Au JT de France 2...

Yoki

01/10/2005 à 01:41

"L'Anti-Oedipe" a écrit

Kadhafi). C'était une préparation des esprits pour faire accepter par la
population des lois anti-grèves, qui seraient votées par le parlement
après une grosse campagne contre le terroriste et gangster Scargill.

Les gens de la SNCM pouvaient faire grève (encore que, un service minimum
s'agissant d'un service public serait normal, mais je crois que ce n'est
pas prévu en France), pouvaient-ils bloquer des ports, chasser des
voyageurs, enflammer des ports, kidnapper leur dirigeants, sceller les
portes d'entrée à coups de chalumeau, agresser physiquement les CRS,
pirater un navire et désormais lancer une roquette sur une préfecture* ?
Question : les droits syndicaux englobent-ils le droit de réaliser des
délits de droit commun tout en jouissant d'une totale impunité.

Qu'à fait madame Thatcher ? Elle a dit que la loi pénale et civile devait
être appliquée à tout le monde, y compris aux syndicalistes.

En un an, 5.987 personnes sont arrêtées et il y a 1.039 condamnations (la
peine la plus sévère étant de neuf mois d'emprisonnement). Le gouvernement
Thatcher ramène également les syndicats dans le giron du droit commun de la
responsabilité civile, ce qui permet à toutes les personnes dont les droits
les plus fondamentaux - travailler, aller et venir - étaient violés, de
poursuivre les syndicats pour réclamer des dommages et intérêts. Au terme
d'un conflit homérique qui dure un an, M. Scargill et son syndicat sont
vaincus, le règne de la loi démocratique (Parlement et juges disent le
droit, pas la rue) redressé et l'Angleterre sauvée du gouffre économique
au-dessus duquel elle penchait dangereusement. Jamais le droit de grève ne
fut remis en cause (jamais Reagan et Thatcher n'y attentèrent de la plus
petite façon). Mais ces grands réformateurs eurent en commun d'exiger que
les grévistes et les syndicats respectent aussi les droits des
non-grévistes et de la population en général. Si le droit de grève est un
acquis bénéfique sur lequel personne ne songe à revenir, il n'y a aucune
raison pour qu'on lui sacrifie les droits individuels du commun des
mortels. Lorsqu'un gréviste viole la loi pénale, il doit être arrêté, jugé
et mis à l'amende ou emprisonné comme un citoyen ordinaire.

---
* (Communiqués de l'ESIC) :

- 28-9-2005 Le GIGN a donné l'assaut, tôt mercredi matin, au cargo mixte
Pascal-Paoli appartenant à la Société Nationale Corse Méditerranée (SNCM)
et dont des grévistes avaient pris le contrôle avant de le « détourner »,
ce qui constitue un acte de mutinerie manifeste. Les grévistes
appartiendraient majoritairement au STC (Syndicat des Travailleurs Corses),
une organisation « proche » des milieux nationalistes comme on dit. Ils
protestent contre la privatisation de la SNCM, devenue un véritable gouffre
financier pour l'Etat et lourdement pénalisés, depuis des années, par les
grèves à répétition de ses personnels. Depuis plusieurs jours le STC et d'autres
organisations syndicales avaient choisi l'épreuve de force en bloquant
partiellement les ports de Marseille et Bastia et en multipliant les
provocations. La nuit dernière des négociations avaient eu lieu entre le
STC et le gouvernement grâce à l'intermédiation d'élus nationalistes du
groupe Unione Naziunale de l'Assemblée de Corse, au nombre desquels
Jean-Guy Talamoni, Rosa Prosperi et Edmond Simeoni. D'après ces derniers,
un accord avait semble-t-il été trouvé, garantissant que le Pascal-Paoli
regagnerait Bastia ce matin et que les « mutins » ne seraient pas
inquiétés. Puis ce matin, l'assaut a été donné par des commandos héliportés
qui ont repris le contrôle du bateau tandis que des officiers de police
Judiciaire accompagnant les gendarmes signifiaient aux syndicalistes leur
placement en garde à vue. Jean-Guy Talamoni s'est estimé « trahi » et a
appelé à une manifestation qui se déroulera samedi, menaçant de faire
occuper par ses « militants » les mairies qui n'auraient pas fermé leurs
portes en signe de solidarité. Mais il y a plus inquiétant. Pour une fois
que le gouvernement français fait preuve d'un minimum de fermeté face aux
nationalistes corses et à un mouvement social débordant les limites de la
légalité, le risque existe d'une flambée de violence en Corse voire sur le
continent. Il est en effet douteux que les groupes armés tolèrent cette «
provocation » de Paris. Des attentats contre les symboles de l'Etat et,
singulièrement, contre des gendarmeries sont donc à redouter dans les jours
à venir.

