Blocage par free de l'acces aux newsgroups pour abonnés connectés avec 9telecom
48 réponses
anne
Bonsoir,
Je me suis aperçu il y a un certain temps que lorsque j'essaie d'accèder aux
newsgroups par le serveur de free avec mon compte free payant ou gratuit,
avec une connexion 9telecom, la liste de l'ensemble des newsgroups se résume
à 2 groupes.
Sur un de ces 2 groupes j'ai d'ailleurs pu constater que je n'étais pas le
seul à m'en être rendu compte et qu'il semblerait que cela fasse plusieurs
mois.
Avez-vous des informations à ce sujet ? Trouvez vous cela normal ?
Est-ce un problème technique ou une mésentente entre free et 9telecom ?
J'aimerais accéder à proxad.free.adsl pour avoir quelques informations et
aider une amie pas très habituée aux newsgroup qui habite paris et qui a des
problèmes avec son modem sagem en ethernet fourni par free.
On connait la situation calamiteuse du réseau ferré anglais ou aucun des nouveaux opérateurs n'a financé ni la maintenance ni la rénovation, plus préoccupés qu'ils étaient par leurs profits immédiats ou à court terme que d'aménagement, d'investissement et de service public.
Là où votre exemple n'est pas pertinent, c'est que l'absence de maintenance du réseau brittanique avait commencé longtemps avant qu'il ne soit confié à différentes entreprises privées. Et les entreprises se sont retrouvées avec un réseau féroviaire en piteux état avant même qu'on puisse leur imputer cette négligence.
François
On Sun, 18 Dec 2005 21:02:25 +0100, Walter wrote:
On connait la situation calamiteuse du réseau ferré anglais ou aucun des
nouveaux opérateurs n'a financé ni la maintenance ni la rénovation, plus
préoccupés qu'ils étaient par leurs profits immédiats ou à court terme que
d'aménagement, d'investissement et de service public.
Là où votre exemple n'est pas pertinent, c'est que l'absence de
maintenance du réseau brittanique avait commencé longtemps avant qu'il
ne soit confié à différentes entreprises privées. Et les entreprises
se sont retrouvées avec un réseau féroviaire en piteux état avant
même qu'on puisse leur imputer cette négligence.
On connait la situation calamiteuse du réseau ferré anglais ou aucun des nouveaux opérateurs n'a financé ni la maintenance ni la rénovation, plus préoccupés qu'ils étaient par leurs profits immédiats ou à court terme que d'aménagement, d'investissement et de service public.
Là où votre exemple n'est pas pertinent, c'est que l'absence de maintenance du réseau brittanique avait commencé longtemps avant qu'il ne soit confié à différentes entreprises privées. Et les entreprises se sont retrouvées avec un réseau féroviaire en piteux état avant même qu'on puisse leur imputer cette négligence.
François
Walter
On Sun, 18 Dec 2005 21:02:25 +0100, Walter wrote:
On connait la situation calamiteuse du réseau ferré anglais ou aucun des nouveaux opérateurs n'a financé ni la maintenance ni la rénovation, plus préoccupés qu'ils étaient par leurs profits immédiats ou à court terme que d'aménagement, d'investissement et de service public.
Là où votre exemple n'est pas pertinent, c'est que l'absence de maintenance du réseau brittanique avait commencé longtemps avant qu'il ne soit confié à différentes entreprises privées. Et les entreprises se sont retrouvées avec un réseau féroviaire en piteux état avant même qu'on puisse leur imputer cette négligence.
François
Il n'etait sans doute pas en trés bon état mais l'avoir livré aux entreprises privées n'a pas améloré sa situation. Je vous renvoie à toute la litérature sur le sujet qui explique comment la concession au libéralisme n'a fait qu'empirer la situation tant du point de vue du service que de celui de son coût.
Sans aller chercher trés loin : http://www.amis.monde-diplomatique.fr/article.php3?id_articleC5 "1998, Railtrack, la société gestionnaire du réseau ferré britannique a dégagé un bénéfice historique de 800 millions d’euros alors même que la société ne remplissait aucun de ses devoirs. Cette année-là, les bénéfices cumulés des sociétés du rail se sont élevés à 1,7 milliards d’euros, sans compter les 2,7 milliards d’euros de subventions publiques. Le cours des actions s’est envolé, assurant aux porteurs de juteuses plus-values boursières. Aujourd’hui, en Grande-Bretagne, non seulement les trains sont systématiquement en retard et les risques d’accident réels, mais en plus ce mode de transport est très coûteux. Sur un trajet de même kilométrage, le billet coûte deux à trois fois plus cher en Grande-Bretagne qu’en France.
