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Canal 67 à Montpellier

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Yves BERNASCONI
Je reçois très faiblement des emissions provenant du Cap d'Agde sur le canal
67 norme G.
Le site d'émission se trouve à Saint Baudille, les antennes sont très
directives (groupement de 4 antennes
SPA 440 de FUBA montées en phase)
D'après le technicien se trouvant sur place, le puissance installée est de
100Watts, le gain des antennes est de 16,5 dB et l'angle d'ouverture de 3
degrés.
Je recois donc un lobe latéral.
Je ferai parvenir quelques photos à Thierry.

Cordialement.

Yves.

5 réponses

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Thierry VIGNAUD
On 15 Nov 2003 13:58:51 GMT, Olivier Boudot wrote:

Thierry VIGNAUD wrote in
news::

On 15 Nov 2003 11:52:54 GMT, Olivier Boudot
wrote:

Dison que pour faire simple que rien n'interdit à la France d'utiliser
la norme G avec du PAL, le minimum serait au moins de mettre les
règlements français, que j'ai cités, en accord avec ça.



Ben je me demande, à la réflexion, si cette "possibilité" n'est pas motivée
par l'existance de cas "exceptionnels" qui, par leur nature, donnent
lieu... à la signature de traités bilatéraux ad hoc, ne nécessitant donc
pas la "reprise" des règlements, du fait le leur aspect dérogatoire, et en
application de la hiérarchie des normes.



Non en matière de norme d'émission il n'y a aucun traité. Puisqu'un traité est
un accord entre deux pays. On est là donc très très loin de la discussion de
départ, le fait que sur le sol français des TV temporaires seraient autorisées
avec une norme d'émission différente de celle autorisée par les règlements
français

Il n'est est pas de même pour l'installation d'émetteurs par un pays sur le
sol d'un autre pays, exemple que tu cites ci-dessous. On a là bien affaire à
un accord entre 2 pays.

On l'a vu récemment avec le nouveau traité franco-monégasque relatif à la
diffusion de RMC-TV (bien que là, les émissions soient en SECAM il me
semble). Il est possible qu'il en existe un aussi entre la France et la
Suisse (car à la réflexion, je crois bien que la TSR/TSI/SRG dispose de
réémetteurs en territoire Français du côté de St Hippolyte, alors même que
la France, de son côté, utilise le Mt Pélerin au-dessus de Vevey pour la
diffusion des trois premières chaînes), voire avec l'Espagne...



Ceci dit hors le cas de Monaco je ne connais aucun autre traité. Ceci dit le
dernier traité franco-monégasque met fin à une anomalie de droit qui perdurait
depuis une vingtaine d'années (pour les émetteurs, hors ceux du Mt Agel).
Comme quoi entre ce qui existe et qui existerait, ça fait un monde !

Thierry VIGNAUD -
Boulogne-Billancourt (France)
www.emetteurs.fr.fm
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Olivier Boudot
Thierry VIGNAUD wrote in
news::

Ben je me demande, à la réflexion, si cette "possibilité" n'est pas
motivée par l'existance de cas "exceptionnels" qui, par leur nature,
donnent lieu... à la signature de traités bilatéraux ad hoc, ne
nécessitant donc pas la "reprise" des règlements, du fait le leur
aspect dérogatoire, et en application de la hiérarchie des normes.



Non en matière de norme d'émission il n'y a aucun traité.



La n'est pas le problème. Il peut y avoir des traités dérogatoires au
droit commun (cf. l'accord franco-monegasque précité, qui déroge au droit
commun en ce que les ressources en fréquences sont accordées dans le
cadre du traité et non par le CSA, en principe seul habilité à le faire
dans le cadre du droit commun, lequel traité n'aborde pas le problème du
PAL, mais n'en demeure pas moins dérogatoire en ce que l'autorité en
principe compétente pour délivrer les autorisations d'émettre n'est pas,
en l'espèce, le CSA).

