Cet article vient d'être posté sur mon site et j'ai envie de le partager avec vous vu le thème du groupe :
ce sont les putes qui racolent
-- Vaffanculo
Charles Vassallo
Bour-Brown a écrit :
Ninou a écrit Les photos qu'on ne montre pas http://culturevisuelle.org/icones/2469
En résumé, que dit l'article ? Que les personnes qui font du tourisme ont des pratiques photographiques plutôt conventionnelles. Super.
Pourquoi tant de mépris? André Gunthert ne dit pas précisément cela quand il parle de «la signature à la fois conventionnelle et très personnelle de leur reportage...»
Plus dérangeant, le vernis sociologique, façon « je m'émerveille en permanence de structures sous-jacentes ».
Eh ! D'abord, il n'emploie pas ce jargon. Ensuite, c'est tout de même un peu son boulot, la sociologie ; on ne peut pas se refaire. L'aventure était amusante : notre photo-sociologue en vacances découvre dans un hôtel la production photographique de quatre groupes de client précédents, non triée, non filtrée, non expurgée, peut-être même plutôt intime. Une aubaine pour un chercheur! Avec au passage un petit coup de patte à Bourdieu. En fait, il n'en tire pas grand chose, car «comme souvent, l’empreinte photographique est prolixe en détails, mais rétive à livrer une vue générale» (sans doute les 683 photos récupérées ne constituent pas un échantillon suffisant, mais il y a peut-être l'amorce d'une réflexion à approfondir plus tard).
Par exemple, certaines photos sont destinées à être diffusées, et d'autres sont faites à titre plus intimes. C'est fou, non ? Il lui a fallu vingt paragraphes pour souligner cette découverte. On croit rêver.
Il se fait aussi l'avocat de cette dimension intime de cette pratique photographique anonyme, et il le fait avec beaucoup de délicatesse. Tu as l'air d'être passé à côté, dommage.
Charles
Bour-Brown a écrit :
Ninou a écrit
Les photos qu'on ne montre pas
http://culturevisuelle.org/icones/2469
En résumé, que dit l'article ? Que les personnes qui font du tourisme ont
des pratiques photographiques plutôt conventionnelles. Super.
Pourquoi tant de mépris? André Gunthert ne dit pas précisément cela
quand il parle de «la signature à la fois conventionnelle et très
personnelle de leur reportage...»
Plus dérangeant, le vernis sociologique, façon « je m'émerveille en
permanence de structures sous-jacentes ».
Eh ! D'abord, il n'emploie pas ce jargon. Ensuite, c'est tout de même un
peu son boulot, la sociologie ; on ne peut pas se refaire. L'aventure
était amusante : notre photo-sociologue en vacances découvre dans un
hôtel la production photographique de quatre groupes de client
précédents, non triée, non filtrée, non expurgée, peut-être même plutôt
intime. Une aubaine pour un chercheur! Avec au passage un petit coup de
patte à Bourdieu. En fait, il n'en tire pas grand chose, car «comme
souvent, l’empreinte photographique est prolixe en détails, mais rétive
à livrer une vue générale» (sans doute les 683 photos récupérées ne
constituent pas un échantillon suffisant, mais il y a peut-être l'amorce
d'une réflexion à approfondir plus tard).
Par exemple, certaines photos sont destinées à être diffusées, et d'autres
sont faites à titre plus intimes. C'est fou, non ?
Il lui a fallu vingt paragraphes pour souligner cette découverte.
On croit rêver.
Il se fait aussi l'avocat de cette dimension intime de cette pratique
photographique anonyme, et il le fait avec beaucoup de délicatesse. Tu
as l'air d'être passé à côté, dommage.
Ninou a écrit Les photos qu'on ne montre pas http://culturevisuelle.org/icones/2469
En résumé, que dit l'article ? Que les personnes qui font du tourisme ont des pratiques photographiques plutôt conventionnelles. Super.
Pourquoi tant de mépris? André Gunthert ne dit pas précisément cela quand il parle de «la signature à la fois conventionnelle et très personnelle de leur reportage...»
Plus dérangeant, le vernis sociologique, façon « je m'émerveille en permanence de structures sous-jacentes ».
