèle de mélomanes peu fortunés,
qui ne pouvaient pas s'offrir un Quad ou un Mac Intosh (qui n'avait rien
à voir avec l'ordinateur encore dans les limbes...), et se tournaient
avec plus ou moins de bonheur vers la solution kit, alors beaucoup plus
abordable (ce n'est plus le cas maintenant dans le domaine de la Hifi
ésotérique...).
De mon passage chez Acer me restent quelques souvenirs pas tristes
d'interventions après montage, pour des clients qui avaient un peu
présumé de leurs aptitudes techniques.
Par exemple un jour un client qui avait monté un ampli Loyez (et ne s'en
était pas trop mal tiré) rapporte son ampli, l'air perplexe : "La
rotation de phase elle se fait pas...". Tout me semblait parfaitement
normal. Après quelques simulacres d'intervention à haute technologie
dans les entrailles de son ampli : "Ah ben oui, c'est bien mieux comme ça !"
Ou bien celui qui s'était lancé dans le montage d'un tuner AM/FM, dans
lequel toutle câblage de la platine MF (ça c'est pour les dinosaures
érudits ;-) ) avait été soigneusement fait avec de magnifiques arceaux
de trois centimètres de haut (et c'était un montage entièrement en
composants discrets, sans circuit imprimé), transformant son tuner en
générateur aléatoire multi-fréquences...
Bon, tout ça c'est de la petite histoire. et je ne vais pas vous
encombrer plus longtemps avec mes récits d'ancien combattant ;-)

--
Gérard Delassus

http://perso.orange.fr/gerard.delassus/
Avatar
Jean-Louis Matrat
en ce 03/03/2007 12:21, FiLH nous disait:

l'utilisateur maitrisait, s'appropriait la technologie.



Je reviens sur cette phrase : je ne vois pas en quoi un mélomane est
censé maîtriser la technologie.



Il n'est pas obligé. Mais dans "le bon vieux temps" il en avait la
possibilité s'il le souhaitait. Maintenant, ça lui est pratiquement
interdit.
Tout comme personne ne m'obligeait de savoir démonter (et remonter!) le
moteur et le reste de ma Dauphine. Aujourd'hui, il faut une grosse
période pluvieuse pour que je soulève le capot du moteur de ma voiture,
comme il y a quelques jours.
Parce que s'il ne pleut pas énormément, le réservoir du lave-glace est
suffisant pour tenir entre deux révisions.
Certes, pour la Dauphine, il m'arrivait aussi d'être "obligé" de
regarder sous le capot... mais qui sait encore ce qu'est un "vapor lock" :-)

JLM
Avatar
luc
On Sat, 3 Mar 2007 12:22:41 +0100, "zigouille"
wrote:

A vous lire, il y a des bons "vintage" et des mauvais "vintage"
avec des technologies qui forgent la sonorité des uns et des autres ! ! !



Bonjour
il en est de produit traitant du son comme de tous les produits
techniques.
Il y a de bon et de moins bon design; il y a de bonne et de moins
bonne série.

Y a-t-il une liste, un référentiel... ?



Oh la la !
il y a eu une multitude de produits fabriqués, certains ont été fait
en tout petite série, soit parceque c'était de produits phare coutant
trés cher car conçu pour créer une image de la marque, soit
parcequ'ils avaient un problème de fonctionnement fiabilité, soit tous
simplement a la suite de la disparition/évolution d'un des mulitples
composants le composant, ou alors bétement parcequ'il n'était pas dans
la vague et ne se vendait pas assez pour être rentable.

Certains produit excellent ont aussi été arréte vite car ils cassaient
vite mal utilisés.

Les excellentes Ditton 66 "studio monitor" par exemple connectées a
un petit ampli japonais bas de gamme qui saturait ou oscillait
facilement cassaient des twetter et des meidium trés facilement. Comme
Cesltion les remplacaient gratuitement et que ca coutait cher,
Celestion a essayer de faire evoluer son modéle avec des impédance
plus facile a piloter.. et a fait ainsi disparaitre un model qui est
devenue une légende.
Connecté a un bon ampi elles restent des enceintes fontionnant
etonnament bien aprés 30 ans de vie.
Faites une recherche sur Ditton 66 et vous trouverez des sites
consacré a se produit tres obsolète dans les critère actuels.
Donc le référentiel....


