OVH Cloud OVH Cloud

conseils pour une situation difficile

17 réponses
Avatar
Pierre Cerf
Bonjour,

La situation que je vais décrire est délicate, aussi je vais donner
juste les détails nécessaires à la compréhension de ma requête.

Ma soeur fréquente une prépa privée du secteur paramédical. La semaine
dernièr, une des enseignantes a fait une tentative de suicide devant la
classe, elle avait avalé une forte quantité de médicaments et s'est
effondrée devant les élèves, après avoir tenu des propos inchérents. Ce
sont eux qui ont appelé le SAMU. Elle avait aussi laissé une lettre
qui leur était explicitement destinée.

Après avoir subi un lavage d'estomac, elle est sortie de l'hôpital le
lendemain en signant une décharge, et s'est présentée ce matin pour
assurer "normallement" son cours. Evidemment, une bonne partie des
élèves avait été profondément choquée par la situation, et se sont
révélés plus choqués encore de la voir revenir et faire comme si rien ne
s'était passé.

Visiblement, cette personne n'est pas en état d'enseigner, elle est
fortement dépressive et présente à l'évidence des menaces de violence au
moins psychologique à l'égard de son public. Elle refuse de prendre les
congés de maladie auquels elle pourrait légitimement prétendre au vu de
son état. La direction de l'établissement tente quant à elle de
minimiser l'événement, voire de le nier, et prétend qu'elle ne peut rien
faire pour l'empêcher de reprendre ses cours. Or, pour ma soeur au
moins, l'idée de reprendre "comme avant" est insupportable.

Je voudrais donc savoir de quels moyens nous disposons pour contraindre
l'établissement à suspendre très rapidement cette enseignante (sachant
que des remplacements en interne sont possibles) compte tenu de la
situation. La pétition a été envisagée et sera sans doute mise en place.

Mon interrogation porte plutôt sur les solutions juridiques (en
supposant comme c'est probable que la négociation échoue) :
- Contacter la médecine ou l'inspection du travail vous semble-t-il
adapté ?
- Existe-t-il des procédures en référé adaptées à ce cas, et si oui sur
quelles bases ?
- D'autres possibilités que j'aurais oubliées ?

En vous remerciant de vos lumières.

--
P.

10 réponses

1 2
Avatar
Tartofrez
Bonjour,

Or, pour ma soeur au
moins, l'idée de reprendre "comme avant" est insupportable.



Excusez-moi mais qui a vécu le préjudice le plus fort : les étudiants ou la
prof qui n'a pas réussi à se suicider ? Qui se sent le plus mal à l'aise en
arrivant en cours ? A mon avis, plutôt elle !

Je vais faire de l'humour noir, mais si votre soeur et sa promo ne voulaient
pas avoir à nouveau cette prof, il ne fallait peut-être pas appeler le Samu
... le problème aurait été réglé !

Sur un plan humain, cette personne passe(passait) peut-être une très
mauvaise étape et elle a voulu attirer l'attention sur elle. Les tentatives
de suicide ratées correspondent souvent plus à des façons d'attirer
l'attention qu'à une véritable volonté de mourir. Les gens qui veulent
vraiment se suicider parce qu'ils souffrent le martyr (cancer, sida,
etc...), et qui veulent abréger leurs souffrances, croyez-moi qu'ils y
arrivent, et autrement qu'avec des médicaments. J'en ai connu deux par le
passé, et ils ne se sont pas ratés. Evidemment je ne décrirai pas la méthode
employée :-(

Probablement qu'il serait bien que la classe témoigne de l'amour et de
l'affection à cette prof en se cotisant pour lui faire un cadeau (évitez la
gerbe de fleurs ou la couronne mortuaire), et évite les regards en travers
et bruits de couloir.

Vouloir à tout prix chercher à suspendre cette prof qui a probablement
besoin de retrouver un lien social, est sans doute la pire chose à faire.