- 30-9-2005 Une roquette a été tirée jeudi soir à Ajaccio, contre la
préfecture. L'attentat, non revendiqué jusqu'à présent, s'est produit vers
20H00. Il a occasionné des dégâts matériels extrêmement importants mais
sans faire de blessés. L'explosion, extrêmement puissante, a été entendue à
travers toute la ville. Plusieurs personnes étaient encore présentes dans
les locaux, dont le préfet de Corse Pierre-René Lemas, qui travaillait dans
son bureau. Une standardiste se trouvait dans un bureau voisin qui a été
partiellement détruit, mais elle est indemne quoique fortement choquée. Le
préfet de police de Corse, M. Christian Lambert, a confirmé à l'AFP que «
La roquette a été tirée dans l'axe de la partie "Transmissions" de la
préfecture, au dessus du bureau du préfet ». Les conséquences de cet
attentat auraient évidemment pu être tragiques. Le préfet souligne en effet
que « Cette roquette aurait pu tomber dans le cours Napoléon », l'une des
principales artères de la ville où abondent cafés et restaurants qui
étaient bondés en ce début de soirée. La roquette ayant été tirée d'une
distance comprise entre 100 et 150 m, les experts soulignent qu'une infime
variation, de l'ordre d'un centimètre, dans la position du tube
lance-roquette aurait pu se traduire par une erreur de plusieurs mètres à l'arrivée
de l'engin. Cet attentat doit donc être considéré comme extrêmement grave
et se distingue des actions dites « symboliques » souvent privilégiées par
les indépendantistes, comme, par exemple, les plasticages nocturnes de
locaux administratifs inoccupés. La situation continuant à être extrêmement
tendue autour du dossier de la SNCM, et les nationalistes souhaitant
manifestement venger « l'humiliation » que représente à leurs yeux l'arraisonnement,
il y a deux jours, d'un cargo mixte "détourné" par des syndicalistes qui
leur sont proches, d'autres attentats ainsi qu'une escalade de la violence
urbaine sont à craindre dans les jours à venir. (www.esisc.org/i)

"L'Anti-Oedipe" <Xxx@Xxx.org> a écrit

Kadhafi). C'était une préparation des esprits pour faire accepter par la
population des lois anti-grèves, qui seraient votées par le parlement
après une grosse campagne contre le terroriste et gangster Scargill.

Les gens de la SNCM pouvaient faire grève (encore que, un service minimum
s'agissant d'un service public serait normal, mais je crois que ce n'est
pas prévu en France), pouvaient-ils bloquer des ports, chasser des
voyageurs, enflammer des ports, kidnapper leur dirigeants, sceller les
portes d'entrée à coups de chalumeau, agresser physiquement les CRS,
pirater un navire et désormais lancer une roquette sur une préfecture* ?
Question : les droits syndicaux englobent-ils le droit de réaliser des
délits de droit commun tout en jouissant d'une totale impunité.

Qu'à fait madame Thatcher ? Elle a dit que la loi pénale et civile devait
être appliquée à tout le monde, y compris aux syndicalistes.

