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Ces magistrats qui tuent la justice

155 réponses
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Jacques Lavau
"Les magistrats doivent faire leur révolution culturelle"

Le journaliste Jean-François Lacan vient de publier un ouvrage choc sur
la justice : "Ces magistrats qui tuent la justice". Pour lui, la
magistrature est devenue une corporation qui vit repliée sur elle-même
sans aucun contrôle extérieur. D'où des erreurs et des dérives qui se
multiplient.


"Cette institution s'autocontrôle sans que jamais il n'y ait un contrôle
extérieur. Au fond, un magistrat estime qu'il n'a de comptes à rendre à
personne. Et si vous osez critiquer une décision de justice, on vous
accusera de menacer l'indépendance de la justice. Et donc de menacer la
démocratie. Alors qu'au contraire, il faudrait plus contrôler la
justice, comme n'importe quelle autre administration."


LYON-MAG : Pourquoi vous avez ciblé la justice ?

Jean-François Lacan : Car la fracture est de plus en plus grande entre
les magistrats et la majorité des justiciables. Quand les gens ont à
faire à la justice, ils sont surpris de constater que les magistrats
utilisent un jargon incompréhensible, qu'ils ne les écoutent pas, ne les
regardent pas... Bref, les justiciables ont l'impression d'être
méprisés. C'est pourquoi les Français ont de moins en moins confiance en
la justice qui leur donne l'impression d'être une immense loterie.

LYON-MAG : Comment vous expliquez ce mépris ?

En fait, la magistrature est un petit monde clos qui vit replié sur
lui-même. Exemple, à Lyon, ils sont à peine 170 à décider du sort de
milliers de gens chaque année, sans jamais avoir à rendre des comptes.
Sauf à d'autres magistrats ! Ils se forment entre eux, se notent entre
eux... Du coup, c'est devenu une secte un peu effrayante, à l'intérieur
de laquelle prolifèrent des corrompus, des malades, des alcooliques...
C'est pourquoi la justice en France est aussi lente et contestée.

LYON-MAG : Le problème numéro 1 de la justice aujourd'hui ?

La forte culture de la soumission, qui est un héritage du passé, car
depuis des siècles, les magistrats sont soumis au pouvoir politique.
D'ailleurs, la très grande majorité des juges n'ont qu'un seul objectif:
mener une petite carrière tranquille. Et pour ça, ils savent qu'ils ne
doivent pas faire de vagues. Du coup, ils plient devant les puissants.
Les interventions sur les magistrats sont nombreuses et pas simplement
sur des affaires politiques. Mais rares sont les magistrats qui s'insurgent.

LYON-MAG : Pourquoi ils acceptent les pressions ?

Au fond, c'est le système d'évaluation qui est la clef de cette
soumission. Car tous les magistrats sont notés chaque année par leur
supérieur hiérarchique. Ce qui décide de leur future promotion. Du coup,
s'ils veulent avoir une bonne note pour faire carrière, ils ont intérêt
à obéir aux suggestions de leur hiérarchie. Sans parler des réseaux
d'influence bien implantés dans la justice.

LYON-MAG : Un exemple de pressions à Lyon ?

Le procès des comptes suisses de Pierre Botton, où la justice a refusé
d'enquêter pour savoir si des grands groupes de BTP comme Bouygues ou
Dumez avaient versé des commissions à Michel Noir afin de décrocher le
marché du Périphérique nord. Il n'y a pas eu de consignes écrites. Mais
le système de pressions discrètes a bien fonctionné. Comme c'est souvent
le cas dans ce genre d'affaires. Résultat, ce procès Noir-Botton a
tourné à la farce avec un réquisitoire assez indulgent.

LYON-MAG : D'autres problèmes ?

Oui, le temps de travail. Il y a des tribunaux en France qui sont de
vraies planques, avec peu d'affaires à traiter. Ce sont des postes
recherchés par ceux qui veulent mener une carrière tranquille, qui leur
laisse du temps pour se consacrer à la peinture, au bricolage...
Exemple: la cour d'appel de Lyon est loin d'être surchargée... Avec 4 à
5 fois moins d'affaires à traiter que la cour d'appel d'Aix-en-Provence,
pour pratiquement le même nombre de magistrats !

LYON-MAG : Les magistrats qui ne font pas leur boulot ne sont jamais
sanctionnés ?

C'est rare. Même chose pour l'incompétence ou les dérives des
magistrats. Regardez ce juge qui prenait des photos de jeunes filles
déshabillées au tribunal de Grenoble. Sa seule sanction, ça a été d'être
muté à Sarreguemines !

