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Compatibilité DRMs / distributions linux

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SL
Sans vouloir relancer la frénésie du précédent fil sur le sujet, une
interview du DG de Mandriva, qui se dit « ouverts au panachage de
composants propriétaires et libres » :

<http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39297639,00.htm?xtor=1>

Passage concerné :

La logique du marché s'oriente aujourd'hui vers le panachage de
composants propriétaires et libres dans les distributions
Linux. Je crois à l'hétérogénéité des systèmes. Sur le marché
professionnel, il y a une demande pour fournir la plus large
palette d'outils, qu'ils soient propriétaires ou libres, et nous
sommes ouvert à ce type de mélange.

Je rappelle que nous intégrons déjà depuis longtemps Acrobat
Reader d'Adobe qui est un produit propriétaire, mais très utile
pour nos clients. Il y a d'autres exemples, tels que Flash, Java,
le support des réseaux Wi-Fi, de Winmodem, les drivers Nvidia et
Ati, Real Player etc. Pour le reste, nous restons fidèles à notre
politique de privilégier des applications ou composants en licence
GPL (GNU General Public License, qui couvre notamment le noyau
Linux, Ndlr).

Ça ne porte pas sur les DRM, et en particulier sur les objections
techniques et commerciales (coût des licences de développement des DRM
entre autres) aux DRM sur le libre. Mais il prend le contre pied de
l'idée d'une opposition frontale entre les deux modèles, qui ne
pourrait se terminer que par la mort de l'un des deux.

10 réponses

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remy
In article , SL wrote:

Un article sur et une interview de Bram Cohen sur le Monde :

L'as du Web gratuit se met au payant
<http://www.lemonde.fr/web/article/0,,,0.html>

"Pas besoin d'interférer avec les forces du marché"...



Tu peux aussi lire le dernier article de L. Chemla, qui n'est pas non
plus le dernier des imbéciles :

http://www.kitetoa.com/Pages/Textes/Interviews/20051231-interview-laurent-chemla-avenir-du-net-bilan-des-annees-passees.shtml

je ne veux pas dire mais cela ne casse pas trois pattes a un canard

aih pas la tete

je rajouterai que le net met aussi en evidence le manque de perenite de
l'oeuvre numerique


je ne suis pas d'accord le

"De ce point de vue la lutte pour le respect de la vie privée est un
combat perdu."

et sur

"Par ailleurs, pour les entreprises de distribution, la fin est proche,
même si elles ne l'ont pas encore accepté"

et le petit cote oppose les utilisateurs aux legislateurs m'interpelle
je ne crois
pas qu'il faille pousser memee dans les orties
je rappelle elle n'aime toujours pas ca




--
des conneries j'en ai dites oui oui je vous assure...
mais elles n'engagent que votre perception
remy


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SL
In article , SL wrote:
Un article sur et une interview de Bram Cohen sur le Monde :

L'as du Web gratuit se met au payant
<http://www.lemonde.fr/web/article/0,,,0.html>

"Pas besoin d'interférer avec les forces du marché"...


Tu peux aussi lire le dernier article de L. Chemla, qui n'est pas
non plus le dernier des imbéciles :

http://www.kitetoa.com/Pages/Textes/Interviews/20051231-interview-laurent-chemla-avenir-du-net-bilan-des-annees-passees.shtml


En effet, c'est un peu plus excitant que ce pauvre Bram Cohen, merci
pour le lien. Le début est intéressant, quand il rappelle les
fondations idéologiques (utopie du "village global", idéal « [d']un
monde interconnecté dans lequel le savoir serait accessible à tous
sans le moindre contrôle - créant ainsi une "pensée nouvelle" voulue
comme le ciment d'une anarchie libertaire. »)

Je croyais qu'il allait être critique sur cette idéologie libertaire,
et sur ses propres ferments de totalitarisme. En particulier l'utopie
du village global, ça aurait pu être sympa de s'interroger sur les
mauvais côtés de cette idéologie, la destruction de la diversité
culturelle, l'an-historicisme, l'idéologie de la "communication" et de
la transparence, le multiculturalisme. Mais non, pas du tout, ça vire
rapidement au discours caricatural sur internet, à base de grands
récits mythiques, de fin de l'histoire, de gigantomachie entre les
forces du mal et forces du bien, de construction naïve et
incroyablement manichéenne des acteurs en présence dans le texte (les
"politiques", les "marchants", etc.) A mon goût, tout (ou presque) y
est du discours naïf et extrêmiste sur la technologie.

