Perplexe je suis...
Perplexe je suis...
Perplexe je suis...
Les résultats sont consignés dans
http://www.cjoint.com/doc/17_07/GGhjQfa6KgV_comparaisons-6500K-mini.jpg
Le RAW «pris» à 6500K et corrigé redonne sensiblement mon JPEG de
référence. Il y a de petites différences, mais on peut invoquer que le
dématriçage et les algorithmes de balance automatique ne sont pas les
mêmes dans mon appareil et dans Camera Raw.
Par contre, la correction du JPEG pris à 6500K est décevante. Les gris
sont potables, mais il y a des différences très nettes sur certaines
couleurs (surtout les bleus, mais pas uniquement). Les histogrammes de
l'image JPEG brute étaient complets (sans écrêtage).
Les résultats sont consignés dans
http://www.cjoint.com/doc/17_07/GGhjQfa6KgV_comparaisons-6500K-mini.jpg
Le RAW «pris» à 6500K et corrigé redonne sensiblement mon JPEG de
référence. Il y a de petites différences, mais on peut invoquer que le
dématriçage et les algorithmes de balance automatique ne sont pas les
mêmes dans mon appareil et dans Camera Raw.
Par contre, la correction du JPEG pris à 6500K est décevante. Les gris
sont potables, mais il y a des différences très nettes sur certaines
couleurs (surtout les bleus, mais pas uniquement). Les histogrammes de
l'image JPEG brute étaient complets (sans écrêtage).
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http://www.cjoint.com/doc/17_07/GGhjQfa6KgV_comparaisons-6500K-mini.jpg
Le RAW «pris» à 6500K et corrigé redonne sensiblement mon JPEG de
référence. Il y a de petites différences, mais on peut invoquer que le
dématriçage et les algorithmes de balance automatique ne sont pas les
mêmes dans mon appareil et dans Camera Raw.
Par contre, la correction du JPEG pris à 6500K est décevante. Les gris
sont potables, mais il y a des différences très nettes sur certaines
couleurs (surtout les bleus, mais pas uniquement). Les histogrammes de
l'image JPEG brute étaient complets (sans écrêtage).
Dérive sexuelle ?
Dérive sexuelle ?
Dérive sexuelle ?
Dérive sexuelle ?
Dérive sexuelle ?
Dérive sexuelle ?
Le 07/07/2017 à 12:13, Charles Vassallo a écrit :Les résultats sont consignés dans
http://www.cjoint.com/doc/17_07/GGhjQfa6KgV_comparaisons-6500K-mini.jpg
Le RAW «pris» à 6500K et corrigé redonne sensiblement mon JPEG de
référence. Il y a de petites différences, mais on peut invoquer que le
dématriçage et les algorithmes de balance automatique ne sont pas les
mêmes dans mon appareil et dans Camera Raw.
Par contre, la correction du JPEG pris à 6500K est décevante. Les gris
sont potables, mais il y a des différences très nettes sur certaines
couleurs (surtout les bleus, mais pas uniquement). Les histogrammes de
l'image JPEG brute étaient complets (sans écrêtage).
Je ne vois pas ce qu'il y a d'étonnant. Le jpg pris avec la mauvaise
balance ne contient pas assez d'information et il est difficile de le
corriger. C'est bien tout l'avantage du raw, et à mon avis le seul (avec
les les problèmes de sur et sous exposition qui sont en fait la même
chose).
Le 07/07/2017 à 12:13, Charles Vassallo a écrit :
Les résultats sont consignés dans
http://www.cjoint.com/doc/17_07/GGhjQfa6KgV_comparaisons-6500K-mini.jpg
Le RAW «pris» à 6500K et corrigé redonne sensiblement mon JPEG de
référence. Il y a de petites différences, mais on peut invoquer que le
dématriçage et les algorithmes de balance automatique ne sont pas les
mêmes dans mon appareil et dans Camera Raw.
Par contre, la correction du JPEG pris à 6500K est décevante. Les gris
sont potables, mais il y a des différences très nettes sur certaines
couleurs (surtout les bleus, mais pas uniquement). Les histogrammes de
l'image JPEG brute étaient complets (sans écrêtage).