LYON-MAG : Pourquoi cette impunité ?

Parce que cette institution s'autocontrôle sans que jamais il n'y ait un
contrôle extérieur. Au fond, un magistrat estime qu'il n'a de comptes à
rendre à personne. Et si vous osez critiquer une décision de justice, on
vous accusera de menacer la démocratie. Alors qu'au contraire, il
faudrait plus contrôler la justice, comme n'importe quelle autre
administration. D'autant plus qu'aujourd'hui, la magistrature est
touchée par deux grands fléaux : la dépression et l'alcoolisme qui vont
souvent de pair.

LYON-MAG : Pourquoi ces dérives ?

D'abord parce que la sélection à l'entrée de l'Ecole nationale de la
magistrature à Bordeaux se fait uniquement sur concours, sans aucun
examen psychologique. De plus, après seulement deux ans de formation, le
jeune diplômé se retrouve généralement parachuté au poste sensible de
juge d'instruction ou de substitut du procureur, où il est confronté
directement à la misère humaine : violence, alcoolisme, drogue, viol...
Et il se retrouve tout seul à prendre la décision. Du coup, il ne faut
pas s'étonner que ces jeunes craquent.

LYON-MAG : Vous n'exagérez pas un peu ?

Non, c'est malheureusement la vie quotidienne de la justice. Même si
quelques juges médiatiques qui sont bosseurs, compétents et courageux,
cachent la réalité judiciaire. Je vous ferai remarquer que ces fameux
juges sont tous en train de quitter la magistrature, complètement
écœurés: Eva Joly, Eric Halphen...

LYON-MAG : Reconnaissez quand même que la justice manque de moyens !

C'est vrai que certaines juridictions sont débordées. Et que leurs
conditions de travail sont indignes : manque de secrétaires, de
greffiers, de bureaux... Mais ce n'est pas à coups de milliards
supplémentaires qu'on résoudra le problème. Car aujourd'hui, la crise
est beaucoup plus profonde : c'est la légitimité des magistrats qui est
en cause.

LYON-MAG : Vos solutions ?

Aujourd'hui, les magistrats doivent faire une véritable révolution
culturelle, en acceptant la transparence, la critique, les contrôles...
Il faut leur apprendre que la justice ne leur appartient pas, qu'ils ne
sont pas infaillibles... Bref, il faut d'abord changer les mentalités
des magistrats. Et puis il faut faire évoluer le statut des magistrats
qui ne doivent plus vivre en circuit fermé. La justice doit aujourd'hui
s'ouvrir et se moderniser, en parlant le langage de tout le monde.

LYON-MAG : Vous êtes optimiste ?

Franchement non, car la justice qui passe son temps à juger et
condamner, en commettant beaucoup d'erreurs, ne supporte pas la
critique. Du coup, elle ne peut que très difficilement se remettre en
cause. Même si j'ai l'impression que les plus jeunes magistrats sont
moins psycho-rigides que leurs aînés.

Extrait du mensuel LYON-MAG (janvier 2004)

--
La science se distingue de tous les autres modes de transmission des
connaissances, par une croyance de base : nous croyons que les experts
sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent contenir
toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre la peine de
vérifier, par des expériences.
-- Jacques Lavau (retirer les anti et les spam pour le courriel)
http://perso.club-internet.fr/lavaujac/

10 réponses

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www.juristprudence.fr.st
"jr" a écrit dans le message de news:

www.juristprudence.fr.st :
a) je n'ai pas écrit que vous auriez écrit ceci ou cela
b) c'est vous qui, engoncé dans vos certitudes, supposez aussitôt
ce que VOUS avez envie de lire.
c) je confirme donc : "Le métier de juge n'est pas comme les
autres" + nous évoquons bien là " la légitimité à juger au nom du
peuple français "



d) vous avez l'humour d'un aï et je me payais votre tête,
divertissement innocent. C'est affreux d'avoir à signaler ses
propres vannes, on a l'impression de se moquer de handicapés.



à vous entendre, lorsque vous déviez l'objet d'un propos, c'est de l'humour
?
dont acte.

je sentais bien que vous étiez risible.


Je vous parle de la solidarité indécente entre juges qui ne sont pas
là en principe pour se partager un fromage,



il n'y a pas de solidarité indécente entre juges ;
VOUS prétendez qu'il y en a une ;
lorsqu'on essaye de vous faire co:mprendre que le CSM n'est pas une instance
de "solidarité, vous déviez alors la discussion vers des faits imputables à
une personne et non au CSM


si vous ne voyez pas la
pertinence de cet exemple je peux vous l'expliquer en détail.


je répète que je ne discute pas de telle ou telle situation individuelle,
vous essayez de le faire croire, mais tel n'est pas mon propos.
votre tentative manque de "pertinence"

Dans tous les exemples cités par l'article du Point,
des juges ont été soignés par leurs confrères.


non par un médecin


Je vous demandais ce que vous faites dans le civil.


non vous affirmiez volontairement un fait mensonger.

j'ai contesté votre formulation hasardeuse sur les limites des
attributions du CSM.