Les prix varient de 50 euros à 500 euros...


Et mème largement plus, je viens de vendre un produit vintage bien au
dessus.

On est donc en droit de se poser des questions, non ?


Tout a fait, mais il n'y a pas de réponse simple.
Il faut écumer les site sur les vieilleries pour savoir lesquelles
sont bonne.
Il faut aussi penser a qui on va connecter un ampli vintage ou une
enceinte vintage.
Tout interragis car aucun éléménts n'est parfait..

Ca complique encore la chose...


Merci de vos éclairages.



J"ai bien peur de ne pas avoir aider la:)))

Luc
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jfc
Gérard Delassus a écrit :
N'y a-t-il pas eu quelques tentatives dans ce sens dans les années 80 ?



Oui je me souviens d'un dB d'honneur de la NRDS avec un ampli PWM Sony
TAN88 ou? mais j'ai fait des recherches en aout dernier et je suis
remonté sur un certain Bedford en 1931 ! (non il n'était pas évèque:-) :
extrait message "amplificateur classe D" envoyé sur le forum
fr.sci.electronique 6 aoùt 2006

Le magazine "Toute L'Electronique" N°338 de septembre 1969 a publié un
article "les amplificateurs en classe D theorie et pratique" dans lequel
il cite selon lui l'inventeur.
Extrait page 364 :
(...)
C'est en effet en 1955 que fut réalisé par Roger Charbonnier le premier
amplificateur de ce type d'où découle aujourd'hui les montages
transistorisés travaillant en tout ou rien(...)
Notons que pour la première fois dans la presse mondiale, la classe D
fut révelée et analysée dans le numéro 1 de notre revue-soeur
"electronique industrielle" parue en mars 1955.

Le web est assez avare d'informations historiques sur ce sujet, on peut
trouver un certain Bedford en 1931, à noter que le magazine
"electronique industrielle" de mars avril 1955 s'y trouve cité ainsi que
Jean Pierre Oehmichen :
http://www.coilws.com/AppNotes/AdvancesPowerSources.htm

Article publié en mai 1987 dans le magazine " Power Conversion and
Intelligent Motion Magazine"
Par K. Kit Sum

Switching Power Amplifiers - One of the first known switching power
amplifiers is invented by Bedford in 1931 [114], who later also took out
another patent [115] on switching amplifier. This type of amplifier is
later known as the class D amplifier. Other pioneering work in this area
was reported by ¼hmichen [116] and later by Page, et al. [117],
Robertson [118], and Chudobiak and Page [119]. The work by Stark [120]
follows along a similar line of description of [116].
Sources :
114. B. D. Bedford, U. S. Patent No.389855, September 25, 1931.
115. B. D. Bedford, U. S. Patent No.1874159, August 30, 1932.
116. J. P. ¼hmichen, L'amplificateur "Classe D", Electronique
Industrielle, March-April 1955.
117. D. F. Page, et al., On Solid State Class D Systems, Proc.IEEE
(Correspondence), Vol. 53, April 1965.
118. J. Robertson, Solid-State Amplifier Gives 1.2 kW at 95% Efficiency,
Electronic News, sec.1, p.5, Monday, May 10,
---------------------------
Selon le livre de Randy Slone
"High Power Audio AZmplifier Construction manual"
Mac Graw Hill 1999

Extrait page 147
(...)"The first Class D amplifier came out in the form of a DIY kit in
1947 . These kits didn't really pass the stage of tinkerer's delight .
Infinity systems tried to market several improved designs in the 1970s ,
but they were plagued with many problems in the areas of reliability and
poor sonics. After four years of marketing failures, class D was
abandoned . During the mid-1980s, class D was again resurected as being
applicable for some commercial applications, and that is where it has
remained to the present.
----------------------
BIBLIOGRAPHIE

