OVH Cloud OVH Cloud

Courrier au Premier Ministre

21 réponses
Avatar
URC
Un courrier au Premier Ministre vient d'être envoyé.

Voir sur :

http://www.urc.asso.fr Cliquer sur la rubrique : Les Bulletins.

F1BJJ

10 réponses

1 2 3
Avatar
Jacques
"Jacques" a écrit dans le message de
news:bojp5h$bl$

"François Guillet" a écrit
dans le message de news:3f8fa643$0$258$
>
>
> C'est pas croyable le temps que tu passes à essayer de faire du


mal
aux
> autres, à interférer sur leur vie privée, jusqu'à contacter leur
milieu
> professionnel.
>
> FG
>


Tu es d'autant plus dégeulasse que celui qui avait émis cette
hypothèse s'est ensuite excusé sur le forum en disant qu'il avait
identifié l'auteur.

Et je persiste et signe : Comme a dit Michel Audiard :
"les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît"

F1BJJ
Avatar
François Guillet
"Jacques" a écrit dans le message de
news:bojp5h$bl$
...
Tu as fait dans la diffamation, tu colportes des ragots, tu utilises
des méthodes
dignes des années 40.
Tu es méprisable de par tes écrits, tu te crois intelligent mais tu ne
sais qu'insulter pour faire croire à ta ""grandeur"" Ta quête de
reconnaissance que tu es incapable de trouver ailleurs que sur les
forums et que d'ailleurs tu n'atteints pas, fait que tu es rejeté de
tous les forums où tu sévis.
Il n'y a que sur celui-ci où tu réussi à avoir une petite cour
d'individus aussi méprisable que toi.



Vous voyez, il suffit de siffler le roquet, et il aboie.

FG
Avatar
François Guillet
"Jacques" a écrit dans le message de
news:bojq88$7ab$
Et je persiste et signe : Comme a dit Michel Audiard :
"les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît"



Il n'y a que lorsque tu utilises l'esprit des autres que tu es lisible.

FG

F1BJJ


Avatar
007
"Jacques" a écrit dans le message de
news:bojp5h$bl$
Comme a dit Michel Audiard :
"les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît"





C'est ben vrai ça, Mais tu devrais faire comme moi, je ne parle pas aux
cons, ça les instruits.

C'est pour cela qui se sent fort le FG.
Avatar
Vincent
Bonjour Francis,

Je vais encore faire état du passé, mais c'est peut-être à cause de
l'augmentation progressive du nombre de propos hors-sujet avec la
radio que l'application très stricte des textes, et donc limitative, a
été reprise en supprimant la notion de "faible importance" qui n'est
pas assez stricte pour des utilisateurs peu attentifs. ;-)



Non. La notion de faible importance n'existait déjà pas dans le texte de
1962, comme je l'ai indiqué par la suite. À cette époque, je pense qu'il
s'agissait plutôt d'un contrôle gouvernemental strict.

En quoi est-ce gênant d'interdire "les communications d'un caractère
personnel" alors que les "remarques" de faible importance sont
tolérées ?



Mais non, ni les unes, ni les autres ! Relisez le texte du décret. Il
n'y est fait mention QUE des communications techniques. Comme le texte
est en vigueur, et ne peut plus être attaqué judiciairement, il est
applicable de plein droit.

Effectivement, personne jusqu'à présent ne vous a rien dit quand vous
demandez des nouvelles de votre voisin, mais rien n'interdit
l'administration de la faire sans prévenir. Il s'agit d'une simple
tolérance sans fondement juridique solide. C'est comme pour le retrait
du permis de conduire aux chauffeurs de taxi... « On » faisait preuve
d'une certaine tolérance, jusqu'à ce que...

Je suis d'accord avec vous quand vous dites qu'il ne faut pas non plus
que les QSOs dérivent vers la conversation de comptoir. Mais, il est
quand même important de s'assurer d'un minimum de liberté quant au
contenu. En outre, le nouveau RR dispose que les communications pour des
tiers sont maintenant autorisées en cas d'urgence, ce qui n'est pas
transcrit en droit français à l'heure actuelle.

Pour le reste, c'est une question d'éducation, pour ainsi dire.

>:La nouvelle rédaction du RR approuvée cet été, a ajouté un article
>:important, le 25.2A : « Les transmissions entre des stations
>d'amateur:de différents pays ne doivent pas être codées en vue d'en
>obscurcir le:sens [...] », tout en réaffirmant que (art 25.2) : «
>[...] les:transmissions entre radioamateurs de pays différents
>doivent se limiter:[...] à des remarques d'un caractère purement
>personnel. »

Pourriez-vous ajouter ici la partie manquante, que vous indiquez par
[...] ? Merci ...



Voici les textes intégraux :

25.2
« Les transmission entre stations d'amateur de pays différents doivent
se limiter à des communications en rapport avec l'objet du service
d'amateur, tel qu'il est défini au numéro 1.56 et à des remarques d'un
caractère purement personnel. »

25.2A
« Les transmissions entre des stations d'amateurs de différents pays ne
doivent pas être codées en vue d'en obscurcir le sens, sauf pour les
signaux de commande échangés entre des stations terriennes de commande
et les stations spatiales du service d'amateur par satellite. »


Dans cette optique, c'est à première vue positif. Mais comment rédiger
le texte pour continuer à "limiter" très sérieusement l'importance des
"remarques personnelles" puisque ce n'est pas le rôle des stations
d'amateur que de transmettre de telles informations ?