Je ne vois pas ce qu'il y a d'étonnant. Le jpg pris avec la mauvaise
balance ne contient pas assez d'information et il est difficile de le
corriger. C'est bien tout l'avantage du raw, et à mon avis le seul (avec
les les problèmes de sur et sous exposition qui sont en fait la même
chose).
Le 07/07/2017 à 12:13, Charles Vassallo a écrit :Les résultats sont consignés dans
http://www.cjoint.com/doc/17_07/GGhjQfa6KgV_comparaisons-6500K-mini.jpg
Le RAW «pris» à 6500K et corrigé redonne sensiblement mon JPEG de
référence. Il y a de petites différences, mais on peut invoquer que le
dématriçage et les algorithmes de balance automatique ne sont pas les
mêmes dans mon appareil et dans Camera Raw.
Par contre, la correction du JPEG pris à 6500K est décevante. Les gris
sont potables, mais il y a des différences très nettes sur certaines
couleurs (surtout les bleus, mais pas uniquement). Les histogrammes de
l'image JPEG brute étaient complets (sans écrêtage).
Je ne vois pas ce qu'il y a d'étonnant. Le jpg pris avec la mauvaise
balance ne contient pas assez d'information et il est difficile de le
corriger. C'est bien tout l'avantage du raw, et à mon avis le seul (avec
les les problèmes de sur et sous exposition qui sont en fait la même
chose).
Le 07/07/2017 à 15:59, efji a écrit :Le 07/07/2017 à 12:13, Charles Vassallo a écrit :Les résultats sont consignés dans
http://www.cjoint.com/doc/17_07/GGhjQfa6KgV_comparaisons-6500K-mini.jpg
Le RAW «pris» à 6500K et corrigé redonne sensiblement mon JPEG de
référence. Il y a de petites différences, mais on peut invoquer que
le dématriçage et les algorithmes de balance automatique ne sont pas
les mêmes dans mon appareil et dans Camera Raw.
Par contre, la correction du JPEG pris à 6500K est décevante. Les
gris sont potables, mais il y a des différences très nettes sur
certaines couleurs (surtout les bleus, mais pas uniquement). Les
histogrammes de l'image JPEG brute étaient complets (sans écrêtage).
Je ne vois pas ce qu'il y a d'étonnant. Le jpg pris avec la mauvaise
balance ne contient pas assez d'information et il est difficile de le
corriger. C'est bien tout l'avantage du raw, et à mon avis le seul
(avec les les problèmes de sur et sous exposition qui sont en fait la
même chose).
N'est-ce pas parce que le JPEG, par principe de compression, élimine > les nuances proches que l'oeil ne peut pas distinguer ?
Le 07/07/2017 à 15:59, efji a écrit :
Le 07/07/2017 à 12:13, Charles Vassallo a écrit :
Les résultats sont consignés dans
http://www.cjoint.com/doc/17_07/GGhjQfa6KgV_comparaisons-6500K-mini.jpg
Le RAW «pris» à 6500K et corrigé redonne sensiblement mon JPEG de
référence. Il y a de petites différences, mais on peut invoquer que
le dématriçage et les algorithmes de balance automatique ne sont pas
les mêmes dans mon appareil et dans Camera Raw.
Par contre, la correction du JPEG pris à 6500K est décevante. Les
gris sont potables, mais il y a des différences très nettes sur
certaines couleurs (surtout les bleus, mais pas uniquement). Les
histogrammes de l'image JPEG brute étaient complets (sans écrêtage).
Je ne vois pas ce qu'il y a d'étonnant. Le jpg pris avec la mauvaise
balance ne contient pas assez d'information et il est difficile de le
corriger. C'est bien tout l'avantage du raw, et à mon avis le seul
(avec les les problèmes de sur et sous exposition qui sont en fait la
même chose).
N'est-ce pas parce que le JPEG, par principe de compression, élimine > les nuances proches que l'oeil ne peut pas distinguer ?
Le 07/07/2017 à 15:59, efji a écrit :Le 07/07/2017 à 12:13, Charles Vassallo a écrit :Les résultats sont consignés dans
http://www.cjoint.com/doc/17_07/GGhjQfa6KgV_comparaisons-6500K-mini.jpg
Le RAW «pris» à 6500K et corrigé redonne sensiblement mon JPEG de
référence. Il y a de petites différences, mais on peut invoquer que
le dématriçage et les algorithmes de balance automatique ne sont pas
les mêmes dans mon appareil et dans Camera Raw.