2002, le régulateur du rail anglais (la SRA) n’a eu d’autre choix que de retirer purement et simplement la licence d’exploitation de la compagnie ferroviaire Connex (filiale de Vivendi Environnement devenu Veolia) pour les dessertes du sud-est de Londres, et des régions du Sussex et du Kent. Mal gérée, la société cumulait des retards systématiques avec des wagons insalubres. Connex transporte alors 132 millions de passagers par an en assurant 1800 trajets quotidiens. Le régulateur du rail lui avait précédemment accordé 58 millions de livres de subventions pour "stabiliser" sa qualité de service. En pure perte, puisque quelques mois plus tard, Connex accumulait les amendes pour ses lamentables prestations et réclamait quatre fois plus d’aides publiques. La licence de Connex sera reprise par la compagnie South East Trains, créée de toute pièce par la SRA.
2003, dix ans après la privatisation de British Rail, le gouvernement britannique travailliste a placé Railtrack sous tutelle, puis l’a transformée en société à but non lucratif et rebaptisée Network Rail. Bel exemple de socialisation des pertes : Network Rail a repris les dettes de Railtrack (9,3 milliards de livres) et a touché 21 milliards de livres de la part du gouvernement pour les rembourser et financer les investissements. Le chemin de fer britannique est privé et subventionné par l’Etat. Sur les dix prochaines années, la société Network chiffre à 54 milliards la remise en état du réseau ferré britannique. Elle prévoit le licenciement de 2500 de ses 14 000 employés, pour diminuer ses coûts."
Bonnes méditations à vous aussi :-)
On Sun, 18 Dec 2005 21:02:25 +0100, Walter wrote:
On connait la situation calamiteuse du réseau ferré anglais ou aucun des
nouveaux opérateurs n'a financé ni la maintenance ni la rénovation, plus
préoccupés qu'ils étaient par leurs profits immédiats ou à court terme que
d'aménagement, d'investissement et de service public.
Là où votre exemple n'est pas pertinent, c'est que l'absence de
maintenance du réseau brittanique avait commencé longtemps avant qu'il
ne soit confié à différentes entreprises privées. Et les entreprises
se sont retrouvées avec un réseau féroviaire en piteux état avant
même qu'on puisse leur imputer cette négligence.
François
Il n'etait sans doute pas en trés bon état mais l'avoir livré aux
entreprises privées n'a pas améloré sa situation.
Je vous renvoie à toute la litérature sur le sujet qui explique comment la
concession au libéralisme n'a fait qu'empirer la situation tant du point de
vue du service que de celui de son coût.
Sans aller chercher trés loin :
http://www.amis.monde-diplomatique.fr/article.php3?id_articleC5
"1998, Railtrack, la société gestionnaire du réseau ferré britannique a
dégagé un bénéfice historique de 800 millions d’euros alors même que la
société ne remplissait aucun de ses devoirs. Cette année-là, les bénéfices
cumulés des sociétés du rail se sont élevés à 1,7 milliards d’euros, sans
compter les 2,7 milliards d’euros de subventions publiques. Le cours des
actions s’est envolé, assurant aux porteurs de juteuses plus-values
boursières. Aujourd’hui, en Grande-Bretagne, non seulement les trains sont
systématiquement en retard et les risques d’accident réels, mais en plus ce
mode de transport est très coûteux. Sur un trajet de même kilométrage, le
billet coûte deux à trois fois plus cher en Grande-Bretagne qu’en France.
2002, le régulateur du rail anglais (la SRA) n’a eu d’autre choix que de
retirer purement et simplement la licence d’exploitation de la compagnie
ferroviaire Connex (filiale de Vivendi Environnement devenu Veolia) pour
les dessertes du sud-est de Londres, et des régions du Sussex et du Kent.
