bjr
je viens d'acquérir ine nvle machine
Livrée à ma demande sans antivirus dois en acheter un ?
Lequel?
où un antivirus gratuit (AVG7 sur mon ancienne machine) fait l'affaire
Qu'en pensez vous?
amities surfantes
rhodes38
Ne vous en dépaise, je prétends que l'informatique n'est pas une science. Informaticiens de tout poil, vous croiriez vous l'égal de la Nature ?
Je pense qu'il devait être prévu qu'il y ait un lien logique entre ces deux phrases. Arf, apparemment non en fait.
Les sciences traditionnelles essaient tant bien que mal de décortiquer L'EXISTANT pour le comprendre,
Oui, l'existant, mais nécessairement au sens large du terme (car sinon, on exclut les mathématiques des sciences).
comprendre les lois qui le régissent
Gloups. Les sciences n'ont pas à comprendre des lois que la Nature dicterait (en quelle langue ?). Les sciences *créent* les lois : non pas qu'on est des Dieux tout puissant capable de faire surgir ex-nihilo des vérités autonomes, non, ce n'est pas ça une loi. Nos lois (physiques par exemple) ne sont que des tentatives de simplifier des phénomènes naturels complexes, qui, en l'état, seraient incompréhensibles : les lois sont des approximations de ce qu'on observe afin de pouvoir raisonner sur quelque chose de "simple".
L'informatique tant physique que logicielle est une pure invention humaine basée sur la chose la plus incertaine et la plus rebelle au monde, l'humain.
L'informatique physique : ce n'est pas vraiment de l'informatique, c'est de l'électronique, bon soit, on peut parler d'automatisme. C'est même bien plus, depuis maintenant un bout de temps, de la physique de pointe : ça ne saurait être une pure invention humaine, on n'a encore quelques difficultés à faire apparaître des micro-processeurs ex-nihilo d'un coup de baguette magique, ça fait appel à l'optique, aux sciences de la matière...
L'informatique logicielle : trop vaste sujet, au sein duquel il y a trop de pipoteurs. Je ne sais pas trop qu'en dire, surtout que la grande proximité avec l'industrie a souvent conduit à des choix défiant toutes raisons. C'est de toute manière plus de la technique que de la science.
Ces deux volets de l'informatique sont techniques et non scientifiques, ils sont d'ailleurs récents (seconde guerre mondiale, par là).
Mais tu oublies l'informatique théorique, celle qui constitue pas mal de branches des mathématiques d'aujourd'hui (et même d'hier, c'est beaucoup plus vieux que ce que la plupart des gens croient, disons qu'au plus tard fin XIXème, mais il y avait des réflexions sur certains sujets précis bien avant ! depuis l'Antiquité !), la calculabité, les langages (Warning : il n'est pas question ici des langages de programmation actuels, qui appartiennent à la technique ; mais de la théorie derrière tout ça), les graphes, la logique, la théorie des types, la cryptologie.
Car l'informatique, ce n'est pas que l'"ordinateur" : en vrai, on s'en passe même très bien. Même s'il s'agit d'un "outil" utile parfois, même pour l'informatique théorique, il n'est qu'auxiliaire. Du papier et un bon crayon ou un tableau noir sont souvent plus utiles.
Une pure invention humaine ne peut pas être appelée "science".
Ah ? Donc le mot "science" ne sert à rien, car, par définition, il ne peut recouvrir que de pures inventions humaines.
Je pencherais à la citer comme une branche de l'électrophysique,
Rien de plus faux. L'électrophysique n'est qu'à l'origine de l'aspect "technique", pour concevoir l'"ordinateur". C'est à dissocier complétement de ce qu'on appelle "informatique" en sciences.
A en entendre quelques uns, l'informatique au sens le plus large du mot, serait de l'or, détrompez vous, c'est du fer le plus vulgaire, qui se corrode avec le temps, et qui s'use, même si on ne s'en sert pas.
Ça fait joli au milieu du post, donc je le laisse.
Ça veut dire quoi ?
En fait, plus qu'une science, l'informatique dans tout les sens du terme est une industrie au service de la mode
L'industrie, elle sait principalement produire des ordinateurs. Ses performances en recherche théorique, même si elles existent, sont limités : au risque de troller chez certains connaisseurs, je trouve que la recherche publique à une longueur d'avance (même si vu le climat actuel, tout ça va être perdu).
la terre est maintenant cubique.
