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brouilleurs de cellulaires

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Dodo La Saumure \(petit commerçant\)
Bonjour à tous,

quel est l'état de la législation, en ce qui concerne les brouilleurs de
téléphones cellulaires?

En tant qu'enseignant, j'en ai assez bien plein le dos des téléphones qui
sonnent pendant que je suis en train de dévoiler les beautés de Jane Austen
(par exemple) à une classe éblouie (sauf l'abruti qui consulte ses mails, ou
qui essaie de téléphoner en douce à son copain).

Ai-je le droit d'activer un joli petit appareil genre:

http://www.king-commerce.com/mini-brouilleur-gsm-portable-gsm-3g-dcs-cdma.htm?codesf=69115&utm_medium=cpc&utm_campaign=Shopping-flux&utm_term=Mini+brouilleur+gsm+portable+%28+gsm%2C+3g%2C+dcs%2C+cdma+%29++++&utm_source=Nextag%28via+Shopping+Flux%29

... ou bien est-ce totalement illégal?

Merci pour vos avis éclairés.

--
PGå
Life shows no mercy

10 réponses

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jr
Le 22/01/2012 11:26, Dominique a écrit :

jr wrote:

Dominique wrote:


Au lieu de préparer leurs cours et de corriger les copies de leurs
élèves, ces feignants d'agrégés de primaire



Hem.



"Hem" sur quoi ?
Si c'est "agrégé de primaire" qui vous dérange : c'est fait exprès,



Je connais le coup de l'erreur qu'on fait exprès pour voir si vous suivez.

"D'après l'article 1 du décret no 50_852 du 25 mai 1950, les professeurs
agrégés exerçant dans un collège ou un lycée ont les obligations
suivantes : assurer un service d'enseignement dans la limite d'un
maximum hebdomadaire de 15 heures (17 heures en éducation physique et
sportive)"



Compter en moins les heures de première chaire ou de BTS, et en plus les
heures supplémentaires "obligatoires", les corrections et oraux de bac
et autres examens.

Ha, je vous signale une discrimination : les profs d'EPS "doivent" en
plus de leurs heures de cours hebdomadaire, 3 heures d'AS.
S'ils refusent, leurs heures de cours passent à 17 h pour les agrégés et
à 20 h pour les non-agrégés.



Oui. Demandez-vous pourquoi.

Mais bon, on continue à traiter les agrégés de feignants (ou faignants
ou fainéants, comme vous voulez) :



On a tort. Cela dit, si cette vie de rêve tente quiconque, la solution
est simple, suffit de passer le concours, qui est anonyme. On peut
espérer toucher comme un gardien de la paix au début, et 2300€/mois au
bout de dix ans de carrière (agrégé).

--
jr
Le St Edredon est carré!
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dmkgbt
jr wrote:

Le 22/01/2012 11:26, Dominique a écrit :

Ce forum est francophone.



Ce forum est écrit et non parlé, mon vieux :-)

--
«La justice, c'est comme la Sainte Vierge,
si on la voit pas de temps en temps,
le doute s'installe.» Michel Audiard
Avatar
dmkgbt
jr wrote:

Le 22/01/2012 11:26, Dominique a écrit :

> jr wrote:
>
>> Dominique wrote:
>>
>>
>>> Au lieu de préparer leurs cours et de corriger les copies de leurs
>>> élèves, ces feignants d'agrégés de primaire
>>
>> Hem.
>
> "Hem" sur quoi ?
> Si c'est "agrégé de primaire" qui vous dérange : c'est fait exprès,

Je connais le coup de l'erreur qu'on fait exprès pour voir si vous suivez.