Il faudrait rédiger quelque chose comme : « les communications doivent
se limiter à des échanges techniques éventuellement entrecoupées de
remarques à caractère personnel, etc. » ou autre.

Difficile d'envoyer une lettre à l'administration ? Ce n'est même pas
à une association de le faire, mais tout simplement au radioamateur
qui souhaite "expérimenter". Vous savez : "l'activité individuelle"...
;-)



J'imagine mal le 1er Ministre recevant 15000 lettres différentes
sollicitant chacune l'autorisation d'un mode de trafic particulier :)

Certes, c'est pour une durée de 3 mois et en QRP. Ensuite, si le
système fonctionne, il n'y a aucune raison pour qu'une utilisation
générale soit refusée.



Effectivement, 1 watt crête pour 3 mois. Pas terrible, hein ?

Quant aux raisons, il y en a beaucoup, entre autres la possibilité que
l'administration ne puisse s'assurer du contenu des communications.
Allez donc demander de faire de l'étalement de spectre ou du saut de
fréquence... qui sont pourtant des modes de trafic extrêmement
efficaces.

Pourquoi vouloir nous enfermer dans une liste de codes ? Pour
l'instant nous avons une liberté contrôlée. Le seul problème c'est que
nous n'en profitons pas vraiment car nous "expérimentons" très peu.



Ça, je peux te le dire aussi, c'est faux. Le fameux M. Delime a été très
clair à ce sujet lors de la réunion d'information : l'utilisation de
signatures numériques, de codes d'authentification pour la télécommande
de relais terrestre est INTERDIT, point barre.

Quoi qu'il en soit, l'idée de reposer le problème n'est pas mauvaise
en soi et vous en avez le mérite. Mais :

1 - les résultats peuvent éventuellement être décevants pour ceux qui
s'attendent à une liberté encore plus grande en matière de QSO car
attirer l'attention de notre administration sur ce point particulier
va peut-être lui donner l'occasion de rédiger un texte actualisé dans
le sens de la rigueur et du radioamateurisme plutôt que de la CB.
Nous avons beaucoup de liberté pour faire du radioamateurisme mais
nous ne sommes pas autorisés à confondre une station amateur avec les
autres moyens de communication.



Impossible juridiquement. L'administration est tenue, par la
Constitution, de se conformer aux dispositions du RR.

En outre, philosophiquement, je préfère laisser de la liberté aux gens,
et les inviter à l'utiliser correctement, que de fermer le robinet sous
pretexte que certains font n'importe quoi.

2 - il me semble que rien n'interdit de réaliser des transmissions
"codées" au sens "protocole" à condition que l'administration soit en
mesure de comprendre les échanges, ce qui est différent de la
cryptologie qui elle est interdite. Il ne faut pas confondre "langage
clair" et modes couramment utilisés.



Vous non. L'administration cependant considère qu'il s'agit des mêmes
choses.

3 - il n'est pas possible de créer des "prestations" amateur limitée à
une partie seulement des titulaires d'un indicatif (ex : relais ou BBS
réservé(e) à une liste d'OM sélectionnés selon votre projet
d'identifiant).



Quel rapport ?

4 - une utilisation en HF aura toutes les chances de transmettre ce
type de "codage" en dehors de nos frontières : quelle sera la
situation de telles transmissions au regard des réglementations
étrangères ? Dans beaucoup de nos discutions franco-françaises, les
intervenants oublient assez souvent qu'en HF les frontières n'existent
pas et que nos voisins ne sont pas forcément du même avis que nous.



Remarque non avenue : quel est le statut des émissions de radiodiffusion
sur 7,25 kHz issues de la Région 1 en Région 2 où ce segment est réservé
aux amateurs en exclusivité ?

Quel est le statut de Syltrack dans les zones frontalières allemandes,
belges ou autres ? Etc.

73s
Vincent F5RCS
Avatar
no-span-pse
Bonjour,


On Sun, 9 Nov 2003 13:49:44 +0100, Vincent wrote:

:> En quoi est-ce gênant d'interdire "les communications d'un caractère
:> personnel" alors que les "remarques" de faible importance sont
:> tolérées ?




:Mais non, ni les unes, ni les autres ! Relisez le texte du décret. Il
:n'y est fait mention QUE des communications techniques. Comme le texte
:est en vigueur, et ne peut plus être attaqué judiciairement, il est
:applicable de plein droit.




Mais je suis entièrement d'accord.
J'ai bien fait la différence entre droit et tolérance.
(Je précise quand même que la restriction n'est pas simplement
"communications techniques" mais "communications en rapport avec
l'objet du service d'amateur".)

Le texte ne laisse aucun doute quant aux éventuelles prétentions de
droits d'usage que pourraient avancer certains radioamateurs.
Par contre, tolérer des remarques de faible importance et sanctionner
des propos sans rapport avec le régime du service amateur me semble
relativement cohérent.

Quant à "tolérance, jusqu'à ce que ...la sanction tombe", c'est tout
simple : soyons responsables de nos comportements. Demandons tout de
même à l'administration de bien vouloir faire un rappel à l'ordre
avant de sévir. ;-)


:Je suis d'accord avec vous quand vous dites qu'il ne faut pas non plus
:que les QSOs dérivent vers la conversation de comptoir. Mais, il est
:quand même important de s'assurer d'un minimum de liberté quant au
:contenu.



Minimum de liberté, c'est à dire ?

Rien qu'avec les exemples donnés dans le passé par l'administration de
ce qui est autorisé, je pense qu'il y a de quoi occuper toute une vie
de radioamateur. (je peux rappeler la liste ultérieurement si vous le
souhaitez).