La norme d'émission est alors un problème "annexe" que le traité n'est
pas forcément tenu de mentionner. Je ne sais, encore une fois, si un
traité a été signé entre la France et la Suisse dans le cadre de
l'installation réciproque d'émetteurs de radio/TV dans le pays voisin,
mais si c'est le cas, il est évident que les Suisses, en implantant leurs
réémetteurs en France, les feront fonctionner en PAL, puisqu'ils sont
destinés à couvrir des zones d'ombre situées en Suisse, le point
d'émission le plus adéquat étant cependant en France. Et c'est là où la
France a intérêt a avoir prévu la possibilité, au niveau de la
coordination internationale, de mettre en service des émetteurs en PAL
sur son propre territoire, nonobstant la nature de l'autorisation
d'exploitation...

On est là donc très très loin de
la discussion de départ, le fait que sur le sol français des TV
temporaires seraient autorisées avec une norme d'émission différente
de celle autorisée par les règlements français



En effet, mais il n'en demeure pas moins qui si la France a inclus dans
les traités multilatéraux signés dans le cadre de l'UIT la possibilité
d'utiliser le PAL G, c'est qu'il doit y avoir une raison concrète. Et au
premier abord, je n'en vois qu'une seule : permettre aux émetteurs
autorisés dans un cadre dérogatoire du droit commun de fonctionner, tout
en restant conformes aux obligations internationales de la France.

Il n'est est pas de même pour l'installation d'émetteurs par un pays
sur le sol d'un autre pays, exemple que tu cites ci-dessous. On a là
bien affaire à un accord entre 2 pays.



Lequel accord, strictement bilatéral, est inférieur au traité
multilatéral (signé dans le cadre de l'UIT, en l'espèce) dans la
hiérarchie des normes, ce qui signifie que tout accord bilatéral doit
être conforme aux engagements multilatéraux signés par ailleurs dans le
même domaine. C'est pourquoi, dans le cadre des règles d'allotissement,
il est indispensable que l'accord multilatéral prévoit l'utilisation du
PAL pour que des émetteurs ou réémetteurs autorisés dans le cadre d'un
traité bilatéral, exploités par un opérateur étranger DEPUIS le sol
Français, puissent l'être en PAL. En effet, dans ce cas, c'est la
situation géographique du site d'émission qui est pris en compte, pas la
nature de l'opérateur. Un site installé en France, quel qu'il soit, se de
doit respecter les règles que la France s'est engagée à respecter dans le
cadre de l'UIT.

Ceci dit hors le cas de Monaco je ne connais aucun autre traité. Ceci
dit le dernier traité franco-monégasque met fin à une anomalie de
droit qui perdurait depuis une vingtaine d'années (pour les émetteurs,
hors ceux du Mt Agel). Comme quoi entre ce qui existe et qui
existerait, ça fait un monde !



En effet, en matière de traité tout est possible, y compris les accords
secrets non rendus publics. Et tant pis pour l'obligation de principe de
les soumettre au parlement pour ratification... Il en est ainsi des
accords de défense qui lient la France avec un certain nombre de pays
africains. Et parfois, même, comme tu le soulignes, un simple
"gentlemen's agreement" au niveau des gouvernements suffit à faire
predurer, pendant des années et des années, des situations que le droit
ignore. La fréquence "bancale", car mis en service hors du cadre de la
planification des émetteurs en ondes kilométriques prévu pour la région
I, de l'émetteur d'Europe 1 au Felsberg en est à cet égard un parfait
exemple.


--
A+,

Olivier
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Olivier Boudot
> Thierry VIGNAUD wrote in
news::



Ceci dit hors le cas de Monaco je ne connais aucun autre traité. Ceci
dit le dernier traité franco-monégasque met fin à une anomalie de
droit qui perdurait depuis une vingtaine d'années (pour les
émetteurs, hors ceux du Mt Agel). Comme quoi entre ce qui existe et
qui existerait, ça fait un monde !





Je viens de vérifier : l'accord intergouvernemental franco-monegasque du 15
mars 2002, soumis à ratification par le parlement français pendant l'été
2002 ne mentionne effectivement pas les émetteurs exploités par TMC depuis
le sol Français en PAL G (en tout cas celui du Col de la Madone, canal 35,
PAR = 40 kW, car celui de 50 W sur le canal 33 toujours en PAL G, je me
demande s'il n'est pas situé à Monaco même).

Ce document fait néanmoins référence à des accords antérieurs, de diverse
nature, passés entre la France et Monaco à propos de la diffusion de RMC
depuis le territoire Français.