Eh ! D'abord, il n'emploie pas ce jargon. Ensuite, c'est tout de même un peu son boulot, la sociologie ; on ne peut pas se refaire. L'aventure était amusante : notre photo-sociologue en vacances découvre dans un hôtel la production photographique de quatre groupes de client précédents, non triée, non filtrée, non expurgée, peut-être même plutôt intime. Une aubaine pour un chercheur! Avec au passage un petit coup de patte à Bourdieu. En fait, il n'en tire pas grand chose, car «comme souvent, l’empreinte photographique est prolixe en détails, mais rétive à livrer une vue générale» (sans doute les 683 photos récupérées ne constituent pas un échantillon suffisant, mais il y a peut-être l'amorce d'une réflexion à approfondir plus tard).
Par exemple, certaines photos sont destinées à être diffusées, et d'autres sont faites à titre plus intimes. C'est fou, non ? Il lui a fallu vingt paragraphes pour souligner cette découverte. On croit rêver.
Il se fait aussi l'avocat de cette dimension intime de cette pratique photographique anonyme, et il le fait avec beaucoup de délicatesse. Tu as l'air d'être passé à côté, dommage.
Charles
Elohan
Bour-Brown a écrit :
Ninou a écrit ( )
Les photos qu'on ne montre pas
http://culturevisuelle.org/icones/2469
En résumé, que dit l'article ? Que les personnes qui font du tourisme ont des pratiques photographiques plutôt conventionnelles. Super.
Plus dérangeant, le vernis sociologique, façon « je m'émerveille en permanence de structures sous-jacentes ».
Par exemple, certaines photos sont destinées à être diffusées, et d'autres sont faites à titre plus intimes. C'est fou, non ?
Il lui a fallu vingt paragraphes pour souligner cette découverte.
J'ai moi aussi généralement du mal avec ces sociologues verbeux qui enfoncent des portes ouvertes.
Cf Pierre Bourdieu par exemple: : "En fait, la photographie fixe un aspect du réel qui n’est jamais que le résultat d’une sélection arbitraire, et, par là, d’une transcription […]. Autrement dit, la photographie est un système conventionnel qui exprime l’espace selon les lois de la perspective (il faudrait dire, d’une perspective) et les volumes et les couleurs au moyen de dégradés du noir et du blanc."
Rhaââââ...
Et pourtant j'ai trouvé l'article de "Ninou" plutôt intéressant. Notamment l'observation principale, celle des touristes qui laissent leurs photos sur l'ordinateur de l'hôtel. Des oublis, vraiment ? N'est pas plutôt le syndrome Facebook, qui amène d'innombrables gens à ne plus vraiment discerner la frontière entre vie publique et vie privée ?
Bour-Brown a écrit :
Ninou a écrit
( lvjc18lnkooh4154r5fs5hknvt19hlpoth@4ax.com )
Les photos qu'on ne montre pas
http://culturevisuelle.org/icones/2469
En résumé, que dit l'article ? Que les personnes qui font du tourisme ont
des pratiques photographiques plutôt conventionnelles. Super.
Plus dérangeant, le vernis sociologique, façon « je m'émerveille en
permanence de structures sous-jacentes ».
Par exemple, certaines photos sont destinées à être diffusées, et d'autres
sont faites à titre plus intimes. C'est fou, non ?
Il lui a fallu vingt paragraphes pour souligner cette découverte.
J'ai moi aussi généralement du mal avec ces sociologues verbeux qui
enfoncent des portes ouvertes.
Cf Pierre Bourdieu par exemple:
: "En fait, la photographie fixe un aspect du réel qui n’est jamais que
le résultat d’une sélection arbitraire, et, par là, d’une transcription
[…]. Autrement dit, la photographie est un système conventionnel qui
exprime l’espace selon les lois de la perspective (il faudrait dire,
d’une perspective) et les volumes et les couleurs au moyen de dégradés
du noir et du blanc."
Rhaââââ...
Et pourtant j'ai trouvé l'article de "Ninou" plutôt intéressant.
Notamment l'observation principale, celle des touristes qui laissent
leurs photos sur l'ordinateur de l'hôtel. Des oublis, vraiment ? N'est
pas plutôt le syndrome Facebook, qui amène d'innombrables gens à ne
plus vraiment discerner la frontière entre vie publique et vie privée ?
En résumé, que dit l'article ? Que les personnes qui font du tourisme ont des pratiques photographiques plutôt conventionnelles. Super.