Maintenant, s'il s'agit de s'adapter aux (in)capacités de certains,
comme par exemple cet "amateur de conversations de comptoir" attablé
quotidiennement en phonie sur 30 m il y a quelques mois et déclarant
avec son accent du sud-ouest : "mais s'il fallait parler de radio ou
de technique nous n'aurions plus rien à nous dire", tout est résumé
par cette phrase.
;-)


: En outre, le nouveau RR dispose que les communications pour des
:tiers sont maintenant autorisées en cas d'urgence, ce qui n'est pas
:transcrit en droit français à l'heure actuelle.



Point de détail. J'ai eu l'occasion de participer à une paire de QSO
d'urgence, il y a déja longtemps - donc à une époque où le respect des
règles était plus surveillé - et je puis vous dire qu'en cas de
nécessité, l'administration sait faire la différence et faire preuve
aussi de tolérance à condition que cela ne débouche pas sur des excès
et que les bonnes habitudes soient reprises dès la fin de l'exception.


:Pour le reste, c'est une question d'éducation, pour ainsi dire.



J'allais le dire !! :-))

Maitriser "ses nerfs", lorsqu'on émet, fait partie du jeu. A la
lecture de quelques messages actuellement postés ici, j'ai peur que
certains schémas ne se reproduisent : passer du gentil radioamateur
titulaire d'un indicatif au méchant Attila (ou autre) qui a des
comptes à régler, par exemple ... Nos voisins francophones vont
apprécier si ce lavage de linge sale s'effectue sur les bandes HF. Les
professionnels qui veulent rabaisser les capacités des radioamateurs
pour favoriser leurs intérêts aussi (PLC, par exemple). ;-)


:Voici les textes intégraux :
:
:25.2
:« Les transmission entre stations d'amateur de pays différents doivent
:se limiter à des communications en rapport avec l'objet du service
:d'amateur, tel qu'il est défini au numéro 1.56 et à des remarques d'un
:caractère purement personnel. »



Je trouve ceci très clair. Il faudrait peut-être demander à un
spécialiste de la langue française comment se qualifie la notion de
"remarques" par rapport au contenu général des propos tenus, en terme
de "relative importance" ...


:25.2A
:« Les transmissions entre des stations d'amateurs de différents pays ne
:doivent pas être codées en vue d'en obscurcir le sens, sauf pour les
:signaux de commande échangés entre des stations terriennes de commande
:et les stations spatiales du service d'amateur par satellite. »




J'apprécie la formulation utilisée : "obscurcir", visant à interdire
tout procédé qui empêcherait une compréhension immédiate. ;-)


:> Dans cette optique, c'est à première vue positif. Mais comment rédiger
:> le texte pour continuer à "limiter" très sérieusement l'importance des
:> "remarques personnelles" puisque ce n'est pas le rôle des stations
:> d'amateur que de transmettre de telles informations ?




:Il faudrait rédiger quelque chose comme : « les communications doivent
:se limiter à des échanges techniques éventuellement entrecoupées de
:remarques à caractère personnel, etc. » ou autre.



Je ne suis pas sûr que cela constituerait un progrès.
Car en quoi les remarques à caractère personnel sont-elles utiles lors
des QSO de radioamateurs ?
S'il s'agit de donner occasionnellement de brèves nouvelles à un ami
radioamateur rarement contacté, cela peut être fait en l'état, par
tolérance.
Je pense que quitte à préciser la formulation, ce serait le passage
"en raison de leur faible importance" qui devrait être affiné.

Il faut continuer à restreindre, au sujet de ces transmissions
tolérées :

- l'importance du point de vue "vie privée" [*]
- l'importance du point de vue durée de transmission
- l'importance du point de vue "régularité, habitude"

Le texte international est évocateur : "qui ne justifie pas le recours
aux services de télécommunication". Ceci repose aussi sur
"l'éducation" de l'opérateur et sur son aptitude à séparer ce qui est
de la sphère privée de la teneur habituelle des QSO.

Le premier point ci-dessus me parait très important car juridiquement,
les transmissions d'informations privées effectuées par radio relèvent
de textes différents (Code Pénal, protection de la vie privée), tandis
que "l'écoute des bandes amateurs est libre".
Les deux autres points concernent à la fois la non-concurrence du
service amateur avec les services de communication traditionnels et la
protection ne notre particularité en nous évitant un "bruit de fond"
excessif ainsi que d'aborder des sujets qui sortent du cadre du
radioamateurisme et qui peuvent nous diviser

Nous avons de plus en plus de moyens de communiquer, et c'est
justement ce que nous faisons ici, je ne vois pas la nécessité
impérieuse qu'il y aurait à permettre un certain recouvrement des
différentes catégories de moyens.

Ce qui ne peut pas être abordé "sur l'air" peut très facilement l'être
par téléphone, internet ou courrier, surtout maintenant. :-)


:> Difficile d'envoyer une lettre à l'administration ? Ce n'est même pas
:> à une association de le faire, mais tout simplement au radioamateur
:> qui souhaite "expérimenter". Vous savez : "l'activité individuelle"...
:> ;-)
:
:J'imagine mal le 1er Ministre recevant 15000 lettres différentes
:sollicitant chacune l'autorisation d'un mode de trafic particulier :)



Moi aussi, mais c'est à l'administration qu'il faut s'adresser et non
au ministre. En plus, je suis prêt à parier que si d'aventure, plus de
12 lettres par an étaient un jour reçues, le nécessaire serait fait
pour résoudre ce sérieux problème ! :-))

Je suis même prêt à parier une QSL avec un beau château en couleur,
que l'administration n'a malheureusement pas reçu une telle demande
d'autorisation spéciale depuis ... un siècle ou deux.