Par contre, la correction du JPEG pris à 6500K est décevante. Les
gris sont potables, mais il y a des différences très nettes sur
certaines couleurs (surtout les bleus, mais pas uniquement). Les
histogrammes de l'image JPEG brute étaient complets (sans écrêtage).
Je ne vois pas ce qu'il y a d'étonnant. Le jpg pris avec la mauvaise
balance ne contient pas assez d'information et il est difficile de le
corriger. C'est bien tout l'avantage du raw, et à mon avis le seul
(avec les les problèmes de sur et sous exposition qui sont en fait la
même chose).
N'est-ce pas parce que le JPEG, par principe de compression, élimine > les nuances proches que l'oeil ne peut pas distinguer ?
GhostRaider a écrit :Le 07/07/2017 à 15:59, efji a écrit :Le 07/07/2017 à 12:13, Charles Vassallo a écrit :Les résultats sont consignés dans
http://www.cjoint.com/doc/17_07/GGhjQfa6KgV_comparaisons-6500K-mini.jpg
Le RAW «pris» à 6500K et corrigé redonne sensiblement mon JPEG de
référence. Il y a de petites différences, mais on peut invoquer que
le dématriçage et les algorithmes de balance automatique ne sont pas
les mêmes dans mon appareil et dans Camera Raw.
Par contre, la correction du JPEG pris à 6500K est décevante. Les
gris sont potables, mais il y a des différences très nettes sur
certaines couleurs (surtout les bleus, mais pas uniquement). Les
histogrammes de l'image JPEG brute étaient complets (sans écrêtage).
Je ne vois pas ce qu'il y a d'étonnant. Le jpg pris avec la mauvaise
balance ne contient pas assez d'information et il est difficile de le
corriger. C'est bien tout l'avantage du raw, et à mon avis le seul
(avec les les problèmes de sur et sous exposition qui sont en fait la
même chose).
N'est-ce pas parce que le JPEG, par principe de compression, élimine >
les nuances proches que l'oeil ne peut pas distinguer ?
Bon, je vois qu'il faut expliquer un peu : il y a une relation linéaire
entre les RVB de l'image JPEG et les composantes XYZ de la scène (celles
du modèle CIE 1931, absolues, reliées aux radiations physiques émises
par les différents points de la scène).
La matrice de passage dépend de
la température de couleur. Cette relation est réversible tant que les
RVB obtenus restent entre 0 et 255 -- c'est le cas pour cette image. Si
on prend en compte la TC erronée du JPEG, on doit donc remonter aux XYZ,
puis, après avoir pris une meilleure TC, revenir à des RGB plus
satisfaisants. Tout le mécano est décrit dans
http://www.brucelindbloom.com/
Quand on a des composantes écrêtées, les formules conduisent à des XYZ
erronés qui ne peuvent pas mener aux bonnes couleurs.
Mais ce n'est pas le cas de mon image.
J'ai l'impression que les correcteurs de BdB, quand on les applique à un
JPEG, ne tiennent aucun compte de la température de couleur utilisée
pour construire l'image -- et qu'on trouve pourtant dans les EXIF de
l'image.
Ça expliquerait pourquoi il n'y a plus de graduation absolue de
la TC en degrés Kelvin dans ces correcteurs, du moins dans les deux que
je connais (Camera Raw et Affinity Photo).
GhostRaider a écrit :
Le 07/07/2017 à 15:59, efji a écrit :
Le 07/07/2017 à 12:13, Charles Vassallo a écrit :
Les résultats sont consignés dans
http://www.cjoint.com/doc/17_07/GGhjQfa6KgV_comparaisons-6500K-mini.jpg
Le RAW «pris» à 6500K et corrigé redonne sensiblement mon JPEG de
référence. Il y a de petites différences, mais on peut invoquer que
le dématriçage et les algorithmes de balance automatique ne sont pas
les mêmes dans mon appareil et dans Camera Raw.
Par contre, la correction du JPEG pris à 6500K est décevante. Les
gris sont potables, mais il y a des différences très nettes sur
certaines couleurs (surtout les bleus, mais pas uniquement). Les
histogrammes de l'image JPEG brute étaient complets (sans écrêtage).