Plus dérangeant, le vernis sociologique, façon « je m'émerveille en permanence de structures sous-jacentes ».
Par exemple, certaines photos sont destinées à être diffusées, et d'autres sont faites à titre plus intimes. C'est fou, non ?
Il lui a fallu vingt paragraphes pour souligner cette découverte.
J'ai moi aussi généralement du mal avec ces sociologues verbeux qui enfoncent des portes ouvertes.
Cf Pierre Bourdieu par exemple: : "En fait, la photographie fixe un aspect du réel qui n’est jamais que le résultat d’une sélection arbitraire, et, par là, d’une transcription […]. Autrement dit, la photographie est un système conventionnel qui exprime l’espace selon les lois de la perspective (il faudrait dire, d’une perspective) et les volumes et les couleurs au moyen de dégradés du noir et du blanc."
Rhaââââ...
Et pourtant j'ai trouvé l'article de "Ninou" plutôt intéressant. Notamment l'observation principale, celle des touristes qui laissent leurs photos sur l'ordinateur de l'hôtel. Des oublis, vraiment ? N'est pas plutôt le syndrome Facebook, qui amène d'innombrables gens à ne plus vraiment discerner la frontière entre vie publique et vie privée ?
filh
Elohan wrote:
J'ai moi aussi généralement du mal avec ces sociologues verbeux qui enfoncent des portes ouvertes.
Parfois oui, parfois leur travail est de mettre simplement noir sur blanc des choses qui sont assez diffuses et jamais écrites.
Bon après ils ont leur jargon... mais les joueurs de pmu dans les bistrots aussi, les photographes amateurs aussi.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Elohan <no@name.com> wrote:
J'ai moi aussi généralement du mal avec ces sociologues verbeux qui
enfoncent des portes ouvertes.
Parfois oui, parfois leur travail est de mettre simplement noir sur
blanc des choses qui sont assez diffuses et jamais écrites.
Bon après ils ont leur jargon... mais les joueurs de pmu dans les
bistrots aussi, les photographes amateurs aussi.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
J'ai moi aussi généralement du mal avec ces sociologues verbeux qui enfoncent des portes ouvertes.
Parfois oui, parfois leur travail est de mettre simplement noir sur blanc des choses qui sont assez diffuses et jamais écrites.
Bon après ils ont leur jargon... mais les joueurs de pmu dans les bistrots aussi, les photographes amateurs aussi.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
filh
Charles Vassallo wrote:
Bour-Brown a écrit :
>> Ninou a écrit >> Les photos qu'on ne montre pas >> http://culturevisuelle.org/icones/2469
> En résumé, que dit l'article ? Que les personnes qui font du tourisme ont > des pratiques photographiques plutôt conventionnelles. Super.
Pourquoi tant de mépris?
Parce que BB a besoin de ça pour se sentir être quelqu'un...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Charles Vassallo <cv@waou.fr> wrote:
Bour-Brown a écrit :
>> Ninou a écrit
>> Les photos qu'on ne montre pas
>> http://culturevisuelle.org/icones/2469
> En résumé, que dit l'article ? Que les personnes qui font du tourisme ont
> des pratiques photographiques plutôt conventionnelles. Super.
Pourquoi tant de mépris?
Parce que BB a besoin de ça pour se sentir être quelqu'un...
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
>> Ninou a écrit >> Les photos qu'on ne montre pas >> http://culturevisuelle.org/icones/2469
> En résumé, que dit l'article ? Que les personnes qui font du tourisme ont > des pratiques photographiques plutôt conventionnelles. Super.
Pourquoi tant de mépris?
Parce que BB a besoin de ça pour se sentir être quelqu'un...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Ghost-Rider
Le 01/08/2012 21:12, FiLH a écrit :
Elohan wrote:
J'ai moi aussi généralement du mal avec ces sociologues verbeux qui enfoncent des portes ouvertes.
Parfois oui, parfois leur travail est de mettre simplement noir sur blanc des choses qui sont assez diffuses et jamais écrites.
Bon après ils ont leur jargon... mais les joueurs de pmu dans les bistrots aussi, les photographes amateurs aussi.
