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Boucle de masse et condensateurs

28 réponses
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bluebart
Bonjour =E0 tous
Le forum dort un peu
Allons Allons, voil=E0 un petit d=E9bat
La mise =E0 la terre, j'ai les deux cas, en sono mise =E0 la terre des
syst=E8mes
because =E9vacuation rapide des fuites de courant.( demande aux
musiciens ...)
Mais mais, circuit diff=E9rent entre lumi=E8re et sons, grosse pollution =E0=

cause des syst=E8mes lumi=E8res.
La partie basse puissance, effets, rack de pr=E9ampli, console sont
c=E2bl=E9s derri=E8re un conditionneur de secteur genre Furman. Alim prise
loin du bloc lumi=E8re, id=E9al autre circuit EDF, mais dans la
r=E9alit=E9, ..... terre en =E9toile et une seule alim g=E9n=E9rale.... Je n=
'ai
pas encore utilis=E9 de s=E9parateur de masse entre la sortie console et
la partie ampli... utile pas utile faut tester...
Les pieds de micros sont isol=E9s, le corps des micros =E0 la masse
console, aucune raison qu'il y ait du secteur, mais prise directe sur
ampli guitare =3D=3D=3D=3D DAN=3DGER =3D=3D=3D Bo=EEte de direct avec isolat=
ion de masse
pr=E9conis=E9e.
Pour la maison, je ne vois pas du tout l'int=E9r=EAt d'une terre sur les
appareils HI-Fi..=E0 transistors
source =E0 m......, utile en HF pour r=E9ception onde, peut-=EAtre ???
Boitier isol=E9 plastique aucune raison de prise de terre.. Juste si le
ch=E2ssis est en m=E9tal, et que le secteur y est pr=E9sent...
Mais chassis seul, la masse audio s=E9par=E9e....de la masse secteur ..
cdlmnt

10 réponses

1 2 3
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Jean-Louis Matrat
en ce 03/02/2008 15:37, olivier nous disait:

pas tout à fait d'accord, le diff est là pour identifier une différence
de courant entre la phase et le neutre, il n'est pas branché à la terre.



OK.

la mise en place d'un diff suppose que la terre est de bonne qualité,
c'est le premier point à vérifier. Installer un diff sur un reseau ayant
une mauvaise terre en pensant que l'on sera protégé par le diff est à
mon sens une erreur.



Il y a quand même une protection: le diff déclenche quand il y a plus de
30 mA (la valeur habituelle) de différence entre les courants qui
parcourent les deux conducteurs du secteur au niveau du disjoncteur
différentiel.
Ce courant perdu en route ne l'est pas pour tout le monde, et il fait
son chemin comme il peut. Quand il trouve un trajet vers la terre, la
loi d'Ohm et la résistance (la "qualité"...) de ce chemin se traduit par
une tension, qui, avec une "bonne" tere est imperceptible, ou en tout
cas sans danger, si le courant (de fuite, donc) est inférieur à 30 mA.
Si la terre est mauvaise, donc de résistance trop élevée, la tension
susceptible d'apparaître sur le machin en défaut risque d'être
dangereuse avant que le courant de déclenchement de 30 mA ne soit atteint.

Un exemple classique, c'est le PC avec son filtre secteur à l'entrée,
qui génère une gentille petite fuite vers la carcasse du boîtier.
Avec une bonne prise de terre, ce (faible) courant de fuite est évacué
promptement, et la tension sur le boîtier reste imperceptible. Sans
prise de terre dans l'installation, ou si elle est mauvaise, on est plus
ou moins chatouillé quand on touche la carcasse. A moins d'être très
sérieusement isolé soi-même de la terre...

JLM
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Theo
"olivier" a écrit dans le message de
news:47a5d122$0$24452$
Theo a écrit :


> Sur notre tableau d'alimentation ou sur notre disjoncteur d'abonné il y


a un
> dispositif appelé "différentiel"qui est chargé de détecter une fuite de
> courant de la "phase" ou du "neutre" d'un appareil électrique ou des
> conducteurs de l'installation vers la terre et donc un risque pour les
> utilisateurs: Dans ce cas l'alimentation de l'installation est coupée.

pas tout à fait d'accord, le diff est là pour identifier une différence
de courant entre la phase et le neutre, il n'est pas branché à la terre.



Mais si, mais si ! ;o) On est pourtant bien d'accord.... car ça revient
bien au même dans ce cas de figure (régime de neutre TT).
Le différentiel est bien là pour identifier une différence de courant entre
la phase et le neutre, absolument. Mais pour qu'il y ait une différence il
faut qu'une partie du courant se soit échappée et ne revienne pas jusqu'au
différentiel. Où peut-elle aller ? Uniquement à son origine: le transfo EDF.
Et par quoi ?: par la prise de terre du neutre du transformateur. Donc en
fait ça revient (dans le cas de ce "régime de neutre" je précise bien !) à
ce que le diff détecte les fuites dues à un défaut d'isolement vers la
terre par l'intermédiaire du chassis d'un appareil, voire du contact d'une
personne en contact avec le sol (d'où l'usage des diff "haute sensibilité"
sur les circuits prises de courant) pour rejoindre par le sol la prise de
terre du transfo EDF.
En supposant que la fuite n'aille pas vers le chassis où la terre (socle
isolant, pas de contact etc..) s'il y a fuite c'est que le courant revient
vers le neutre par un deuxième défaut d'isolement de l'appareil ou de
l'installation. Mais alors le différentiel ne peut rien détecter puisque à
son niveau (en amont) il n'y a pas de différence. Et dans ce cas le
"court-circuit" ne peut être vu par lui mais uniquement par la fonction
"sur-intensité" (disjoncteur ou fusible) si le défaut est suffisament
important (parfois par la fumée qui se dégage de l'appareil aussi...!).

