Oui, enfin, ce n'est pas si clair en fait.
Parce qu'indépendamment du problème de la teinte, ce que l'on constate
surtout c'est une saturation plus élevée dans les zones sombres.
Oui, enfin, ce n'est pas si clair en fait.
Parce qu'indépendamment du problème de la teinte, ce que l'on constate
surtout c'est une saturation plus élevée dans les zones sombres.
Oui, enfin, ce n'est pas si clair en fait.
Parce qu'indépendamment du problème de la teinte, ce que l'on constate
surtout c'est une saturation plus élevée dans les zones sombres.
2 prises de vue avec 1 diaph d'écart.
Dans le modèle HSL, les deux vues ont les mêmes teintes H. La vue sous-ex a
un L plus faible (normal), mais aussi un S plus élevé.
En fait, en faisant varier l'exposition les valeurs R, G, et B ne varient
pas dans les mêmes proportions. J'ai par exemple R210,G130,B60 (rapport
R/G=1.61) en expo normale, et R155,G89,B20 (rapport R/G=1.74) sur la vue
sous-ex. Il est clair que les valeurs RGB ne résultent pas d'un simple
transfert des données capteurs après application d'une loi gamma=1/2.2
(comme je le pensais naïvement jusque-là), et qu'il y a un traitement
colorimétrique plus complexe appliqué dans l'APN pour que les couleurs du
fichier sorti soient à peu près fidèles.
J'ai pu vérifier avec la calculette CIE
(http://www.brucelindbloom.com/index.html?ColorCalcHelp.html) que les
valeurs ci-dessus correspondent à peu près aux même a et b en Lab. J'en
déduis que c'est surtout la "saturation" S du modèle HSL qui est aux
fraises, et qui ne représente pas grand-chose de physique.
Cela dit, il y a quand même un truc qui m'étonne. Les diapos (comme les
négas) ont des courbes de densité linéaires en échelle log-log, donc il
s'agit de simples lois de gamma en échelle normale. D'après ce que je
constate sur les fichiers de l'APN, la colorimétrie devrait être douteuse
avec de telles lois. Et pourtant certaines diapos ont des couleurs très
fidèles. Où est l'erreur de raisonnement ?
2 prises de vue avec 1 diaph d'écart.
Dans le modèle HSL, les deux vues ont les mêmes teintes H. La vue sous-ex a
un L plus faible (normal), mais aussi un S plus élevé.
En fait, en faisant varier l'exposition les valeurs R, G, et B ne varient
pas dans les mêmes proportions. J'ai par exemple R210,G130,B60 (rapport
R/G=1.61) en expo normale, et R155,G89,B20 (rapport R/G=1.74) sur la vue
sous-ex. Il est clair que les valeurs RGB ne résultent pas d'un simple
transfert des données capteurs après application d'une loi gamma=1/2.2
(comme je le pensais naïvement jusque-là), et qu'il y a un traitement
colorimétrique plus complexe appliqué dans l'APN pour que les couleurs du
fichier sorti soient à peu près fidèles.
J'ai pu vérifier avec la calculette CIE
(http://www.brucelindbloom.com/index.html?ColorCalcHelp.html) que les
valeurs ci-dessus correspondent à peu près aux même a et b en Lab. J'en
déduis que c'est surtout la "saturation" S du modèle HSL qui est aux
fraises, et qui ne représente pas grand-chose de physique.
Cela dit, il y a quand même un truc qui m'étonne. Les diapos (comme les
négas) ont des courbes de densité linéaires en échelle log-log, donc il
s'agit de simples lois de gamma en échelle normale. D'après ce que je
constate sur les fichiers de l'APN, la colorimétrie devrait être douteuse
avec de telles lois. Et pourtant certaines diapos ont des couleurs très
fidèles. Où est l'erreur de raisonnement ?
2 prises de vue avec 1 diaph d'écart.