Ça fait zoli aussi.
-- Thierry
Ne vous en dépaise, je prétends que l'informatique n'est pas une science.
Informaticiens de tout poil, vous croiriez vous l'égal de la Nature ?
Je pense qu'il devait être prévu qu'il y ait un lien logique entre ces
deux phrases. Arf, apparemment non en fait.
Les sciences traditionnelles essaient tant bien que mal de décortiquer
L'EXISTANT pour le comprendre,
Oui, l'existant, mais nécessairement au sens large du terme (car sinon,
on exclut les mathématiques des sciences).
comprendre les lois qui le régissent
Gloups. Les sciences n'ont pas à comprendre des lois que la Nature
dicterait (en quelle langue ?). Les sciences *créent* les lois : non pas
qu'on est des Dieux tout puissant capable de faire surgir ex-nihilo des
vérités autonomes, non, ce n'est pas ça une loi. Nos lois (physiques par
exemple) ne sont que des tentatives de simplifier des phénomènes
naturels complexes, qui, en l'état, seraient incompréhensibles : les
lois sont des approximations de ce qu'on observe afin de pouvoir
raisonner sur quelque chose de "simple".
L'informatique tant physique que logicielle est une pure invention humaine
basée sur la chose la plus incertaine et la plus rebelle au monde, l'humain.
L'informatique physique : ce n'est pas vraiment de l'informatique, c'est
de l'électronique, bon soit, on peut parler d'automatisme. C'est même
bien plus, depuis maintenant un bout de temps, de la physique de pointe
: ça ne saurait être une pure invention humaine, on n'a encore quelques
difficultés à faire apparaître des micro-processeurs ex-nihilo d'un coup
de baguette magique, ça fait appel à l'optique, aux sciences de la
matière...
L'informatique logicielle : trop vaste sujet, au sein duquel il y a trop
de pipoteurs. Je ne sais pas trop qu'en dire, surtout que la grande
proximité avec l'industrie a souvent conduit à des choix défiant toutes
raisons. C'est de toute manière plus de la technique que de la science.
Ces deux volets de l'informatique sont techniques et non scientifiques,
ils sont d'ailleurs récents (seconde guerre mondiale, par là).
Mais tu oublies l'informatique théorique, celle qui constitue pas mal de
branches des mathématiques d'aujourd'hui (et même d'hier, c'est beaucoup
plus vieux que ce que la plupart des gens croient, disons qu'au plus
tard fin XIXème, mais il y avait des réflexions sur certains sujets
précis bien avant ! depuis l'Antiquité !), la calculabité, les langages
(Warning : il n'est pas question ici des langages de programmation
actuels, qui appartiennent à la technique ; mais de la théorie derrière
tout ça), les graphes, la logique, la théorie des types, la cryptologie.
Car l'informatique, ce n'est pas que l'"ordinateur" : en vrai, on s'en
passe même très bien. Même s'il s'agit d'un "outil" utile parfois, même
pour l'informatique théorique, il n'est qu'auxiliaire. Du papier et un
bon crayon ou un tableau noir sont souvent plus utiles.
Une pure invention humaine ne peut pas être appelée "science".
Ah ? Donc le mot "science" ne sert à rien, car, par définition, il ne
peut recouvrir que de pures inventions humaines.
Je pencherais à la citer comme une branche de l'électrophysique,
Rien de plus faux. L'électrophysique n'est qu'à l'origine de l'aspect
"technique", pour concevoir l'"ordinateur". C'est à dissocier
complétement de ce qu'on appelle "informatique" en sciences.
A en entendre quelques uns, l'informatique au sens le plus large du mot,
serait de l'or, détrompez vous, c'est du fer le plus vulgaire, qui se
corrode avec le temps, et qui s'use, même si on ne s'en sert pas.
Ça fait joli au milieu du post, donc je le laisse.
Ça veut dire quoi ?
En fait, plus qu'une science, l'informatique dans tout les sens du terme est
une industrie au service de la mode
L'industrie, elle sait principalement produire des ordinateurs. Ses
performances en recherche théorique, même si elles existent, sont
limités : au risque de troller chez certains connaisseurs, je trouve que
la recherche publique à une longueur d'avance (même si vu le climat
actuel, tout ça va être perdu).
