DAB : le choc !

Jean34

05/10/2005 à 18:24

"202556541" a écrit dans le message de news:
4342de04$0$452$

laisse sans regret l'autoradio DAB dedans (anectote en passant :

au moment de conclure la vente, j'ai venté les capacités DAB du poste,
l'acheteur m'a regardé étonné en me demandant ce que voulait dire 'DAV',
alors que j'avais bien prononcé DAB, no comment).

:(

Dommage, le "no comment"... car justement je ne sais pas ce qu'est le DAB
(ou DAV si tu prefères ;) )

merci

Marc Zirnheld

05/10/2005 à 21:48

D'apres "Jean34" , dans le forum fr.rec.radio...

Dommage, le "no comment"... car justement je ne sais pas ce qu'est le DAB

Et Google, tu sais ce que c'est ?

Olivier Boudot

05/10/2005 à 23:58

"François Guillet" wrote in
news:43442e99$0$1004$:

"202556541" a écrit dans le message de news:
4342de04$0$452$
| Bonsoir,
|
| Me déplaçant sur Nantes aujourd'hui, j'ai failli partir au fossé en
| voyant mon autoradio Blaupunkt DAB s'illuminer pour la première fois en
| 8 ans. Et oui, il y a des émissions DAB en France !!

C'est une nouvelle ! On avait bien 2 multiplex à Nantes il y a peut-être
2 ou 3 ans, que je recevais (sans décodage) sur un récepteur de mesure,
vers 1450 Mhz.
Mais il y a quelques mois, j'ai rebalayé la bande sans rien détecter.
J'ai cru qu'ils avaient été interrompus.

| Bien sûr, dès que je me suis éloigné à plus d'une dizaine de
| kilomètres,
mon
| autoradio n'a plus rien detecté.

Ca n'a vraiment pas de portée alors. Il parait, et je veux bien le
croire, que la norme est bonne pour la mobilité, mais sans doute celle
de tourner en rond autour de l'émetteur :-)

Ben faut dire qu'avec 1,8 kW à 94 mètres du Sol (l'émetteur est situé au
Preux, à St Herblain) ça ne peut évidemment pas aller loin. D'ailleurs,
pour être franc, ce n'était pas prévu pour, puisque ce pilote avait
simplement pour but, en 1996, de démontrer la faisablité de cette
technologie, et guère plus*.

Le problème, c'est que comme souvent dans toute nouvelle techno, les
récepteurs n'ont pas suivi à l'époque puisqu'aucun fournisseur de DSP
n'était capable de fabriquer en série et à un coût acceptable un processeur
capable de décoder un flux DAB avec une consommation électrique
raisonnable. Toutes proportions gardées, c'est encore largement le même
problème pour le DRM aujourd'hui, la plupart de ceux décodant le flux
utilisant leur PC pour ce faire, n'est-ce pas ;-) (le DVB-T a lui-aussi
souffert du même problème, mais étant donné que, contrairement au DAB, il y
eu plus rapidement une volonté politique forte de le déployer, la "TNT" a
bénéficié - plus de 8 ans après les premiers essais grandeur réelle à
Rennes St Pern !!!! - d'un déploiement à grande échelle et d'une publicité
à la hauteur de l'enjeu).

Pour en revenir au bloc DAB de Radio-France à Nantes, il faut également
préciser que, basé sur le plan de Wiesbaden de 1995, il a de toute façon
été planifié uniquement pour du mobile outdoor et non pour de l'indoor ; de
même, le choix du lieu d'implantation de l'émetteur, beaucoup trop à
l'ouest du centre-ville, ne permet de toute façon pas d'espérer offrir une
bonne couverture du centre-ville dans cette gamme de fréquence (1464,944
MHz pour le bloc LH nantais dont il est question) même avec une PAR plus
élevée dans des conditions économiques compatibles avec un déploiement
commercial.
Si, d'avanture, certains veulent essayer de tenter la même chose en UHF
depuis Haute Goulaine (site encore plus éloigné du centre-ville que Le
Preux) en DVB-H, ils vont rapidement sentir leur douleur à mon avis !

Pour offrir une couverture décente en bande L dans une ville comme Nantes,
il faudrait impérativement (faute d'alternative en terme de bâti élevé
proche du centre) s'installer sur la tour Bretagne et rayonner de 3 à 5 kW
avec un downtilt de l'ordre de 2° (ce qui peut être réalisé avec un
émetteur de 400 W électriques et un aérien omnidirectionnel "DAB" Dapa ou
Kathrein adapté), de manière à concentrer le maximum de puissance dans la
zone la plus dense du point de vue urbanistique, tout en restant à moins de
2,5 km des quartiers au bâti le plus serré. Un exemple frappant de cet
impératif de s'implanter au centre de la zone à couvrir, en bande L, peut
être trouvé ici :
http://www.sas.el.utwente.nl/research/wireless_communication/tdab/
Comme vous pouvez le constater, dans le cas de l'expérimentation bande L,
il a été nécessaire d'implémenter un site en plein centre de la ville
d'Amsterdam qui n'est pas apparu nécessaire en bande III.