En un an, 5.987 personnes sont arrêtées et il y a 1.039 condamnations (la
peine la plus sévère étant de neuf mois d'emprisonnement). Le gouvernement
Thatcher ramène également les syndicats dans le giron du droit commun de la
responsabilité civile, ce qui permet à toutes les personnes dont les droits
les plus fondamentaux - travailler, aller et venir - étaient violés, de
poursuivre les syndicats pour réclamer des dommages et intérêts. Au terme
d'un conflit homérique qui dure un an, M. Scargill et son syndicat sont
vaincus, le règne de la loi démocratique (Parlement et juges disent le
droit, pas la rue) redressé et l'Angleterre sauvée du gouffre économique
au-dessus duquel elle penchait dangereusement. Jamais le droit de grève ne
fut remis en cause (jamais Reagan et Thatcher n'y attentèrent de la plus
petite façon). Mais ces grands réformateurs eurent en commun d'exiger que
les grévistes et les syndicats respectent aussi les droits des
non-grévistes et de la population en général. Si le droit de grève est un
acquis bénéfique sur lequel personne ne songe à revenir, il n'y a aucune
raison pour qu'on lui sacrifie les droits individuels du commun des
mortels. Lorsqu'un gréviste viole la loi pénale, il doit être arrêté, jugé
et mis à l'amende ou emprisonné comme un citoyen ordinaire.

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* (Communiqués de l'ESIC) :

- 28-9-2005 Le GIGN a donné l'assaut, tôt mercredi matin, au cargo mixte
Pascal-Paoli appartenant à la Société Nationale Corse Méditerranée (SNCM)
et dont des grévistes avaient pris le contrôle avant de le « détourner »,
ce qui constitue un acte de mutinerie manifeste. Les grévistes
appartiendraient majoritairement au STC (Syndicat des Travailleurs Corses),
une organisation « proche » des milieux nationalistes comme on dit. Ils
protestent contre la privatisation de la SNCM, devenue un véritable gouffre
financier pour l'Etat et lourdement pénalisés, depuis des années, par les
grèves à répétition de ses personnels. Depuis plusieurs jours le STC et d'autres
organisations syndicales avaient choisi l'épreuve de force en bloquant
partiellement les ports de Marseille et Bastia et en multipliant les
provocations. La nuit dernière des négociations avaient eu lieu entre le
STC et le gouvernement grâce à l'intermédiation d'élus nationalistes du
groupe Unione Naziunale de l'Assemblée de Corse, au nombre desquels
Jean-Guy Talamoni, Rosa Prosperi et Edmond Simeoni. D'après ces derniers,
un accord avait semble-t-il été trouvé, garantissant que le Pascal-Paoli
regagnerait Bastia ce matin et que les « mutins » ne seraient pas
inquiétés. Puis ce matin, l'assaut a été donné par des commandos héliportés
qui ont repris le contrôle du bateau tandis que des officiers de police
Judiciaire accompagnant les gendarmes signifiaient aux syndicalistes leur
placement en garde à vue. Jean-Guy Talamoni s'est estimé « trahi » et a
appelé à une manifestation qui se déroulera samedi, menaçant de faire
occuper par ses « militants » les mairies qui n'auraient pas fermé leurs
portes en signe de solidarité. Mais il y a plus inquiétant. Pour une fois
que le gouvernement français fait preuve d'un minimum de fermeté face aux
nationalistes corses et à un mouvement social débordant les limites de la
légalité, le risque existe d'une flambée de violence en Corse voire sur le
continent. Il est en effet douteux que les groupes armés tolèrent cette «
provocation » de Paris. Des attentats contre les symboles de l'Etat et,
singulièrement, contre des gendarmeries sont donc à redouter dans les jours
à venir.