Dans le modèle HSL, les deux vues ont les mêmes teintes H. La vue sous-ex a
un L plus faible (normal), mais aussi un S plus élevé.
En fait, en faisant varier l'exposition les valeurs R, G, et B ne varient
pas dans les mêmes proportions. J'ai par exemple R210,G130,B60 (rapport
R/G=1.61) en expo normale, et R155,G89,B20 (rapport R/G=1.74) sur la vue
sous-ex. Il est clair que les valeurs RGB ne résultent pas d'un simple
transfert des données capteurs après application d'une loi gamma=1/2.2
(comme je le pensais naïvement jusque-là), et qu'il y a un traitement
colorimétrique plus complexe appliqué dans l'APN pour que les couleurs du
fichier sorti soient à peu près fidèles.
J'ai pu vérifier avec la calculette CIE
(http://www.brucelindbloom.com/index.html?ColorCalcHelp.html) que les
valeurs ci-dessus correspondent à peu près aux même a et b en Lab. J'en
déduis que c'est surtout la "saturation" S du modèle HSL qui est aux
fraises, et qui ne représente pas grand-chose de physique.
Cela dit, il y a quand même un truc qui m'étonne. Les diapos (comme les
négas) ont des courbes de densité linéaires en échelle log-log, donc il
s'agit de simples lois de gamma en échelle normale. D'après ce que je
constate sur les fichiers de l'APN, la colorimétrie devrait être douteuse
avec de telles lois. Et pourtant certaines diapos ont des couleurs très
fidèles. Où est l'erreur de raisonnement ?
Bon je continue à dialoguer avec moi-même.
2 prises de vue avec 1 diaph d'écart.
Dans le modèle HSL, les deux vues ont les mêmes teintes H. La vue sous-ex a
un L plus faible (normal), mais aussi un S plus élevé.
[...]
Bon je continue à dialoguer avec moi-même.
2 prises de vue avec 1 diaph d'écart.
Dans le modèle HSL, les deux vues ont les mêmes teintes H. La vue sous-ex a
un L plus faible (normal), mais aussi un S plus élevé.
[...]
Bon je continue à dialoguer avec moi-même.
2 prises de vue avec 1 diaph d'écart.
Dans le modèle HSL, les deux vues ont les mêmes teintes H. La vue sous-ex a
un L plus faible (normal), mais aussi un S plus élevé.
[...]
pehache wrote:2 prises de vue avec 1 diaph d'écart.
Dans le modèle HSL, les deux vues ont les mêmes teintes H. La vue
sous-ex a un L plus faible (normal), mais aussi un S plus élevé.
Bin non, mauvais départ,
ou alors c'est la conclusion que tu
présentes : le modèle HSL («TSL» en français) n'a pas de réalité
physique pour décrire les couleurs. Si on accepte qu'il faille
utiliser le modèle Lab, seul L devrait varier entre les deux prises
de vue, mais pas les a et b.
Avec le sélecteur de couleur de Photoshop, en Adobe-98 (pour avoir le
gamma=2,2) en entrant RVB!0,130,60, puis en diminuant L pour
arriver à R5, on lit
RVB!0,130,60 - Labf,36,58 - TSL(,71,82
RVB6, 84,15 - LabG,36,58 - TSL0,90,61
Ce n'est pas tout à fait tes chiffres, mais il faut faire la part des
erreurs d'arrondi d'un côté et de l'autre.
L'augmentation de la
saturation TSL n'a aucun sens (on arrive toujours à 100% si on descend
au noir).
Cela dit, il y a quand même un truc qui m'étonne. Les diapos (comme
les négas) ont des courbes de densité linéaires en échelle log-log,
donc il s'agit de simples lois de gamma en échelle normale. D'après
ce que je constate sur les fichiers de l'APN, la colorimétrie
devrait être douteuse avec de telles lois. Et pourtant certaines
diapos ont des couleurs très fidèles. Où est l'erreur de
raisonnement ?