Je connais le coup du professeur qui fait semblant de croire qu'on lui
fait le coup de l'erreur qu'on fait exprès pour voir si vous suivez.
Parce qu'il est trop content de sauter sur le râble d'un élève qu'il
veut prendre en faute.
Je ne suis pas votre élève, mon vieux (ou alors ça va vous donner un
vrai coup de vieillesse :-))

> "D'après l'article 1 du décret no 50_852 du 25 mai 1950, les professeurs
> agrégés exerçant dans un collège ou un lycée ont les obligations
> suivantes : assurer un service d'enseignement dans la limite d'un
> maximum hebdomadaire de 15 heures (17 heures en éducation physique et
> sportive)"

Compter en moins les heures de première chaire ou de BTS, et en plus les
heures supplémentaires "obligatoires", les corrections et oraux de bac
et autres examens.



C'est ce que j'essayais de faire comprendre à Pado.
Le boulot d'enseignant, ce n'est pas _que_ les heures de cours.
Surtout quand on s'adresse à des presque ou complétement adultes.

> Ha, je vous signale une discrimination : les profs d'EPS "doivent" en
> plus de leurs heures de cours hebdomadaire, 3 heures d'AS.
> S'ils refusent, leurs heures de cours passent à 17 h pour les agrégés et
> à 20 h pour les non-agrégés.

Oui. Demandez-vous pourquoi.



Je ne me le demande pas, je sais pour voir dans quel état de santé
arrivent les profs d'EPS qui sont de ma famille ou de mes amis, à l'âge
de la retraite, égrégés ou non :-(

> Mais bon, on continue à traiter les agrégés de feignants (ou faignants
> ou fainéants, comme vous voulez) :

On a tort.



Je sais.

Cela dit, si cette vie de rêve tente quiconque, la solution
est simple, suffit de passer le concours, qui est anonyme.



Tiens, nous sommes d'accord, pour une fois.

On peut espérer toucher comme un gardien de la paix au début, et
2300¤/mois au bout de dix ans de carrière (agrégé).



Et une retraite pas à la hauteur de celle des anciens Ministres de
l'Education Nationale ou de la Jeunesse et Sports.


--
«La justice, c'est comme la Sainte Vierge,
si on la voit pas de temps en temps,
le doute s'installe.» Michel Audiard
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dmkgbt
jr wrote:

Le 22/01/2012 11:26, Dominique a écrit :

> jr wrote:
>
>> Dominique wrote:
>>
>>
>>> Au lieu de préparer leurs cours et de corriger les copies de leurs
>>> élèves, ces feignants d'agrégés de primaire
>>
>> Hem.
>
> "Hem" sur quoi ?
> Si c'est "agrégé de primaire" qui vous dérange : c'est fait exprès,

Je connais le coup de l'erreur qu'on fait exprès pour voir si vous suivez.



Je connais le coup du professeur qui fait semblant de croire qu'on lui
fait le coup de l'erreur qu'on fait exprès pour voir si vous suivez.
Parce qu'il est trop content de sauter sur le râble d'un élève qu'il
veut prendre en faute.
Je ne suis pas votre élève, mon vieux (ou alors ça va vous donner un
vrai coup de vieillesse :-))

> "D'après l'article 1 du décret no 50_852 du 25 mai 1950, les professeurs
> agrégés exerçant dans un collège ou un lycée ont les obligations
> suivantes : assurer un service d'enseignement dans la limite d'un
> maximum hebdomadaire de 15 heures (17 heures en éducation physique et
> sportive)"

Compter en moins les heures de première chaire ou de BTS, et en plus les
heures supplémentaires "obligatoires", les corrections et oraux de bac
et autres examens.



C'est ce que j'essayais de faire comprendre à Pado.
Le boulot d'enseignant, ce n'est pas _que_ les heures de cours.
Surtout quand on s'adresse à des presque ou complétement adultes.

> Ha, je vous signale une discrimination : les profs d'EPS "doivent" en
> plus de leurs heures de cours hebdomadaire, 3 heures d'AS.
> S'ils refusent, leurs heures de cours passent à 17 h pour les agrégés et
> à 20 h pour les non-agrégés.

Oui. Demandez-vous pourquoi.