"Amplificateurs de puissance" par Michel Girard
Mac Graw Hill 1987
chapitre 3 : page 187 à 218

"High Power Audio Amplifier Construction manual" G. Randy Slone
Mac Graw Hill 1999 (page 146 à 148)

-Electronique Industrielle N°1 mars 1965
-Toute L'Electronique N°338 septembre 1969
"Amplification classe D theorie et pratique" Charles Dartevelle
Bibliographie
PWM amplifier LN Hully, K. Jackson in High Fidelity mars 1967
The Two states amplifier : N Crowhurst Radio Electronics juill 1965

-Toute L'Electronique N°341 novembre 1969
"Les amplificateurs classe D" par Charles Dartevelle

-Electronique Application N°15 automne 1980
Les transistors VMOS dont amplificateurs classe D par Guy Wolff

-Radio-Plans N°512 et 513 juillet et aout 1990
-Amplification en classe D par J. Lefévre
-Radio-Plans N°515 oct 1990
"Un amplificateur à découpage de 25Watts" par J. Lefèvre
-Radio-Plans N°396 novembre 1980
Les secrets de l'amplification en classe D par Patrick Gueulle

-Le Haut-Parleur N°1714 mars 1985
Demain l'amplificateur de puissance numérique par Charles Pannel

-Nouvelle revue du son mai 1979
l'amplificateur PWM Sony TAN88 2x190W par Patrick Vercher

ELEKTOR 181/182 juill/aout 1993
Amplificateur PWM stéréo 3 Watts
d'après applications SGS Thomson
ELEKTOR juill/aout 1983
Ampli PWM en pont
ELEKTOR septembre 1980
Amplificateur PWM
ELEKTOR fevrier 1980
Les applications des PWM
ELEKTOR décembre 1979
amplificateur PWM auto-oscillant
ELEKTOR avril 1979
amplificateur PWM

LIENS DIVERS :

http://www.enseirb.fr/~dondon/puissance/ampliclasseD/ACLD.html
AMPLIFICATEUR DE PUISSANCE CLASSE D Ph Dondon

http://ece-www.colorado.edu/~rwe/papers/Powercon5.pdf
Paper about Class D amplification, contains lots of background information

http://www.edn.com/index.asp?layout=article&articleidÊ60948&1=1
Class D amplifiers are much more efficient than other classical
amplifiers, but their high efficiency comes at the expense of increased
noise and distortion. You can assess the frequency- and time-domain
characteristics of a Class D amplifier, including the output filter,
using online simulations. Duncan McDonald 2001

http://www.audiodesignline.com/howto/175006800
Design and analysis of a basic class D amplifier


Lucien Chretien, encore une référence !
D'autres grands noms me viennent sous les doigts : JP Oemichen, Pierre
Loyez...
La maison Acer (rien à voir avec le constructeur informatique
contemporain...) commercialisait en kit les remarquables amplis Loyez.
En 1964 Acer comme tous ses concurrents devait faire sa mutation
tubes/transistors, et cherchait un jeune technicien ayant quelque
expérience en ce domaine. J'avais "le profil" et j'ai donc intégré le
personnel de cette petite mais dynamique entreprise.



J'ai fréquénté la boutique Acer dans les années 70...80, c'était
pratique la librairie parisienne de la radio aujourd'hui disparue était
un peu plus haut...

Il fallait à tout prix éradiquer les tubes, considérés comme des
vestiges d'un temps révolu... J'ai commencé par "pondre" un ampli mixte,
préampli à transistors et étages de puissance à tubes (push-pull d'EL84
bien sûr), les transistors de puissance ne faisant pas encore partie du
paysage. Les transistors étaient au germanium, le préampli câblé sur une
barrette à cosses, la technique des circuits imprimés étant encore
inaccessible au commun des mortels...



trop cher pour du materiel courant! mais pas pour le haut de gamme, en
1964 Cabasse a réalisé une enceinte amplifiée équipée de beaux modules
en circuits imprimés et transistors AD149 par exemple. Etudier au cout
le plus juste est souvent plus diffile que de concevoir du haut de gamme!
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