Dans la réponse à la première question, on a l'opposition internet
/vs/ politique. Dans la seconde, l'opposition internet /vs/ les
marchants, avec tout le manichéisme de rigueur.

1/ pour la première : à chaque fois les antagonismes sont
maximaux. Chercher à contrer internet, à lui imposer une autre loi ou
norme que son apparent principe interne, autonome et purement
technique, c'est devenir une force du mal. Ne pas abandonner tout
espoir de définir la norme par le droit et pas par la technique, c'est
basculer immédiatement dans le camps du totalitarisme : « On le voit
aujourd'hui de façon bien plus flagrante qu'il n'y a seulement que
quelques années: pour contrôler Internet et son usage, un gouvernement
doit être (ou devenir) un état policier totalitaire. »

Vous êtes sûr que vous adhérez à ça ?

Quant à lui, le protocole http est tout simplement la réalisation des
Droits de l'homme, excusez du peu :

Les gouvernements des grandes démocraties sont désormais face à un
choix dont je doute qu'ils mesurent réellement l'importance: soit
ils admettent l'existence d'un espace de liberté qui répond, mieux
que n'importe quel autre, aux principes fondateurs des droits de
l'homme, soit ils sont contraints d'abandonner ces principes au
profit de la dictature (qu'elle soit le fait de la main-mise des
multinationales sur les biens publics ou celui d'un choix
politique assumé).

2/ Dans la seconde question, c'est l'axe internet vs les marchants --
"l'ennemi de l'intérieur" en quelque sorte. On a toujours les mêmes
tartes à la crème, notamment l'opposition de deux temporalités : à
court terme, un discours apocalyptique et crépusculaire sur la mise à
mort d'internet par les marchants, mais à long terme, du point de vue
d'une Fin de l'histoire qui relève de toute évidence du mythe,
internet vaincra. (ST par exemple tiens exactement le même discours
ici même).

1/ Pour le court terme : attention braves gens, vous vivez vos derniers
moments : Internet est-il contrôlé par les marchant ? « Pas encore,
mais en effet il est en passe de le devenir. »

« Tout ceci existe déjà, ou est en passe d'exister [l'un ou l'autre,
alors ?]. Dès lors les marchands auront, en effet, le contrôle total
[pas partiel, non] du réseau et surtout de son contenu. » (après une
énumération grotesque où se mêlent les Etats, les multinatinales, les
marques, les éditeurs de musiques, les caméras vidéo, et otut le
pandémonium.)

A propos des caméra vidéo et de la vie privée, on pourrait au moins
mentionner qu'internet est loin de ne pas poser des questions aux
pratiques et aux législations existantes, comme le montre l'exemple de
Wikipedia.de, fermé quelque jour sur décision de justice pour
violation de vie privée. Mais non, tout ce qui vient d'internet est le
grand vent libertaire, tout ce qui vient des états est la petite
magouille totalitaire.

On a droit au passage à une définition de la culture [à quel titre ?]
:

Au nom de la culture, les majors, les grandes multinationales du
logiciel et autres sociétés d'auteurs sont en train d'essayer de
détruire un objet qui leur échappe. Mais dans les faits ce n'est
pas la culture qu'elles défendent, c'est sa
commercialisation. [quel scoop !] Or la culture c'est d'abord un
bouillon. Un bouillon d'idées, de confrontation d'opinions et de
savoirs, de liens et de combats incontrôlables, d'où émerge ce
qu'après coup on peut définir comme un mouvement, une oeuvre
culturelle. Internet est ce bouillon, et en l'aseptisant c'est
toute la culture future qu'on assassine au profit d'une
pseudo-culture préformatée, collant aux goûts supposés d'un public
qu'on veut captif au lieu de l'espérer captivé.