Je ne me le demande pas, je sais pour voir dans quel état de santé
arrivent les profs d'EPS qui sont de ma famille ou de mes amis, à l'âge
de la retraite, agrégés ou non :-(

> Mais bon, on continue à traiter les agrégés de feignants (ou faignants
> ou fainéants, comme vous voulez) :

On a tort.



Je sais.

Cela dit, si cette vie de rêve tente quiconque, la solution
est simple, suffit de passer le concours, qui est anonyme.



Tiens, nous sommes d'accord, pour une fois.

On peut espérer toucher comme un gardien de la paix au début, et
2300¤/mois au bout de dix ans de carrière (agrégé).



Et une retraite pas à la hauteur de celle des anciens Ministres de
l'Education Nationale ou de la Jeunesse et Sports.


--
«La justice, c'est comme la Sainte Vierge,
si on la voit pas de temps en temps,
le doute s'installe.» Michel Audiard
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dmkgbt
jr wrote:

Dominique wrote:

>>> Ha, je vous signale une discrimination : les profs d'EPS "doivent" en
>>> plus de leurs heures de cours hebdomadaire, 3 heures d'AS. S'ils
>>> refusent, leurs heures de cours passent à 17 h pour les agrégés et à 20
>>> h pour les non-agrégés.
>>
>> Oui. Demandez-vous pourquoi.
>
> Je ne me le demande pas,

Je vois ça. Eh bien posez vous la question des corrections (y compris
d'examen) et celle de la préparation, qui, si elle existe bien entendu,
n'est pas tout à fait de même nature que les autres.



Il y a des copies à corriger, notamment pour un prof agrégé d'EPS qui
enseigne en section sports-études.
Mais pas que.
La formation en IUFM, c'est payé en heures sup, certes mais une misère
et avec un ou deux ans de retard.
Etre appelé à siéger en jury de CAPEPS, ça prend un peu de temps aussi.
Et les lycées sont bien content d'avoir des profs d'EPS pour surveiller
les épreuves du bac :-)

Quand nous étions jeunes vous et moi, ce qui fait plein de baux, les profs
d'EPS ne dépendaient pas directement de l'EN.



Exact. Ils dépendaient du Ministère de la Jeunesse et des Sports.
Les professeurs sortaient de l'ENSEPS de Châtenay-Malabry (et
anciennement Joinville pour les hommes) et les maîtres des CREPS
"A partir de 1948, on arrive au CAPEPS après 4 ans de formation (1 an
pour P1, 3 ans pour P2). Les 2e et 3e années mènent à un examen
probatoire. La 4e année prépare à un concours qui va permettre de
classer les candidats."
(...)
"Jusqu'en 1975, une petite évolution apparaît. On voit apparaître dans
les lycées des classes préparatoires concernant la première des 4 années
de formation au CAPEPS.
Le fonctionnement est toujours à peu près le même : l'examen P1 permet
la sélection des candidats pour orienter les meilleurs d'entre eux vers
les ENSEP. Les candidats moins bien classés peuvent poursuivre leur
formation dans les CREPS et les IREP. On considère alors qu'une certaine
élite est formée dans les ENSEP, et que le reste est formé dans les
CREPS et les IREP.
(...)
A partir de 1967, la rémunération des professeurs stagiaires de l'ENSEP
est étendue aux meilleurs éléments des CREPS et des IREP.

En 1975, le DEUG STAPS est créé. Il y a donc une réelle intégration
universitaire. Parallèlement à cette intégration universitaire, les
classes préparatoires des lycées disparaissent puisqu'elles n'ont plus
lieu d'exister.
En 1977, la licence STAPS est créée. Le CAPEPS est donc modifié.
On aboutit en 1979 à un nouveau CAPEPS en 2 parties : une partie
d'admissibilité et une partie d'admission. Les épreuves écrites et
orales deviennent plus importantes que les pratiques. Autrement dit, on
cherche à recruter des enseignants avec une meilleure culture générale."