Quoi qu'il en soit, la présence même de l'émetteur du Col de la Madone
précité suffit, et ce quel qu'en soit son statut, à justifier le fait que
la France se soit réservé la possibilité, dans le cadre de l'UIT, de faire
fonctionner des émetteurs en PAL G depuis son territoire.


--
A+,

Olivier
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Thierry VIGNAUD
On 16 Nov 2003 00:15:58 GMT, Olivier Boudot wrote:


Lequel accord, strictement bilatéral, est inférieur au traité
multilatéral (signé dans le cadre de l'UIT, en l'espèce)


Pourrais-tu me communiquer les référence de la loi de ratification du traité
que tu cites ?

Ce n'est pas l'UIT qui décide des normes d'émission TV en France ? C'est la
France qui décide et qui transmet vers l'UIT qui sert en la matière de machine
à enregistrer.

Si on en revenait à la question de départ ? On a toujours pas l'explication
du fait que les arrêtés fixant les normes TV utilisables en France ne
prévoient pas le PAL G pour les télévisions françaises et qu'une TV temporaire
l'utilise.

Après tout on se prend peut-être la tête pour rien, c'est peut-être tout
simplement que le technicien a basculé l'émetteur dans la mauvaise norme !

Thierry VIGNAUD -
Boulogne-Billancourt (France)
www.emetteurs.fr.fm
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Olivier Boudot
Thierry VIGNAUD wrote in
news::

Ce n'est pas l'UIT qui décide des normes d'émission TV en France ?



L'UIT ne décide de rien. L'UIT est un organisme multilatéral, bénéficiant
de la personnalité juridique en tant qu'Organisation Internationale, et
dans le cadre duquel les Etats qui y adhèrent fixent certaines règles de
manière multilatérale et acceptent de s'y soumettre. C'est ce que l'on
nomme une "institution spécialisée" de l'ONU, comme l'est l'UNESCO en
matière de culture et de sciences, ou la FAO en matière d'alimentation.

C'est la France qui décide et qui transmet vers l'UIT qui sert en la
matière de machine à enregistrer.



Non, l'UIT n'est pas une chambre d'enregistrement. C'est un organisme
dont la vocation est de permettre aux Etats adhérents de s'organiser de
la manière la plus efficace possible dans le domaine de la coordination
de l'exploitation des fréquences radioélectriques, à partir du moment où
l'usage souverain qui est fait desdites fréquences sur le territoire d'un
Etat donné peut avoir des conséquences (les ondes ne connaissant pas de
frontières) sur le territoire d'un Etat voisin.

Plutot que de faire de l'organisation "au coup par coup" et de mettre en
place des circuits de collaborations ponctuels donc forcément "peu
efficaces", il a été décidé d'un commun accord de s'organiser dans un
cadre multlatéral plus vaste, par le biais d'un organisme possédant des
compétences larges, notamment en matière de gestion des plans de
fréquence au niveau international, et qui possède des organes de
coordination dont le but est précisément de faciliter le respect de
principe d'égalité de l'usage des fréquences entre les Etats.

Les Etats adhérant financent l'UIT pour lui permettre de remplir ces
objectifs, qui sont à la base de sa charte et qui sont le fondement même
de sa raison d'être.

Si on en revenait à la question de départ ? On a toujours pas
l'explication du fait que les arrêtés fixant les normes TV utilisables
en France ne prévoient pas le PAL G pour les télévisions françaises et
qu'une TV temporaire l'utilise.



En effet, cela me paraît plutôt étonnant (et clairement illégal au regard
du droit interne), y compris du point de vue du diffuseur, qui aurait
plutôt intérêt à utiliser une norme que tous les télévisieurs sont
susceptibles de recevoir, y compris les vieux postes monostandard.

Simple hypothèse : Peut-être ont-il récupéré un vieux pilote PAL pour
beaucoup moins cher qu'un pilote SECAM...

Après tout on se prend peut-être la tête pour rien, c'est peut-être
tout simplement que le technicien a basculé l'émetteur dans la
mauvaise norme !



C'est tout à fait possible en plus ;-)))) !


--
A+,

Olivier
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