A cet égard, dans une agglomération de l'étendue de celle de Nantes, un
déploiement DAB en bande III me semble le plus adapté, car avec des PAR de
l'ordre de 1 à 2 kW sur deux sites en SFN (par exemple Haute Goulaine au
sud-est et Le Preux à l'ouest) il est très varisemblable que la qualité de
couverture (même en indoor dans le centre) comme la surface desservie
seraient nettement supérieurs à ce qu'elle sera jamais en UHF, que ce soit
en bande L ou en bande IV/V (et ce, toujours en restant dans la limite d'un
coût de déploiement acceptable). Les réseaux DAB bande III fonctionannt en
mode I, autorisant des distances inter-émetteurs de 74 km dans le cadre
d'un SFN, il est alors possible d'imaginer le déploiement d'un troisième
site du côté de Pornichet de manière à parachever la couverture d'une zone
d'environ un million d'habitants s'étendant grosso-modo de la presque'Île
de Guérande et de Pornic jusqu'à Clisson et Ancenis.

--
A+,

Olivier

"François Guillet" <guillet.francois@wanadoo.fr> wrote in
news:43442e99$0$1004$8fcfb975@news.wanadoo.fr:

"202556541" <1141236653@411125.com> a écrit dans le message de news:
4342de04$0$452$7a628cd7@news.club-internet.fr...
| Bonsoir,
|
| Me déplaçant sur Nantes aujourd'hui, j'ai failli partir au fossé en
| voyant mon autoradio Blaupunkt DAB s'illuminer pour la première fois en
| 8 ans. Et oui, il y a des émissions DAB en France !!

C'est une nouvelle ! On avait bien 2 multiplex à Nantes il y a peut-être
2 ou 3 ans, que je recevais (sans décodage) sur un récepteur de mesure,
vers 1450 Mhz.
Mais il y a quelques mois, j'ai rebalayé la bande sans rien détecter.
J'ai cru qu'ils avaient été interrompus.

| Bien sûr, dès que je me suis éloigné à plus d'une dizaine de
| kilomètres,
mon
| autoradio n'a plus rien detecté.

Ca n'a vraiment pas de portée alors. Il parait, et je veux bien le
croire, que la norme est bonne pour la mobilité, mais sans doute celle
de tourner en rond autour de l'émetteur :-)

Ben faut dire qu'avec 1,8 kW à 94 mètres du Sol (l'émetteur est situé au
Preux, à St Herblain) ça ne peut évidemment pas aller loin. D'ailleurs,
pour être franc, ce n'était pas prévu pour, puisque ce pilote avait
simplement pour but, en 1996, de démontrer la faisablité de cette
technologie, et guère plus*.

Le problème, c'est que comme souvent dans toute nouvelle techno, les
récepteurs n'ont pas suivi à l'époque puisqu'aucun fournisseur de DSP
n'était capable de fabriquer en série et à un coût acceptable un processeur
capable de décoder un flux DAB avec une consommation électrique
raisonnable. Toutes proportions gardées, c'est encore largement le même
problème pour le DRM aujourd'hui, la plupart de ceux décodant le flux
utilisant leur PC pour ce faire, n'est-ce pas ;-) (le DVB-T a lui-aussi
souffert du même problème, mais étant donné que, contrairement au DAB, il y
eu plus rapidement une volonté politique forte de le déployer, la "TNT" a
bénéficié - plus de 8 ans après les premiers essais grandeur réelle à
Rennes St Pern !!!! - d'un déploiement à grande échelle et d'une publicité
à la hauteur de l'enjeu).

Pour en revenir au bloc DAB de Radio-France à Nantes, il faut également
préciser que, basé sur le plan de Wiesbaden de 1995, il a de toute façon
été planifié uniquement pour du mobile outdoor et non pour de l'indoor ; de
même, le choix du lieu d'implantation de l'émetteur, beaucoup trop à
l'ouest du centre-ville, ne permet de toute façon pas d'espérer offrir une
bonne couverture du centre-ville dans cette gamme de fréquence (1464,944
MHz pour le bloc LH nantais dont il est question) même avec une PAR plus
élevée dans des conditions économiques compatibles avec un déploiement
commercial.
Si, d'avanture, certains veulent essayer de tenter la même chose en UHF
depuis Haute Goulaine (site encore plus éloigné du centre-ville que Le
Preux) en DVB-H, ils vont rapidement sentir leur douleur à mon avis !