Avec un statut super-farfelu
qui les rendait super-prioritaires dans les emplois du temps



Il a fallu attendre les années 80 pour voir des profs d'EPS être profs
principaux, alors vos histoires de priorités, ça me surprend un peu.
J'ai plus souvent vu l'EPS relégué au vendredi après-midi, au samedi
matin et au lundi matin pour permettre aux profs de disciplines dites
"nobles" de prendre un week-end prolongé...

et leur permettait plein d'activités annexes, comptées dans leur service
ou pas (les clubs de plage en été, par exemple).



Vous confondez avec les instituteurs en formation qui faisaient
moniteurs dans les colonies de vacances.
Les stages de voile, de ski ou autres c'était des heures supplémentaires
d'encadrement non payées puisqu'il fallait en sus des heures de cours,
faire la garderie des aimables minos en goguette...

Ça a changé vers 80, si ma mémoire me sert, et ceux qui ont défini leur
service horaire dans l'EN ont dû le faire par un simple constat de ce
qu'ils faisaient "spontanément" avant.



"En 1981, l'EPS intègre le ministère de l'Education Nationale (alors
qu'auparavant il dépendait du ministère de la Jeunesse et des Sports).
Les enseignants d'EPS sont donc alors des professeurs comme les autres.

En 1986, comme pour les autres disciplines, une 5e année de formation
des enseignants d'EPS est mise en place (l'année qui suit le CAPEPS).
Cette 5e année de formation a lieu dans les CPR (Centres Pédagogiques
Régionaux) qui sont les ancêtres des IUFM.
L'objectif de cette 5e année de formation est d'aborder des aspects
pédagogiques et didactiques.
Parallèlement à cette formation, il y a un stage en responsabilité qui
consiste à diriger une classe : l'apprenti enseignant est suivi par un
conseiller pédagogique.
Ce n'est qu'à la fin de cette 5e année que la titularisation est
accordée ; l'étudiant devient réellement enseignant d'EPS.

A partir de 1989, avec la mise en place des IUFM, cet alignement de
l'EPS par rapport aux autres disciplines est effectif.
On est sur une logique d'uniformisation de la formation des enseignants,
ce qui était d'ailleurs l'objectif de la création des IUFM."

Plus de précisions dans :
L'éducation physique et ses enseignants au XXe siècle
Philippe Néaumet

http://www.amazon.fr/Léducation-physique-ses-enseignants-siècle/dp/28518
02399/ref=dp_return_1?ie=UTF8&n01061&s=books


> je sais pour voir dans quel état de santé arrivent les profs d'EPS qui
> sont de ma famille ou de mes amis,

Horresco referens. C'est vrai que ça n'aide pas.



Vous êtes vraiment un con, vieux :-)

--
«La justice, c'est comme la Sainte Vierge,
si on la voit pas de temps en temps,
le doute s'installe.» Michel Audiard
Avatar
jr
Le 22/01/2012 19:52, Dominique a écrit :

Je ne me le demande pas,



Je vois ça. Eh bien posez vous la question des corrections (y compris
d'examen) et celle de la préparation, qui, si elle existe bien entendu,
n'est pas tout à fait de même nature que les autres.



Il y a des copies à corriger, notamment pour un prof agrégé d'EPS qui
enseigne en section sports-études.
Mais pas que.
La formation en IUFM,



Sarkozynator est passé.

Quand nous étions jeunes vous et moi, ce qui fait plein de baux, les profs
d'EPS ne dépendaient pas directement de l'EN.



Exact.



Je sais.

Avec un statut super-farfelu
qui les rendait super-prioritaires dans les emplois du temps



Il a fallu attendre les années 80 pour voir des profs d'EPS être profs
principaux,



M'en parlez pas, l'horreur. J'ai eu ça quand je faisais l'auxiliaire
pour mettre des épinards dans le beurre, en 77 je crois, ou 79? Le souci
est quand ils se prennent pour de fins psychologues sur des critères à
la con. "Un tel est nul en maths et il a tabassé le prof de dessin, mais
comme meneur d'homme, il est très bien". Dit d'une voix forte et grave,
la fluette prof de maths n'a plus qu'à pondérer.