Si elle a été violente dans ses actes, c'est contre elle-même, et le mieux
est sans doute de l'aider à se réinsérer dans la vie affective, d'abord en
la laissant exercer son métier, ensuite en lui témoignant de l'intérêt.

Je ne vous ai pas demandé si la classe est turbulente et si la prof n'en
avait pas ras le bol ?
Je peux comprendre que des profs aient parfois envie de se suicider !

Si la réalité est tout autre et que cette personne est dangereuse, alors ce
sera direction l'asile, et pour cela il faudra probablement demander une
expertise psychiatrique ordonnée par la justice. Mais votre prof n'a encore
physiquement attaqué personne ? Donc il est trop tôt pour entreprendre une
plainte.




Je voudrais donc savoir de quels moyens nous disposons pour contraindre
l'établissement à suspendre très rapidement cette enseignante (sachant
que des remplacements en interne sont possibles) compte tenu de la
situation. La pétition a été envisagée et sera sans doute mise en place.

Mon interrogation porte plutôt sur les solutions juridiques (en
supposant comme c'est probable que la négociation échoue) :
- Contacter la médecine ou l'inspection du travail vous semble-t-il
adapté ?
- Existe-t-il des procédures en référé adaptées à ce cas, et si oui sur
quelles bases ?
- D'autres possibilités que j'aurais oubliées ?

En vous remerciant de vos lumières.

--
P.


Avatar
Centaur
"Tartofrez" a écrit


/snip/

Cher Tartofrez,

D'habitude, j'apprecie vos contribution, et sans remettre en cause votre
humanisme, la situation que decrit P. Cerf pose quand meme qques problemes.

C'est une prepa privée, donc *chere*, et on y va pas pour la couleur des
rideaux, mais pour avoir une formation solide qui puisse deboucher sur des
etudes superieures reussies.

Or cette prof n'est manifestement pas en etat de prodiguer un enseignement
de qualité, ou dumoins de la qualité qu'on peut attendre d'une prepa privée.

En ce sens, l'etablissement ne fait pas face a son obligation de moyens.

Au dela du cas personnel de cette enseignate, que je deplore autant que
vous, P. Cerf me semble fondé dans sa demande de remplacement. L'objectif
des eleves est en contradiction avec les imperatifs economiques de
l'etablissement : ca va couter des sous de recruter en cours d'année un prof
valable. Mais le retour sur investissement que les eleves sont en droit
d'esperer est a ce prix.

MR Cef, ne lachez pas.

Cette dame a signe une decharge pour quitter l'hosto et repris ses cours
malgré un arret de travail. A-t-elle rompu son AdT dans les formes ? Avec
vous contacté le Sce d'inspection de la Secu ? Il ne suffit pas de dire "j'y
retourne", il y a des procedure a respecter...

Bon courage et tenez nous au courant.
Avatar
Fred
Le mar, 27 jan 2004 at 11:53 GMT, Centaur a écrit:

"Tartofrez" a écrit


/snip/

Cher Tartofrez,

D'habitude, j'apprecie vos contribution, et sans remettre en cause votre
humanisme, la situation que decrit P. Cerf pose quand meme qques problemes.

C'est une prepa privée, donc *chere*, et on y va pas pour la couleur des
rideaux, mais pour avoir une formation solide qui puisse deboucher sur des
etudes superieures reussies.

Or cette prof n'est manifestement pas en etat de prodiguer un enseignement
de qualité, ou dumoins de la qualité qu'on peut attendre d'une prepa privée.




Qu'en savez vous ?

En ce sens, l'etablissement ne fait pas face a son obligation de moyens.




Votre absence d'argumentation me sidère.

Au dela du cas personnel de cette enseignate, que je deplore autant que
vous, P. Cerf me semble fondé dans sa demande de remplacement. L'objectif
des eleves est en contradiction avec les imperatifs economiques de
l'etablissement : ca va couter des sous de recruter en cours d'année un prof
valable. Mais le retour sur investissement que les eleves sont en droit
d'esperer est a ce prix.