Pour offrir une couverture décente en bande L dans une ville comme Nantes,
il faudrait impérativement (faute d'alternative en terme de bâti élevé
proche du centre) s'installer sur la tour Bretagne et rayonner de 3 à 5 kW
avec un downtilt de l'ordre de 2° (ce qui peut être réalisé avec un
émetteur de 400 W électriques et un aérien omnidirectionnel "DAB" Dapa ou
Kathrein adapté), de manière à concentrer le maximum de puissance dans la
zone la plus dense du point de vue urbanistique, tout en restant à moins de
2,5 km des quartiers au bâti le plus serré. Un exemple frappant de cet
impératif de s'implanter au centre de la zone à couvrir, en bande L, peut
être trouvé ici :
http://www.sas.el.utwente.nl/research/wireless_communication/tdab/
Comme vous pouvez le constater, dans le cas de l'expérimentation bande L,
il a été nécessaire d'implémenter un site en plein centre de la ville
d'Amsterdam qui n'est pas apparu nécessaire en bande III.

A cet égard, dans une agglomération de l'étendue de celle de Nantes, un
déploiement DAB en bande III me semble le plus adapté, car avec des PAR de
l'ordre de 1 à 2 kW sur deux sites en SFN (par exemple Haute Goulaine au
sud-est et Le Preux à l'ouest) il est très varisemblable que la qualité de
couverture (même en indoor dans le centre) comme la surface desservie
seraient nettement supérieurs à ce qu'elle sera jamais en UHF, que ce soit
en bande L ou en bande IV/V (et ce, toujours en restant dans la limite d'un
coût de déploiement acceptable). Les réseaux DAB bande III fonctionannt en
mode I, autorisant des distances inter-émetteurs de 74 km dans le cadre
d'un SFN, il est alors possible d'imaginer le déploiement d'un troisième
site du côté de Pornichet de manière à parachever la couverture d'une zone
d'environ un million d'habitants s'étendant grosso-modo de la presque'Île
de Guérande et de Pornic jusqu'à Clisson et Ancenis.

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"François Guillet" wrote in
news:43442e99$0$1004$:

"202556541" a écrit dans le message de news:
4342de04$0$452$
| Bonsoir,
|
| Me déplaçant sur Nantes aujourd'hui, j'ai failli partir au fossé en
| voyant mon autoradio Blaupunkt DAB s'illuminer pour la première fois en
| 8 ans. Et oui, il y a des émissions DAB en France !!

C'est une nouvelle ! On avait bien 2 multiplex à Nantes il y a peut-être
2 ou 3 ans, que je recevais (sans décodage) sur un récepteur de mesure,
vers 1450 Mhz.
Mais il y a quelques mois, j'ai rebalayé la bande sans rien détecter.
J'ai cru qu'ils avaient été interrompus.

| Bien sûr, dès que je me suis éloigné à plus d'une dizaine de
| kilomètres,
mon
| autoradio n'a plus rien detecté.

Ca n'a vraiment pas de portée alors. Il parait, et je veux bien le
croire, que la norme est bonne pour la mobilité, mais sans doute celle
de tourner en rond autour de l'émetteur :-)

Ben faut dire qu'avec 1,8 kW à 94 mètres du Sol (l'émetteur est situé au
Preux, à St Herblain) ça ne peut évidemment pas aller loin. D'ailleurs,
pour être franc, ce n'était pas prévu pour, puisque ce pilote avait
simplement pour but, en 1996, de démontrer la faisablité de cette
technologie, et guère plus*.

Le problème, c'est que comme souvent dans toute nouvelle techno, les
récepteurs n'ont pas suivi à l'époque puisqu'aucun fournisseur de DSP
n'était capable de fabriquer en série et à un coût acceptable un processeur
capable de décoder un flux DAB avec une consommation électrique
raisonnable. Toutes proportions gardées, c'est encore largement le même
problème pour le DRM aujourd'hui, la plupart de ceux décodant le flux
utilisant leur PC pour ce faire, n'est-ce pas ;-) (le DVB-T a lui-aussi
souffert du même problème, mais étant donné que, contrairement au DAB, il y
eu plus rapidement une volonté politique forte de le déployer, la "TNT" a
bénéficié - plus de 8 ans après les premiers essais grandeur réelle à
Rennes St Pern !!!! - d'un déploiement à grande échelle et d'une publicité
à la hauteur de l'enjeu).

Pour en revenir au bloc DAB de Radio-France à Nantes, il faut également
préciser que, basé sur le plan de Wiesbaden de 1995, il a de toute façon
été planifié uniquement pour du mobile outdoor et non pour de l'indoor ; de
même, le choix du lieu d'implantation de l'émetteur, beaucoup trop à
l'ouest du centre-ville, ne permet de toute façon pas d'espérer offrir une
bonne couverture du centre-ville dans cette gamme de fréquence (1464,944
MHz pour le bloc LH nantais dont il est question) même avec une PAR plus
élevée dans des conditions économiques compatibles avec un déploiement
commercial.
Si, d'avanture, certains veulent essayer de tenter la même chose en UHF
depuis Haute Goulaine (site encore plus éloigné du centre-ville que Le
Preux) en DVB-H, ils vont rapidement sentir leur douleur à mon avis !