Oui, la méthode sociologique nécessite une grande accumulation de faits, le "terrain", sans lesquels aucune approche scientifique n'est possible. De ces faits, les sociologues tirent des lois. Ils sont verbeux par nécessité car de la quantité des faits rapportés dépend la validité de leur réflexion. Ils n'enfoncent pas de portes ouvertes, ils les ouvrent et on prend alors leurs découvertes pour des évidences qui tiennent en peu de mots.
Le 01/08/2012 21:12, FiLH a écrit :
Elohan <no@name.com> wrote:
J'ai moi aussi généralement du mal avec ces sociologues verbeux qui
enfoncent des portes ouvertes.
Parfois oui, parfois leur travail est de mettre simplement noir sur
blanc des choses qui sont assez diffuses et jamais écrites.
Bon après ils ont leur jargon... mais les joueurs de pmu dans les
bistrots aussi, les photographes amateurs aussi.
Oui, la méthode sociologique nécessite une grande accumulation de faits,
le "terrain", sans lesquels aucune approche scientifique n'est possible.
De ces faits, les sociologues tirent des lois.
Ils sont verbeux par nécessité car de la quantité des faits rapportés
dépend la validité de leur réflexion. Ils n'enfoncent pas de portes
ouvertes, ils les ouvrent et on prend alors leurs découvertes pour des
évidences qui tiennent en peu de mots.
J'ai moi aussi généralement du mal avec ces sociologues verbeux qui enfoncent des portes ouvertes.
Parfois oui, parfois leur travail est de mettre simplement noir sur blanc des choses qui sont assez diffuses et jamais écrites.
Bon après ils ont leur jargon... mais les joueurs de pmu dans les bistrots aussi, les photographes amateurs aussi.
Oui, la méthode sociologique nécessite une grande accumulation de faits, le "terrain", sans lesquels aucune approche scientifique n'est possible. De ces faits, les sociologues tirent des lois. Ils sont verbeux par nécessité car de la quantité des faits rapportés dépend la validité de leur réflexion. Ils n'enfoncent pas de portes ouvertes, ils les ouvrent et on prend alors leurs découvertes pour des évidences qui tiennent en peu de mots.
Stephane Legras-Decussy
Le 01/08/2012 21:12, FiLH a écrit :
Parce que BB a besoin de ça pour se sentir être quelqu'un...
bof, mépriser par les mots ou mépriser par le silence, finalement quelle différence...
Le 01/08/2012 21:12, FiLH a écrit :
Parce que BB a besoin de ça pour se sentir être quelqu'un...
bof, mépriser par les mots ou mépriser par le silence, finalement
quelle différence...
> En résumé, que dit l'article ? Que les personnes qui font du tourisme > ont > des pratiques photographiques plutôt conventionnelles. Super.
Pourquoi tant de mépris?
Parce que BB a besoin de ça pour se sentir être quelqu'un...
et toi ta dope c'est quoi ?
Dominique
Le 02/08/2012 13:44, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 01/08/2012 21:12, FiLH a écrit :
Parce que BB a besoin de ça pour se sentir être quelqu'un...
bof, mépriser par les mots ou mépriser par le silence, finalement quelle différence...
« Il vaut mieux ne rien dire et risquer de passer pour un con que de l'ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet.» Apparemment, l'auteur de cette sentence de grande profondeur serait inconnu...
-- Dominique Courriel : dominique point sextant ate orange en France Esto quod es
Le 02/08/2012 13:44, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 01/08/2012 21:12, FiLH a écrit :
Parce que BB a besoin de ça pour se sentir être quelqu'un...
bof, mépriser par les mots ou mépriser par le silence, finalement
quelle différence...
« Il vaut mieux ne rien dire et risquer de passer pour un con que de
l'ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet.» Apparemment, l'auteur de
cette sentence de grande profondeur serait inconnu...
--
Dominique
Courriel : dominique point sextant ate orange en France
Esto quod es
Le 02/08/2012 13:44, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 01/08/2012 21:12, FiLH a écrit :
Parce que BB a besoin de ça pour se sentir être quelqu'un...
bof, mépriser par les mots ou mépriser par le silence, finalement quelle différence...
« Il vaut mieux ne rien dire et risquer de passer pour un con que de l'ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet.» Apparemment, l'auteur de cette sentence de grande profondeur serait inconnu...
-- Dominique Courriel : dominique point sextant ate orange en France Esto quod es