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[Copie DVD] Copier un DVD de location sur un disque dur d'enregistreur

35 réponses
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Philippe Marsault
Bonjour,

L'idée semble intéressante d'aller louer un DVD à la boutique du coin,
l'enregistrer sur le disque dur de son enregistreur de salon, afin de
rendre le DVD rapidement, puis regarder son film tranquillement plus tard.

Mais est-ce possible ? Les notices des enregistreurs spécifient "copie
DVD vers disque dur" mais cela concerne quels DVD (ceux qu'on a
enregistré soit même ?!)

Merci pour vos avis

Philippe

10 réponses

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fg th
Pour ceux que ça intéresse, il y a les liens
(http://www.juriscom.net/pro/visu.php?IDt2) vers les jurisprudence de
Rodez, Montpellier et d'autres dans le domaine du P2P. Pas trop compliqué à
lire et comprendre pour un juriste, ou pas d'ailleurs. Le dernier en date
est le TGI de Bayonne : http://www.juriscom.net/actu/visu.php?IDv4 qui ne
condamne que l'upload, avec, pour la première, des D&I sous la forme de
forfait !!!

ATTENTION : je ne dis pas que c'est bien de copier en utilisant Kazaa,
Imesh, Emule, Bittorent et j'en passe, ni même je ne dis qu'il ne faut pas
faire gaffe (je préviens souvent des tas de copains qui téléchargent à gogo
avec leur jolies lignes ADSL 20 Mo. Cela serait suicidaire étant donné que
je travaille dans un cabinet de Conseil en Propriété Industrielle renommé
!!! Je dis juste que pour le moment, la loi est du côté des pirates, c'est
ainsi !!!

Quant à la fameuse loi dont parle FRED, personne n'en a jamais vraiment
entendu parlé dans mon cabinet spécialisé et elle n'est pas d'actualité.
Alors il faut donner les raisons plus précises (sauf si c'est secret
défense) qui font dire que cela va passer à l'assemblée d'ici peu !!! Pour
un projet de loi de 2003, ça tarde!!!


"Christian Fauchier" a écrit dans le message de news:
1h6qb1t.10hhs2u185mr1lN%
fg th wrote:

En attendant, il est encore légal, même si cela peut paraître étrange, de
téléchargez TOUT CE QUE VOUS VOULEZ sur Internet, que la source soit
légale
ou pas : film (Divx), MP3... Cela a encore été jugé il y a quelques
semaines



Je ne mets pas en doute ce que tu dis car tu semble bien informé, mais
quand même, cela me paraît un peu étrange. Dans la mesure où comme tu le
dis plus loin, l'"upload" (diffusion) est explicitement interdit, celui
qui télécharge se retrouve donc dans la même situation que quelqu'un qui
achèterait (sciemment ou non) un produit ou un véhicule volé. Et dans ce
cas, la loi ne fait pas de détail, même s'il est de bonne foi l'acheteur
peut être tout bonnement accusé de recel. En général, dans se genre de
cas la justice se montre clémente et l'acheteur n'est pas inquiété
pénalement (encore que ça arrive quelquefois), mais au mieux le produit
lui est repris sans contrepartie et il se retrouve avec ses yeux pour
pleurer (il n'y a qu'à voir le nombre de gens dans ce cas qui défilent
chez Julien Courbet...).





Dans le cas du téléchargement, dans la mesure où la mise à disposition
des fichiers est illégale (là-dessus, au moins, tout le monde est
d'accord), je n'irais donc pas jusqu'à dire que leur chargement est
légal et personnellement je ne conseillerais pas de télécharger musique
ou film sur Internet (d'autant qu'amha, tout en restant dans le cadre
réglementaire de la copie privée, il y déjà de quoi faire... ;-)

A++
--
Christian


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Fred
> Moi je l'ai fait avec un loueur par correspondance (cinésnap) et ça
marche très très bien pour s'approvisionner.