Pour offrir une couverture décente en bande L dans une ville comme Nantes,
il faudrait impérativement (faute d'alternative en terme de bâti élevé
proche du centre) s'installer sur la tour Bretagne et rayonner de 3 à 5 kW
avec un downtilt de l'ordre de 2° (ce qui peut être réalisé avec un
émetteur de 400 W électriques et un aérien omnidirectionnel "DAB" Dapa ou
Kathrein adapté), de manière à concentrer le maximum de puissance dans la
zone la plus dense du point de vue urbanistique, tout en restant à moins de
2,5 km des quartiers au bâti le plus serré. Un exemple frappant de cet
impératif de s'implanter au centre de la zone à couvrir, en bande L, peut
être trouvé ici :
http://www.sas.el.utwente.nl/research/wireless_communication/tdab/
Comme vous pouvez le constater, dans le cas de l'expérimentation bande L,
il a été nécessaire d'implémenter un site en plein centre de la ville
d'Amsterdam qui n'est pas apparu nécessaire en bande III.

A cet égard, dans une agglomération de l'étendue de celle de Nantes, un
déploiement DAB en bande III me semble le plus adapté, car avec des PAR de
l'ordre de 1 à 2 kW sur deux sites en SFN (par exemple Haute Goulaine au
sud-est et Le Preux à l'ouest) il est très varisemblable que la qualité de
couverture (même en indoor dans le centre) comme la surface desservie
seraient nettement supérieurs à ce qu'elle sera jamais en UHF, que ce soit
en bande L ou en bande IV/V (et ce, toujours en restant dans la limite d'un
coût de déploiement acceptable). Les réseaux DAB bande III fonctionannt en
mode I, autorisant des distances inter-émetteurs de 74 km dans le cadre
d'un SFN, il est alors possible d'imaginer le déploiement d'un troisième
site du côté de Pornichet de manière à parachever la couverture d'une zone
d'environ un million d'habitants s'étendant grosso-modo de la presque'Île
de Guérande et de Pornic jusqu'à Clisson et Ancenis.

--
A+,

Olivier

Olivier Boudot

06/10/2005 à 00:11

Olivier Boudot wrote in
news::

Ben faut dire qu'avec 1,8 kW à 94 mètres du Sol (l'émetteur est situé au
Preux, à St Herblain) ça ne peut évidemment pas aller loin. D'ailleurs,
pour être franc, ce n'était pas prévu pour, puisque ce pilote avait
simplement pour but, en 1996, de démontrer la faisablité de cette
technologie, et guère plus*.

Bien entendu, j'ai oublié le post-scriptum ;-).

Le voici : A titre de comparaison, le pilote marseillais est encore plus
calamiteux que le pilote nantais, puisque, avec un seul émetteur bande L de
2 kW à la Grande Etoile, soit à plus de 15 km des collines du centre de
Marseille, il ne faut pas espérer la moindre couverture DAB en contre-bas
de la gare St Charles, dans les petites rues menant à la rue d'Aix, de même
qu'au sud-ouest de Notre-Dame de la Garde, à l'ouest du chemin du Roucas
Blanc, sur tout le flanc de la colline de Périer ainsi, par extension, que
sur une bonne moitié ouest de l'avenue du Prado ! Il faut dire que ce
pilote prévoyait, selon les plans initiaux, l'ajout d'un second émetteur en
SFN sur l'île de Pomègues, en vue optique des quartiers sus-visés, lequel
n'a jamais vu le jour.
A titre de comparaison, lors du déploiement de la TNT, le site de Pomègues
a été d'emblée équipé (avec une PAR de 3 kW contre 2,2 prévus à l'origine),
en complément de la Grande Etoile (avec une PAR de 44 kW contre 32 prévus).

--
A+,

Olivier

o²

06/10/2005 à 08:28

François Guillet a écrit :

"202556541" a écrit dans le message de news:
4342de04$0$452$
| Bonsoir,
|
| Me déplaçant sur Nantes aujourd'hui, j'ai failli partir au fossé en voyant
| mon autoradio Blaupunkt DAB s'illuminer pour la première fois en 8 ans. Et
| oui, il y a des émissions DAB en France !!

C'est une nouvelle ! On avait bien 2 multiplex à Nantes il y a peut-être 2
ou 3 ans, que je recevais (sans décodage) sur un récepteur de mesure, vers
1450 Mhz.
Mais il y a quelques mois, j'ai rebalayé la bande sans rien détecter. J'ai
cru qu'ils avaient été interrompus.

| Bien sûr, dès que je me suis éloigné à plus d'une dizaine de kilomètres,
mon
| autoradio n'a plus rien detecté.