Donc c'est rien moins que la culture qu'on risque d'étouffer en même
temps que le protocole http ! Quand on parle des brevets, la culture a
existé de tout temps, mais quand on parle d'http, attention la fin est
proche. Quant à la définition de la culture comme un "bouillon", c'est
un autre grand classique. On retrouve toujours ces métaphores à base
de duratif et d'imperfectif, où on "tend" vers, où tout est procès, et
à base de métaphores biologistes.

Un autre magnifique exemple de théorie catastrophiste : l'ennemi
n'aura même pas besoin de nous vaincre, on aura perdu toute faculté de
résistance, on sera vraiment *détruit* :

Oh bien sûr les blogs ne vont pas cesser d'exister, les sites
indépendants non plus, la diffusion du savoir par les individus
continuera. Mais ceux qui gêneront le plus auront à faire face à
des procès "pour l'exemple" à l'échelle internationale, ce qui
conduira vraisemblablement à une autocensure telle que toute
censure réelle deviendra de facto inutile.

En d'autres termes il n'y aurait même pas de "combat"
possible. Pourtant, c'est la guerre :

2/ Pour le second point (le triomphe sur le long terme), on retrouve
les clichés habituels juxtaposés sans crainte de la contradiction
aux passages catastrophistes :

« toutes ces tentatives de contrôle des contenus sont vaines, »

« Mais la guerre n'est pas finie. »

« le combat ultime » [sérieusement, vous arrivez à lire ça sans rire
?] :

« Mais il sera soit ultralibéral soit libertaire, condamné à
devenir le lieu du combat ultime entre le totalitarisme
capitaliste et l'utopie sociale [...] C'est l'un ou l'autre mais
il est techniquement utopique de croire qu'il puisse être quoi que
ce soit de médian. »

"Techniquement"... Mais il y a d'autres normes que la technique !

Quant à l'alternative entre ultralibéral et libertaire, j'ai encore
bon espoir d'y échaper...

Autre passage croustillant : le TCE. (1) Le TCE a été rejeté, (2) on
en a causé sur internet, donc : la liberté d'expression enfin libérée
à mis fin aux magouilles des politiques qui nous maintenant dans
l'ignorance :

Et a conduit à une prise de conscience bien plus large que ce
qu'espéraient sans doute les gouvernants tenants du oui.

Par contre lors de la campagne de G. Bush internet aussi a joué un
grand rôle. L'UMP fait des campage de pub en achetant le mot
"racaille" sur google et en utilisant le spam. Mais ça, pas un mot.

Cet article était mûr pour une reprise sur framasoft et, évidemment,
il y est.

Ce qui est navrant c'est qu'il y a bien sûr un enjeu immense au
contrôle citoyen et à la politisation d'internet. Certes, vu qu'on a
que ça à se mettre sous la dent, c'est mieux que rien. Mais
franchement...


Avatar
remy


En effet, c'est un peu plus excitant que ce pauvre Bram Cohen, merci
pour le lien. Le début est intéressant, quand il rappelle les
fondations idéologiques (utopie du "village global", idéal « [d']un
monde interconnecté dans lequel le savoir serait accessible à tous
sans le moindre contrôle - créant ainsi une "pensée nouvelle" voulue
comme le ciment d'une anarchie libertaire. »)



interessant mais malheureusement faux
au debut l'armee voulait un poste de commandement
que l'on ne pouvait pas faire exploser c'etait le cahier des charges

a l'arrivee le reseau est ne
on est loin de l'utopie du village global et le http il est ne
chez les physiciens qui sont sous le mont blanc entre la france et la suisse


en tant que vieux con j'ai connu le woin woin woin sans "les marchands
du temps" la seule difference que je vois c'est la pub sur les sites
le reste



Je croyais qu'il allait être critique sur cette idéologie libertaire,
et sur ses propres ferments de totalitarisme. En particulier l'utopie
du village global, ça aurait pu être sympa de s'interroger sur les
mauvais côtés de cette idéologie, la destruction de la diversité
culturelle, l'an-historicisme, l'idéologie de la "communication" et de
la transparence, le multiculturalisme. Mais non, pas du tout, ça vire
rapidement au discours caricatural sur internet, à base de grands
récits mythiques, de fin de l'histoire, de gigantomachie entre les
forces du mal et forces du bien, de construction naïve et
incroyablement manichéenne des acteurs en présence dans le texte (les
"politiques", les "marchants", etc.) A mon goût, tout (ou presque) y
est du discours naïf et extrêmiste sur la technologie.