Je ne vois pas ce qu'il y a d'étonnant. Le jpg pris avec la mauvaise
balance ne contient pas assez d'information et il est difficile de le
corriger. C'est bien tout l'avantage du raw, et à mon avis le seul
(avec les les problèmes de sur et sous exposition qui sont en fait la
même chose).
N'est-ce pas parce que le JPEG, par principe de compression, élimine >
les nuances proches que l'oeil ne peut pas distinguer ?
Bon, je vois qu'il faut expliquer un peu : il y a une relation linéaire
entre les RVB de l'image JPEG et les composantes XYZ de la scène (celles
du modèle CIE 1931, absolues, reliées aux radiations physiques émises
par les différents points de la scène).
La matrice de passage dépend de
la température de couleur. Cette relation est réversible tant que les
RVB obtenus restent entre 0 et 255 -- c'est le cas pour cette image. Si
on prend en compte la TC erronée du JPEG, on doit donc remonter aux XYZ,
puis, après avoir pris une meilleure TC, revenir à des RGB plus
satisfaisants. Tout le mécano est décrit dans
http://www.brucelindbloom.com/
Quand on a des composantes écrêtées, les formules conduisent à des XYZ
erronés qui ne peuvent pas mener aux bonnes couleurs.
Mais ce n'est pas le cas de mon image.
J'ai l'impression que les correcteurs de BdB, quand on les applique à un
JPEG, ne tiennent aucun compte de la température de couleur utilisée
pour construire l'image -- et qu'on trouve pourtant dans les EXIF de
l'image.
Ça expliquerait pourquoi il n'y a plus de graduation absolue de
la TC en degrés Kelvin dans ces correcteurs, du moins dans les deux que
je connais (Camera Raw et Affinity Photo).
GhostRaider a écrit :Le 07/07/2017 à 15:59, efji a écrit :Le 07/07/2017 à 12:13, Charles Vassallo a écrit :Les résultats sont consignés dans
http://www.cjoint.com/doc/17_07/GGhjQfa6KgV_comparaisons-6500K-mini.jpg
Le RAW «pris» à 6500K et corrigé redonne sensiblement mon JPEG de
référence. Il y a de petites différences, mais on peut invoquer que
le dématriçage et les algorithmes de balance automatique ne sont pas
les mêmes dans mon appareil et dans Camera Raw.
Par contre, la correction du JPEG pris à 6500K est décevante. Les
gris sont potables, mais il y a des différences très nettes sur
certaines couleurs (surtout les bleus, mais pas uniquement). Les
histogrammes de l'image JPEG brute étaient complets (sans écrêtage).
Je ne vois pas ce qu'il y a d'étonnant. Le jpg pris avec la mauvaise
balance ne contient pas assez d'information et il est difficile de le
corriger. C'est bien tout l'avantage du raw, et à mon avis le seul
(avec les les problèmes de sur et sous exposition qui sont en fait la
même chose).
N'est-ce pas parce que le JPEG, par principe de compression, élimine >
les nuances proches que l'oeil ne peut pas distinguer ?
Bon, je vois qu'il faut expliquer un peu : il y a une relation linéaire
entre les RVB de l'image JPEG et les composantes XYZ de la scène (celles
du modèle CIE 1931, absolues, reliées aux radiations physiques émises
par les différents points de la scène).
La matrice de passage dépend de
la température de couleur. Cette relation est réversible tant que les
RVB obtenus restent entre 0 et 255 -- c'est le cas pour cette image. Si
on prend en compte la TC erronée du JPEG, on doit donc remonter aux XYZ,
puis, après avoir pris une meilleure TC, revenir à des RGB plus
satisfaisants. Tout le mécano est décrit dans
http://www.brucelindbloom.com/
Quand on a des composantes écrêtées, les formules conduisent à des XYZ
erronés qui ne peuvent pas mener aux bonnes couleurs.
Mais ce n'est pas le cas de mon image.
J'ai l'impression que les correcteurs de BdB, quand on les applique à un
JPEG, ne tiennent aucun compte de la température de couleur utilisée
pour construire l'image -- et qu'on trouve pourtant dans les EXIF de
l'image.
Ça expliquerait pourquoi il n'y a plus de graduation absolue de
la TC en degrés Kelvin dans ces correcteurs, du moins dans les deux que
je connais (Camera Raw et Affinity Photo).