Et vous savez fort bien que l'avis (foireux, donc) en question est
suivi.


c'est ce que vous voulez faire croire, votre affirmation n'est pas une
démonstration.



vous etes anonyme




.>Mon adresse
est valide. Je suis prof dans une école d'ingénieurs. Ca fait juste
la troisième fois que je vous le dis et c'est depuis toujours dans
le domaine de mon adresse. Vous ne savez pas lire aussi?


ne soyez pas stérilement provocateur
votre adresse ici est : From: jr
je n'en veux connaître aucune autre
votre site = connait pas
et la qualité de votre ton péremptoire me donne une idée de vos vertus
pédagogiques
Avatar
www.juristprudence.fr.st
"LaMite" a écrit dans le message de news:

jr a calligraphié dans news::

Je suis l'instituteur de vos enfants, j'ai été suivi pour des
pulsions pédophiles mais je me soigne; je suis en mi-temps
thérapeutique.



Je suis gardien de la paix, j'ai des tendances maniaco-dépressives,je
prends mes médicaments, je suis en mi-temps thérapeutique, on m'a
laissé mon arme de service .



on peut aussi invoquer ceux qui croient utile d'étaler leurs délires du
genre :
"tous pourris" ou bien "on nous cache tout", etc.
faut-il leur supprimer la liberté d'expression ?
je ne suis pas d'accord avec vos propos, mais je me battrais pour que vous
puissiez les écrire.
pour autant, je peux, parfois, n'y voir qu'une extravagance.
Avatar
jr
"www.juristprudence.fr.st" a écrit :


> d) vous avez l'humour d'un aï et je me payais votre tête,
> divertissement innocent. C'est affreux d'avoir à signaler ses
> propres vannes, on a l'impression de se moquer de handicapés.

à vous entendre, lorsque vous déviez l'objet d'un propos, c'est de l'humour
?
dont acte.

je sentais bien que vous étiez risible.



Femme qui rit a un pied dans le lit. Vous êtes une femme?


> Je vous parle de la solidarité indécente entre juges qui ne sont pas
> là en principe pour se partager un fromage,

il n'y a pas de solidarité indécente entre juges ;
VOUS prétendez qu'il y en a une ;
lorsqu'on essaye de vous faire co:mprendre que le CSM n'est pas une instance
de "solidarité, vous déviez alors la discussion vers des faits imputables à
une personne et non au CSM



Vous osez dire que le CSM, en toute connaissance de cause et en sachant
qu'il serait suivi, n'a pas proposé ce poste là à ce juge là?

> si vous ne voyez pas la
> pertinence de cet exemple je peux vous l'expliquer en détail.
je répète que je ne discute pas de telle ou telle situation individuelle,
vous essayez de le faire croire, mais tel n'est pas mon propos.
votre tentative manque de "pertinence"



Pinpon. Ah, tant que je vous tiens, essayez donc de formatter vos
articles un peu mieux. Une ligne blanche après les citations, par
exemple, et si vous tenez à mettre une espace devant les ponctuations,
faites la insécable. Un point d'interrogation célibataire en début de
ligne à cause d'une citation, ça fait tache.

> Dans tous les exemples cités par l'article du Point,
> des juges ont été soignés par leurs confrères.



non par un médecin



(soupir)

> Je vous demandais ce que vous faites dans le civil.



non



Comment ça non?

>> j'ai contesté votre formulation hasardeuse sur les limites des
>> attributions du CSM.
>
> Et vous savez fort bien que l'avis (foireux, donc) en question est
> suivi.
c'est ce que vous voulez faire croire, votre affirmation n'est pas une
démonstration.



Connaissez vous la démonstration par le fait? Le fait est que les
propositions du CSM sont suivies. Et celle là en particulier, donc.

ne soyez pas stérilement provocateur
votre adresse ici est : From: jr
je n'en veux connaître aucune autre



Elle suffit. rouillard.org est mon site.