Dans la réponse à la première question, on a l'opposition internet
/vs/ politique. Dans la seconde, l'opposition internet /vs/ les
marchants, avec tout le manichéisme de rigueur.

1/ pour la première : à chaque fois les antagonismes sont
maximaux. Chercher à contrer internet, à lui imposer une autre loi ou
norme que son apparent principe interne, autonome et purement
technique, c'est devenir une force du mal. Ne pas abandonner tout
espoir de définir la norme par le droit et pas par la technique, c'est
basculer immédiatement dans le camps du totalitarisme : « On le voit
aujourd'hui de façon bien plus flagrante qu'il n'y a seulement que
quelques années: pour contrôler Internet et son usage, un gouvernement
doit être (ou devenir) un état policier totalitaire. »

Vous êtes sûr que vous adhérez à ça ?

Quant à lui, le protocole http est tout simplement la réalisation des
Droits de l'homme, excusez du peu :

Les gouvernements des grandes démocraties sont désormais face à un
choix dont je doute qu'ils mesurent réellement l'importance: soit
ils admettent l'existence d'un espace de liberté qui répond, mieux
que n'importe quel autre, aux principes fondateurs des droits de
l'homme, soit ils sont contraints d'abandonner ces principes au
profit de la dictature (qu'elle soit le fait de la main-mise des
multinationales sur les biens publics ou celui d'un choix
politique assumé).

2/ Dans la seconde question, c'est l'axe internet vs les marchants --
"l'ennemi de l'intérieur" en quelque sorte. On a toujours les mêmes
tartes à la crème, notamment l'opposition de deux temporalités : à
court terme, un discours apocalyptique et crépusculaire sur la mise à
mort d'internet par les marchants, mais à long terme, du point de vue
d'une Fin de l'histoire qui relève de toute évidence du mythe,
internet vaincra. (ST par exemple tiens exactement le même discours
ici même).

1/ Pour le court terme : attention braves gens, vous vivez vos derniers
moments : Internet est-il contrôlé par les marchant ? « Pas encore,
mais en effet il est en passe de le devenir. »

« Tout ceci existe déjà, ou est en passe d'exister [l'un ou l'autre,
alors ?]. Dès lors les marchands auront, en effet, le contrôle total
[pas partiel, non] du réseau et surtout de son contenu. » (après une
énumération grotesque où se mêlent les Etats, les multinatinales, les
marques, les éditeurs de musiques, les caméras vidéo, et otut le
pandémonium.)

A propos des caméra vidéo et de la vie privée, on pourrait au moins
mentionner qu'internet est loin de ne pas poser des questions aux
pratiques et aux législations existantes, comme le montre l'exemple de
Wikipedia.de, fermé quelque jour sur décision de justice pour
violation de vie privée. Mais non, tout ce qui vient d'internet est le
grand vent libertaire, tout ce qui vient des états est la petite
magouille totalitaire.

On a droit au passage à une définition de la culture [à quel titre ?]
:

Au nom de la culture, les majors, les grandes multinationales du
logiciel et autres sociétés d'auteurs sont en train d'essayer de
détruire un objet qui leur échappe. Mais dans les faits ce n'est
pas la culture qu'elles défendent, c'est sa
commercialisation. [quel scoop !] Or la culture c'est d'abord un
bouillon. Un bouillon d'idées, de confrontation d'opinions et de
savoirs, de liens et de combats incontrôlables, d'où émerge ce
qu'après coup on peut définir comme un mouvement, une oeuvre
culturelle. Internet est ce bouillon, et en l'aseptisant c'est
toute la culture future qu'on assassine au profit d'une
pseudo-culture préformatée, collant aux goûts supposés d'un public
qu'on veut captif au lieu de l'espérer captivé.