On me dit que c'est toujours comme ça.

alors vos histoires de priorités, ça me surprend un peu.



Dépendant d'un autre ministère, ils avaient (souvent) d'autres missions
hors EN nécessitant la synchronisation des emplois du temps sans même le
recours à une autorité supérieure pour arbitrer. Ce qui ne pouvait se
faire, pratiquement et sans ordinateurs, qu'en commençant par les
satisfaire.

et leur permettait plein d'activités annexes, comptées dans leur service
ou pas (les clubs de plage en été, par exemple).



Vous confondez



Non non, je ne confonds pas. Sur la plage il y avait plein de
fonctionnaires: des CRS en mission qui faisaient hors service du gras en
leçons de natation, et des profs de sport faisant de la perruque dans
les clubs Mickey et autres gym pour adulte, quand ils ne les possédaient
pas.

je sais pour voir dans quel état de santé arrivent les profs d'EPS qui
sont de ma famille ou de mes amis,



Horresco referens. C'est vrai que ça n'aide pas.



Vous êtes vraiment un con, vieux :-)



Voyez comment vous parlez. Ça illustre.

--
jr
Particulier non cumulable
Avatar
dmkgbt
jr wrote:


C'est le contraire. Par parenthèse, ça ne concerne pas le lycée où c'est
du domaine du règlement intérieur. Je vais vous dire un truc:
l'existence du règlement intérieur des établissements scolaires, et la
portée des sanctions sont définies étroitement par la loi et les décrets.



Exact.
Mais c'est surtout un parapluie commode pour les chefs d'établissement
qui ne veulent se fâcher ni avec les parents ni avec les élèves ni avec
les syndicats ni avec les profs ni avec le rectorat :-)

"Le règlement intérieur comporte un chapitre consacré à la discipline
des élèves. Les sanctions qui peuvent être prononcées à leur encontre
vont de l'avertissement et du blâme à l'exclusion temporaire ou
définitive de l'établissement ou de l'un de ses services annexes"



Comme pour certains élèves, l'exclusion est une récompense, ils mettent
beaucoup plus d'ardeur à faire craquer les profs.

Dans l'école de ma dernière, c'est bien la possession du portable, même
éteint, qui est interdite par le règlement.



Quand j'étais jeune et vous un peu moins - ce qui fait quand même pas
mal de temps et nous donne stature de dinosaures - les interdictions et
les obligations n'étaient pas définies dans un contrat passé entre
l'établissement et les élèves comme c'est à la mode maintenant ( j'ai dû
cosigner ce contrat sur le carnet de correspondance de mon fils au
collège ! ) et je n'ai pas souvenir d'un règlement intérieur reposant
sur autre chose que les affirmations (sans discussion ni recours
possible) des profs, du proviseur et de la surgé, chose parfaitement
admise par les élèves et leurs parents ( voire appuyée d'une menace de
double peine par les parents en cas de punition portant sur ces points).

Ceux qui chouinent maintenant sur l'interdiction du mobile en classe
seraient bien inspirés de vérifier comme c'était mieux "avant" :-)
(je parle d'avant 1968, bien sûr, mais aussi d'un peu après, ho, mettez
jusqu'en 1975, à la louche)

Dans le désordre : obligations de porter une blouse, de se mettre en
rang pour entrer en classe, de rester debout pour saluer le professeur
en attendant la permission de s'asseoir, de se lever à l'entrée d'un
autre adulte dans la classe, de lever le doigt avant de parler, de
demander la permission de sortir, de justifier toute absence, de finir
son assiette à la cantine, de faire tous ses devoirs...