Mal gérée, la société cumulait des retards systématiques avec des wagons
insalubres. Connex transporte alors 132 millions de passagers par an en
assurant 1800 trajets quotidiens. Le régulateur du rail lui avait
précédemment accordé 58 millions de livres de subventions pour "stabiliser"
sa qualité de service. En pure perte, puisque quelques mois plus tard,
Connex accumulait les amendes pour ses lamentables prestations et réclamait
quatre fois plus d’aides publiques. La licence de Connex sera reprise par
la compagnie South East Trains, créée de toute pièce par la SRA.
2003, dix ans après la privatisation de British Rail, le gouvernement
britannique travailliste a placé Railtrack sous tutelle, puis l’a
transformée en société à but non lucratif et rebaptisée Network Rail. Bel
exemple de socialisation des pertes : Network Rail a repris les dettes de
Railtrack (9,3 milliards de livres) et a touché 21 milliards de livres de
la part du gouvernement pour les rembourser et financer les
investissements. Le chemin de fer britannique est privé et subventionné par
l’Etat. Sur les dix prochaines années, la société Network chiffre à 54
milliards la remise en état du réseau ferré britannique. Elle prévoit le
licenciement de 2500 de ses 14 000 employés, pour diminuer ses coûts."
On connait la situation calamiteuse du réseau ferré anglais ou aucun des nouveaux opérateurs n'a financé ni la maintenance ni la rénovation, plus préoccupés qu'ils étaient par leurs profits immédiats ou à court terme que d'aménagement, d'investissement et de service public.
Là où votre exemple n'est pas pertinent, c'est que l'absence de maintenance du réseau brittanique avait commencé longtemps avant qu'il ne soit confié à différentes entreprises privées. Et les entreprises se sont retrouvées avec un réseau féroviaire en piteux état avant même qu'on puisse leur imputer cette négligence.
François
Il n'etait sans doute pas en trés bon état mais l'avoir livré aux entreprises privées n'a pas améloré sa situation. Je vous renvoie à toute la litérature sur le sujet qui explique comment la concession au libéralisme n'a fait qu'empirer la situation tant du point de vue du service que de celui de son coût.
Sans aller chercher trés loin : http://www.amis.monde-diplomatique.fr/article.php3?id_articleC5 "1998, Railtrack, la société gestionnaire du réseau ferré britannique a dégagé un bénéfice historique de 800 millions d’euros alors même que la société ne remplissait aucun de ses devoirs. Cette année-là, les bénéfices cumulés des sociétés du rail se sont élevés à 1,7 milliards d’euros, sans compter les 2,7 milliards d’euros de subventions publiques. Le cours des actions s’est envolé, assurant aux porteurs de juteuses plus-values boursières. Aujourd’hui, en Grande-Bretagne, non seulement les trains sont systématiquement en retard et les risques d’accident réels, mais en plus ce mode de transport est très coûteux. Sur un trajet de même kilométrage, le billet coûte deux à trois fois plus cher en Grande-Bretagne qu’en France.
2002, le régulateur du rail anglais (la SRA) n’a eu d’autre choix que de retirer purement et simplement la licence d’exploitation de la compagnie ferroviaire Connex (filiale de Vivendi Environnement devenu Veolia) pour les dessertes du sud-est de Londres, et des régions du Sussex et du Kent. Mal gérée, la société cumulait des retards systématiques avec des wagons insalubres. Connex transporte alors 132 millions de passagers par an en assurant 1800 trajets quotidiens. Le régulateur du rail lui avait précédemment accordé 58 millions de livres de subventions pour "stabiliser" sa qualité de service. En pure perte, puisque quelques mois plus tard, Connex accumulait les amendes pour ses lamentables prestations et réclamait quatre fois plus d’aides publiques. La licence de Connex sera reprise par la compagnie South East Trains, créée de toute pièce par la SRA.
2003, dix ans après la privatisation de British Rail, le gouvernement britannique travailliste a placé Railtrack sous tutelle, puis l’a transformée en société à but non lucratif et rebaptisée Network Rail. Bel exemple de socialisation des pertes : Network Rail a repris les dettes de Railtrack (9,3 milliards de livres) et a touché 21 milliards de livres de la part du gouvernement pour les rembourser et financer les investissements. Le chemin de fer britannique est privé et subventionné par l’Etat. Sur les dix prochaines années, la société Network chiffre à 54 milliards la remise en état du réseau ferré britannique. Elle prévoit le licenciement de 2500 de ses 14 000 employés, pour diminuer ses coûts."