Bonjour
Un des arguments souvent apporté en faveur des nouveaux photoshop CC est
qu'on peut ouvrir n'importe quoi sous Camera Raw comme s'il s'agissait d'un
filtre, et, entre autres, on peut corriger la balance des blancs si besoin
était. En bonne logique, ça devrait marcher comme si on avait ouvert le
fichier RAW correspondant à ce n'importe quoi.
Eh bien, non.
J'ai imprimé une charte ColorChecker et je l'ai photographiée deux fois:
(i) une fois avec la balance des blancs de mon APN en automatique (la
température de couleur était de l'ordre de 4000K). J'ai ainsi obtenu un JPEG
de référence pour la suite des opérations.
(ii) une deuxième fois, en RAW+JPG, en mettant délibérément ma balance des
blancs à 6500 K, beaucoup trop haut. J'ai ensuite essayé de rattraper cette
erreur d'abord sur le fichier RAW (simple réglage des curseurs de
température), puis sur le JPEG en utilisant ce fameux réglage des blancs dans
le **filtre** Camera Raw
Les résultats sont consignés dans
http://www.cjoint.com/doc/17_07/GGhjQfa6KgV_comparaisons-6500K-mini.jpg
Le RAW «pris» à 6500K et corrigé redonne sensiblement mon JPEG de référence.
Il y a de petites différences, mais on peut invoquer que le dématriçage et
les algorithmes de balance automatique ne sont pas les mêmes dans mon
appareil et dans Camera Raw.
Par contre, la correction du JPEG pris à 6500K est décevante. Les gris sont
potables, mais il y a des différences très nettes sur certaines couleurs
(surtout les bleus, mais pas uniquement). Les histogrammes de l'image JPEG
brute étaient complets (sans écrêtage).
Perplexe je suis...
Bonjour
Un des arguments souvent apporté en faveur des nouveaux photoshop CC est
qu'on peut ouvrir n'importe quoi sous Camera Raw comme s'il s'agissait d'un
filtre, et, entre autres, on peut corriger la balance des blancs si besoin
était. En bonne logique, ça devrait marcher comme si on avait ouvert le
fichier RAW correspondant à ce n'importe quoi.
Eh bien, non.
J'ai imprimé une charte ColorChecker et je l'ai photographiée deux fois:
(i) une fois avec la balance des blancs de mon APN en automatique (la
température de couleur était de l'ordre de 4000K). J'ai ainsi obtenu un JPEG
de référence pour la suite des opérations.
(ii) une deuxième fois, en RAW+JPG, en mettant délibérément ma balance des
blancs à 6500 K, beaucoup trop haut. J'ai ensuite essayé de rattraper cette
erreur d'abord sur le fichier RAW (simple réglage des curseurs de
température), puis sur le JPEG en utilisant ce fameux réglage des blancs dans
le **filtre** Camera Raw
Les résultats sont consignés dans
http://www.cjoint.com/doc/17_07/GGhjQfa6KgV_comparaisons-6500K-mini.jpg
Le RAW «pris» à 6500K et corrigé redonne sensiblement mon JPEG de référence.
Il y a de petites différences, mais on peut invoquer que le dématriçage et
les algorithmes de balance automatique ne sont pas les mêmes dans mon
appareil et dans Camera Raw.
Par contre, la correction du JPEG pris à 6500K est décevante. Les gris sont
potables, mais il y a des différences très nettes sur certaines couleurs
(surtout les bleus, mais pas uniquement). Les histogrammes de l'image JPEG
brute étaient complets (sans écrêtage).
Perplexe je suis...
Bonjour
Un des arguments souvent apporté en faveur des nouveaux photoshop CC est
qu'on peut ouvrir n'importe quoi sous Camera Raw comme s'il s'agissait d'un
filtre, et, entre autres, on peut corriger la balance des blancs si besoin
était. En bonne logique, ça devrait marcher comme si on avait ouvert le
fichier RAW correspondant à ce n'importe quoi.
Eh bien, non.
J'ai imprimé une charte ColorChecker et je l'ai photographiée deux fois:
(i) une fois avec la balance des blancs de mon APN en automatique (la
température de couleur était de l'ordre de 4000K). J'ai ainsi obtenu un JPEG
de référence pour la suite des opérations.