Ne vous en dépaise, je prétends que l'informatique n'est pas une science. Informaticiens de tout poil, vous croiriez vous l'égal de la Nature ?
Je pense qu'il devait être prévu qu'il y ait un lien logique entre ces deux phrases. Arf, apparemment non en fait.
Les sciences traditionnelles essaient tant bien que mal de décortiquer L'EXISTANT pour le comprendre,
Oui, l'existant, mais nécessairement au sens large du terme (car sinon, on exclut les mathématiques des sciences).
comprendre les lois qui le régissent
Gloups. Les sciences n'ont pas à comprendre des lois que la Nature dicterait (en quelle langue ?). Les sciences *créent* les lois : non pas qu'on est des Dieux tout puissant capable de faire surgir ex-nihilo des vérités autonomes, non, ce n'est pas ça une loi. Nos lois (physiques par exemple) ne sont que des tentatives de simplifier des phénomènes naturels complexes, qui, en l'état, seraient incompréhensibles : les lois sont des approximations de ce qu'on observe afin de pouvoir raisonner sur quelque chose de "simple".
L'informatique tant physique que logicielle est une pure invention humaine basée sur la chose la plus incertaine et la plus rebelle au monde, l'humain.
L'informatique physique : ce n'est pas vraiment de l'informatique, c'est de l'électronique, bon soit, on peut parler d'automatisme. C'est même bien plus, depuis maintenant un bout de temps, de la physique de pointe : ça ne saurait être une pure invention humaine, on n'a encore quelques difficultés à faire apparaître des micro-processeurs ex-nihilo d'un coup de baguette magique, ça fait appel à l'optique, aux sciences de la matière...
L'informatique logicielle : trop vaste sujet, au sein duquel il y a trop de pipoteurs. Je ne sais pas trop qu'en dire, surtout que la grande proximité avec l'industrie a souvent conduit à des choix défiant toutes raisons. C'est de toute manière plus de la technique que de la science.
Ces deux volets de l'informatique sont techniques et non scientifiques, ils sont d'ailleurs récents (seconde guerre mondiale, par là).
Mais tu oublies l'informatique théorique, celle qui constitue pas mal de branches des mathématiques d'aujourd'hui (et même d'hier, c'est beaucoup plus vieux que ce que la plupart des gens croient, disons qu'au plus tard fin XIXème, mais il y avait des réflexions sur certains sujets précis bien avant ! depuis l'Antiquité !), la calculabité, les langages (Warning : il n'est pas question ici des langages de programmation actuels, qui appartiennent à la technique ; mais de la théorie derrière tout ça), les graphes, la logique, la théorie des types, la cryptologie.
Car l'informatique, ce n'est pas que l'"ordinateur" : en vrai, on s'en passe même très bien. Même s'il s'agit d'un "outil" utile parfois, même pour l'informatique théorique, il n'est qu'auxiliaire. Du papier et un bon crayon ou un tableau noir sont souvent plus utiles.
Une pure invention humaine ne peut pas être appelée "science".
Ah ? Donc le mot "science" ne sert à rien, car, par définition, il ne peut recouvrir que de pures inventions humaines.
Je pencherais à la citer comme une branche de l'électrophysique,
Rien de plus faux. L'électrophysique n'est qu'à l'origine de l'aspect "technique", pour concevoir l'"ordinateur". C'est à dissocier complétement de ce qu'on appelle "informatique" en sciences.
A en entendre quelques uns, l'informatique au sens le plus large du mot, serait de l'or, détrompez vous, c'est du fer le plus vulgaire, qui se corrode avec le temps, et qui s'use, même si on ne s'en sert pas.
Ça fait joli au milieu du post, donc je le laisse.
Ça veut dire quoi ?
En fait, plus qu'une science, l'informatique dans tout les sens du terme est une industrie au service de la mode
L'industrie, elle sait principalement produire des ordinateurs. Ses performances en recherche théorique, même si elles existent, sont limités : au risque de troller chez certains connaisseurs, je trouve que la recherche publique à une longueur d'avance (même si vu le climat actuel, tout ça va être perdu).
