J'ai commandé mon S2IS hier et je me demande si je n'ai pas fait une
erreur (j'ai longtemps hésité avec le pana FZ5) ...
Je crainds pour le briut et la qualité des photos en faible luminosité ...
Car d'apres les tests ce n'est pas son fort, et je n'apprécie pas trop
les clichés intérieurs sombres ...
Y a t il qq pour me rassurer ??
Merci
eh be là, tu me poses un problème car je ne vois pas la difference entre les 2. d'où surement mon erreur.
Bien, bien ,bien... Il y a déjà eu plusieurs explications, mais je vais également pousser ma chansonnette.
D'abord prenons le cas d'un appareil photographique argentique traditionnel. Nous avons une surface sensible, le film, qui a une certaine sensibilité et il faut donc qu'une quantité X de lumière atteigne la pellicule pour une exposition correcte. La sensibilité de notre pellicule ne varie pas, par contre les conditions de prises de vue varient, il va donc falloir ruser pour amener jusqu'à la pellicule toujours la même quantité de lumière. Pour cela nous disposons de deux réglages : l'obturateur et le diaphragme.
Le diaphragme se trouve dans l'optique et peut s'ouvrir ou se fermer, il peut donc laisser passer +/- de lumière suivant qu'il est ouvert ou fermé. L'obturateur à une fonction semblable mais procède différemment, il laisse passer la lumière plus ou moins longtemps. Faisons une analogie avec un robinet, le diaphragme c'est le robinet +/- ouvert, donc un débit plus ou moins fort ; l'obturateur c'est le temps pendant lequel le robinet va couler. Si le but est d'avoir un litre, on peut réduire le débit du robinet et le laisser couler plus longtemps ou au contraire, l'ouvrir à fond et le laisser couler très peu de temps. Les choix sont pareils pour l'insolation d'une pellicule.
En argentique, lorsqu'on veut changer de sensibilité, on change de pellicule. Si je travaille en plein soleil, 100 iso suffisent, si je fais des photos de nuit sur pied avec de long temps de pose, 100 iso suffisent toujours, si je fais du spectacle nocturne à main levée, 1600 iso ne sont pas du luxe...
En numérique il n'est pas nécessaire de changer la pellicule, la sensibilité (iso) est variable. Chez le fabricant, on teste le capteur et l'on voit où il donne son meilleur rendement, son meilleur rapport signal-bruit. Pour ce capteur X c'est à 80 iso qu'il a le meilleur rapport signal-bruit, c'est sa sensibilité nominale et c'est la sensibilité minimum du boîtier qui l'habite. Hors ce boîtier annonce fièrement de 80 à 1600 iso, comment arrive-t-on à 1600 iso ?
Et bien on amplifie le signal, si tu fais un enregistrement avec un micro et que le signal est trop faible, tu tournes le bouton du préampli pour augmenter le volume, tu augmentes donc l'amplification et tu commences à entendre du souffle électronique. Augmenter l'amplification détériore le rapport signal-bruit, en audio cela donne du bruit qui ressemble à du souffle, en photo cela donne également du bruit, un bruit qui ressemble au grain argentique.
Le photographe numérique va se retrouver aux commandes de trois variables : le diaphragme, l'obturateur et la sensibilité. À lui de choisir la combinaison de ces facteurs qui convient à ses besoins photographiques.
merci beaucoup pour cette explication trés imagé, et ce dans un domaine que je connais, donc je vois mieux la nuance. maintenant, il ne me reste plus qu'à assimiler tous les autres aspects techniques, le domaine de la photo étant trés nouveau et votre aide m'est trés précieuse à toi et à d'autres que j'ai déja remercié. grâce à tout ça, je vais me faire des fiches mémoratives pour progresser merci encore. A+
-- La boisson à base de produits naturels qui réduit le taux d'alcoolemie trés rapidement! ce produit n'est pas une incitation à boire plus pour autant. this product decrease the alcohol effects and its rate http://prom.stopalcool.com A+
Jean-Claude Ghislain a couché sur son écran :
parles du diaphragme ou de l'obturateur ?
eh be là, tu me poses un problème car je ne vois pas la difference
entre les 2. d'où surement mon erreur.