Ca n'a vraiment pas de portée alors. Il parait, et je veux bien le croire,
que la norme est bonne pour la mobilité, mais sans doute celle de tourner en
rond autour de l'émetteur :-)

FG

comme déjà dit, je le recevais a noirmoutier même avec mon pioneer
GEXP900DAB ;)

Olivier Boudot

06/10/2005 à 13:30

o² wrote in news:4344c414$0$21483$:

comme déjà dit, je le recevais a noirmoutier même avec mon pioneer
GEXP900DAB ;)

Certainement un bon coup de propag !

De la même façon, certains jours il m'a été possible de recevoir le mux
marseillais à 214 km de son point d'émission, sur les hauteurs de Collioure,
alors que dans le même temps sa réception est quasi-impossible au quotidien
dans certains vallons à 15 km de la Grande Etoile, comme écrit plus haut. Le
fait qu'il y ait une portion de trajet maritime aide bien dans cette gamme de
fréquences.

--
A+,

Olivier

fotoralf

06/10/2005 à 18:50

François Guillet wrote:

Comment la consommation peut-elle être un handicap ?

Parce qu'elle cause de la chaleur. Et c'est ça, le plus grand problème
dans la construction d'appareils compacts.

Ralf

--
Ralf R. Radermacher - DL9KCG - Köln/Cologne, Germany
private homepage: http://www.fotoralf.de
manual cameras and photo galleries - updated Jan. 10, 2005
Contarex - Kiev 60 - Horizon 202 - P6 mount lenses

Nicolas Croiset

06/10/2005 à 20:43

"François Guillet" wrote :

| Le problème, c'est que comme souvent dans toute nouvelle techno, les
| récepteurs n'ont pas suivi à l'époque puisqu'aucun fournisseur de DSP
| n'était capable de fabriquer en série et à un coût acceptable un
processeur
| capable de décoder un flux DAB avec une consommation électrique
| raisonnable....

Comment la consommation peut-elle être un handicap ?
La majorité des récepteurs me semble plutôt fonctionner soit sur la batterie
du véhicule, soit sur secteur. Je serais curieux de connaître la proportion
des auditeurs de radio utilisant des récepteurs sur piles ou accus.

Et les baladeurs c'est fait pour qui ?

| Pour en revenir au bloc DAB de Radio-France à Nantes, il faut également
| préciser que, basé sur le plan de Wiesbaden de 1995, il a de toute façon
| été planifié uniquement pour du mobile outdoor et non pour de l'indoor ;

donc plus de problème de consommation, les récepteurs portatifs ne sont pas
concernés :-)
Intéressant, et plutôt stupéfiant, cette notion de radio outdoor.

Attention la notion d'indoor et outdoor sont des notions très subtiles.

La notion d'indoor et outdor sont des notions appliquée à la limite de
réception de l'émetteur en terme de planification.

Lorsque l'on fait une planification on défini d'abord si l'on veut une
réception en intérieur ou bien en extérieur et ensuite on calcule le
réseau en fonction de cela. A savoir qu'un réseau calculé outdoor est
indoor sur une superficie moins importante (niveau de champ est plus
élevé pour une réception indoor). Donc si l'émetteur est proche d'un
centre ville, on aura une réception indoor dans la ville et une
réception outdoor en dehors de la ville, ce qui est tout à fait
admissible dans une planification outdoor.

Quand on commence à parler de planification indoor, cela implique que
100% du terrtoire pourrai recevoir en indoor le réseau d'émetteurs.

+--------------------------------------------------------------+
| E-mail : |
| Annuaire des radios AM/FM/DAB : http://www.annuaire.fr.fm/ |
+--------------------------------------------------------------+

"François Guillet" <guillet.francois@wanadoo.fr> wrote :

| Le problème, c'est que comme souvent dans toute nouvelle techno, les
| récepteurs n'ont pas suivi à l'époque puisqu'aucun fournisseur de DSP
| n'était capable de fabriquer en série et à un coût acceptable un
processeur
| capable de décoder un flux DAB avec une consommation électrique
| raisonnable....

Comment la consommation peut-elle être un handicap ?
La majorité des récepteurs me semble plutôt fonctionner soit sur la batterie
du véhicule, soit sur secteur. Je serais curieux de connaître la proportion
des auditeurs de radio utilisant des récepteurs sur piles ou accus.

Et les baladeurs c'est fait pour qui ?

| Pour en revenir au bloc DAB de Radio-France à Nantes, il faut également
| préciser que, basé sur le plan de Wiesbaden de 1995, il a de toute façon
| été planifié uniquement pour du mobile outdoor et non pour de l'indoor ;

donc plus de problème de consommation, les récepteurs portatifs ne sont pas
concernés :-)
Intéressant, et plutôt stupéfiant, cette notion de radio outdoor.