J'espère ne pas avoir été trop confus mais j'arrête là car on pourrait en
discuter longuement mais sur un forum purement ELEC alors...

Son rôle est uniquement lié à la sécurité des personnes au
> niveau des risques électriques.

oui, il n'y a pas meilleur mélomane qu'un mélomane vivant ;-)



Condition recommandée effectivement, mais aprés avoir été un peu juste un
peu "secoué" ça serait peut être interressant de réécouter ses morceaux test
favoris voir si l'écoute du médium a gagné en fruité et le grave -vers 50Hz
notamment- en "rondeur" ;o))

Cordialement
Avatar
Dominique BOURDEAU
"Theo" a écrit dans le message de news:
fo4gh9$bda$

Comme le faisait remarquer quelqu'un sur le forum, la mise à la terre des
masses métalliques des appareils n'a aucun interêt en HiFi, elle peut même
être génante. Son rôle est uniquement lié à la sécurité des personnes au
niveau des risques électriques.



Je ne suis pas tout à fait d'accord avec cela. La mise à le terre (à une
bonne terre naturellement) ou à une autre tension des carcasses métalliques
des équipements joue un rôle de Faradisation des équipements en les
protégeant ainsi de perturbations "HF". Contrairement à ce que l'on a pu
lire ici ou là, dans les traitements de signaux qui existent dans certains
équipements comme les lecteurs de CD notamment des horloges internes
existent et fonctionnent à des fréquences qu'on peut considérer comme "HF"
et être susceptibles (au sens électromagnétique du terme !). Des
perturbations externes pourraient créer des erreurs dans les signaux
numériques traités ce qui pourrait être préjudiciable ensuite au signal
analogique reconstitué. Je mets tout cela au conditionnel. Mais un principe
de précaution voudrait qu'on ne laisse pas les chassis flottant au point de
vue tension. Cela est une règle impérative dans beaucoup d'autres domaines
de l'électronique. En outre le zéro volt électrique des circuits ne devrait
pas être relié à masse metallique des chassis. Ce que l'on constate très
souvent.
Avatar
jfc
olivier a écrit :
j'ai du mal à
comprendre pourquoi une platine vinyl ayant un plateau en métal ne soit
pas branchée à la terre..



En fait elle l'est grace au fil additionnel qui doit être raccordé au
chassis de l'ampli.

En procédant de cette facon on évite les perturbations de "mode commun".

La terre secteur est susceptible de véhiculer le bruit de tout ce qui y
est raccordé : frigo, aspirateurs etc...

Si la platine était raccordée sur la terre secteur, et l'ampli idem un
peu plus loin; il y'aurait un risque de trajet *COMMUN* entre la liaison
"terre platine/ampli" et "terre bruitée du secteur". En raccordant la
platine à l'ampli en *CHAINAGE* par un fil particulier, on fait en sorte
que les courants bruités de terre secteur NE TRANSITENT PAS également
par ce fil.

C'est le même principe que le raccordement des sources dissymétriques à
l'entrée d'un préampli/ampli. On les isole toujours du chassis de
l'ampli et on raccorde la MASSE AUDIO en *chainage* au niveau du
composant actif qui traite ce signal et pas ailleurs. Si par exemple on
raccordait la masse audio entrante à la masse d'alim en etoile, on
aurait alors un trajet *commun* : "courant de masse etoile vers
préampli/ampli" + "courant de masse audio"; même court ca suffit pour
ajouter du bruit au signal .

Pour ceux que ca interesse :
(liens datant un peu):

Grounding Strategies for Printed Circuit Boards
http://www.ce-mag.com/ce-mag.com/archive/01/03/0103CE_028.html

Beaucoup de liens utiles :
Ground loop problems and how to get rid of them
http://www.epanorama.net/documents/groundloop/

http://www.analog.com/
aller dans "support technique" puis "applications notes"
AN-202 IC Amplifier...découpling grounding
AN214 Ground rules for high speed circuits
AN345 Grounding for low and high frequency circuits

Solving Ground Loop Problems - Star Grounding
http://www.lh-electric.4t.com/gnd_loop.htm

Using Grounding to Control EMI
http://www.devicelink.com/mddi/archive/96/08/011.html

Grounding and Shielding Audio Devices
http://www.rane.com/note151.html

Earth Loops
http://sound.westhost.com/earthing.htm

Cablage masse d'un regulateur à decoupage
http://www.fairchildsemi.com/an/AN/AN-42036.pdf

masses et signaux symétriques et dissymétriques :
http://voyard.free.fr/textes_audio/sym_asym/sym_asym.htm
http://www.dself.dsl.pipex.com/ampins/balanced/balanced.htm

Star Grounding in Tube Amplifiers
http://www.geofex.com/Article_Folders/stargnd/stargnd.htm

Faire cohabiter analogique et numérique sur une carte
"Electronique" N°60 Philippe Dunand

Amplification et alimentation à découpage
"Electronique N°37 Jacques Baudet

Radio-Plans N° 407
Par Dominique Jacovopoulos auteur des amplis "Hexorcistes"
6 pages "Approche de la préamplification de qualité"
Minimiser les champs magnetiques, Les masses ou la guerre des étoiles,
le problème des impédances élevées, le bruit etc...