TOujours pas d'argumentation.

MR Cef, ne lachez pas.

Cette dame a signe une decharge pour quitter l'hosto et repris ses cours
malgré un arret de travail. A-t-elle rompu son AdT dans les formes ? Avec
vous contacté le Sce d'inspection de la Secu ? Il ne suffit pas de dire "j'y
retourne", il y a des procedure a respecter...




Ben tiens. Allez y directement, lancez donc un appel à la délation :
"dénonçons tous les vilains qui touchent à la fois un salaire et des
indemnités journalières". C'est connu, on ne fait de dépression que
pour frauder la sécu.

Je rappelle donc que l'enseignante est la salariée de l'école, et que
c'est le droit du travail qui s'applique.

Donc, si l'enseignante renonce à son congé maladie, l'employeur n'a
aucun moyen de la forcer à les prendres, par ailleurs, la seule solution
serait une disciplinaire, mise à pied ou licenciement, ce qui signifie
une procédure disciplinaire, des délais, et une cause reconnue comme
réelle et sérieuse par les Conseils de Prud'hommes.

Bref, la chose n'est simple ni Humainement, ni Juridiquement.

<apparté>
Et puis imaginez que l'enseignante ne "se rate pas" après avoir été mise
à la porte, là c'est la réputation du directeur de l'établissement qui
en prend un coup, pour "n'avoir pas soutenu une employée qui appelait au
secours" etc ...
Avatar
Centaur
"Fred" a écrit dans

> Or cette prof n'est manifestement pas en etat de prodiguer un


enseignement
> de qualité, ou dumoins de la qualité qu'on peut attendre d'une prepa


privée.
>

Qu'en savez vous ?



Un prof qui fait une tentative de suicide en live devant ses eleves est
assez eloigné de sa mission, non ? Si ce comportement constitue pour vous un
"enseignement de qualité", j'ose a peine imaginer ce qu'est a vos yeux un
"mauvais enseignement"...


Votre absence d'argumentation me sidère.



Vous etes observateur, bravo. Je n'argumente pas, je constate, c'est
*leregement* different...


Ben tiens. Allez y directement, lancez donc un appel à la délation :
"dénonçons tous les vilains qui touchent à la fois un salaire et des
indemnités journalières". C'est connu, on ne fait de dépression que
pour frauder la sécu.



Il y a des modalites precises pour reprendre un travail avant la fin de
l'AdT, charge a elle de les respecter. Je vous parie une bouffe chez Lassere
qu'elle ne les a pas respecté. Et ces modalités s'appliquent a tous, les
valeureux enseignants depressifs n'en sont pas exemptés.



Bref, la chose n'est simple ni Humainement, ni Juridiquement.



La par contre, on est d'accord, surtout humainement.


<apparté>
Et puis imaginez que l'enseignante ne "se rate pas" après avoir été mise
à la porte, là c'est la réputation du directeur de l'établissement qui
en prend un coup, pour "n'avoir pas soutenu une employée qui appelait au
secours" etc ...



Quid de ladite reputation quand le bruit aura couru qu'a l'ecole X, les
profs se font sautrer la caisse devant le parterre d'eleves AVEC la
benediction du dirlo ? Et qu'en cas de ratage, ils peuvent recidiver jusqu'a
reussite ? Tant qu'a faire, le calibre 12 dans la bouche, c'est garanti
efficace et tres tres spectaculaire ! Vous enverriez VOS momes dans sa
classe vous ? Honnetement ?

Allez, soyons serieux... La place de cette personne est en traitement psy ou
au moins soutien psy, pas a faire des cours. Quand elle ira mieux dans sa
tete, elle pourra envisager un mi-temps therapeutique par exemple, mais pas
avant.