- 30-9-2005 Une roquette a été tirée jeudi soir à Ajaccio, contre la
préfecture. L'attentat, non revendiqué jusqu'à présent, s'est produit vers
20H00. Il a occasionné des dégâts matériels extrêmement importants mais
sans faire de blessés. L'explosion, extrêmement puissante, a été entendue à
travers toute la ville. Plusieurs personnes étaient encore présentes dans
les locaux, dont le préfet de Corse Pierre-René Lemas, qui travaillait dans
son bureau. Une standardiste se trouvait dans un bureau voisin qui a été
partiellement détruit, mais elle est indemne quoique fortement choquée. Le
préfet de police de Corse, M. Christian Lambert, a confirmé à l'AFP que «
La roquette a été tirée dans l'axe de la partie "Transmissions" de la
préfecture, au dessus du bureau du préfet ». Les conséquences de cet
attentat auraient évidemment pu être tragiques. Le préfet souligne en effet
que « Cette roquette aurait pu tomber dans le cours Napoléon », l'une des
principales artères de la ville où abondent cafés et restaurants qui
étaient bondés en ce début de soirée. La roquette ayant été tirée d'une
distance comprise entre 100 et 150 m, les experts soulignent qu'une infime
variation, de l'ordre d'un centimètre, dans la position du tube
lance-roquette aurait pu se traduire par une erreur de plusieurs mètres à l'arrivée
de l'engin. Cet attentat doit donc être considéré comme extrêmement grave
et se distingue des actions dites « symboliques » souvent privilégiées par
les indépendantistes, comme, par exemple, les plasticages nocturnes de
locaux administratifs inoccupés. La situation continuant à être extrêmement
tendue autour du dossier de la SNCM, et les nationalistes souhaitant
manifestement venger « l'humiliation » que représente à leurs yeux l'arraisonnement,
il y a deux jours, d'un cargo mixte "détourné" par des syndicalistes qui
leur sont proches, d'autres attentats ainsi qu'une escalade de la violence
urbaine sont à craindre dans les jours à venir. (www.esisc.org/i)

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"L'Anti-Oedipe" a écrit

Kadhafi). C'était une préparation des esprits pour faire accepter par la
population des lois anti-grèves, qui seraient votées par le parlement
après une grosse campagne contre le terroriste et gangster Scargill.

Les gens de la SNCM pouvaient faire grève (encore que, un service minimum
s'agissant d'un service public serait normal, mais je crois que ce n'est
pas prévu en France), pouvaient-ils bloquer des ports, chasser des
voyageurs, enflammer des ports, kidnapper leur dirigeants, sceller les
portes d'entrée à coups de chalumeau, agresser physiquement les CRS,
pirater un navire et désormais lancer une roquette sur une préfecture* ?
Question : les droits syndicaux englobent-ils le droit de réaliser des
délits de droit commun tout en jouissant d'une totale impunité.

Qu'à fait madame Thatcher ? Elle a dit que la loi pénale et civile devait
être appliquée à tout le monde, y compris aux syndicalistes.

En un an, 5.987 personnes sont arrêtées et il y a 1.039 condamnations (la
peine la plus sévère étant de neuf mois d'emprisonnement). Le gouvernement
Thatcher ramène également les syndicats dans le giron du droit commun de la
responsabilité civile, ce qui permet à toutes les personnes dont les droits
les plus fondamentaux - travailler, aller et venir - étaient violés, de
poursuivre les syndicats pour réclamer des dommages et intérêts. Au terme
d'un conflit homérique qui dure un an, M. Scargill et son syndicat sont
vaincus, le règne de la loi démocratique (Parlement et juges disent le
droit, pas la rue) redressé et l'Angleterre sauvée du gouffre économique
au-dessus duquel elle penchait dangereusement. Jamais le droit de grève ne
fut remis en cause (jamais Reagan et Thatcher n'y attentèrent de la plus
petite façon). Mais ces grands réformateurs eurent en commun d'exiger que
les grévistes et les syndicats respectent aussi les droits des
non-grévistes et de la population en général. Si le droit de grève est un
acquis bénéfique sur lequel personne ne songe à revenir, il n'y a aucune
raison pour qu'on lui sacrifie les droits individuels du commun des
mortels. Lorsqu'un gréviste viole la loi pénale, il doit être arrêté, jugé
et mis à l'amende ou emprisonné comme un citoyen ordinaire.

---
* (Communiqués de l'ESIC) :