Philippe Dunand
"Electronique, le mensuel de l'ingénieur" juin 96
"faire cohabiter analogique et numérique sur une carte"
P. Dunand est l'auteur du livre "compatibilité électromagnétique tracé
des circuits imprimés" Dunod 1996.
(...)
Comment distribuer les alimentations sur les cartes
(...)Une des solutions est de séparer les pistes des alimentations de
chaque boitier et de ne raccorder les alims entre elles qu'en un seul
point. Ce montage en étoile présente 3 inconvénients qui sont : la
longueur des conducteurs et donc l'impédance ne sont pas minimum ; le
courant consommé par l'étage bruyant circule dans les conducteurs
communs à l'alimentation et au signal sensible; enfin, la surface de
boucle entre les conducteurs signaux et les conducteurs d'alim est
importante. Pour réduire ces couplages, l'alimentation doit être
CHAINEE, cad que 2 étages successifs voient leurs alimentations
interconnectées au plus court, afin de réduire l'impédance des
conducteurs et la surface de boucle entre les pistes des signaux et les
pistes des alimentations. Le premier étage alimenté doit être LE PLUS
BRUYANT afin de limiter la circulation de courants perturbateurs dans
les parties sensibles (figure 6). Pour limiter le bruit en différentiel,
un découplage doit être prévu au niveau de chaque étage. Ce type
d'alimentation est adaptée aux circuits analogiques.

fig 6,Note : on voit 2 longueurs de piste d'alimentation (masse+alim(s))
aller vers un étage puissance(bruité), puis de l'étage puissance
partir (masse+alim(s)) vers un étage "bas niveau"

Le cas du numérique :
Sur les cartes essentiellement numériques, la forme des signaux impose
une équipotentialité non pas étage par étage, mais globale . Le tracé
des alimentations par chainage n'est donc pas suffisant. par ailleurs
,les DI/dt dans les cartes numériques sont plus élevés que dans les
cartes analogiques et entrainent des perturbations importantes si l'on
n'y prend pas garde .
Pour les cartes numériques, l'augmentation de la largeur des pistes ne
réduit pas l'impédance et la diminution de l'impedance de l'impédance
totale de 2 conducteurs en parallèle n'est significative que si ces 2
cond. sont éloignés . Pour une carte numérique, un plan de masse et un
plan d'alim sont souhaitables . Cela n'étant pas poss. pour une carte
double face. L'alim se composera donc au minimum d'un reseau maillé . le
0V et le 5V seront placés cote à cote et le maillage sera réalisé en
routant les pistes perpendiculairement sur l'autre face . Ainsi le
réduction de l'impédance en mode diff. est obtenue par effet d'épingle à
cheveux entre le 0V et le 5V et celle du mode commun par le maillage du
0V . Le Nbre de mailles sur la carte doit être env. égal au nbre de
boitiers . Le maillage devra être placé jusqu'en bord de carte (fig 7).
Chaque carte numer. devrait avoir une alim. filtrée en mode diff. par un
cond. electroch. de forte C 100µF par A (..) découplage HF par des C de
0,1µF au plus près des broches d'alim des boitiers .
Dans le cas des circuits multicouches,le bonne solution est de reserver
un plan conducteur pour la masse et un autre pour le 5V . Lorsque, pour
une Q. d'encombrement, les couches signaux ne peuvent recevoir les
dernières pistes, celles ci seront placées de pref. dans le plan 5V. (...)

CARTES MIXTES : la clef est dans l'alimentation.

cartes mixtes(...)se cotoient (...)circuits analog. (amplif.) plutot
sensibles aux perturb. électromagnétiques, et des circuits numér. (entre
autres conv. A/N et N/A) souvent bruyants . Concevoir une carte mixte ,
dont la fonction est de numériser des signaux analogiques par ex. ,
procède d'un défi que l'on ne peut relever qu'en maitrisant le plus
parf. poss. le placement des div. comp. et le routage d'une carte . On
doit pouvoir distinguer, en regardant le plan de la carte , les zones
analog. et les zones numér. . cette SEPARATION est nécessaire car les
étages analog. à bas niveaux sont faciles à perturber. Il importe donc
de ne router AUCUNE PISTE numérique dans la zone analogique à cause des
risques de diaphonie. Le tracé des lignes d'alim d'une carte mixte ne
pose pas de pb particulier si l'on respecte les règles énoncées ci
dessus, appliqués aux cartes numériques et aux cartes analogiques .
L'alim de la partie analog doit être apportée de de l'exterieur via la
partie numérique, elle sera découplée dans la zone commune aux parties
analog. et numér. (en general un convertisseur) Cette précaution évite
que les courants numériques puissent circuler dans la partie sensible.
Le mot d'ordre est simple : "alimenter le propre par le sale" la
maillage du 0V en plusieurs points pour la partie analog. est à
déconseiller . en effet, si les signaux traités étaient de faible
amplitude ou si une source de champ magnétique intense (bobinage par
ex.) était proche , les boucles issues du maillage collecteraient le
champ magnetique et induiraient des perturbations . Quelques mV crêtes
sont très perturbateurs pour un circuit analog. sensible alors
qu'inoffensifs en numérique.