(ii) une deuxième fois, en RAW+JPG, en mettant délibérément ma balance des
blancs à 6500 K, beaucoup trop haut. J'ai ensuite essayé de rattraper cette
erreur d'abord sur le fichier RAW (simple réglage des curseurs de
température), puis sur le JPEG en utilisant ce fameux réglage des blancs dans
le **filtre** Camera Raw
Les résultats sont consignés dans
http://www.cjoint.com/doc/17_07/GGhjQfa6KgV_comparaisons-6500K-mini.jpg
Le RAW «pris» à 6500K et corrigé redonne sensiblement mon JPEG de référence.
Il y a de petites différences, mais on peut invoquer que le dématriçage et
les algorithmes de balance automatique ne sont pas les mêmes dans mon
appareil et dans Camera Raw.
Par contre, la correction du JPEG pris à 6500K est décevante. Les gris sont
potables, mais il y a des différences très nettes sur certaines couleurs
(surtout les bleus, mais pas uniquement). Les histogrammes de l'image JPEG
brute étaient complets (sans écrêtage).
Perplexe je suis...
GhostRaider a écrit :Le 07/07/2017 à 15:59, efji a écrit :
N'est-ce pas parce que le JPEG, par principe de compression, élimine >
les nuances proches que l'oeil ne peut pas distinguer ?
Bon, je vois qu'il faut expliquer un peu : il y a une relation linéaire
entre les RVB de l'image JPEG et les composantes XYZ de la scène (celles
du modèle CIE 1931, absolues, reliées aux radiations physiques émises
par les différents points de la scène). La matrice de passage dépend de
la température de couleur. Cette relation est réversible tant que les
RVB obtenus restent entre 0 et 255 -- c'est le cas pour cette image. Si
on prend en compte la TC erronée du JPEG, on doit donc remonter aux XYZ,
puis, après avoir pris une meilleure TC, revenir à des RGB plus
satisfaisants. Tout le mécano est décrit dans
http://www.brucelindbloom.com/
Quand on a des composantes écrêtées, les formules conduisent à des XYZ
erronés qui ne peuvent pas mener aux bonnes couleurs. Mais ce n'est pas
le cas de mon image.
GhostRaider a écrit :
Le 07/07/2017 à 15:59, efji a écrit :
N'est-ce pas parce que le JPEG, par principe de compression, élimine >
les nuances proches que l'oeil ne peut pas distinguer ?
Bon, je vois qu'il faut expliquer un peu : il y a une relation linéaire
entre les RVB de l'image JPEG et les composantes XYZ de la scène (celles
du modèle CIE 1931, absolues, reliées aux radiations physiques émises
par les différents points de la scène). La matrice de passage dépend de
la température de couleur. Cette relation est réversible tant que les
RVB obtenus restent entre 0 et 255 -- c'est le cas pour cette image. Si
on prend en compte la TC erronée du JPEG, on doit donc remonter aux XYZ,
puis, après avoir pris une meilleure TC, revenir à des RGB plus
satisfaisants. Tout le mécano est décrit dans
http://www.brucelindbloom.com/
Quand on a des composantes écrêtées, les formules conduisent à des XYZ
erronés qui ne peuvent pas mener aux bonnes couleurs. Mais ce n'est pas
le cas de mon image.
GhostRaider a écrit :Le 07/07/2017 à 15:59, efji a écrit :
N'est-ce pas parce que le JPEG, par principe de compression, élimine >
les nuances proches que l'oeil ne peut pas distinguer ?
Bon, je vois qu'il faut expliquer un peu : il y a une relation linéaire
entre les RVB de l'image JPEG et les composantes XYZ de la scène (celles
du modèle CIE 1931, absolues, reliées aux radiations physiques émises
par les différents points de la scène). La matrice de passage dépend de
la température de couleur. Cette relation est réversible tant que les
RVB obtenus restent entre 0 et 255 -- c'est le cas pour cette image. Si
on prend en compte la TC erronée du JPEG, on doit donc remonter aux XYZ,
puis, après avoir pris une meilleure TC, revenir à des RGB plus
satisfaisants. Tout le mécano est décrit dans
http://www.brucelindbloom.com/
Quand on a des composantes écrêtées, les formules conduisent à des XYZ
erronés qui ne peuvent pas mener aux bonnes couleurs. Mais ce n'est pas
le cas de mon image.