Ils ont pas eu quelques soucis financiers ces derniers temps ? J'ai un pote
qui y est abonné. Sa carte bleue a été débitée sans que le service soir
rendu. Tout est rentré dans l'ordre (le service est redevenu normal) mais il
a eu chaud.
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François Yves Le Gal
On Mon, 28 Nov 2005 21:42:37 +0100, "Fred" wrote:

Ils ont pas eu quelques soucis financiers ces derniers temps ?



DM Intertainment, la société derrière Cinesnap, a déposé son bilan voici
quelques mois et a été placée en redressement judiciaire depuis le 27
septembre.
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jean
In article <438a0119$0$1803$,
says...
Bonjour,

L'idée semble intéressante d'aller louer un DVD à la boutique du coin,
l'enregistrer sur le disque dur de son enregistreur de salon, afin de
rendre le DVD rapidement, puis regarder son film tranquillement plus tard.




La plupart des DVDs du commerce sont protégés, l'enregistreur ne
permettra pas cela. Si vous avez un graveur DVD sur PC, alors c'est tout
simple. Voir des softs du genre dvdshrink.


Mais est-ce possible ? Les notices des enregistreurs spécifient "copie
DVD vers disque dur" mais cela concerne quels DVD (ceux qu'on a
enregistré soit même ?!)



Tous ceux qui ne sont pas protégés. Donc effectivement ceux que vous
avez enregistrés.

Merci pour vos avis

Philippe



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Julien DUCARNE
Le Mon, 28 Nov 2005 21:42:37 +0100, Fred a écrit :

Ils ont pas eu quelques soucis financiers ces derniers temps ?



Je suis plus chez eux depuis quelque mois, donc je suis pas au courant des
développements, désolé ... Donc il faut se rabattre sur un autre loueur
similaire ...
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*core*administrator
On Mon, 28 Nov 2005 20:54:26 +0100, "fg th"
wrote:

reproduction. Internet à aussi de bien qu'il est désormais facile de faire
un constat d'huissier pour faire la preuve d'une contrefaçon, car Internet
n'a pas de frontière.



Ah bon ? Et expliquez moi un peu comment votre huissier va
procéder pour obtenir la PREUVE d'une telle infraction dans
le cadre d'un téléchargement, fait à titre personnel et dans le
confort de sa propre maison, noyé entre des centaines de milliers
d'autres flux internet. Croyez vous vraiment que les hébergeurs
Chinois, Russes .... et même Suisses vont gentiment fournir les
adresses IP de ceux qui se sont connectés à leurs sites ?

Croyez vous seulement que les hébergeurs français, tel
France Telecom, vont même se donner la peine de répondre
à un "huissier" qui ferait une demande d'interception de
ligne qui s'apparente à une écoute téléphonique ?

Ce qui "protège" en fait le "téléchargeur" privé (c'est à
dire occasionnel et qui n'en fait pas un commerce) ce
n'est ni la loi, ni le désintérêt des forces de l'ordre, mais
c'est l'immensité de l'internet et ses millions de flux
journalier qui font qu'il est plus simple (beaucoup plus
simple) de trouver une paille dans une botte de foin
plutot que d'identifier une liaison internet sans avoir
la coopération des hébergeurs situés à l'étranger.

De plus, même si cela était facilement possible,
le cryptage des flux rendrait toute identification
impossible.
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*core*administrator
On Mon, 28 Nov 2005 23:28:02 +0100, jean wrote:

In article <438a0119$0$1803$,
says...
Bonjour,

L'idée semble intéressante d'aller louer un DVD à la boutique du coin,
l'enregistrer sur le disque dur de son enregistreur de salon, afin de
rendre le DVD rapidement, puis regarder son film tranquillement plus tard.




La plupart des DVDs du commerce sont protégés, l'enregistreur ne
permettra pas cela. Si vous avez un graveur DVD sur PC, alors c'est tout
simple. Voir des softs du genre dvdshrink.



C'est vrai. Mais un simple boitier qui coute moins de 50 euros
contourne le problème facilement.
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Stephane Dupille
*core* (Richard) écrit :
Croyez vous seulement que les hébergeurs français, tel
France Telecom, vont même se donner la peine de répondre
à un "huissier" qui ferait une demande d'interception de
ligne qui s'apparente à une écoute téléphonique ?