:> Certes, c'est pour une durée de 3 mois et en QRP. Ensuite, si le
:> système fonctionne, il n'y a aucune raison pour qu'une utilisation
:> générale soit refusée.




:Effectivement, 1 watt crête pour 3 mois. Pas terrible, hein ?



Point de vue discutable, hi ...
Lorsqu'on expérimente, la puissance initiale n'est pas le critère le
plus important et la distance parcourue rarement le premier objectif.
L'accumulation de QSO faciles et confortables non plus.
:-)

:Quant aux raisons, il y en a beaucoup, entre autres la possibilité que
:l'administration ne puisse s'assurer du contenu des communications.
:Allez donc demander de faire de l'étalement de spectre ou du saut de
:fréquence... qui sont pourtant des modes de trafic extrêmement
:efficaces.



Justement, pourquoi ne pas demander cela ? Avec un cahier des charges
précis et des ambitions simples ? Cela nous sortirait peut-être de ces
30 dernières années de SSB maintenant ringarde et récupérée par les
cibistes/amateur-radio qui franchissent la ligne blanche ...
Cela permettrait de reparler technique dans les QSO au lieu de
s'échanger des suites de références de matériel commercial. ;-)


:Le fameux M. Delime a été très
:clair à ce sujet lors de la réunion d'information : l'utilisation de
:signatures numériques, de codes d'authentification pour la télécommande
:de relais terrestre est INTERDIT, point barre.



Merci pour cette information.
J'aimerais que cette décision soit motivée. Je cherche à comprendre
pourquoi cette prise de position...

(Question accessoire : pourquoi le qualificatif de "fameux M. D..." ?)


:> 1 - les résultats peuvent éventuellement être décevants pour ceux qui
:> s'attendent à une liberté encore plus grande en matière de QSO car
:> attirer l'attention de notre administration sur ce point particulier
:> va peut-être lui donner l'occasion de rédiger un texte actualisé dans
:> le sens de la rigueur et du radioamateurisme plutôt que de la CB.
:> Nous avons beaucoup de liberté pour faire du radioamateurisme mais
:> nous ne sommes pas autorisés à confondre une station amateur avec les
:> autres moyens de communication.



:Impossible juridiquement. L'administration est tenue, par la
:Constitution, de se conformer aux dispositions du RR.



Et alors ?
Tel qu'est rédigé le RR, il est évident qu'il constitue les limites
maximum de ce que chaque Etat peut autoriser, mais est-ce que les
Etats sont dans l'incapacité juridique d'autoriser moins que le
maximum ? Je ne pense pas. L'examen peut être durci, les bandes
réduites, la puissance utilisable réduite, les antennes limitées, sans
que cela perturbe les autres nations.


:En outre, philosophiquement, je préfère laisser de la liberté aux gens,
:et les inviter à l'utiliser correctement, que de fermer le robinet sous
:pretexte que certains font n'importe quoi.



Qui peut être contre cette idée généreuse ?
Malheureusement, si la vie en société repose sur des règles, c'est
très certainement parce que l'homme est imparfait. Snifff ...
Il me semble aussi que "la liberté" se définit par rapport à
l'ensemble des bénéficiaires ...


:> 2 - il me semble que rien n'interdit de réaliser des transmissions
:> "codées" au sens "protocole" à condition que l'administration soit en
:> mesure de comprendre les échanges, ce qui est différent de la
:> cryptologie qui elle est interdite. Il ne faut pas confondre "langage
:> clair" et modes couramment utilisés.
:
:Vous non. L'administration cependant considère qu'il s'agit des mêmes
:choses.



Le psk 31 est un mode de transmission codée. J'oserais même dire
qu'il s'agit d'une communication cryptée puisqu'il y a utilisation
d'une table de transcodage qu'il suffirait de modifier pour que
l'administration ne comprenne plus ... temporairement. Or le psk 31
n'est pas interdit.


:> 3 - il n'est pas possible de créer des "prestations" amateur limitée à
:> une partie seulement des titulaires d'un indicatif (ex : relais ou BBS
:> réservé(e) à une liste d'OM sélectionnés selon votre projet
:> d'identifiant).
:
:Quel rapport ?



Simplement une remarque sur l'un des motifs habituellement retenu par
l'administration : impossible que des techniques aboutissent à
réserver des communications à une partie seulement des radioamateurs
contre leur volonté, ce qui est illégal, si je ne me trompe pas.


:> 4 - une utilisation en HF aura toutes les chances de transmettre ce
:> type de "codage" en dehors de nos frontières : quelle sera la
:> situation de telles transmissions au regard des réglementations
:> étrangères ? Dans beaucoup de nos discutions franco-françaises, les
:> intervenants oublient assez souvent qu'en HF les frontières n'existent
:> pas et que nos voisins ne sont pas forcément du même avis que nous.
:
:Remarque non avenue : quel est le statut des émissions de radiodiffusion
:sur 7,25 kHz issues de la Région 1 en Région 2 où ce segment est réservé
:aux amateurs en exclusivité ?



Quel rapport ? ;-)
J'étais dans le strict débat radioamateur ...


:Quel est le statut de Syltrack dans les zones frontalières allemandes,
:belges ou autres ? Etc.



idem ...

:73s
:Vincent F5RCS




idem ...
Merci encore pour cet échange d'idées.