Pour les cartes double face, chaque partie sera traitée séparément en
réalisant au moins un maillage de la partie numérique et un chainage de
la partie analog. . Les masses analog. et numer. seront raccordées au
niveau de l'échange des données sous les convertisseurs analog.-numér.
(fig8) .
L'alim s'effectuera de la partie numér. à la partie analog. , les
couplages seront prévus au niveau des convertisseurs.

pour les multicouches, la difficulté se situe dans la répartition des
couches d'alim . pour le plan de masse,2 sol. , la première consiste à
réaliser 2 plans de masse qui seront reliés par une languette de
raccordement au niveau des convert. (...) presente un énorme
inconvenient : aucune piste ne doit couper la fente ainsi créée.
Lorsqu'il y a plusieurs convert. , une solution s'impose, elle consiste
à n'utiliser qu'un plan de masse continu sur toute la carte . la
séparation des parties analog et numér. au niv. du placement permettra
de maitriser la circulation des courants dans chaque partie .
Pour les alim. on ne pourra pas pour des raisons pratiques, reserver une
couche par tension d'alim. . Le plan d'alim. sera séparé en plusieurs
zones . la partie numér. sera alimentée par un plan de 5V et la partie
analog. soit par des zones soit par chainage.

Certains composants comme les multiplexeurs traitent à la fois des
signaux analog et numér. . Ils seront placés dans la partie analog. .
La masse des boitiers se raccorde à la masse de la chaine analog. . Afin
de limiter le risque de diaphonie avec les cond. analog. voisins , une
piste 0V raccordée à la masse aux 2 extrémités est placée de part et
d'autre des signaux de commande numér. . Le connecteur d'alim doit se
trouver dans la partie numérique (...)
Avatar
jfc
olivier a écrit :
autant je comprends pour la pin 1 XRL en symétrique, que j'ai du mal à
comprendre pourquoi une platine vinyl ayant un plateau en métal ne soit
pas branchée à la terre.



En fait elle l'est grace au fil additionnel qui doit être raccordé au
chassis de l'ampli.

La terre secteur est susceptible de véhiculer le bruit de tout ce qui y
est raccordé : frigo, aspirateurs etc...
Si la platine était raccordée sur la terre secteur, et l'ampli idem un
peu plus loin; il y'aurait un risque de trajet *COMMUN* entre la liaison
"terre platine/ampli" et "terre bruitée du secteur". En raccordant la
platine à l'ampli en *CHAINAGE* par un fil particulier, on fait en sorte
que les courants bruités de terre secteur NE TRANSITENT PAS également
par ce fil.

C'est le même principe que le raccordement des sources dissymétriques à
l'entrée d'un préampli/ampli. On les isole toujours du chassis de
l'ampli et on raccorde la MASSE AUDIO en *chainage* au niveau du
composant actif qui traite ce signal et pas ailleurs. Si par exemple on
raccordait la masse audio entrante à la masse d'alim en etoile, on
aurait alors un trajet *commun* : "courant de masse etoile vers
préampli/ampli" + "courant de masse audio"; même court ca suffit pour
ajouter du bruit au signal .

Pour ceux que ca interesse :
(liens datant un peu):

Grounding Strategies for Printed Circuit Boards
http://www.ce-mag.com/ce-mag.com/archive/01/03/0103CE_028.html

Beaucoup de liens utiles :
Ground loop problems and how to get rid of them
http://www.epanorama.net/documents/groundloop/

http://www.analog.com/
aller dans "support technique" puis "applications notes"
AN-202 IC Amplifier...découpling grounding
AN214 Ground rules for high speed circuits
AN345 Grounding for low and high frequency circuits

Solving Ground Loop Problems - Star Grounding
http://www.lh-electric.4t.com/gnd_loop.htm

Using Grounding to Control EMI
http://www.devicelink.com/mddi/archive/96/08/011.html

Grounding and Shielding Audio Devices
http://www.rane.com/note151.html

Earth Loops
http://sound.westhost.com/earthing.htm

Cablage masse d'un regulateur à decoupage
http://www.fairchildsemi.com/an/AN/AN-42036.pdf

masses et signaux symétriques et dissymétriques :
http://voyard.free.fr/textes_audio/sym_asym/sym_asym.htm
http://www.dself.dsl.pipex.com/ampins/balanced/balanced.htm

Star Grounding in Tube Amplifiers
http://www.geofex.com/Article_Folders/stargnd/stargnd.htm

Faire cohabiter analogique et numérique sur une carte
"Electronique" N°60 Philippe Dunand

Amplification et alimentation à découpage
"Electronique N°37 Jacques Baudet

Radio-Plans N° 407
Par Dominique Jacovopoulos auteur des amplis "Hexorcistes"
6 pages "Approche de la préamplification de qualité"
Minimiser les champs magnetiques, Les masses ou la guerre des étoiles,
le problème des impédances élevées, le bruit etc...