Ils y sont obligé si c'est un tribunal qui en fait la demande. oir
plus bas.

Ce qui "protège" en fait le "téléchargeur" privé (c'est à
dire occasionnel et qui n'en fait pas un commerce) ce
n'est ni la loi, ni le désintérêt des forces de l'ordre, mais
c'est l'immensité de l'internet et ses millions de flux
journalier qui font qu'il est plus simple (beaucoup plus
simple) de trouver une paille dans une botte de foin
plutot que d'identifier une liaison internet sans avoir
la coopération des hébergeurs situés à l'étranger.



Non, ce qui protège le téléchargeur occasionnel, c'est que ça coûte
plus cher de le poursuivre que de le laisser continuer. Et pour piéger
un téléchargeur, c'est extrèmement facile et très peu couteux : il
suffit d'ouvrir un serveur factice, attendre que les gogos se
connectent dessus, récupérer les adresses IP et porter plainte. Une
fois la plainte déposée, c'est le tribunal qui va faire la demande
auprès du fournisseur d'accès pour avoir l'identité du gugusse.

L'autre solution est d'envoyer des contenus bidons dans les réseaux
P2P, contenus protégés avec un système DRM (Digital Right Management).
Lorsque le player essaye de lire un fichier de cette sorte et s'il ne
possède pas de license valide, va se connecter à une URL qui est codée
dans l'entête du fichier. Et hop, une connexion vers un site web,
tracée, stockée, analysée... et hop !

Une fois l'adresse IP connue, il suffit d'un dépot de plainte pour
avoir le nom et l'adresse du fautif.

De plus, même si cela était facilement possible,
le cryptage des flux rendrait toute identification
impossible.



Même pas. Chiffrer le tuyau permet quand même l'identification dans
le cas du serveur factice. Ni même dans le cas des fichiers DRMisés.

--
JB> Si tu faisais un supersedes, ça éviterait de casser les threads.
Ah, une typo, JB (qui me doit une bière) voulait écrire
suicide et non supersedes, et non pas threads mais couilles.
-+- FF in GNU : ce qui se conçoit bien s'énonce clairement -+-
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Etienne Vogt
In article , DLC wrote:

Pour un projet déposé le 12 novembre 2003, nos élus ne sont pas
pressés Pourquoi viendraient-ils subitement à la voter à la
mi-décembre ?



Parce que le gouvernement vient de déclarer la procédure d'urgence
(qui court-cirtuite en grande partie le débat parlementaire) sur cette
loi après s'être fait remonter les bretelles par la commission européenne
(cette loi transcrit en la durcissant la fameuse directive EUCD).

Allez faire un tour sur http://eucd.info, c'est édifiant.

--
Etienne Vogt.
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Fred
Pour ceux qui continuent volontairement ou non, à fermer les yeux face à ce
vote de la midécembre (avec hémicycle presque vide en raison des fêtes de
fin d'année!), voilà quelques lignes révélatrices:

" Vendredi 18 novembre 2005, au ministère de la Culture, le SNEP et la SCPP
déclarent aux auteurs de Logiciel Libre : « Vous allez changer vos
licences. » La SACEM ajoute : « Vous allez arrêter de publier vos
logiciels. »


Et se déclare prête à « poursuivre les auteurs de logiciels libres
continuant de divulguer leur code source » si l'amendement « VU/SACEM/BSA/FT
Division Contenus » [1] était voté par les parlementaires.

Car nous en sommes là : publier des Logiciels Libres permettant d'accéder à
la culture est en passe de devenir un délit de contrefaçon. France Télécom
R&D sera donc poursuivie par la SACEM pour avoir publié Maay et Solipsis
(solutions logicielles de P2P permettant l'échange de données) [2] ?

Suite de l'article : http://www.fsffrance.org "

Quel beau Pays dans lequel nous sommes.
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