Interdictions : de parler en classe, de discuter une punition, de sortir
de l'établissement, de fumer, de manger ailleurs qu'à la cantine ou dans
la cour, de mâcher du chewing-gum, de courir dans les couloirs, de se
déplacer dans les couloirs sans autorisation, d'être sale ou en
vêtements négligés...
Spécial filles (ça se passe dans un lycée/collège de filles à Cambrai en
66/67) : interdiction de porter un pantalon sauf en janvier et février
pour le cours de sport, de porter des bijoux ou des barrettes voyantes,
de se maquiller, d'avoir des jupes trop courtes, de laisser sa blouse
non boutonnée, de porter les cheveux longs libres (obligation de tresses
ou de queue de cheval), de regarder vers les garçons (partage de
certaines salles avec le lycée de garçons voisin), de siffler, de
marcher les mains dans les poches, de courir sauf en cours de sport...

Alors, l'interdiction du portable en classe, grave problème de société ?
Excusez moi si ça me fait rigoler doucement quand j'entends dire que
c'est une intolérable atteinte aux droits de l'Homme, d'un côté, et
qu'un prof doit envisager d'utiliser un brouilleur pour en empêcher
l'usage dans sa classe, d'un autre côté :-)

--
«La justice, c'est comme la Sainte Vierge,
si on la voit pas de temps en temps,
le doute s'installe.» Michel Audiard
Avatar
dmkgbt
jr wrote:

Le 22/01/2012 19:52, Dominique a écrit :

>>> Je ne me le demande pas,
>>
>> Je vois ça. Eh bien posez vous la question des corrections (y compris
>> d'examen) et celle de la préparation, qui, si elle existe bien entendu,
>> n'est pas tout à fait de même nature que les autres.
>
> Il y a des copies à corriger, notamment pour un prof agrégé d'EPS qui
> enseigne en section sports-études.
> Mais pas que.
> La formation en IUFM,

Sarkozynator est passé.



Ha, oui, merde, j'avais oublié que maintenant les profs des écoles ont
la science infuse et la pédagogie innée :-(

>> Quand nous étions jeunes vous et moi, ce qui fait plein de baux, les profs
>> d'EPS ne dépendaient pas directement de l'EN.
>
> Exact.

Je sais.

>> Avec un statut super-farfelu
>> qui les rendait super-prioritaires dans les emplois du temps
>
> Il a fallu attendre les années 80 pour voir des profs d'EPS être profs
> principaux,

M'en parlez pas, l'horreur. J'ai eu ça quand je faisais l'auxiliaire
pour mettre des épinards dans le beurre, en 77 je crois, ou 79? Le souci
est quand ils se prennent pour de fins psychologues sur des critères à
la con. "Un tel est nul en maths et il a tabassé le prof de dessin, mais
comme meneur d'homme, il est très bien". Dit d'une voix forte et grave,
la fluette prof de maths n'a plus qu'à pondérer.



Il y a eu des abus, je vous l'accorde :-)
Mais pas tant que ça, en fait, il y a eu un décantage rapide parmi
celles et ceux qui ont accepté d'être profs principaux plusieurs années
de suite...
Et puis, il y a eu aussi le prof de maths, prof principal, qui disait :
elle est nulle en maths, elle ne fera jamais d'études longues, il n'y a
qu'à l'envoyer dans le technique faire secrétaire ou coiffeuse...
Je le sais parce que c'était de moi qu'elle parlait, cette salope :-(

Et puis, le prof de français qui s'étonnait que la prof d'EPS sache lire
et écrire et possède une bibliothèque deux fois plus fournie que la
sienne...

Ceci dit, le fait de se retrouver avec un prof d'EPS féminin,prof
principal, ajouté à la mixité des cours de sports, a fait un bien fou
aux petits machos ... et aux collègues masculins :-D

On me dit que c'est toujours comme ça.



Moi j'ai eu la preuve que non, mais bon, vous n'allez pas me croire.

> alors vos histoires de priorités, ça me surprend un peu.