Donc c'est rien moins que la culture qu'on risque d'étouffer en même
temps que le protocole http ! Quand on parle des brevets, la culture a
existé de tout temps, mais quand on parle d'http, attention la fin est
proche. Quant à la définition de la culture comme un "bouillon", c'est
un autre grand classique. On retrouve toujours ces métaphores à base
de duratif et d'imperfectif, où on "tend" vers, où tout est procès, et
à base de métaphores biologistes.

Un autre magnifique exemple de théorie catastrophiste : l'ennemi
n'aura même pas besoin de nous vaincre, on aura perdu toute faculté de
résistance, on sera vraiment *détruit* :

Oh bien sûr les blogs ne vont pas cesser d'exister, les sites
indépendants non plus, la diffusion du savoir par les individus
continuera. Mais ceux qui gêneront le plus auront à faire face à
des procès "pour l'exemple" à l'échelle internationale, ce qui
conduira vraisemblablement à une autocensure telle que toute
censure réelle deviendra de facto inutile.

En d'autres termes il n'y aurait même pas de "combat"
possible. Pourtant, c'est la guerre :

2/ Pour le second point (le triomphe sur le long terme), on retrouve
les clichés habituels juxtaposés sans crainte de la contradiction
aux passages catastrophistes :

« toutes ces tentatives de contrôle des contenus sont vaines, »

« Mais la guerre n'est pas finie. »

« le combat ultime » [sérieusement, vous arrivez à lire ça sans rire
?] :

« Mais il sera soit ultralibéral soit libertaire, condamné à
devenir le lieu du combat ultime entre le totalitarisme
capitaliste et l'utopie sociale [...] C'est l'un ou l'autre mais
il est techniquement utopique de croire qu'il puisse être quoi que
ce soit de médian. »

"Techniquement"... Mais il y a d'autres normes que la technique !

Quant à l'alternative entre ultralibéral et libertaire, j'ai encore
bon espoir d'y échaper...

Autre passage croustillant : le TCE. (1) Le TCE a été rejeté, (2) on
en a causé sur internet, donc : la liberté d'expression enfin libérée
à mis fin aux magouilles des politiques qui nous maintenant dans
l'ignorance :

Et a conduit à une prise de conscience bien plus large que ce
qu'espéraient sans doute les gouvernants tenants du oui.

Par contre lors de la campagne de G. Bush internet aussi a joué un
grand rôle. L'UMP fait des campage de pub en achetant le mot
"racaille" sur google et en utilisant le spam. Mais ça, pas un mot.

Cet article était mûr pour une reprise sur framasoft et, évidemment,
il y est.

Ce qui est navrant c'est qu'il y a bien sûr un enjeu immense au
contrôle citoyen et à la politisation d'internet. Certes, vu qu'on a
que ça à se mettre sous la dent, c'est mieux que rien. Mais
franchement...



--
des conneries j'en ai dites oui oui je vous assure...
mais elles n'engagent que votre perception
remy

Avatar
remy


Je croyais qu'il allait être critique sur cette idéologie libertaire,
et sur ses propres ferments de totalitarisme. En particulier l'utopie
du village global, ça aurait pu être sympa de s'interroger sur les
mauvais côtés de cette idéologie, la destruction de la diversité
culturelle, l'an-historicisme, l'idéologie de la "communication" et de
la transparence, le multiculturalisme.




peux tu developper la notion que je ne cerne pas vraiment
le village global se retrouve en opposition avec la diversite culturelle ?


Mais non, pas du tout, ça vire
[....]