Cordialement,
Avatar
Tartofrez
Bonjour,

Cher Tartofrez,



Je ne suis pas cher.
Au format mini, je coute deux euros dans toutes les boulangeries.
Fait maison, je coute encore moins cher ! :-D

D'habitude, j'apprecie vos contribution



Mais moi aussi, d'habitude, j'apprécie mes contributions.
C'est dingue non ? :-D
Excusez-moi je suis un brin taquin ce soir.

Or cette prof n'est manifestement pas en etat de prodiguer un enseignement



Hélas, qui peut le dire ? Un psychiatre, un expert, un inspecteur d'académie
?
Prépa privée donc pas d'inspection je présume ...
Alors, ne faudrait-il pas d'abord une expertise ?
Et comment provoquer cette expertise tant que la prof n'a pas commis un
drame sur autrui ?

En ce sens, l'etablissement ne fait pas face a son obligation de moyens.



Sans doute fort défendable sur ce point de vue.
Mais je me suis exceptionnellement fendu d'une réponse non pas de droit,
mais de coeur.
La preuve, je me suis fendu le coeur (ohlalalalaààà suuuperbe effet de
manches © Nelson Monfort)

P. Cerf me semble fondé dans sa demande de remplacement.



Vu du point de vue des élèves, oui.
Mais dans un enseignement public, on aurait pu déplacer cette enseignante et
la mettre sur un poste réservé ou attribué par je ne sais quel système
(cotorep ??)... Dans le privé ça me semble plus dur, l'établissement
fonctionnant en circuit fermé.

Mais le retour sur investissement que les eleves sont en droit
d'esperer est a ce prix.



Parfaitement vrai.
Et je suis donc entièrement d'accord avec vous.
On pourrait donc couper la poire en deux : cette prof un peu fatiguée
devrait être affectée à de l'enseignement "non physique", c'est à dire
correction de copies ou tâches pédagogico-administratives.
Et on met une autre prof à la place pour faire le cours magistral.

Vu comme ça ça pourrait aller, non ?


Cette dame a signe une decharge pour quitter l'hosto et repris ses cours
malgré un arret de travail. A-t-elle rompu son AdT dans les formes ? Avec
vous contacté le Sce d'inspection de la Secu ? Il ne suffit pas de dire


"j'y
retourne", il y a des procedure a respecter...



Bien vu ! Je n'avais même pas songé au fait que rompre un arrêt de travail
était une faute.
Avatar
Tartofrez
Bonjour,

Votre absence d'argumentation me sidère.



Les faits sont là, il est permis de les interpréter.
Moi je trouve que les propos de Centaur ne sont pas du tout bancals.
Les faits sont suffisamment graves pour qu'on puisse se demander si
l'enseignante est plutôt très déprimée (ça se soigne), ou dangereuse pour
elle-même et les autres (auquel cas il faut l'écarter des cours)

Donc, si l'enseignante renonce à son congé maladie, l'employeur n'a
aucun moyen de la forcer à les prendre,



Oui mais ne commet-elle pas une forme de faute si elle vient travailler
alors qu'un médecin l'a déclaré "provisoirement inapte" en lui prescrivant
un arrêt de travail ? N'y a-t-il pas un quelconque vice déloyal à venir
quand même travailler alors qu'on a été arrêté ? C'est quelque part, venir
bosser et vouloir toucher son salaire, alors qu'on fournit une force de
travail de moindre qualité... et qu'on peut aggraver sa santé et donc,
compromettre durablement sa force de travail en ne prenant pas le repos
qu'un médecin nous a prescrit.

Un employeur pourrait-il attaquer un salarié qui persiste à vouloir venir
travailler alors qu'il est en arrêt ? Intéressant, il faudra éventuellement
faire un FU2 vers fmdt.
Avatar
Ch.Esperado
Le 26 janv. 2004 21:42:16 « "Tartofrez" » s'est dit:
"tiens, je vais écrire ça":
news:bv3u4s$eol$

Excusez-moi mais qui a vécu le préjudice le plus fort :



Permettez-moi de vous féliciter pour votre message.
Dans quel monde vivons-nous, pour que la plus élémentaire des réactions
d'humanité passe presque pour une incongruité ? (voir la réponse à votre
message !!!)
Que personne ne se penche plus jamais sur le désespoir d'autrui avec
compassion ?
"Ouais, on a payé, on veut des profs de première, au top, pas des
désespérés, de dangereux déséquilibrés suicidaires".