Dépendant d'un autre ministère, ils avaient (souvent) d'autres missions
hors EN nécessitant la synchronisation des emplois du temps sans même le
recours à une autorité supérieure pour arbitrer. Ce qui ne pouvait se
faire, pratiquement et sans ordinateurs, qu'en commençant par les
satisfaire.



Et vous connaissez, a contrario, beaucoup de profs de maths qui
acceptaient de donner des cours le mercredi après-midi ou d'accompagner
leurs élèves le samedi ou le dimanche à des compétitions ?

Je me souviens aussi de l'hostilité d'une prof de maths qu'on avait
après 2 heures de sport et qui nous envoyait chercher un billet de
rentrée parce qu'on arrivait à son cours 5 minutes en retard mais nous
engueulait si on puait la sueur parce qu'on n'avait pas eu le temps de
se doucher :-(
(ceci dit, elle et la prof d'EPS ne pouvaient pas se piffrer et les
douches étaient froides)

>> et leur permettait plein d'activités annexes, comptées dans leur service
>> ou pas (les clubs de plage en été, par exemple).
>
> Vous confondez

Non non, je ne confonds pas. Sur la plage il y avait plein de
fonctionnaires: des CRS en mission qui faisaient hors service du gras en
leçons de natation, et des profs de sport faisant de la perruque dans
les clubs Mickey et autres gym pour adulte, quand ils ne les possédaient
pas.



Ouais, d'accord, je vois le genre :-(
La fraude existe dans tous les métiers.
J'ai aussi connu des profs d'université qui faisaient des conférences
sur des bateaux de croisière, l'été, ou un ex ministre de la Jeunesse,
de l'Éducation nationale et de la Recherche continuant d'émarger pour un
cours de philosophie dans une université où il n'avait pas mis les pieds
depuis la rentrée...et pour cause.

Ici, je connais un prof d'EPS qui passe tout l'été à la plage : il est
sauveteur, il est payé pour ça mais il n'anime aucun club Mickey et ne
trempe son cul dans l'eau que pour sauver les pinzuti qui plongent
malgré le drapeau rouge.

>>> je sais pour voir dans quel état de santé arrivent les profs d'EPS qui
>>> sont de ma famille ou de mes amis,
>>
>> Horresco referens. C'est vrai que ça n'aide pas.
>
> Vous êtes vraiment un con, vieux :-)

Voyez comment vous parlez. Ça illustre.



Mais c'était affectueux, vieux :-)


--
«La justice, c'est comme la Sainte Vierge,
si on la voit pas de temps en temps,
le doute s'installe.» Michel Audiard
Avatar
jr
Le 23/01/2012 10:28, Dominique a écrit :

Et puis, il y a eu aussi le prof de maths, prof principal, qui disait :
elle est nulle en maths, elle ne fera jamais d'études longues, il n'y a
qu'à l'envoyer dans le technique faire secrétaire ou coiffeuse...
Je le sais parce que c'était de moi qu'elle parlait, cette salope :-(



En effet, on voit combien que le brio avec lequel vous tenez votre poste
à haute responsabilité lui donnait tort.

Ceci dit, le fait de se retrouver avec un prof d'EPS féminin,prof
principal, ajouté à la mixité des cours de sports, a fait un bien fou
aux petits machos ... et aux collègues masculins :-D



Blabla. L'EPS avec son S fait entrer à l'école des tas de valeurs de merde.

--
jr
Avatar
Cl.Massé
"Dominique" a écrit dans le message de
news:1kebies.nz0vm9oumxj4N%

Et puis, il y a eu aussi le prof de maths, prof principal, qui disait :
elle est nulle en maths, elle ne fera jamais d'études longues, il n'y a
qu'à l'envoyer dans le technique faire secrétaire ou coiffeuse...
Je le sais parce que c'était de moi qu'elle parlait, cette salope :-(



Ouais, bof, le droit c'est un peu pareil. Les études sont longues parce que ça
ne rentre pas vite.

--
~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Sale assisté.