- 28-9-2005 Le GIGN a donné l'assaut, tôt mercredi matin, au cargo mixte
Pascal-Paoli appartenant à la Société Nationale Corse Méditerranée (SNCM)
et dont des grévistes avaient pris le contrôle avant de le « détourner »,
ce qui constitue un acte de mutinerie manifeste. Les grévistes
appartiendraient majoritairement au STC (Syndicat des Travailleurs Corses),
une organisation « proche » des milieux nationalistes comme on dit. Ils
protestent contre la privatisation de la SNCM, devenue un véritable gouffre
financier pour l'Etat et lourdement pénalisés, depuis des années, par les
grèves à répétition de ses personnels. Depuis plusieurs jours le STC et d'autres
organisations syndicales avaient choisi l'épreuve de force en bloquant
partiellement les ports de Marseille et Bastia et en multipliant les
provocations. La nuit dernière des négociations avaient eu lieu entre le
STC et le gouvernement grâce à l'intermédiation d'élus nationalistes du
groupe Unione Naziunale de l'Assemblée de Corse, au nombre desquels
Jean-Guy Talamoni, Rosa Prosperi et Edmond Simeoni. D'après ces derniers,
un accord avait semble-t-il été trouvé, garantissant que le Pascal-Paoli
regagnerait Bastia ce matin et que les « mutins » ne seraient pas
inquiétés. Puis ce matin, l'assaut a été donné par des commandos héliportés
qui ont repris le contrôle du bateau tandis que des officiers de police
Judiciaire accompagnant les gendarmes signifiaient aux syndicalistes leur
placement en garde à vue. Jean-Guy Talamoni s'est estimé « trahi » et a
appelé à une manifestation qui se déroulera samedi, menaçant de faire
occuper par ses « militants » les mairies qui n'auraient pas fermé leurs
portes en signe de solidarité. Mais il y a plus inquiétant. Pour une fois
que le gouvernement français fait preuve d'un minimum de fermeté face aux
nationalistes corses et à un mouvement social débordant les limites de la
légalité, le risque existe d'une flambée de violence en Corse voire sur le
continent. Il est en effet douteux que les groupes armés tolèrent cette «
provocation » de Paris. Des attentats contre les symboles de l'Etat et,
singulièrement, contre des gendarmeries sont donc à redouter dans les jours
à venir.

- 30-9-2005 Une roquette a été tirée jeudi soir à Ajaccio, contre la
préfecture. L'attentat, non revendiqué jusqu'à présent, s'est produit vers
20H00. Il a occasionné des dégâts matériels extrêmement importants mais
sans faire de blessés. L'explosion, extrêmement puissante, a été entendue à
travers toute la ville. Plusieurs personnes étaient encore présentes dans
les locaux, dont le préfet de Corse Pierre-René Lemas, qui travaillait dans
son bureau. Une standardiste se trouvait dans un bureau voisin qui a été
partiellement détruit, mais elle est indemne quoique fortement choquée. Le
préfet de police de Corse, M. Christian Lambert, a confirmé à l'AFP que «
La roquette a été tirée dans l'axe de la partie "Transmissions" de la
préfecture, au dessus du bureau du préfet ». Les conséquences de cet
attentat auraient évidemment pu être tragiques. Le préfet souligne en effet
que « Cette roquette aurait pu tomber dans le cours Napoléon », l'une des
principales artères de la ville où abondent cafés et restaurants qui
étaient bondés en ce début de soirée. La roquette ayant été tirée d'une
distance comprise entre 100 et 150 m, les experts soulignent qu'une infime
variation, de l'ordre d'un centimètre, dans la position du tube
lance-roquette aurait pu se traduire par une erreur de plusieurs mètres à l'arrivée
de l'engin. Cet attentat doit donc être considéré comme extrêmement grave
et se distingue des actions dites « symboliques » souvent privilégiées par
les indépendantistes, comme, par exemple, les plasticages nocturnes de
locaux administratifs inoccupés. La situation continuant à être extrêmement
tendue autour du dossier de la SNCM, et les nationalistes souhaitant
manifestement venger « l'humiliation » que représente à leurs yeux l'arraisonnement,
il y a deux jours, d'un cargo mixte "détourné" par des syndicalistes qui
leur sont proches, d'autres attentats ainsi qu'une escalade de la violence
urbaine sont à craindre dans les jours à venir. (www.esisc.org/i)

gnafron

01/10/2005 à 02:10

"Yoki" a écrit :

Les gens de la SNCM pouvaient faire grève (encore que, un service minimum
s'agissant d'un service public serait normal, mais je crois que ce n'est
pas prévu en France), pouvaient-ils bloquer des ports, chasser des
voyageurs, enflammer des ports, kidnapper leur dirigeants, sceller les
portes d'entrée à coups de chalumeau, agresser physiquement les CRS,
pirater un navire et désormais lancer une roquette sur une préfecture* ?