Bien, bien ,bien... Il y a déjà eu plusieurs explications, mais je vais
également pousser ma chansonnette.
D'abord prenons le cas d'un appareil photographique argentique
traditionnel. Nous avons une surface sensible, le film, qui a une
certaine sensibilité et il faut donc qu'une quantité X de lumière
atteigne la pellicule pour une exposition correcte. La sensibilité de
notre pellicule ne varie pas, par contre les conditions de prises de vue
varient, il va donc falloir ruser pour amener jusqu'à la pellicule
toujours la même quantité de lumière. Pour cela nous disposons de deux
réglages : l'obturateur et le diaphragme.
Le diaphragme se trouve dans l'optique et peut s'ouvrir ou se fermer, il
peut donc laisser passer +/- de lumière suivant qu'il est ouvert ou
fermé. L'obturateur à une fonction semblable mais procède différemment,
il laisse passer la lumière plus ou moins longtemps. Faisons une
analogie avec un robinet, le diaphragme c'est le robinet +/- ouvert,
donc un débit plus ou moins fort ; l'obturateur c'est le temps pendant
lequel le robinet va couler. Si le but est d'avoir un litre, on peut
réduire le débit du robinet et le laisser couler plus longtemps ou au
contraire, l'ouvrir à fond et le laisser couler très peu de temps. Les
choix sont pareils pour l'insolation d'une pellicule.
En argentique, lorsqu'on veut changer de sensibilité, on change de
pellicule. Si je travaille en plein soleil, 100 iso suffisent, si je
fais des photos de nuit sur pied avec de long temps de pose, 100 iso
suffisent toujours, si je fais du spectacle nocturne à main levée, 1600
iso ne sont pas du luxe...
En numérique il n'est pas nécessaire de changer la pellicule, la
sensibilité (iso) est variable. Chez le fabricant, on teste le capteur
et l'on voit où il donne son meilleur rendement, son meilleur rapport
signal-bruit. Pour ce capteur X c'est à 80 iso qu'il a le meilleur
rapport signal-bruit, c'est sa sensibilité nominale et c'est la
sensibilité minimum du boîtier qui l'habite. Hors ce boîtier annonce
fièrement de 80 à 1600 iso, comment arrive-t-on à 1600 iso ?
Et bien on amplifie le signal, si tu fais un enregistrement avec un
micro et que le signal est trop faible, tu tournes le bouton du préampli
pour augmenter le volume, tu augmentes donc l'amplification et tu
commences à entendre du souffle électronique. Augmenter l'amplification
détériore le rapport signal-bruit, en audio cela donne du bruit qui
ressemble à du souffle, en photo cela donne également du bruit, un bruit
qui ressemble au grain argentique.
Le photographe numérique va se retrouver aux commandes de trois
variables : le diaphragme, l'obturateur et la sensibilité. À lui de
choisir la combinaison de ces facteurs qui convient à ses besoins
photographiques.
merci beaucoup pour cette explication trés imagé, et ce dans un domaine
que je connais, donc je vois mieux la nuance.
maintenant, il ne me reste plus qu'à assimiler tous les autres aspects
techniques, le domaine de la photo étant trés nouveau et votre aide
m'est trés précieuse à toi et à d'autres que j'ai déja remercié.
grâce à tout ça, je vais me faire des fiches mémoratives pour
progresser
merci encore.
A+
--
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trés rapidement!
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Le photographe numérique va se retrouver aux commandes de trois variables : le diaphragme, l'obturateur et la sensibilité. À lui de choisir la combinaison de ces facteurs qui convient à ses besoins photographiques.
merci beaucoup pour cette explication trés imagé, et ce dans un domaine que je connais, donc je vois mieux la nuance. maintenant, il ne me reste plus qu'à assimiler tous les autres aspects techniques, le domaine de la photo étant trés nouveau et votre aide m'est trés précieuse à toi et à d'autres que j'ai déja remercié. grâce à tout ça, je vais me faire des fiches mémoratives pour progresser merci encore. A+
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