Époque toxique, tout le monde semble devenu fou. Le mépris est à son comble.
C'est peut-être cette constatation qui a poussé cette enseignante à
désespérer de tout, à moins que ce soient le comportement des élèves dont
les parents imaginent des actions en justice aussi honteuses.
A vomir.

--
Christophe. <http://esperado.chez.tiscali.fr>

Les idées sont-elles soumises à la loi de la pesanteur ?


"Uniquement quand elles volent bas." [Manitou in FUL]
Avatar
Pierre Cerf
Ch.Esperado écrivait :

Permettez-moi de vous féliciter pour votre message.
Dans quel monde vivons-nous, pour que la plus élémentaire des
réactions d'humanité passe presque pour une incongruité ? (voir la
réponse à votre message !!!)



Je ne vous donne pas le droit de juger de mon humanité. Je suis comme
vous sensible à la souffrance de cette personne, et souhaiterais que
tout soit mis en peuvre pour qu'elle soit prise en charge sérieusement.
Faire comme si rien ne s'était produit n'est pas le meilleur service à
lui rendre.

Que personne ne se penche plus jamais sur le désespoir d'autrui
avec compassion ?



Qu'est-ce qui vous permet de dire cela ? Est-ce faire preuve
d'inhumanité que de considérer que se place n'est plus, au moins
provisoirement, devant une classe ?

"Ouais, on a payé, on veut des profs de première, au top, pas des
désespérés, de dangereux déséquilibrés suicidaires".



Vous oubliez quand même certains éléments importants.
- D'une part la souffrance des élèves face à cette situation. Ma soeur a
beaucoup de mal à s'en remettre (crises de larmes, etc.). Certes, elle
n'est sans doute pas comparable à celle de l'enseignante, mais y a-t-il
vraiment matière à compétition en ce domaine ?

- Les concours sont dans deux mois : ce n'est pas aux élèves de devoir
assumer (au prix de la perte d'un an, plus le coût financier de la
prepa) la défaillance, tragique, certes, d'une enseignante. Est-il
vraiment si inhumain, si immoral de s'inquiéter de son avenir lorsqu'on
a 20 ans, et ce alors que l'enseignante dispose de moyens légaux
(l'arrêt de travail), pour se faire soigner ?

Quant à votre couplet sur "on a payé etc." : sachez que je suis issu
d'une famille d'enseignants et que ce type de mentalité me débecte
autant que vous. Simplement, pour la préparation de certains concours
paramédicaux, on est _obligé_ de recourir à l'enseignement privé. Aucune
institution publique (lycée, fac) n'y prépare et 'est une situation
scandaleuse.

Époque toxique, tout le monde semble devenu fou. Le mépris est à
son comble.



Je ne méprise personne, même pas ceux qui produisent des jugements
moraux à l'emporte pièce.

--
P.
Avatar
Pierre Cerf
Tartofrez écrivait :

(snip)
Bien vu ! Je n'avais même pas songé au fait que rompre un arrêt de
travail était une faute.



Merci de vos avis. Je pense que ce type d'arguments juridiques peut
peser dans le cadre d'une négociation.

--
P.
Avatar
Pierre Cerf
Tartofrez écrivait :

Bien vu ! Je n'avais même pas songé au fait que rompre un arrêt de
travail était une faute.



Encore faut-il que l'arrêt ait été déclaré à la CPAM. Sinon, il n'existe
pas me semble-t-il : le médecin ordinaire n'a pas de pouvoir de police
en matière de travail.

--
P.
1 2