Philippe Dunand
"Electronique, le mensuel de l'ingénieur" juin 96
"faire cohabiter analogique et numérique sur une carte"
P. Dunand est l'auteur du livre "compatibilité électromagnétique tracé
des circuits imprimés" Dunod 1996.
(...)
Comment distribuer les alimentations sur les cartes
(...)Une des solutions est de séparer les pistes des alimentations de
chaque boitier et de ne raccorder les alims entre elles qu'en un seul
point. Ce montage en étoile présente 3 inconvénients qui sont : la
longueur des conducteurs et donc l'impédance ne sont pas minimum ; le
courant consommé par l'étage bruyant circule dans les conducteurs
communs à l'alimentation et au signal sensible; enfin, la surface de
boucle entre les conducteurs signaux et les conducteurs d'alim est
importante. Pour réduire ces couplages, l'alimentation doit être
CHAINEE, cad que 2 étages successifs voient leurs alimentations
interconnectées au plus court, afin de réduire l'impédance des
conducteurs et la surface de boucle entre les pistes des signaux et les
pistes des alimentations. Le premier étage alimenté doit être LE PLUS
BRUYANT afin de limiter la circulation de courants perturbateurs dans
les parties sensibles (figure 6). Pour limiter le bruit en différentiel,
un découplage doit être prévu au niveau de chaque étage. Ce type
d'alimentation est adaptée aux circuits analogiques.

fig 6,Note : on voit 2 longueurs de piste d'alimentation (masse+alim(s))
aller vers un étage puissance(bruité), puis de l'étage puissance
partir (masse+alim(s)) vers un étage "bas niveau"

Le cas du numérique :
Sur les cartes essentiellement numériques, la forme des signaux impose
une équipotentialité non pas étage par étage, mais globale . Le tracé
des alimentations par chainage n'est donc pas suffisant. par ailleurs
,les DI/dt dans les cartes numériques sont plus élevés que dans les
cartes analogiques et entrainent des perturbations importantes si l'on
n'y prend pas garde .
Pour les cartes numériques, l'augmentation de la largeur des pistes ne
réduit pas l'impédance et la diminution de l'impedance de l'impédance
totale de 2 conducteurs en parallèle n'est significative que si ces 2
cond. sont éloignés . Pour une carte numérique, un plan de masse et un
plan d'alim sont souhaitables . Cela n'étant pas poss. pour une carte
double face. L'alim se composera donc au minimum d'un reseau maillé . le
0V et le 5V seront placés cote à cote et le maillage sera réalisé en
routant les pistes perpendiculairement sur l'autre face . Ainsi le
réduction de l'impédance en mode diff. est obtenue par effet d'épingle à
cheveux entre le 0V et le 5V et celle du mode commun par le maillage du
0V . Le Nbre de mailles sur la carte doit être env. égal au nbre de
boitiers . Le maillage devra être placé jusqu'en bord de carte (fig 7).
Chaque carte numer. devrait avoir une alim. filtrée en mode diff. par un
cond. electroch. de forte C 100µF par A (..) découplage HF par des C de
0,1µF au plus près des broches d'alim des boitiers .
Dans le cas des circuits multicouches,le bonne solution est de reserver
un plan conducteur pour la masse et un autre pour le 5V . Lorsque, pour
une Q. d'encombrement, les couches signaux ne peuvent recevoir les
dernières pistes, celles ci seront placées de pref. dans le plan 5V. (...)

CARTES MIXTES : la clef est dans l'alimentation.

cartes mixtes(...)se cotoient (...)circuits analog. (amplif.) plutot
sensibles aux perturb. électromagnétiques, et des circuits numér. (entre
autres conv. A/N et N/A) souvent bruyants . Concevoir une carte mixte ,
dont la fonction est de numériser des signaux analogiques par ex. ,
procède d'un défi que l'on ne peut relever qu'en maitrisant le plus
parf. poss. le placement des div. comp. et le routage d'une carte . On
doit pouvoir distinguer, en regardant le plan de la carte , les zones
analog. et les zones numér. . cette SEPARATION est nécessaire car les
étages analog. à bas niveaux sont faciles à perturber. Il importe donc
de ne router AUCUNE PISTE numérique dans la zone analogique à cause des
risques de diaphonie. Le tracé des lignes d'alim d'une carte mixte ne
pose pas de pb particulier si l'on respecte les règles énoncées ci
dessus, appliqués aux cartes numériques et aux cartes analogiques .
L'alim de la partie analog doit être apportée de de l'exterieur via la
partie numérique, elle sera découplée dans la zone commune aux parties
analog. et numér. (en general un convertisseur) Cette précaution évite
que les courants numériques puissent circuler dans la partie sensible.
Le mot d'ordre est simple : "alimenter le propre par le sale" la
maillage du 0V en plusieurs points pour la partie analog. est à
déconseiller . en effet, si les signaux traités étaient de faible
amplitude ou si une source de champ magnétique intense (bobinage par
ex.) était proche , les boucles issues du maillage collecteraient le
champ magnetique et induiraient des perturbations . Quelques mV crêtes
sont très perturbateurs pour un circuit analog. sensible alors
qu'inoffensifs en numérique.

Pour les cartes double face, chaque partie sera traitée séparément en
réalisant au moins un maillage de la partie numérique et un chainage de
la partie analog. . Les masses analog. et numer. seront raccordées au
niveau de l'échange des données sous les convertisseurs analog.-numér.
(fig8) .
L'alim s'effectuera de la partie numér. à la partie analog. , les
couplages seront prévus au niveau des convertisseurs.

pour les multicouches, la difficulté se situe dans la répartition des
couches d'alim . pour le plan de masse,2 sol. , la première consiste à
réaliser 2 plans de masse qui seront reliés par une languette de
raccordement au niveau des convert. (...) presente un énorme
inconvenient : aucune piste ne doit couper la fente ainsi créée.
Lorsqu'il y a plusieurs convert. , une solution s'impose, elle consiste
à n'utiliser qu'un plan de masse continu sur toute la carte . la
séparation des parties analog et numér. au niv. du placement permettra
de maitriser la circulation des courants dans chaque partie .
Pour les alim. on ne pourra pas pour des raisons pratiques, reserver une
couche par tension d'alim. . Le plan d'alim. sera séparé en plusieurs
zones . la partie numér. sera alimentée par un plan de 5V et la partie
analog. soit par des zones soit par chainage.