A propos des caméra vidéo et de la vie privée, on pourrait au moins
mentionner qu'internet est loin de ne pas poser des questions aux
pratiques et aux législations existantes, comme le montre l'exemple de
Wikipedia.de, fermé quelque jour sur décision de justice pour
violation de vie privée. Mais non, tout ce qui vient d'internet est le
grand vent libertaire, tout ce qui vient des états est la petite
magouille totalitaire.


la je pense qu'il y a une relle derive mais ce n'est pas lie au net
mais plutot a l'outil informatique et a la connerie
exemple
recoupage des fichiers impot et anpe c'est lamentable
et l'ecole qui est passee a la tele recemment ou il se serve de la
biometrie pour fournir un plateau repas ca m'a coupe l'appetit

et je ne parle pas des passeports pour aller au usa
la nouvelle carte d'identite et le reste ....
ça me gonfle mais me gonfle


--
des conneries j'en ai dites oui oui je vous assure...
mais elles n'engagent que votre perception
remy

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Naibed
manuel viet in news:
viet.net:

In article , SL wrote:
Un article sur et une interview de Bram Cohen sur le Monde :

L'as du Web gratuit se met au payant
<http://www.lemonde.fr/web/article/0,,
698751,0.html>



"Pas besoin d'interférer avec les forces du marché"...


Tu peux aussi lire le dernier article de L. Chemla, qui n'est pas non
plus le dernier des imbéciles :


..l'avant dernier ?

http://www.kitetoa.com/Pages/Textes/Interviews/20051231-interview-laurent-
chemla-avenir-du-net-bilan-des-annees-passees.shtml




Ha ha ha ha !.. Quelle daube ! C'est ce qui s'appelle "réécrire l'histoire" !


Bon, je rectifie : c'est bien le dernier des imbéciles.


N
--
-+---------------+-----------------+-----------------+-
Rien n'est plus beau ...(refrain connu)


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SL

Je croyais qu'il allait être critique sur cette idéologie
libertaire, et sur ses propres ferments de totalitarisme. En
particulier l'utopie du village global, ça aurait pu être sympa de
s'interroger sur les mauvais côtés de cette idéologie, la
destruction de la diversité culturelle, l'an-historicisme,
l'idéologie de la "communication" et de la transparence, le
multiculturalisme.


peux tu developper la notion que je ne cerne pas vraiment le village
global se retrouve en opposition avec la diversite culturelle ?


A votre avis, on parlera quelle langue dans le village global ?


Avatar
stephane
On 2006-01-20, SL wrote:
interview du DG de Mandriva, qui se dit « ouverts au panachage de


[...]

Ça ne porte pas sur les DRM, et en particulier sur les objections
techniques et commerciales (coût des licences de développement des DRM
entre autres) aux DRM sur le libre. Mais il prend le contre pied de
l'idée d'une opposition frontale entre les deux modèles, qui ne
pourrait se terminer que par la mort de l'un des deux.


D'un autre cote, cela ne represente que les opinions d'une societe qui
navigue entre LL et LP et qui ne represente qu'elle meme.

Grand bien nous en fasse, cela permet au LL d'utiliser du LP en
attendant de devenir autonome sur les parties couvertes par ce dernier.

Ce qui ne manquera pas d'arriver et qui justifie en lui meme
l'opposition frontale des deux modeles.


--
http://www.unices.org Photos, humour et autres blogueries

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remy



Je croyais qu'il allait être critique sur cette idéologie
libertaire, et sur ses propres ferments de totalitarisme. En
particulier l'utopie du village global, ça aurait pu être sympa de
s'interroger sur les mauvais côtés de cette idéologie, la
destruction de la diversité culturelle, l'an-historicisme,
l'idéologie de la "communication" et de la transparence, le
multiculturalisme.


peux tu developper la notion que je ne cerne pas vraiment le village
global se retrouve en opposition avec la diversite culturelle ?