--
jr
Riche en fibres.
Avatar
www.juristprudence.fr.st
"jr" aurait pu écrire :

Bof, lisez les tracts hebdomadaires des parents d'élèves, continuez par
les
http://www.machinbidule.www.societe/document.html?did8821; prenez
le bulletin municipal sur la question: le concierge d'un établissement
scolaire
parisien disant au journaliste, comme si c'était statutaire, que les
profs ne sont jamais là le matin et parfois l'après-midi, par exemple.
L'histoire des trois semaines de vacances supplémentaires sorties de
nulle part et qui sont un droit acquis.

Les copies d'élèves qui "se perdent" et le pire, c'est que souvent c'est
authentiquement une perte, sans que le prof n'en voie la moindre
conséquence (cf affaire des examens et concours qui doivent être


totalement réorganisés).

Les erreurs professionnelles pas sanctionnées (cf pédophilie,
trafic DIVx et autres Mp3).



bref, Jr nous ayant révélé sa qualité d'enseignant, je me demande comment il
peut rester dans une telle corporation ?
c'est scandaleux !
;0))
Avatar
jr
"www.juristprudence.fr.st" a écrit :


on peut aussi invoquer ceux qui croient utile d'étaler leurs délires du
genre :
"tous pourris" ou bien "on nous cache tout", etc.
faut-il leur supprimer la liberté d'expression ?



Vous pouvez toujours essayer.

je ne suis pas d'accord avec vos propos, mais je me battrais pour que vous
puissiez les écrire.



Il y a des fois, faut *vraiment* pas confondre futur et conditionnel. On
va dire que vous n'êtes pas juge, pour la beauté du monde.

--
jr
Riche en fibres.
Avatar
jr
"www.juristprudence.fr.st", anonyme de service, falsifie mes propos:

bref, Jr nous ayant révélé sa qualité d'enseignant,



Je ne suis pas enseignant inamovible au nom du peuple français. J'ai un
chef, un contrat, des astreintes, un entretien annuel, des programmes,
une évaluation de mes cours par mes étudiants. Quand je ne suis pas là,
on s'en aperçoit et mon établissement ne met pas entre 15 et 20 ans
selon les conjonctions Saturne/Jupiter pour délivrer un Bac+5. Voyez,
aucun rapport.

Mais puisque vous jouez au con, voyons vos délires:

Un prof absent sans justificatif est viré. Avec justificatif médical, il
est viré aussi, mais plus tard, si ça dépasse certaines bornes
statutaires et selon la classe de l'arrêt. S'il est contractuel ça va
plus vite que s'il est fonctionnaire. En tout état de cause, ou il est
là ou il est absent. Il ne peut pas être absent en étant soi-disant là.

J'ai vu de près les manipulations de copies. Les cas dont j'ai eu
connaissance relevaient du vol de voiture ou de sacoche après agression.
Une fois un colis Chronopost perdu. Rien qui ressemble à à l'affaire des
scientologues, ou pour trouver un parallèle il faudrait voir un prof
recevoir ses copies en 1990 et déclarer en 2003 qu'il ne sait pas où il
a bien pu les mettre et qu'il est très occupé. J'ai vu une fois un
correcteur remettre ses copies (de concours d'école) à la dernière
seconde de la dernière minute du dernier jour possible, il n'a plus
jamais corrigé pour nous.

Quand à la "non sanction" d'affaires pédophiles et de trafics de MP3,
vous avez mal lu la presse de ce mois-ci.

--
jr
Riche en fibres.
Avatar
LaMite
www.juristprudence.fr.st a calligraphié dans
news:41c93f09$0$9524$:

on peut aussi invoquer ceux qui croient utile d'étaler leurs
délires du genre :
"tous pourris" ou bien "on nous cache tout", etc.



Où m'avez vous vue faire ainsi ?

faut-il leur supprimer la liberté d'expression ?



Certainement pas.

je ne suis pas d'accord avec vos propos, mais je me battrais pour
que vous puissiez les écrire.



Vous oubliez "jusqu'à la mort" : tant qu'à plagier Voltaire, allez
jusqu'au bout de sa pensée.

pour autant, je peux, parfois, n'y voir qu'une extravagance.



C'est votre droit le plus strict.



--
"Depuis que l'on a mis en lumière les difficultés
de l'identité masculine, plus personne ne soutient
que l'homme est le sexe fort"
Elisabeth Badinter, XY.
Avatar
LaMite
www.juristprudence.fr.st a calligraphié dans
news:41c940e4$0$9553$:


bref, Jr nous ayant révélé sa qualité d'enseignant, je me demande
comment il peut rester dans une telle corporation ?
c'est scandaleux !
;0))



Vous êtes du genre à jeter le bébé avec l'eau du bain et la baignoire
en prime, vous ?