Francis
F6AWN
Avatar
Vincent
Hello,

Minimum de liberté, c'est à dire ?



On ne peut pas parler technique 100 % du temps.
Ne serait-ce que, par exemple, si votre chat renverse votre émetteur QRP
sur 24 GHz à base de DRO et de doubleur à INPATT, vous dites quoi ? Euh,
un parasite technique a éteint mon émetteur QRP ?

Maintenant, s'il s'agit de s'adapter aux (in)capacités de certains,
comme par exemple cet "amateur de conversations de comptoir" attablé
quotidiennement en phonie sur 30 m il y a quelques mois et déclarant
avec son accent du sud-ouest : "mais s'il fallait parler de radio ou
de technique nous n'aurions plus rien à nous dire", tout est résumé
par cette phrase.
;-)



Que voulez-vous ? Les bandes basses sont les bandes basses !
Sur les bandes SHF, il n'y a peut-être personne, mais au moins, les
rares QSO qui s'y tiennent sont parfaitement dans l'esprit...
Qu'est-ce qu'il reste à expérimenter en HF ?

[...]

Le texte international est évocateur : "qui ne justifie pas le recours
aux services de télécommunication". Ceci repose aussi sur
"l'éducation" de l'opérateur et sur son aptitude à séparer ce qui est
de la sphère privée de la teneur habituelle des QSO.



Inutile de développer ce point, cette formulation n'a pas été reprise
par le nouveau RR.

Je suis même prêt à parier une QSL avec un beau château en couleur,
que l'administration n'a malheureusement pas reçu une telle demande
d'autorisation spéciale depuis ... un siècle ou deux.



Qui sait ?

>:Effectivement, 1 watt crête pour 3 mois. Pas terrible, hein ?
Point de vue discutable, hi ...
Lorsqu'on expérimente, la puissance initiale n'est pas le critère le
plus important et la distance parcourue rarement le premier objectif.
L'accumulation de QSO faciles et confortables non plus.
:-)



Certes. Mais il faut quand même qu'on puisse vous recevoir au-delà du
salon, non ? Surtout si, par exemple, vous testez la compatibilité de
votre signal avec d'autres modulations...
En plus, trois mois, cela signifie que vous faites votre demande
pratiquement au moment où vous avez fini la mise au point de votre
système... C'est-à-dire sûrement après avoir commencé à émettre pour les
tests.

Justement, pourquoi ne pas demander cela ? Avec un cahier des charges
précis et des ambitions simples ? Cela nous sortirait peut-être de ces
30 dernières années de SSB maintenant ringarde et récupérée par les
cibistes/amateur-radio qui franchissent la ligne blanche ...
Cela permettrait de reparler technique dans les QSO au lieu de
s'échanger des suites de références de matériel commercial. ;-)



Chiche.
Je vais faire la demande. Je rédige une lettre avant la fin de l'année.

Et alors ?
Tel qu'est rédigé le RR, il est évident qu'il constitue les limites
maximum de ce que chaque Etat peut autoriser, mais est-ce que les
Etats sont dans l'incapacité juridique d'autoriser moins que le
maximum ? Je ne pense pas. L'examen peut être durci, les bandes
réduites, la puissance utilisable réduite, les antennes limitées, sans
que cela perturbe les autres nations.



Les autres États sont maîtres chez eux. Chez nous, le RR s'applique de
plein droit d'après le fameux article 55 de la Constitution. Ce qui est
permis dans le RR doit l'être en France.

Le psk 31 est un mode de transmission codée. J'oserais même dire
qu'il s'agit d'une communication cryptée puisqu'il y a utilisation
d'une table de transcodage qu'il suffirait de modifier pour que
l'administration ne comprenne plus ... temporairement. Or le psk 31
n'est pas interdit.



Exact. Mais il s'agit essentiellement d'un code à bas débit dont
l'administration à la clef. À ce moment, le packet aussi, qui est codé,
pour ainsi dire, devrait être interdit. En fait, je crois que ce n'est
pas tant les codes modulants qui posent problème, mais plutôt les codes
sources utilisés avant la transmission.

Quel rapport ? ;-)
J'étais dans le strict débat radioamateur ...



Si une modulation est autorisée dans un pays X, je ne vois pas pourquoi
les OMs de ce pays ne l'utiliseraient pas. C'est au contraire un
excellent argument pour que les pays voisins l'autorisent à leur tour.

Bonne journée
Vincent
Avatar
no-span-pse
Bonjour Vincent,


On Tue, 11 Nov 2003 10:04:16 +0100, Vincent wrote:

:> Minimum de liberté, c'est à dire ?
:
:On ne peut pas parler technique 100 % du temps.
:Ne serait-ce que, par exemple, si votre chat renverse votre émetteur QRP
:sur 24 GHz à base de DRO et de doubleur à INPATT, vous dites quoi ? Euh,
:un parasite technique a éteint mon émetteur QRP ?



Ne nous noyons pas dans un verre d'eau !
Ce que vous décrivez là a existé, ... avant que je sois devenu
radioamateur, et a été à l'origine d'un jargon "codé" de téléphoniste
fondé sur les abréviations des télégraphistes :
- je fais QSY chez les OM QRO
- l'XYL est chez les OM en blanc
- je suis opérateur de mille-pattes
- la QRPpette à laissé le 4 pattes monter dans le push-pull et il a
QRT le BCL en essayant d'améliorer le plan de sol
- je fais QSY en /P24 pour aller chercher des transistors à une patte
- je vous invite à neutrodyner une 807 à col dorée lors de votre QSY
dans le 14.