Certains composants comme les multiplexeurs traitent à la fois des
signaux analog et numér. . Ils seront placés dans la partie analog. .
La masse des boitiers se raccorde à la masse de la chaine analog. . Afin
de limiter le risque de diaphonie avec les cond. analog. voisins , une
piste 0V raccordée à la masse aux 2 extrémités est placée de part et
d'autre des signaux de commande numér. . Le connecteur d'alim doit se
trouver dans la partie numérique (...)
Avatar
olivier
Jean-Louis Matrat a écrit :

Il y a quand même une protection: le diff déclenche quand il y a plus de
30 mA (la valeur habituelle) de différence entre les courants qui
parcourent les deux conducteurs du secteur au niveau du disjoncteur
différentiel.



Je sais qu'il y a une protection quand même, par la relation entre le
neutre et la terre. D'ailleurs certain diff déclenche bien avant les
30mA même en étant marqué 30mA.

Le seul point que je voulais signaler c'est qu'à mon sens il faut en
premier lieu monter une bonne terre et après installer un diff.

Si la terre est mauvaise, donc de résistance trop élevée, la tension
susceptible d'apparaître sur le machin en défaut risque d'être
dangereuse avant que le courant de déclenchement de 30 mA ne soit atteint.



oui c'est pour cette raison que je signalais ce point, car on voit sur
certain forum pas de gens pensant être protégé par le simple fait d'un diff.

Olivier
Avatar
olivier
Theo a écrit :

Mais si, mais si ! ;o) On est pourtant bien d'accord.... car ça revient
bien au même dans ce cas de figure (régime de neutre TT).



SI cela était idem, pourquoi brancher la terre au niveau des habitations
individuelles, c'est bien par mesure de sécurité supplémentaire que l'on
place une terre dans chaque habitation.

Le différentiel est bien là pour identifier une différence de courant entre
la phase et le neutre, absolument. Mais pour qu'il y ait une différence il
faut qu'une partie du courant se soit échappée et ne revienne pas jusqu'au
différentiel. Où peut-elle aller ? Uniquement à son origine: le transfo EDF.
Et par quoi ?: par la prise de terre du neutre du transformateur. Donc en
fait ça revient (dans le cas de ce "régime de neutre" je précise bien !) à
ce que le diff détecte les fuites dues à un défaut d'isolement vers la
terre par l'intermédiaire du chassis d'un appareil, voire du contact d'une
personne en contact avec le sol (d'où l'usage des diff "haute sensibilité"
sur les circuits prises de courant) pour rejoindre par le sol la prise de
terre du transfo EDF.



Sauf que dans le cas d'une différence de courant sur le neutre ou la
phase, c'est bien l'utilisateur qui risque de prendre les 30mA puisque
la terre faisant défaut. D'où l'utilité de la terre même avec un diff.

Olivier
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olivier
Dominique BOURDEAU a écrit :

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec cela. La mise à le terre (à une
bonne terre naturellement) ou à une autre tension des carcasses métalliques
des équipements joue un rôle de Faradisation des équipements en les
protégeant ainsi de perturbations "HF".



A mon avis la Faradisation est possible aussi avec une masse sur carcasses.

Mais un principe
de précaution voudrait qu'on ne laisse pas les chassis flottant au point de
vue tension. Cela est une règle impérative dans beaucoup d'autres domaines
de l'électronique. En outre le zéro volt électrique des circuits ne devrait
pas être relié à masse metallique des chassis. Ce que l'on constate très
souvent.



Franchement les masses sur chassis et le 0V aussi, j'ai ça sur
pratiquement tous les éléments avec terre.

Concernant la perturbation en HF, j'ai lu qu'une impédance basse
permettait justement de réduire les problèmes de ce type en BF.

Olivier
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olivier
jfc a écrit :

En fait elle l'est grace au fil additionnel qui doit être raccordé au
chassis de l'ampli.



Dans ce cas c'est de l'équipotentialité des masses et mise à la terre au
niveau de l'ampli.

Dans mon ca j'ai 5m entre platine et filtre le tout lié en XLR via
preampli. Les deux XLR entre dans un filtre actif avec masse et terre au
chassis, ensuite 2 amplis un grave et un médium aigu.

La terre secteur est susceptible de véhiculer le bruit de tout ce qui y
est raccordé : frigo, aspirateurs etc...



oui j'ai parfois ça via les amplis.

Si la platine était raccordée sur la terre secteur, et l'ampli idem un
peu plus loin; il y'aurait un risque de trajet *COMMUN* entre la liaison
"terre platine/ampli" et "terre bruitée du secteur".



oui
En raccordant la
platine à l'ampli en *CHAINAGE* par un fil particulier, on fait en sorte
que les courants bruités de terre secteur NE TRANSITENT PAS également
par ce fil.



equipotentialité des masses

C'est le même principe que le raccordement des sources dissymétriques à
l'entrée d'un préampli/ampli. On les isole toujours du chassis de
l'ampli et on raccorde la MASSE AUDIO en *chainage* au niveau du
composant actif qui traite ce signal et pas ailleurs.



Il faudrait que je fasse le point, je n'ai pas particulièrement de bruit
sur mon installation, mais pas certain d'avoir procédé par chaînage.
Pas certain non plus que mes amplis suivent cette méthode, j'ai le
souvenir d'avoir testé les masses d'entrées cinch qui étaient reliées à
la terre.