Quel est le FAI dont le patron intervient de temps à autre sur les forums ?
La situation est donc si critique que cela pour qu'il s'en donne la peine ?
Tu as peur de perdre ton emploi chez FT ? Pour ce qui est de la situation critique je me ferais plus de soucis pour FT (ton employeur) que pour FREE actuellement....
-- Concombre c'est mon prénom Masqué c'est mon nom
Quel est le FAI dont le patron intervient de temps à autre sur les
forums ?
La situation est donc si critique que cela pour qu'il s'en donne la
peine ?
Tu as peur de perdre ton emploi chez FT ?
Pour ce qui est de la situation critique je me ferais plus de soucis pour FT
(ton employeur) que pour FREE actuellement....
--
Concombre c'est mon prénom
Masqué c'est mon nom
Quel est le FAI dont le patron intervient de temps à autre sur les forums ?
La situation est donc si critique que cela pour qu'il s'en donne la peine ?
Tu as peur de perdre ton emploi chez FT ? Pour ce qui est de la situation critique je me ferais plus de soucis pour FT (ton employeur) que pour FREE actuellement....
-- Concombre c'est mon prénom Masqué c'est mon nom
Tu as peur de perdre ton emploi chez FT ? Pour ce qui est de la situation critique je me ferais plus de soucis pour FT (ton employeur) que pour FREE actuellement....
C'est marrant cette connerie bien rémanente, chez certains, d'accuser les abonnés d'être des salariés...
C'est vrai que dans le monde actuel, on a tendance à payer (très cher) le droit de travailler.
-- Je cherche comme cherche celui qui veut trouver, et je trouve comme trouve celui qui a cherché. :o)
Tu as peur de perdre ton emploi chez FT ?
Pour ce qui est de la situation critique je me ferais plus de soucis pour FT
(ton employeur) que pour FREE actuellement....
C'est marrant cette connerie bien rémanente, chez certains, d'accuser
les abonnés d'être des salariés...
C'est vrai que dans le monde actuel, on a tendance à payer (très cher)
le droit de travailler.
--
Je cherche comme cherche celui qui veut trouver,
et je trouve comme trouve celui qui a cherché. :o)
Tu as peur de perdre ton emploi chez FT ? Pour ce qui est de la situation critique je me ferais plus de soucis pour FT (ton employeur) que pour FREE actuellement....
C'est marrant cette connerie bien rémanente, chez certains, d'accuser les abonnés d'être des salariés...
C'est vrai que dans le monde actuel, on a tendance à payer (très cher) le droit de travailler.
-- Je cherche comme cherche celui qui veut trouver, et je trouve comme trouve celui qui a cherché. :o)
c.moi
Xavier Niel wrote:
Sauf que votre exemple est mauvais : vous comparez un métier à nombre de concurrents fermé (du type Téléphonie Mobile, Ferroviaire ...), à un métier sans limites de concurrence (ADSL)
Ah bon ? La tendance normale de l'économie libérale ne serait plus à la concentration ?
Combien d'acteurs des débuts de l'Internet grand public n'ont même pas survécu au RTC ? Combien d'acteurs des débuts de l'ADSL ont déjà mis la clé sou sla porte pour le plus grand profit de leurs abonnés ?
Un poil d'histoire, parfois,... -- Je cherche comme cherche celui qui veut trouver, et je trouve comme trouve celui qui a cherché. :o)
Xavier Niel <xniel@corp.free.fr> wrote:
Sauf que votre exemple est mauvais :
vous comparez un métier à nombre de concurrents fermé (du type
Téléphonie Mobile, Ferroviaire ...), à un métier sans limites de
concurrence (ADSL)
Ah bon ? La tendance normale de l'économie libérale ne serait plus à la
concentration ?
Combien d'acteurs des débuts de l'Internet grand public n'ont même pas
survécu au RTC ? Combien d'acteurs des débuts de l'ADSL ont déjà mis la
clé sou sla porte pour le plus grand profit de leurs abonnés ?