... et on peut écrire un livre sur "les remarques personnelles de
faible importance" codées. :-)

Tout ce jargon est resté dans le patrimoine radioamateur, mais très
sincèrement, l'utilisation du langage normal est aussi simple, court
et ... toléré.

Depuis au moins 25 ans, la tolérance repose sur la notion de faible
importance, donc de l'aptitude de chaque radioamateur à
s'auto-censurer en fonction des circonstances. C'est plus un problème
de société qu'un problème de réglementation.


:> Maintenant, s'il s'agit de s'adapter aux (in)capacités de certains,
:> comme par exemple cet "amateur de conversations de comptoir" attablé
:> quotidiennement en phonie sur 30 m il y a quelques mois et déclarant
:> avec son accent du sud-ouest : "mais s'il fallait parler de radio ou
:> de technique nous n'aurions plus rien à nous dire", tout est résumé
:> par cette phrase.
:> ;-)



:Que voulez-vous ? Les bandes basses sont les bandes basses !
:Sur les bandes SHF, il n'y a peut-être personne, mais au moins, les
:rares QSO qui s'y tiennent sont parfaitement dans l'esprit...



Je suis entièrement de votre avis.
Il n'est pas souhaitable toutefois de laisser le processus se
développer exagérément.

:Qu'est-ce qu'il reste à expérimenter en HF ?



... les qualités de l'opérateur ?
;-)


:> Le texte international est évocateur : "qui ne justifie pas le recours
:> aux services de télécommunication". Ceci repose aussi sur
:> "l'éducation" de l'opérateur et sur son aptitude à séparer ce qui est
:> de la sphère privée de la teneur habituelle des QSO.




:Inutile de développer ce point, cette formulation n'a pas été reprise
:par le nouveau RR.



Peu importe ! Le RR continue à définir le service amateur comme un
moyen d'instruction individuelle et la maîtrise de ses propres
comportement en fait partie. C'est grâce à cela qu'il existe encore
des radioamateurs capables de mettre en place un réseau d'urgence qui
fonctionne plutôt qu'un QSO multiple où règne une foire d'empoigne,
d'ailleurs habituelle maintenant un peu partout ailleurs, y compris
dans les débats télévisés.


:> Je suis même prêt à parier une QSL avec un beau château en couleur,
:> que l'administration n'a malheureusement pas reçu une telle demande
:> d'autorisation spéciale depuis ... un siècle ou deux.



:Qui sait ?



Peut-être côté "étalement de spectre", en effet ...
Il y a des radio-clubs discrets au sein de grandes entreprises
(Thalès, HP, etc...).


:> >:Effectivement, 1 watt crête pour 3 mois. Pas terrible, hein ?
:> Point de vue discutable, hi ...
:> Lorsqu'on expérimente, la puissance initiale n'est pas le critère le
:> plus important et la distance parcourue rarement le premier objectif.
:> L'accumulation de QSO faciles et confortables non plus.
:> :-)



:Certes. Mais il faut quand même qu'on puisse vous recevoir au-delà du
:salon, non ? Surtout si, par exemple, vous testez la compatibilité de
:votre signal avec d'autres modulations...
:En plus, trois mois, cela signifie que vous faites votre demande
:pratiquement au moment où vous avez fini la mise au point de votre
:système... C'est-à-dire sûrement après avoir commencé à émettre pour les
:tests.



Au sens strict vous avez raison.
Dans la réalité, c'est comme pour tout le reste, il y a l'art et la
manière.

Si cette législation existe, par exemple, pour protéger l'Etat
d'expérimentations "sauvages" ou d'émissions suspectes, le plus simple
c'est peut-être de "communiquer" et informer que le "bruit" qui est
éventuellement perceptible sur telle fréquence est de votre fait. Cela
évitera aux services chargés de la surveillance du spectre de se poser
trop de questions. ;-)

:> Justement, pourquoi ne pas demander cela ? Avec un cahier des charges
:> précis et des ambitions simples ? Cela nous sortirait peut-être de ces
:> 30 dernières années de SSB maintenant ringarde et récupérée par les
:> cibistes/amateur-radio qui franchissent la ligne blanche ...
:> Cela permettrait de reparler technique dans les QSO au lieu de
:> s'échanger des suites de références de matériel commercial. ;-)
:
:Chiche.
:Je vais faire la demande. Je rédige une lettre avant la fin de l'année.




Il y a eu récemment des QSO en numérique réalisés entre la France et
les USA (Radio-club Thalès, je crois).

Ouf ! Il n'y a pas que des amateurs de QSO conviviaux en France. :-))
Dommage que le bruit de fond masque leurs activités ...


:> Et alors ?
:> Tel qu'est rédigé le RR, il est évident qu'il constitue les limites
:> maximum de ce que chaque Etat peut autoriser, mais est-ce que les
:> Etats sont dans l'incapacité juridique d'autoriser moins que le
:> maximum ? Je ne pense pas. L'examen peut être durci, les bandes
:> réduites, la puissance utilisable réduite, les antennes limitées, sans
:> que cela perturbe les autres nations.
:
:Les autres États sont maîtres chez eux. Chez nous, le RR s'applique de
:plein droit d'après le fameux article 55 de la Constitution. Ce qui est
:permis dans le RR doit l'être en France.



Je "coince" toujours sur l'interprétation que vous (et surtout
d'autres !) font du R.R. : ce document "constitue la base des
réglementations nationales" et ses dispositions sont intégrées dans
notre réglementation, soit.