Si par exemple on
raccordait la masse audio entrante à la masse d'alim en etoile, on
aurait alors un trajet *commun* : "courant de masse etoile vers
préampli/ampli" + "courant de masse audio"; même court ca suffit pour
ajouter du bruit au signal .



Je vais vérifier ce que j'ai fait sur mon preampli, mais pas certain que
tous les élements de la chaîne suivent cette méthode.

Olivier
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Dominique BOURDEAU
J'ajouterai ce lien

http://www.petoindominique.fr/php/cableterre.php

En respectant ces quelques règles de base, plus besoin de câbles dit
"audiophiles" qui ne sont là que pour gonfler les marges de ces
constructeurs de câbles

"jfc" a écrit dans le message de news:
47a612b6$0$851$
olivier a écrit :
autant je comprends pour la pin 1 XRL en symétrique, que j'ai du mal à
comprendre pourquoi une platine vinyl ayant un plateau en métal ne soit
pas branchée à la terre.



En fait elle l'est grace au fil additionnel qui doit être raccordé au
chassis de l'ampli.

La terre secteur est susceptible de véhiculer le bruit de tout ce qui y
est raccordé : frigo, aspirateurs etc...
Si la platine était raccordée sur la terre secteur, et l'ampli idem un peu
plus loin; il y'aurait un risque de trajet *COMMUN* entre la liaison
"terre platine/ampli" et "terre bruitée du secteur". En raccordant la
platine à l'ampli en *CHAINAGE* par un fil particulier, on fait en sorte
que les courants bruités de terre secteur NE TRANSITENT PAS également par
ce fil.

C'est le même principe que le raccordement des sources dissymétriques à
l'entrée d'un préampli/ampli. On les isole toujours du chassis de l'ampli
et on raccorde la MASSE AUDIO en *chainage* au niveau du composant actif
qui traite ce signal et pas ailleurs. Si par exemple on raccordait la
masse audio entrante à la masse d'alim en etoile, on aurait alors un
trajet *commun* : "courant de masse etoile vers préampli/ampli" + "courant
de masse audio"; même court ca suffit pour ajouter du bruit au signal .

Pour ceux que ca interesse :
(liens datant un peu):

Grounding Strategies for Printed Circuit Boards
http://www.ce-mag.com/ce-mag.com/archive/01/03/0103CE_028.html

Beaucoup de liens utiles :
Ground loop problems and how to get rid of them
http://www.epanorama.net/documents/groundloop/

http://www.analog.com/
aller dans "support technique" puis "applications notes"
AN-202 IC Amplifier...découpling grounding
AN214 Ground rules for high speed circuits
AN345 Grounding for low and high frequency circuits

Solving Ground Loop Problems - Star Grounding
http://www.lh-electric.4t.com/gnd_loop.htm

Using Grounding to Control EMI
http://www.devicelink.com/mddi/archive/96/08/011.html

Grounding and Shielding Audio Devices
http://www.rane.com/note151.html

Earth Loops
http://sound.westhost.com/earthing.htm

Cablage masse d'un regulateur à decoupage
http://www.fairchildsemi.com/an/AN/AN-42036.pdf

masses et signaux symétriques et dissymétriques :
http://voyard.free.fr/textes_audio/sym_asym/sym_asym.htm
http://www.dself.dsl.pipex.com/ampins/balanced/balanced.htm

Star Grounding in Tube Amplifiers
http://www.geofex.com/Article_Folders/stargnd/stargnd.htm

Faire cohabiter analogique et numérique sur une carte
"Electronique" N°60 Philippe Dunand

Amplification et alimentation à découpage
"Electronique N°37 Jacques Baudet

Radio-Plans N° 407
Par Dominique Jacovopoulos auteur des amplis "Hexorcistes"
6 pages "Approche de la préamplification de qualité"
Minimiser les champs magnetiques, Les masses ou la guerre des étoiles,
le problème des impédances élevées, le bruit etc...

Philippe Dunand
"Electronique, le mensuel de l'ingénieur" juin 96
"faire cohabiter analogique et numérique sur une carte"
P. Dunand est l'auteur du livre "compatibilité électromagnétique tracé
des circuits imprimés" Dunod 1996.
(...)
Comment distribuer les alimentations sur les cartes
(...)Une des solutions est de séparer les pistes des alimentations de
chaque boitier et de ne raccorder les alims entre elles qu'en un seul
point. Ce montage en étoile présente 3 inconvénients qui sont : la
longueur des conducteurs et donc l'impédance ne sont pas minimum ; le
courant consommé par l'étage bruyant circule dans les conducteurs
communs à l'alimentation et au signal sensible; enfin, la surface de
boucle entre les conducteurs signaux et les conducteurs d'alim est
importante. Pour réduire ces couplages, l'alimentation doit être
CHAINEE, cad que 2 étages successifs voient leurs alimentations
interconnectées au plus court, afin de réduire l'impédance des
conducteurs et la surface de boucle entre les pistes des signaux et les
pistes des alimentations. Le premier étage alimenté doit être LE PLUS
BRUYANT afin de limiter la circulation de courants perturbateurs dans
les parties sensibles (figure 6). Pour limiter le bruit en différentiel,
un découplage doit être prévu au niveau de chaque étage. Ce type
d'alimentation est adaptée aux circuits analogiques.