Tous les calculs précédents n'ont de sens que si le film enregistre
bien les Lab... mais ça m'étonnerait un peu. Puisqu'ils travaillent
en RVB, ils ne le font pas directement. Là, je sors de mes pompes et
je m'arrête (plante des pieds sensible) !
pehache wrote:
2 prises de vue avec 1 diaph d'écart.
Dans le modèle HSL, les deux vues ont les mêmes teintes H. La vue
sous-ex a un L plus faible (normal), mais aussi un S plus élevé.
Bin non, mauvais départ,
ou alors c'est la conclusion que tu
présentes : le modèle HSL («TSL» en français) n'a pas de réalité
physique pour décrire les couleurs. Si on accepte qu'il faille
utiliser le modèle Lab, seul L devrait varier entre les deux prises
de vue, mais pas les a et b.
Avec le sélecteur de couleur de Photoshop, en Adobe-98 (pour avoir le
gamma=2,2) en entrant RVB!0,130,60, puis en diminuant L pour
arriver à R5, on lit
RVB!0,130,60 - Labf,36,58 - TSL(,71,82
RVB6, 84,15 - LabG,36,58 - TSL0,90,61
Ce n'est pas tout à fait tes chiffres, mais il faut faire la part des
erreurs d'arrondi d'un côté et de l'autre.
L'augmentation de la
saturation TSL n'a aucun sens (on arrive toujours à 100% si on descend
au noir).
Cela dit, il y a quand même un truc qui m'étonne. Les diapos (comme
les négas) ont des courbes de densité linéaires en échelle log-log,
donc il s'agit de simples lois de gamma en échelle normale. D'après
ce que je constate sur les fichiers de l'APN, la colorimétrie
devrait être douteuse avec de telles lois. Et pourtant certaines
diapos ont des couleurs très fidèles. Où est l'erreur de
raisonnement ?
Tous les calculs précédents n'ont de sens que si le film enregistre
bien les Lab... mais ça m'étonnerait un peu. Puisqu'ils travaillent
en RVB, ils ne le font pas directement. Là, je sors de mes pompes et
je m'arrête (plante des pieds sensible) !
pehache wrote:2 prises de vue avec 1 diaph d'écart.
Dans le modèle HSL, les deux vues ont les mêmes teintes H. La vue
sous-ex a un L plus faible (normal), mais aussi un S plus élevé.
Bin non, mauvais départ,
ou alors c'est la conclusion que tu
présentes : le modèle HSL («TSL» en français) n'a pas de réalité
physique pour décrire les couleurs. Si on accepte qu'il faille
utiliser le modèle Lab, seul L devrait varier entre les deux prises
de vue, mais pas les a et b.
Avec le sélecteur de couleur de Photoshop, en Adobe-98 (pour avoir le
gamma=2,2) en entrant RVB!0,130,60, puis en diminuant L pour
arriver à R5, on lit
RVB!0,130,60 - Labf,36,58 - TSL(,71,82
RVB6, 84,15 - LabG,36,58 - TSL0,90,61
Ce n'est pas tout à fait tes chiffres, mais il faut faire la part des
erreurs d'arrondi d'un côté et de l'autre.
L'augmentation de la
saturation TSL n'a aucun sens (on arrive toujours à 100% si on descend
au noir).
Cela dit, il y a quand même un truc qui m'étonne. Les diapos (comme
les négas) ont des courbes de densité linéaires en échelle log-log,
donc il s'agit de simples lois de gamma en échelle normale. D'après
ce que je constate sur les fichiers de l'APN, la colorimétrie
devrait être douteuse avec de telles lois. Et pourtant certaines
diapos ont des couleurs très fidèles. Où est l'erreur de
raisonnement ?
Tous les calculs précédents n'ont de sens que si le film enregistre
bien les Lab... mais ça m'étonnerait un peu. Puisqu'ils travaillent
en RVB, ils ne le font pas directement. Là, je sors de mes pompes et
je m'arrête (plante des pieds sensible) !