Les cornes de brume surpuissantes qui font bien chier à 11 h du soir,
c'est pas mal aussi.
Et les charges au baton sur des gens qui font la queue
pour se faire rembourser les billets, c'est tres sympa.
C'est bizarre ce jour là, (c'était lors du dernier blocus, cet été)
il y avait une equipe de FR3 mais elle
ne filmait pas alors qu'a 20 metres, des gens se faisaient defoncer
la gueule.
Par contre ils ont bien filmé les CRS qui intervenaient.

127.0.0.1

01/10/2005 à 13:37

>> Payer sa redevance pour "ça ", et ce nain de 1,65m de pujadas ???
Pouah !

Restes sur TF1 .... neuneu

TF1 ce n'est pas mieux mais au moins on n'est pas obligés de payer pour la
merde qu'ils nous refilent...

02/10/2005 à 16:02

*Gégé* minauda :

127.0.0.1 wrote:

Cette affaire de la SNCM qui démontre assez clairement que l'Etat a
lourdement merdoyé depuis des années dans la gestion de cette
entreprise et ce sont ces deux ou trois pékins corses que l'on
enferme en prison ? Nul commentaire critique dans le JT de France 2,
nulle mise en perspective, nulle remise en cause du vrai coupable.
Nul esprit critique ! Payer sa redevance pour "ça ", et ce nain de
1,65m de pujadas ???
Pouah !

S'en prendre au physique d'un adversaire politique, c'est d'une...
petitesse !

02/10/2005 à 16:04

*yalla* affirma :

Ceci étant que fallait-il faire pour la sauver SNCM ? Licencier à
tour de bras au nom de la rentabilité ? Virer à coup de pompe les
syndicalistes, et
dans la foulée, pourquoi pas, tous les médiocres, les moches, les
cons ? Ne
garder dans les effectifs que les grands, beaux, sportifs lèche-cul,
Look télé-réalité de TF1 ?

C'est ça, la société que nous propose la gauche non-révolutionnaire
du camarade Hollande. Une société bien aseptisée, bien-pensante,
bien propre sur elle. Et les autres, ceux qui ne rentrent pas dans
ce descriptif ? Qu'ils crèvent.

une societe nationale, un service public n'a pas l'obligation de
rentabilité...sinon il y a belle lurette qu'on aurait vendu notre
armee et nos ecoles et nos hopitaux
mais la droite se moque du service public.... et a compltement perdu
cette notion primordial de notre societe...

SeG

15/10/2005 à 13:50

Gégé a écrit :

127.0.0.1 wrote:

Cette affaire de la SNCM qui démontre assez clairement que l'Etat a
lourdement merdoyé depuis des années dans la gestion de cette entreprise
et ce sont ces deux ou trois pékins corses que l'on enferme en prison ?
Nul commentaire critique dans le JT de France 2, nulle mise en
perspective, nulle remise en cause du vrai coupable. Nul esprit critique !
Payer sa redevance pour "ça ", et ce nain de 1,65m de pujadas ???
Pouah !

Que le JT de France 2 soit pourrave : aucun doute.

Mais que vient faire la-dedans la taille du présentateur ?
Avec ce genre d'argument foireux, vous vous décrédibilisez vous même.

---
Antivirus avast! : message Entrant sain.
Base de donnees virale (VPS) : 0541-3, 14/10/2005
Analyse le : 15/10/2005 13:40:46
avast! - copyright (c) 1988-2005 ALWIL Software.
http://www.avast.com

Pas si mal que cela D.Pujadas; en tout cas plus crédible que C. Chazal
qui annonce que les jours de greve de la SnCM seront payés! en
contradiction avec la 2 et la trois!(jt tf1 14/10 20:00 F2 via TV5
20h31)pas tres professionnel tout cela!
il s'avere que les retenues de salaire pour fait de greve seront faites
sur les mois a venir.
pas la premiere fois que TF1 raconte des c.....ries!
Google; Yahoo, sont nos amis...........

---
Antivirus avast! : message Sortant sain.
Base de donnees virale (VPS) : 0541-3, 14/10/2005
Analyse le : 15/10/2005 13:50:16
avast! - copyright (c) 1988-2005 ALWIL Software.
http://www.avast.com

Au JT de France 2...

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