Attention la notion d'indoor et outdoor sont des notions très subtiles.

La notion d'indoor et outdor sont des notions appliquée à la limite de
réception de l'émetteur en terme de planification.

Lorsque l'on fait une planification on défini d'abord si l'on veut une
réception en intérieur ou bien en extérieur et ensuite on calcule le
réseau en fonction de cela. A savoir qu'un réseau calculé outdoor est
indoor sur une superficie moins importante (niveau de champ est plus
élevé pour une réception indoor). Donc si l'émetteur est proche d'un
centre ville, on aura une réception indoor dans la ville et une
réception outdoor en dehors de la ville, ce qui est tout à fait
admissible dans une planification outdoor.

Quand on commence à parler de planification indoor, cela implique que
100% du terrtoire pourrai recevoir en indoor le réseau d'émetteurs.

+--------------------------------------------------------------+
| E-mail : Nicolas.Croiset@brume.org |
| Annuaire des radios AM/FM/DAB : http://www.annuaire.fr.fm/ |
+--------------------------------------------------------------+

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"François Guillet" wrote :

| Le problème, c'est que comme souvent dans toute nouvelle techno, les
| récepteurs n'ont pas suivi à l'époque puisqu'aucun fournisseur de DSP
| n'était capable de fabriquer en série et à un coût acceptable un
processeur
| capable de décoder un flux DAB avec une consommation électrique
| raisonnable....

Comment la consommation peut-elle être un handicap ?
La majorité des récepteurs me semble plutôt fonctionner soit sur la batterie
du véhicule, soit sur secteur. Je serais curieux de connaître la proportion
des auditeurs de radio utilisant des récepteurs sur piles ou accus.

Et les baladeurs c'est fait pour qui ?

| Pour en revenir au bloc DAB de Radio-France à Nantes, il faut également
| préciser que, basé sur le plan de Wiesbaden de 1995, il a de toute façon
| été planifié uniquement pour du mobile outdoor et non pour de l'indoor ;

donc plus de problème de consommation, les récepteurs portatifs ne sont pas
concernés :-)
Intéressant, et plutôt stupéfiant, cette notion de radio outdoor.

Attention la notion d'indoor et outdoor sont des notions très subtiles.

La notion d'indoor et outdor sont des notions appliquée à la limite de
réception de l'émetteur en terme de planification.

Lorsque l'on fait une planification on défini d'abord si l'on veut une
réception en intérieur ou bien en extérieur et ensuite on calcule le
réseau en fonction de cela. A savoir qu'un réseau calculé outdoor est
indoor sur une superficie moins importante (niveau de champ est plus
élevé pour une réception indoor). Donc si l'émetteur est proche d'un
centre ville, on aura une réception indoor dans la ville et une
réception outdoor en dehors de la ville, ce qui est tout à fait
admissible dans une planification outdoor.

Quand on commence à parler de planification indoor, cela implique que
100% du terrtoire pourrai recevoir en indoor le réseau d'émetteurs.

+--------------------------------------------------------------+
| E-mail : |
| Annuaire des radios AM/FM/DAB : http://www.annuaire.fr.fm/ |
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Nicolas Croiset

06/10/2005 à 20:47

Olivier Boudot wrote :

o² wrote in news:4344c414$0$21483$:

comme déjà dit, je le recevais a noirmoutier même avec mon pioneer
GEXP900DAB ;)

Certainement un bon coup de propag !

De la même façon, certains jours il m'a été possible de recevoir le mux
marseillais à 214 km de son point d'émission, sur les hauteurs de Collioure,
alors que dans le même temps sa réception est quasi-impossible au quotidien
dans certains vallons à 15 km de la Grande Etoile, comme écrit plus haut. Le
fait qu'il y ait une portion de trajet maritime aide bien dans cette gamme de
fréquences.

Pas forcément, car la distance entre Noirmoutier et Nantes est
raisonnable car elle est de l'ordre de 65km.

J'ai recu de facon extrémement régulière et tout à fait exploitable
l'émetteur du Mont cindre à Lyon après Macon soit environ 70km à vol
d'oiseau.

C'est également le cas de l'émetteur Parisien de la Défense que je
recois à chaque fois au niveau du péage de l'A6.

+--------------------------------------------------------------+
| E-mail : |
| Annuaire des radios AM/FM/DAB : http://www.annuaire.fr.fm/ |
+--------------------------------------------------------------+

Olivier Boudot

06/10/2005 à 23:13

Nicolas Croiset wrote in
news::

De la même façon, certains jours il m'a été possible de recevoir le mux
marseillais à 214 km de son point d'émission, sur les hauteurs de
Collioure, alors que dans le même temps sa réception est
quasi-impossible au quotidien dans certains vallons à 15 km de la Grande
Etoile, comme écrit plus haut. Le fait qu'il y ait une portion de trajet
maritime aide bien dans cette gamme de fréquences.