Le problème de la montée de la saturation ne se pose pas exactement en
ces termes : on a une couleur sombre dans une image déjà faite, on la
pousse en luminosité, elle a l'air de se saturer.
Quelques chiffres pour quantifier ce qui se passe
(i) j'ouvre une nouvelle image et je la remplis d'un rouge-orange
sombre et pas trop saturé
RVB,50,30 - TSL$,63,31 - Lab$,18,24
Dans Photoshop, les TSL et Lab se lisent sur la palette infos ou sur
le sélecteur de couleur. Précision : je suis en Adobe-98)
(ii) avec un réglage par courbes je double les 3 composantes à la
fois. Nouvelle couleur:
RVB0,100,60 - TSL$,63,63 - LabQ,30,40.
On a quasiment doublé a et b, et donc la chroma qui est la vraie
mesure de l'impression physiologique de saturation
Mêmes observation avec d'autres couleurs:
RVB0, 80, 60 - Lab(,-36,5
RVB`,160,120 - LabW,-60,9
Charles
N.B. Il n'est pas si facile que ça de doubler les 3 composantes à la
fois avec un réglage par courbes : on y arrive (à peu près) bien si la
nouvelle courbe est une droite, mais pas pour des courbes de type
«gamma». Mais les déviations ne changent pas les observations
précédentes.
Le problème de la montée de la saturation ne se pose pas exactement en
ces termes : on a une couleur sombre dans une image déjà faite, on la
pousse en luminosité, elle a l'air de se saturer.
Quelques chiffres pour quantifier ce qui se passe
(i) j'ouvre une nouvelle image et je la remplis d'un rouge-orange
sombre et pas trop saturé
RVB,50,30 - TSL$,63,31 - Lab$,18,24
Dans Photoshop, les TSL et Lab se lisent sur la palette infos ou sur
le sélecteur de couleur. Précision : je suis en Adobe-98)
(ii) avec un réglage par courbes je double les 3 composantes à la
fois. Nouvelle couleur:
RVB0,100,60 - TSL$,63,63 - LabQ,30,40.
On a quasiment doublé a et b, et donc la chroma qui est la vraie
mesure de l'impression physiologique de saturation
Mêmes observation avec d'autres couleurs:
RVB0, 80, 60 - Lab(,-36,5
RVB`,160,120 - LabW,-60,9
Charles
N.B. Il n'est pas si facile que ça de doubler les 3 composantes à la
fois avec un réglage par courbes : on y arrive (à peu près) bien si la
nouvelle courbe est une droite, mais pas pour des courbes de type
«gamma». Mais les déviations ne changent pas les observations
précédentes.
Le problème de la montée de la saturation ne se pose pas exactement en
ces termes : on a une couleur sombre dans une image déjà faite, on la
pousse en luminosité, elle a l'air de se saturer.
Quelques chiffres pour quantifier ce qui se passe
(i) j'ouvre une nouvelle image et je la remplis d'un rouge-orange
sombre et pas trop saturé
RVB,50,30 - TSL$,63,31 - Lab$,18,24
Dans Photoshop, les TSL et Lab se lisent sur la palette infos ou sur
le sélecteur de couleur. Précision : je suis en Adobe-98)
(ii) avec un réglage par courbes je double les 3 composantes à la
fois. Nouvelle couleur:
RVB0,100,60 - TSL$,63,63 - LabQ,30,40.
On a quasiment doublé a et b, et donc la chroma qui est la vraie
mesure de l'impression physiologique de saturation
Mêmes observation avec d'autres couleurs:
RVB0, 80, 60 - Lab(,-36,5
RVB`,160,120 - LabW,-60,9
Charles
N.B. Il n'est pas si facile que ça de doubler les 3 composantes à la
fois avec un réglage par courbes : on y arrive (à peu près) bien si la
nouvelle courbe est une droite, mais pas pour des courbes de type
«gamma». Mais les déviations ne changent pas les observations
précédentes.