--
"Depuis que l'on a mis en lumière les difficultés
de l'identité masculine, plus personne ne soutient
que l'homme est le sexe fort"
Elisabeth Badinter, XY.
Avatar
Jacques Lavau
jr wrote:


LaMite a écrit :


Elle digne d'une république bananière mais certainement d'un pays
comme la France.



Sources ?




Bof, lisez la rubrique hebdomadaire de Libé, continuez par ça
http://www.lepoint.fr/dossiers_societe/document.html?did8821; prenez
aussi les cahiers du Canard sur la question: le gardien d'un palais
parisien disant au journaliste, comme si c'était statutaire, que les
juges ne sont jamais là le matin et parfois l'après-midi, par exemple.
L'histoire des trois semaines de vacances supplémentaires sorties de
nulle part et qui sont un droit acquis.

Les dossiers qui "se perdent" et le pire, c'est que souvent c'est
authentiquement une perte, sans que le juge n'en voie la moindre
conséquence (cf affaire scientologie par ailleurs gérée comme si la juge
venait au palais tous les 29 février ouvrables).

Les erreurs professionnelles pas sanctionnées (cf JAF donnant à la
première requète l'enfant à la dame qui sortait de l'asile, avait déjà
tué et a tué l'enfant aussi sec: oubli de consulter le dossier, refus
d'attendre l'avis du père; on ne sait *même pas* le nom de ce JAF, pas
sanctionné). L'autre qui fait libérer un violeur avant son jugement en
merdant sur la date d'application de la loi Perben, malgré les
avertissements qui lui sont donnés: quelle procédure disciplinaire?
Celui qui dessine des croix de David sur les jugements qu'il rend quand
la partie a un nom qui va bien: plaisanterie malheureuse.

D'une façon générale, y a-t-il seulement un grand tableau, même à usage
interne voire seulement informatif, du pourcentage de décisions
réformées ou cassées, par juge et par rapport aux autres? Non. Du moins
officiellement, vu que ce genre d'information (ne) sort (que) quand
Juppé veut déconsidérer le juge Halphen.

Le statut mirifique qui fait que le juge d'Outreau, qui va nous coûter
12 millions d'euros en sus des frais de prison, d'instruction et de
procès et de son propre salaire si bien employé, et qui a bien entendu
touché sa prime, peut venir étaler sa morgue à la barre "Madame, je n'ai
pas dit ça, ce n'est pas dans le PV" (à la nana acquittée qu'il a foutu
en taule pendant des années). Avec la complicité bienveillante du
président du tribunal qui lui épargne l'essentiel, et du procureur qui a
contribué au désastre.

Le fait établi que, sur la côte au moins, une bonne partie sinon la
plupart des juges sont membres de sociétés dites secrètes et qu'un juge
Renard peut avoir été muté de Nice à Menton via Cannes quand les autres
se cognent Tourcoing et Villeurbanne. La sanction dérisoire appliquée
audit juge après l'avis de l'Inspection Générale qui était factuellement
un forfait au vu du bilan.

C'est ça qui est triste; dans la république babanière, au moins, la
faute est sur le politique. En France, il y a du merdoiement politique
mais ce n'est de loin pas la question la plus grave. On peut se gausser
des statuts particuliers des manards de base de la SNCF et de l'EDF, il
y en a d'autres.




Merci Jacques pour ce lien :
http://www.lepoint.fr/dossiers_societe/document.html?did8821
C'est déjà vieux : 28 novembre 2003.

Dans cette polémique, les obsessions narcissiques de
"www.juristprudence.fr.st" et de eristan nous
confirment que les affaires familiales sont des urgences psychiatriques
bien trop graves pour qu'on les confie à des juristes, surtout à ce
genre de juristes-là.


Aujourd'hui, 22 décembre 2004, cela fait 1753 jours que je n'ai plus
jamais revu ni entendu ma fille.
2481 jours que j'ai réussi à voir mon petit-fils cinq minutes, avec
chance et persévérance...
2614 jours que ce petit-fils est interdit de voir son
arrière-grand-mère, depuis le 26 octobre 1997, par violence pure.
Ainsi est consacré le triomphe de la violence perverse. Et le reste est
à l'avenant.

--
La science se distingue de tous les autres modes de transmission des
connaissances, par une croyance de base : nous croyons que les experts
sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent contenir
toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre la peine de
vérifier, par des expériences.
-- Jacques Lavau (retirer les anti et les spam pour le courriel)
http://perso.club-internet.fr/lavaujac/
Avatar
Caramel
"LaMite" a écrit dans le message de news:

..............
Et vous proposez quoi à la place ?



C'est simple mon petit bonhomme : le respect et l'application de l'article
16 de la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789.