Pas forcément, car la distance entre Noirmoutier et Nantes est
raisonnable car elle est de l'ordre de 65km.

J'ai recu de facon extrémement régulière et tout à fait exploitable
l'émetteur du Mont cindre à Lyon après Macon soit environ 70km à vol
d'oiseau.

C'est également le cas de l'émetteur Parisien de la Défense que je
recois à chaque fois au niveau du péage de l'A6.

Il est vrai que sur un terrain plat, ce qui est le cas de la Loire
Atlantique et plus particulièrement de l'ouest du département, la propag
bande L ne subit aucune entrave, et ainsi la portée optique du site
conditionne totalement la portée pratique de l'émetteur, y compris
lorsqu'un downtilt est utilisé, c'est à dire que le lobe principale vise
une zone située en-deçà de la portée optique de l'émetteur.

Tu parlais du LG recevable du côté de la Chapelle la Reine non loin du
péage de l'A6 en Seine et Marne, secteur quasiment plat situé en limite de
portée optique ; dans la même veine, on peut également constater que cet
émetteur est aussi parfaitement reçu dans le secteur d'Eurodisney, avec un
BER de 0 sur le parking côté Paris, bien dégagé de tout obstacle, alors que
dans la même direction, à une distance pourtant cinq fois plus proche de
l'émetteur, c'est à dire dans les rues de Vincennes, il n'est parfois même
pas possible d'en décoder le FIC. Voilà bien là le problème du haut de la
bande UHF : tout obstacle, même constitué par le sursol peut suffir à
rendre l'exploitation d'un multiplex DAB quasi-impossible dès que l'on
commence à s'éloigner de plus d'une dizaine de km d'un émetteur bande L peu
élevé (et je ne parle pas des replis de terrain, même si le SFN aide bien
dans ce cas-là à limiter les effets de l'atténuation comme on peut le
constater sur le LB en île de France, mais dans les cas extrêmes - par
exemple dans le bas de fontenay aux Roses, ou bien au Perreux sur Marne -
lorsque le masque sur tous les sites est trop important et qu'il n'y a pas
d'obstacle élevé aux alentours susceptible de faire office de réflecteur,
ça ne suffit quand même pas).

Dans le cas de Noirmoutier, il est possible qu'en effet que le terrain plat
et l'excellent dégagement (la partie terminale du trajet est en outre
maritime, ce qui aide bien) permette une réception permanente et stable du
multiplex nantais. Néanmoins, quand on regarde l'altitude de l'aérien au-
dessus du sol (94 m) on peut avoir des doutes quand au caractère réellement
"permanent" d'une telle réception (bien qu'encore une fois ça ne soit pas
intrinsèquement impossible, il faudrait aller sur place à différentes
saisons pour s'en assurer) puisque 65 km, c'est nettement au-delà des 40 km
de la portée optique pure de l'émetteur du Preux.

--
A+,

Olivier

Nicolas Croiset <nicolas.croiset@brume.org> wrote in
news:u4sak1lht969c8e1pnqadsj7bj04ed8ult@4ax.com:

De la même façon, certains jours il m'a été possible de recevoir le mux
marseillais à 214 km de son point d'émission, sur les hauteurs de
Collioure, alors que dans le même temps sa réception est
quasi-impossible au quotidien dans certains vallons à 15 km de la Grande
Etoile, comme écrit plus haut. Le fait qu'il y ait une portion de trajet
maritime aide bien dans cette gamme de fréquences.

Pas forcément, car la distance entre Noirmoutier et Nantes est
raisonnable car elle est de l'ordre de 65km.

J'ai recu de facon extrémement régulière et tout à fait exploitable
l'émetteur du Mont cindre à Lyon après Macon soit environ 70km à vol
d'oiseau.

C'est également le cas de l'émetteur Parisien de la Défense que je
recois à chaque fois au niveau du péage de l'A6.

Il est vrai que sur un terrain plat, ce qui est le cas de la Loire
Atlantique et plus particulièrement de l'ouest du département, la propag
bande L ne subit aucune entrave, et ainsi la portée optique du site
conditionne totalement la portée pratique de l'émetteur, y compris
lorsqu'un downtilt est utilisé, c'est à dire que le lobe principale vise
une zone située en-deçà de la portée optique de l'émetteur.