fig 6,Note : on voit 2 longueurs de piste d'alimentation (masse+alim(s))
aller vers un étage puissance(bruité), puis de l'étage puissance
partir (masse+alim(s)) vers un étage "bas niveau"

Le cas du numérique :
Sur les cartes essentiellement numériques, la forme des signaux impose
une équipotentialité non pas étage par étage, mais globale . Le tracé
des alimentations par chainage n'est donc pas suffisant. par ailleurs
,les DI/dt dans les cartes numériques sont plus élevés que dans les
cartes analogiques et entrainent des perturbations importantes si l'on
n'y prend pas garde .
Pour les cartes numériques, l'augmentation de la largeur des pistes ne
réduit pas l'impédance et la diminution de l'impedance de l'impédance
totale de 2 conducteurs en parallèle n'est significative que si ces 2
cond. sont éloignés . Pour une carte numérique, un plan de masse et un
plan d'alim sont souhaitables . Cela n'étant pas poss. pour une carte
double face. L'alim se composera donc au minimum d'un reseau maillé . le
0V et le 5V seront placés cote à cote et le maillage sera réalisé en
routant les pistes perpendiculairement sur l'autre face . Ainsi le
réduction de l'impédance en mode diff. est obtenue par effet d'épingle à
cheveux entre le 0V et le 5V et celle du mode commun par le maillage du
0V . Le Nbre de mailles sur la carte doit être env. égal au nbre de
boitiers . Le maillage devra être placé jusqu'en bord de carte (fig 7).
Chaque carte numer. devrait avoir une alim. filtrée en mode diff. par un
cond. electroch. de forte C 100µF par A (..) découplage HF par des C de
0,1µF au plus près des broches d'alim des boitiers .
Dans le cas des circuits multicouches,le bonne solution est de reserver
un plan conducteur pour la masse et un autre pour le 5V . Lorsque, pour
une Q. d'encombrement, les couches signaux ne peuvent recevoir les
dernières pistes, celles ci seront placées de pref. dans le plan 5V. (...)

CARTES MIXTES : la clef est dans l'alimentation.

cartes mixtes(...)se cotoient (...)circuits analog. (amplif.) plutot
sensibles aux perturb. électromagnétiques, et des circuits numér. (entre
autres conv. A/N et N/A) souvent bruyants . Concevoir une carte mixte ,
dont la fonction est de numériser des signaux analogiques par ex. ,
procède d'un défi que l'on ne peut relever qu'en maitrisant le plus
parf. poss. le placement des div. comp. et le routage d'une carte . On
doit pouvoir distinguer, en regardant le plan de la carte , les zones
analog. et les zones numér. . cette SEPARATION est nécessaire car les
étages analog. à bas niveaux sont faciles à perturber. Il importe donc
de ne router AUCUNE PISTE numérique dans la zone analogique à cause des
risques de diaphonie. Le tracé des lignes d'alim d'une carte mixte ne
pose pas de pb particulier si l'on respecte les règles énoncées ci
dessus, appliqués aux cartes numériques et aux cartes analogiques .
L'alim de la partie analog doit être apportée de de l'exterieur via la
partie numérique, elle sera découplée dans la zone commune aux parties
analog. et numér. (en general un convertisseur) Cette précaution évite que
les courants numériques puissent circuler dans la partie sensible. Le mot
d'ordre est simple : "alimenter le propre par le sale" la maillage du 0V
en plusieurs points pour la partie analog. est à déconseiller . en effet,
si les signaux traités étaient de faible amplitude ou si une source de
champ magnétique intense (bobinage par ex.) était proche , les boucles
issues du maillage collecteraient le champ magnetique et induiraient des
perturbations . Quelques mV crêtes sont très perturbateurs pour un
circuit analog. sensible alors qu'inoffensifs en numérique.

Pour les cartes double face, chaque partie sera traitée séparément en
réalisant au moins un maillage de la partie numérique et un chainage de
la partie analog. . Les masses analog. et numer. seront raccordées au
niveau de l'échange des données sous les convertisseurs analog.-numér.
(fig8) .
L'alim s'effectuera de la partie numér. à la partie analog. , les
couplages seront prévus au niveau des convertisseurs.

pour les multicouches, la difficulté se situe dans la répartition des
couches d'alim . pour le plan de masse,2 sol. , la première consiste à
réaliser 2 plans de masse qui seront reliés par une languette de
raccordement au niveau des convert. (...) presente un énorme
inconvenient : aucune piste ne doit couper la fente ainsi créée.
Lorsqu'il y a plusieurs convert. , une solution s'impose, elle consiste
à n'utiliser qu'un plan de masse continu sur toute la carte . la
séparation des parties analog et numér. au niv. du placement permettra
de maitriser la circulation des courants dans chaque partie .
Pour les alim. on ne pourra pas pour des raisons pratiques, reserver une
couche par tension d'alim. . Le plan d'alim. sera séparé en plusieurs
zones . la partie numér. sera alimentée par un plan de 5V et la partie
analog. soit par des zones soit par chainage.

Certains composants comme les multiplexeurs traitent à la fois des
signaux analog et numér. . Ils seront placés dans la partie analog. .
La masse des boitiers se raccorde à la masse de la chaine analog. . Afin
de limiter le risque de diaphonie avec les cond. analog. voisins , une
piste 0V raccordée à la masse aux 2 extrémités est placée de part et
d'autre des signaux de commande numér. . Le connecteur d'alim doit se
trouver dans la partie numérique (...)



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