Mais je diverge avec votre interprétation lorsque vous écrivez par
exemple ceci :

: Ce qui est permis dans le RR doit l'être en France.



Personnellement, je comprend l'inverse :
"Ce qui n'est PAS permis dans le RR ne doit PAS l'être en France."

Le but du RR est d'encadrer, d'organiser, les activités de
radiocommunications. Il fixe le cadre, les limites à ne pas dépasser.
Mais les pays restent libres de restreindre plus ou moins le cadre
interne à leur territoire, voire même interdire toute émission.

Encore un fois, puisque le fameux article S25, relatif à la
connaissance de la télégraphie pour devenir radioamateur est au coeur
du sujet, la nouvelle écriture de cet article n'oblige absolument pas
les administrations nationale à supprimer tout examen de télégraphie.
C'est justement à cet effet qu'il a été modifié, pour que les pays
fassent comme bon leur semble puisque certains sont pour, d'autres
contre. En plus cela leur laisse la possibilité de modifier leurs
choix dans le futur, dans le sens qu'ils veulent et quand ils veulent.

Le RR précédent démontrait aussi qu'il "encadre" les décisions des
Etats dans le sens "on ne va pas au-dela de ..." :
Par exemple, on ne va pas en-deça de la fréquence de 30 MHz si
l'opérateur-radioamateur n'a pas démontré son aptitude à recevoir et
transmettre du Code Morse.
C'est par respect du RR qu'il n'a jamais été possible de descendre
"la barre", par exemple à 28 MHz, pour que les F1 puissent accéder aux
bandes HF.
Mais rien n'aurait pu empêcher, dans ce même RR, que l'administration
n'exempte du Code Morse, que les radioamateurs qui n'accéderaient par
exemple qu'aux bandes supérieures à 146 MHz, excluant ainsi le 6 m et
le 2 m des possibilités offertes aux "classe 2".


:Si une modulation est autorisée dans un pays X, je ne vois pas pourquoi
:les OMs de ce pays ne l'utiliseraient pas. C'est au contraire un
:excellent argument pour que les pays voisins l'autorisent à leur tour.




Oui, bien entendu. Mais les radioamateurs d'autres pays ne peuvent
l'utiliser, EN EMISSION, que si leur administration nationale les y
autorise.
Il me semble bien que cela a été le cas, par exemple pour la SSB, qui
a d'abord été expérimentée aux USA, la France n'autorisant ce mode que
plus tard.
Rien n'a toutefois interdit les QSO mixtes : W1AW émet en SSB et
écoute en CW, F6URC écoute en SSB et émet en CW. ;-)

Amitiés,
Francis
F6AWN
Avatar
Vincent
Bonsoir,

Tout ce jargon est resté dans le patrimoine radioamateur, mais très
sincèrement, l'utilisation du langage normal est aussi simple, court
et ... toléré.



D'ailleurs, je ne me prive pas pour le répéter en cas de besoin :)

Depuis au moins 25 ans, la tolérance repose sur la notion de faible
importance, donc de l'aptitude de chaque radioamateur à
s'auto-censurer en fonction des circonstances. C'est plus un problème
de société qu'un problème de réglementation.



Vous avez raison. Il m'arrive souvent de dire : « pas sur l'air ». De
toute façon, la possibilité d'être écouté par les autres limite
automatiquement le contenu des conversations !

Peu importe ! Le RR continue à définir le service amateur comme un
moyen d'instruction individuelle et la maîtrise de ses propres
comportement en fait partie. C'est grâce à cela qu'il existe encore
des radioamateurs capables de mettre en place un réseau d'urgence qui
fonctionne plutôt qu'un QSO multiple où règne une foire d'empoigne,
d'ailleurs habituelle maintenant un peu partout ailleurs, y compris
dans les débats télévisés.



Ça n'est pas une raison ;-)

Si cette législation existe, par exemple, pour protéger l'Etat
d'expérimentations "sauvages" ou d'émissions suspectes, le plus simple
c'est peut-être de "communiquer" et informer que le "bruit" qui est
éventuellement perceptible sur telle fréquence est de votre fait. Cela
évitera aux services chargés de la surveillance du spectre de se poser
trop de questions. ;-)



Certes, mais cela déclanchera automatiquement le comput de vos trois
mois fatidiques...

Il y a eu récemment des QSO en numérique réalisés entre la France et
les USA (Radio-club Thalès, je crois).



En HF ou en VHF ?

Ouf ! Il n'y a pas que des amateurs de QSO conviviaux en France. :-))
Dommage que le bruit de fond masque leurs activités ...



Généralement, les gens qui expérimentent n'ont pas tellement de temps
pour faire du trafic. On peut difficilement bricoler et occuper les
bandes...

Le but du RR est d'encadrer, d'organiser, les activités de
radiocommunications. Il fixe le cadre, les limites à ne pas dépasser.
Mais les pays restent libres de restreindre plus ou moins le cadre
interne à leur territoire, voire même interdire toute émission.



Bien sûr !

Mais si la France s'engage à appliquer les textes, qu'elle le fasse !
Après tout, notre délégation a signé la nouvelle rédaction de
l'article 25, donc en a accepté les termes. Ce texte est lui même un
texte de compromis, il résulte de nombreux rounds préliminaires de
discussion, etc.

Encore un fois, puisque le fameux article S25, relatif à la
connaissance de la télégraphie pour devenir radioamateur est au coeur
du sujet, la nouvelle écriture de cet article n'oblige absolument pas
les administrations nationale à supprimer tout examen de télégraphie.