Tu parlais du LG recevable du côté de la Chapelle la Reine non loin du
péage de l'A6 en Seine et Marne, secteur quasiment plat situé en limite de
portée optique ; dans la même veine, on peut également constater que cet
émetteur est aussi parfaitement reçu dans le secteur d'Eurodisney, avec un
BER de 0 sur le parking côté Paris, bien dégagé de tout obstacle, alors que
dans la même direction, à une distance pourtant cinq fois plus proche de
l'émetteur, c'est à dire dans les rues de Vincennes, il n'est parfois même
pas possible d'en décoder le FIC. Voilà bien là le problème du haut de la
bande UHF : tout obstacle, même constitué par le sursol peut suffir à
rendre l'exploitation d'un multiplex DAB quasi-impossible dès que l'on
commence à s'éloigner de plus d'une dizaine de km d'un émetteur bande L peu
élevé (et je ne parle pas des replis de terrain, même si le SFN aide bien
dans ce cas-là à limiter les effets de l'atténuation comme on peut le
constater sur le LB en île de France, mais dans les cas extrêmes - par
exemple dans le bas de fontenay aux Roses, ou bien au Perreux sur Marne -
lorsque le masque sur tous les sites est trop important et qu'il n'y a pas
d'obstacle élevé aux alentours susceptible de faire office de réflecteur,
ça ne suffit quand même pas).

Dans le cas de Noirmoutier, il est possible qu'en effet que le terrain plat
et l'excellent dégagement (la partie terminale du trajet est en outre
maritime, ce qui aide bien) permette une réception permanente et stable du
multiplex nantais. Néanmoins, quand on regarde l'altitude de l'aérien au-
dessus du sol (94 m) on peut avoir des doutes quand au caractère réellement
"permanent" d'une telle réception (bien qu'encore une fois ça ne soit pas
intrinsèquement impossible, il faudrait aller sur place à différentes
saisons pour s'en assurer) puisque 65 km, c'est nettement au-delà des 40 km
de la portée optique pure de l'émetteur du Preux.

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Olivier

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Nicolas Croiset wrote in
news::

De la même façon, certains jours il m'a été possible de recevoir le mux
marseillais à 214 km de son point d'émission, sur les hauteurs de
Collioure, alors que dans le même temps sa réception est
quasi-impossible au quotidien dans certains vallons à 15 km de la Grande
Etoile, comme écrit plus haut. Le fait qu'il y ait une portion de trajet
maritime aide bien dans cette gamme de fréquences.

Pas forcément, car la distance entre Noirmoutier et Nantes est
raisonnable car elle est de l'ordre de 65km.

J'ai recu de facon extrémement régulière et tout à fait exploitable
l'émetteur du Mont cindre à Lyon après Macon soit environ 70km à vol
d'oiseau.

C'est également le cas de l'émetteur Parisien de la Défense que je
recois à chaque fois au niveau du péage de l'A6.

Il est vrai que sur un terrain plat, ce qui est le cas de la Loire
Atlantique et plus particulièrement de l'ouest du département, la propag
bande L ne subit aucune entrave, et ainsi la portée optique du site
conditionne totalement la portée pratique de l'émetteur, y compris
lorsqu'un downtilt est utilisé, c'est à dire que le lobe principale vise
une zone située en-deçà de la portée optique de l'émetteur.

Tu parlais du LG recevable du côté de la Chapelle la Reine non loin du
péage de l'A6 en Seine et Marne, secteur quasiment plat situé en limite de
portée optique ; dans la même veine, on peut également constater que cet
émetteur est aussi parfaitement reçu dans le secteur d'Eurodisney, avec un
BER de 0 sur le parking côté Paris, bien dégagé de tout obstacle, alors que
dans la même direction, à une distance pourtant cinq fois plus proche de
l'émetteur, c'est à dire dans les rues de Vincennes, il n'est parfois même
pas possible d'en décoder le FIC. Voilà bien là le problème du haut de la
bande UHF : tout obstacle, même constitué par le sursol peut suffir à
rendre l'exploitation d'un multiplex DAB quasi-impossible dès que l'on
commence à s'éloigner de plus d'une dizaine de km d'un émetteur bande L peu
élevé (et je ne parle pas des replis de terrain, même si le SFN aide bien
dans ce cas-là à limiter les effets de l'atténuation comme on peut le
constater sur le LB en île de France, mais dans les cas extrêmes - par
exemple dans le bas de fontenay aux Roses, ou bien au Perreux sur Marne -
lorsque le masque sur tous les sites est trop important et qu'il n'y a pas
d'obstacle élevé aux alentours susceptible de faire office de réflecteur,
ça ne suffit quand même pas).

Dans le cas de Noirmoutier, il est possible qu'en effet que le terrain plat
et l'excellent dégagement (la partie terminale du trajet est en outre
maritime, ce qui aide bien) permette une réception permanente et stable du
multiplex nantais. Néanmoins, quand on regarde l'altitude de l'aérien au-
dessus du sol (94 m) on peut avoir des doutes quand au caractère réellement
"permanent" d'une telle réception (bien qu'encore une fois ça ne soit pas
intrinsèquement impossible, il faudrait aller sur place à différentes
saisons pour s'en assurer) puisque 65 km, c'est nettement au-delà des 40 km
de la portée optique pure de l'émetteur du Preux.

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