Un poil d'histoire, parfois,...
--
Je cherche comme cherche celui qui veut trouver,
et je trouve comme trouve celui qui a cherché. :o)
Sauf que votre exemple est mauvais : vous comparez un métier à nombre de concurrents fermé (du type Téléphonie Mobile, Ferroviaire ...), à un métier sans limites de concurrence (ADSL)
Ah bon ? La tendance normale de l'économie libérale ne serait plus à la concentration ?
Combien d'acteurs des débuts de l'Internet grand public n'ont même pas survécu au RTC ? Combien d'acteurs des débuts de l'ADSL ont déjà mis la clé sou sla porte pour le plus grand profit de leurs abonnés ?
Un poil d'histoire, parfois,... -- Je cherche comme cherche celui qui veut trouver, et je trouve comme trouve celui qui a cherché. :o)
Thomas
In article (Dans l'article) , Dominique ROUSSEAU wrote (écrivait) :
Le dim, 18 déc 2005 at 13:27 GMT, Xavier Niel a écrit :
Walter wrote:
Ce que je vois, c'est que les petits crocodiles qui s'étripent dans le marigot du PIF sont en train de se dévorer entre eux.
Et sans marigot, l'utilisateur paye 2 fois plus cher pour moins de services... (CF UK,DE)
Ah, c'est pour le bien de l'utilisateur, que Free a cassé les prix ? C'est pas pour conquérir des parts de marché....
oui, tout comme les reguliers nouveaux services dont les concurrents se passeraient bien si ils n'avaient pas peur de se retrouver à la traine
"don't put your PC out of the window, put windows out of your PC" "petit Free qui devient grand, gêne les requins blancs"
Benjamin BAYART
Xavier Niel wrote:
Désolé de répondre si tard, j'avais laissé passer l'article (Noël, tout ça...).
Sauf que votre exemple est mauvais : vous comparez un métier à nombre de concurrents fermé (du type Téléphonie Mobile, Ferroviaire ...), à un métier sans limites de concurrence (ADSL)
Oh. Amusant. ADSL, un métier sans limite de concurrence. Tiens donc. Pourquoi y-a-t-il donc une autorité de régulation qui vérifie qu'il reste un semblant de concurrence?
Tiens, une autre, pour rire: combien y-a-t-il de PME qui dégroupent?
Il y a limitation de concurrence sur l'ADSL. Exactement comme sur le téléphone mobile d'ailleurs: quelques très gros opérateurs qui tiennent les réseaux physiques grace à une politique tarifaire qui ne permet pas l'arrivée des petits, et qui revendent à des opérateurs plus petits.
Vous pensez que si vous nationaliseriez tous les commerces de France, les prix baisseraient ? ;-)
Aussi surprenant que ça puisse te paraitre, la question n'est pas la nationalisation ou pas. Ton raisonnament laisse entendre qu'en privatisant l'école on éduquerait les enfants moins cher. Je ne suis pas sur que ce soit très valable...
Amitiés,
Benjamin.
-- FDN, fournisseur d'accès associatif depuis 1992 ADSL depuis septembre 2005 - http://www.fdn.fr/
Xavier Niel <xniel@corp.free.fr> wrote:
Désolé de répondre si tard, j'avais laissé passer l'article (Noël, tout
ça...).
Sauf que votre exemple est mauvais :
vous comparez un métier à nombre de concurrents fermé (du type
Téléphonie Mobile, Ferroviaire ...), à un métier sans limites de
concurrence (ADSL)
Oh. Amusant. ADSL, un métier sans limite de concurrence. Tiens donc.
Pourquoi y-a-t-il donc une autorité de régulation qui vérifie qu'il
reste un semblant de concurrence?
Tiens, une autre, pour rire: combien y-a-t-il de PME qui dégroupent?
Il y a limitation de concurrence sur l'ADSL. Exactement comme sur le
téléphone mobile d'ailleurs: quelques très gros opérateurs qui tiennent
les réseaux physiques grace à une politique tarifaire qui ne permet pas
l'arrivée des petits, et qui revendent à des opérateurs plus petits.