A votre avis, on parlera quelle langue dans le village global ?

actuellement l'on parle base 2 (0,1)


ce qui est en soit assez paradoxal

cela donne a l'info l'acces a l'immortalite
dans le sens de la non alteration de l'information suite a la copie

et d'un autre cote le processus de selection de la pertinence
lie au temps ne peut pas s'operer quelle est la duree de vie d'une page html

j'ai plus de chance de retrouver une photo de moi a 2 ans dans un album
photo de famille que nos enfants de retrouver le site que j'ai ou nous
avons code il y a quelques annees

ou pour les nouvelles generations
de retrouver leur journal intime dans un vieux carton
plutot que de faire lire leur actuel blog a leur future progeniture
dans 10 ans


tout ca pour dire a mon sens que la toile ,le village gobal ,le woin
woin woin n'est que la transposition d'une realite temporaire et
ephemere donc a une duree de vie limite et cette realite est liee aux
individus qui la retransmettent
en gros et pour etre clair rien de neuf sous le soleil et surtout pas le
complor egemonique d'une culture sur une autre

l'anglais langue internationale n'est pas liee a la toile
non se qui m'interpelle le plus c'est la concentration des ressources
aller un exemple google
j'aime pas que l'on s'occupe de moi pour mon bien meme si c'est pratique







--
des conneries j'en ai dites oui oui je vous assure...
mais elles n'engagent que votre perception
remy



Avatar
SL

l'anglais langue internationale n'est pas liee a la toile


C'est pas la question, l'idéologie du village gloval ou de la société
de l'information sont entièrement compatible avec le libéralisme et en
particulier avec le rêve de certains cercles du pouvoir d'un monde
entièrement connectés où la diversité des langues ne seraient plus un
obstacle au business et au contrôle. La réduction de la diversité des
langues est un objectif explicite de certains lobby américains. Ils
sont impatients, il n'en disparaît jamais qu'une vingtaine par
an... L'idéologie du village global n'est que la version sucrée et fun
d'une idéologie ultralibérale, avec laquelle elle est profondément
compatible (elles partagent des éléments idéologiques fondamentaux
comme le néodarwinisme. Il suffit de voir notre auteur ci dessus, le
détaillant en nom de domaine, comparer la "culture" à un "bouillon"
c'est à dire, grâce à l'allusion à l'expression "bouillon de culture",
passer de l'acception culturelle à l'acception biologiste de
"culture". Si de telle métaphore était isolé, on n'aurait rien à en
dire, mais il se trouve que la connexion nature/culture et plus
généralement la thématique de la naturalisation du sens est récurrente
dans ce milieu). Dans ces sources d'ailleurs on trouve des théories
comme quoi le darwinisme est applicable aux langues et que si
l'anglais (ou le français ou n'importe quelel autre) supprime les
autres, c'est normal, c'est qu'elle était plus adaptée, et ça doit
surtout pas être contrarié.

D'ailleurs quand notre auteur ci dessus dit que « [...] il sera [le
net] soit ultralibéral soit libertaire, condamné à devenir le lieu du
combat ultime entre le totalitarisme capitaliste et l'utopie sociale
où l'être humain devient responsable de lui-même au delà des lois et
des états. »...

merde, j'avais même pas relevé ce "au delà ddes lois et des Etats" !!!
Manuel Viet, revenez, c'est dit en toutes lettres : le net est un
enjeu supérieur au droit ! Il faut l'enfermer de toute urgence ce
malade.

...donc quand il dit que le net sera soit ultralibéral soit
libertaire, il faut être aveugle pour ne pas voir qu'entre
"libertaire" et "libertarien", à ce stade, il n'y a plus qu'une toute
petite nuance, celle d'un tropisme gauchiste finalement assez
franchouillard, et que à moins de croire encore aux grands récits
révolutionnaires, le "libertaire" n'a pas la plus petite chance face à
l'autre terme de l'alternative.