Non, c'est exact, et c'est pour cela qu'il n'y a aucun moyen juridique
de contraindre l'administration a eliminer l'épreuve de lecture au son.

Par exemple, on ne va pas en-deça de la fréquence de 30 MHz si
l'opérateur-radioamateur n'a pas démontré son aptitude à recevoir et
transmettre du Code Morse.
C'est par respect du RR qu'il n'a jamais été possible de descendre
"la barre", par exemple à 28 MHz, pour que les F1 puissent accéder aux
bandes HF.



Le pire, c'est que cela devrait être vrai, mais je crois inexact. Faute
d'avoir le RR sous les yeux, je ne peux citer l'article précis, mais il
y a un alinéa qui dispose plus ou moins que les administrations peuvent
faire des allocations en dérogeant au RR, pourvu que celles-ci ne gènent
pas les utilisateurs normalement autorisés.
Je crois bien qu'en s'appuyant sur cet article, la Nouvelle-Zélande
avait autorisé le trafic en 28 MHz par des OMs équivalents F1.

Mais rien n'aurait pu empêcher, dans ce même RR, que l'administration
n'exempte du Code Morse, que les radioamateurs qui n'accéderaient par
exemple qu'aux bandes supérieures à 146 MHz, excluant ainsi le 6 m et
le 2 m des possibilités offertes aux "classe 2".



Exact, puisque le texte ancien disposait que : « Les administrations
PEUVENT ne pas exiger ... »

Oui, bien entendu. Mais les radioamateurs d'autres pays ne peuvent
l'utiliser, EN EMISSION, que si leur administration nationale les y
autorise.



Tout à fait.

Bonne soirée !
Vincent
Avatar
no-span-pse
Bonjour Vincent,

Il me semble que nous pouvons en rester là sur cette partie.
:-)

Non seulement je n'ai pas eu le sentiment de m'adresser à un mur mais
en plus, au-dela de nos différences normales et supportables, je dois
admettre que vous avez des arguments qui se respectent.

Tout ceci est à mettre à votre crédit et je ne peux que souhaiter que
par vos fonctions actuelles à l'URC vous parveniez à faire plus
avancer le radioamateurisme quotidien que les textes qui encadrent
cette activité, si votre propre entourage ne vous complique pas trop
la tâche.

Pardonnez-moi, mais dans le même temps une passe d'armes avec Martial,
F5LLH, m'a incité à lui répondre en étant ironique à son encontre et
critique à l'encontre de la CFRR. Martial était, si j'ai bien compris,
président de l'URC et de la CFRR lors de la naissance de cette
confédération.

Que les choses soient bien claires : Ma réponse à Martial Lebovits est
une réponse personnelle à des propos ou des comportements que j'estime
être libre de contester, mais ce n'est pas une attaque en règle contre
l'URC, eu égard à son histoire, et surtout pas contre ses adhérents
dans leur majorité.

Par contre, l'intervention de F5LLH m'aura permis de lire le
faire-part de naissance de la CFRR et d'avoir un avis sur ses premiers
pas. J'en fais part ici mais je n'oblige personne à le partager avec
moi, bien entendu.

Notre fil n'est donc pas achevé, le reste de ma réponse a été différé
pour traiter le problème ci-dessus. ;-)

Au fait, merci aussi pour votre assentiment sur mon interprétation du
R.R.
A l'occasion, essayez de convaincre le Webmaster de l'URC de bien
vouloir se remettre en cause de temps en temps, surtout lorsqu'il
s'agit de droit.

C'est pourtant simple à comprendre : Au sujet des radioamateurs, la
France fait ce qu'elle veut ou presque ... :-)) ou :-((

A bientôt Vincent,

73,
Francis
F6AWN





On Wed, 12 Nov 2003 21:06:01 +0100, Vincent wrote:

[...]

:Vous avez raison. Il m'arrive souvent de dire : « pas sur l'air ». De
:toute façon, la possibilité d'être écouté par les autres limite
:automatiquement le contenu des conversations !



[...]

:> Le but du RR est d'encadrer, d'organiser, les activités de
:> radiocommunications. Il fixe le cadre, les limites à ne pas dépasser.
:> Mais les pays restent libres de restreindre plus ou moins le cadre
:> interne à leur territoire, voire même interdire toute émission.



:Bien sûr !




:Mais si la France s'engage à appliquer les textes, qu'elle le fasse !



Nous sommes parfaitement d'accord.

:> Encore un fois, puisque le fameux article S25, relatif à la
:> connaissance de la télégraphie pour devenir radioamateur est au coeur
:> du sujet, la nouvelle écriture de cet article n'oblige absolument pas
:> les administrations nationale à supprimer tout examen de télégraphie.



:Non, c'est exact, et c'est pour cela qu'il n'y a aucun moyen juridique
:de contraindre l'administration a eliminer l'épreuve de lecture au son.




:> Mais rien n'aurait pu empêcher, dans ce même RR, que l'administration
:> n'exempte du Code Morse, que les radioamateurs qui n'accéderaient par
:> exemple qu'aux bandes supérieures à 146 MHz, excluant ainsi le 6 m et
:> le 2 m des possibilités offertes aux "classe 2".



:Exact, puisque le texte ancien disposait que : « Les administrations
:PEUVENT ne pas exiger ... »




:> Oui, bien entendu. Mais les radioamateurs d'autres pays ne peuvent
:> l'utiliser, EN EMISSION, que si leur administration nationale les y
:> autorise.



:Tout à fait.



:Bonne soirée !
:Vincent


1 2 3