Vous pensez que si vous nationaliseriez tous les commerces de France,
les prix baisseraient ? ;-)
Aussi surprenant que ça puisse te paraitre, la question n'est pas la
nationalisation ou pas. Ton raisonnament laisse entendre qu'en
privatisant l'école on éduquerait les enfants moins cher. Je ne suis pas
sur que ce soit très valable...
Amitiés,
Benjamin.
--
FDN, fournisseur d'accès associatif depuis 1992
ADSL depuis septembre 2005 - http://www.fdn.fr/
Désolé de répondre si tard, j'avais laissé passer l'article (Noël, tout ça...).
Sauf que votre exemple est mauvais : vous comparez un métier à nombre de concurrents fermé (du type Téléphonie Mobile, Ferroviaire ...), à un métier sans limites de concurrence (ADSL)
Oh. Amusant. ADSL, un métier sans limite de concurrence. Tiens donc. Pourquoi y-a-t-il donc une autorité de régulation qui vérifie qu'il reste un semblant de concurrence?
Tiens, une autre, pour rire: combien y-a-t-il de PME qui dégroupent?
Il y a limitation de concurrence sur l'ADSL. Exactement comme sur le téléphone mobile d'ailleurs: quelques très gros opérateurs qui tiennent les réseaux physiques grace à une politique tarifaire qui ne permet pas l'arrivée des petits, et qui revendent à des opérateurs plus petits.
Vous pensez que si vous nationaliseriez tous les commerces de France, les prix baisseraient ? ;-)
Aussi surprenant que ça puisse te paraitre, la question n'est pas la nationalisation ou pas. Ton raisonnament laisse entendre qu'en privatisant l'école on éduquerait les enfants moins cher. Je ne suis pas sur que ce soit très valable...
Amitiés,
Benjamin.
-- FDN, fournisseur d'accès associatif depuis 1992 ADSL depuis septembre 2005 - http://www.fdn.fr/
Francis Chartier
Dans l'article <doukf6$stb$, écrivait...
Aussi surprenant que ça puisse te paraitre, la question n'est pas la nationalisation ou pas. Ton raisonnament laisse entendre qu'en privatisant l'école on éduquerait les enfants moins cher. Je ne suis pas sur que ce soit très valable...
C'est un argument classique des libéraux : le privé est meilleur gestionnaire que le public.
En pratique, le privé est plus efficace pour augmenter les dividendes des actionnaires, ce qui est sa finalité. Quant à la qualité du produit/service, ce n'est pas le plus important c'est juste un moyen, parfois, mais c'est souvent générateur de coût donc pas le moyen le plus rentable.
La publicité ou le contrôle partagé du marché est souvent plus efficace que l'amélioration du service pour améliorer la rentabilité.
-- Francis Chartier
Dans l'article <doukf6$stb$1@edgard.fdn.fr>, bayartb@edgard.fdn.fr
écrivait...
Aussi surprenant que ça puisse te paraitre, la question n'est pas la
nationalisation ou pas. Ton raisonnament laisse entendre qu'en
privatisant l'école on éduquerait les enfants moins cher. Je ne suis pas
sur que ce soit très valable...
C'est un argument classique des libéraux : le privé est meilleur
gestionnaire que le public.
En pratique, le privé est plus efficace pour augmenter les dividendes
des actionnaires, ce qui est sa finalité.
Quant à la qualité du produit/service, ce n'est pas le plus important
c'est juste un moyen, parfois, mais c'est souvent générateur de coût
donc pas le moyen le plus rentable.
La publicité ou le contrôle partagé du marché est souvent plus efficace
que l'amélioration du service pour améliorer la rentabilité.
Aussi surprenant que ça puisse te paraitre, la question n'est pas la nationalisation ou pas. Ton raisonnament laisse entendre qu'en privatisant l'école on éduquerait les enfants moins cher. Je ne suis pas sur que ce soit très valable...
C'est un argument classique des libéraux : le privé est meilleur gestionnaire que le public.
En pratique, le privé est plus efficace pour augmenter les dividendes des actionnaires, ce qui est sa finalité. Quant à la qualité du produit/service, ce n'est pas le plus important c'est juste un moyen, parfois, mais c'est souvent générateur de coût donc pas le moyen le plus rentable.
La publicité ou le contrôle partagé du marché est souvent plus efficace que l'amélioration du service pour améliorer la rentabilité.