Avatar
remy


l'anglais langue internationale n'est pas liee a la toile



C'est pas la question, l'idéologie du village gloval ou de la société
de l'information sont entièrement compatible avec le libéralisme et en
particulier avec le rêve de certains cercles du pouvoir d'un monde
entièrement connectés où la diversité des langues ne seraient plus un
obstacle au business et au contrôle. La réduction de la diversité des
langues est un objectif explicite de certains lobby américains. Ils
sont impatients, il n'en disparaît jamais qu'une vingtaine par
an... L'idéologie du village global n'est que la version sucrée et fun
d'une idéologie ultralibérale, avec laquelle elle est profondément
compatible (elles partagent des éléments idéologiques fondamentaux
comme le néodarwinisme. Il suffit de voir notre auteur ci dessus, le
détaillant en nom de domaine, comparer la "culture" à un "bouillon"
c'est à dire, grâce à l'allusion à l'expression "bouillon de culture",
passer de l'acception culturelle à l'acception biologiste de
"culture". Si de telle métaphore était isolé, on n'aurait rien à en
dire, mais il se trouve que la connexion nature/culture et plus
généralement la thématique de la naturalisation du sens est récurrente
dans ce milieu). Dans ces sources d'ailleurs on trouve des théories
comme quoi le darwinisme est applicable aux langues et que si
l'anglais (ou le français ou n'importe quelel autre) supprime les
autres, c'est normal, c'est qu'elle était plus adaptée, et ça doit
surtout pas être contrarié.

D'ailleurs quand notre auteur ci dessus dit que « [...] il sera [le
net] soit ultralibéral soit libertaire, condamné à devenir le lieu du
combat ultime entre le totalitarisme capitaliste et l'utopie sociale
où l'être humain devient responsable de lui-même au delà des lois et
des états. »...

merde, j'avais même pas relevé ce "au delà ddes lois et des Etats" !!!
Manuel Viet, revenez, c'est dit en toutes lettres : le net est un
enjeu supérieur au droit ! Il faut l'enfermer de toute urgence ce
malade.

...donc quand il dit que le net sera soit ultralibéral soit
libertaire, il faut être aveugle pour ne pas voir qu'entre
"libertaire" et "libertarien", à ce stade, il n'y a plus qu'une toute
petite nuance, celle d'un tropisme gauchiste finalement assez
franchouillard, et que à moins de croire encore aux grands récits
révolutionnaires, le "libertaire" n'a pas la plus petite chance face à
l'autre terme de l'alternative.



certes j'entends bien et conçois je peux meme admettre ce point de vue
qui n'est que la transposition de son anteriorite
ou le net s'est developpe dans une totale anarchie un chaos qui a donne
ce que l'on connait qui est somme toute inscrit dans son temps
celui de la mondialisation


je ferais l'impasse sur le chaos qui accouche d'un systeme darwinien
auquel je l'avoue n'avoir pas vraiment pense

dans tous les cas la toile vie au rythme des internautes
pas au rythme de l'offre et la demande et justement c'est a ce titre
qu'il faut proteger l'internaute et ne pas appliquer des dispositifs
economiques

la loi sur la drm par exemple

l'internaute fait vivre un espace qui lui est propre et qui lui
ressemble une tribune libre ou il s'exprime un instantane de sa
personnalite dans tous les cas il donne (meme son point de vue)

ceux qui se retrouvent en opposition avec les fantasmes d'egemonie et de
controle notre temps a vu la fin des systemes totalitaires
le dernier qui survie c'est la loi du marche et justement cette loi
ne s'applique pas a mon sens a la toile

l'on commence par faire ses achats sur la toile et l'on finit sur ebay
pour faire du "troc" tu ne me feras pas croire que s'est l'achat en
temps que acte qui fait tourner ebay c'est la recherche de valeur
commune a travers les obj ou je ne sais pas quoi d'autre

actuellement je trouve qu'il y a une mode qui consiste a faire payer un
"portail jeux de roles" c'est vraiment completement con mais c'est
encore un espace ou l'on s'exprime en fct de sa personnalite ou l'on partage

non je suis convaincu que la loi du marche ne peut pas exister sur la
toile en temps que vecteur culturel ou processus de selection

je suis meme etonne de trouver encore des encyclopedies payantes sous
forme d'abonnement pour faire de la consultation en ligne

par contre l'on trouve des themes africains sur linux
du breton et du basque et se n'est pas la nouvelle version de windows
qui changera quelque chose

maintenant il est bien evident que le commerce en ligne aura des
repercutions rendez vous dans cinq ans mais cela ne sera pas a mon sens
un element moteur de la toile

bon ok je suis surement naif mais tu as bien le droit de raler
alors je reclame le droit de rever :-)





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des conneries j'en ai dites oui oui je vous assure...
mais elles n'engagent que votre perception
remy


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