Le Mon, 07 Jun 2010 19:05:03 +0200, Wykaaa a écrit:
Plutôt que geindre, les jeunes devraient descendre dans la rue comme nous l'avons fait en 68. Je rappelle une information essentielle que les médias se gardent bien de rappeler sur 68 : les bas salaires (SMIG à l'époque) ont été augmentés de 35% (oui 35% !) lors des accords de Grenelle.
LOL
Comment dans un monde mondialisé avec des chinois à 30 euros / mois tu veux augmenter le smic de 30% ?
T'augmentes le smic de 30% TOUTE l'économie de la france meurt.
A l'époque, en 1970, le monde n'était pas mondialisé, le français dans son usine renault n'était pas en compétition avec un indien. Les échanges entre les nations n'étaient pas aussi importants qu'aujourd'hui. La spécialisation des pays n'étaient pas aussi pointue. La compétition non plus.
Bref, même si les jeunes vont dans la rue, pour réclamer plus de salaire ils auront pas l'argent.
L'occident est entrain de devenir le tiers monde.
La solution pour le jeune ? Partir dans un pays émergent ou le travail paie encore. Et laisser les vieux se torcher le Q entre eux : le mec de 65 ans avec sa montagne d'argent torche le cul de son père de 90 ans parce qu'il y aura pas de jeunes pour le faire.
Le Mon, 07 Jun 2010 19:05:03 +0200, Wykaaa a écrit:
Plutôt que geindre, les jeunes devraient descendre dans la rue comme
nous l'avons fait en 68. Je rappelle une information essentielle que les
médias se gardent bien de rappeler sur 68 : les bas salaires (SMIG à
l'époque) ont été augmentés de 35% (oui 35% !) lors des accords de
Grenelle.
LOL
Comment dans un monde mondialisé avec des chinois à 30 euros / mois
tu veux augmenter le smic de 30% ?
T'augmentes le smic de 30% TOUTE l'économie de la france meurt.
A l'époque, en 1970, le monde n'était pas mondialisé, le français
dans son usine renault n'était pas en compétition avec un indien.
Les échanges entre les nations n'étaient pas aussi importants
qu'aujourd'hui.
La spécialisation des pays n'étaient pas aussi pointue.
La compétition non plus.
Bref, même si les jeunes vont dans la rue, pour réclamer plus de salaire
ils auront pas l'argent.
L'occident est entrain de devenir le tiers monde.
La solution pour le jeune ?
Partir dans un pays émergent ou le travail paie encore.
Et laisser les vieux se torcher le Q entre eux : le mec de 65 ans avec sa
montagne d'argent torche le cul de son père de 90 ans parce qu'il y aura
pas de jeunes pour le faire.
Le Mon, 07 Jun 2010 19:05:03 +0200, Wykaaa a écrit:
Plutôt que geindre, les jeunes devraient descendre dans la rue comme nous l'avons fait en 68. Je rappelle une information essentielle que les médias se gardent bien de rappeler sur 68 : les bas salaires (SMIG à l'époque) ont été augmentés de 35% (oui 35% !) lors des accords de Grenelle.
LOL
Comment dans un monde mondialisé avec des chinois à 30 euros / mois tu veux augmenter le smic de 30% ?
T'augmentes le smic de 30% TOUTE l'économie de la france meurt.
A l'époque, en 1970, le monde n'était pas mondialisé, le français dans son usine renault n'était pas en compétition avec un indien. Les échanges entre les nations n'étaient pas aussi importants qu'aujourd'hui. La spécialisation des pays n'étaient pas aussi pointue. La compétition non plus.
Bref, même si les jeunes vont dans la rue, pour réclamer plus de salaire ils auront pas l'argent.
L'occident est entrain de devenir le tiers monde.
La solution pour le jeune ? Partir dans un pays émergent ou le travail paie encore. Et laisser les vieux se torcher le Q entre eux : le mec de 65 ans avec sa montagne d'argent torche le cul de son père de 90 ans parce qu'il y aura pas de jeunes pour le faire.
Stephane Legras-Decussy
Le 07/06/2010 18:07, Versatile a écrit :
Un jeune aujourd'hui doit : - rembourser la dette de 1500 milliards créés par les vieux - payer la retraite des vieux - payer la sécurité sociale des vieux - acheter au prix de l'or de l'immobilier en s'endettant à 2 sur 25 ans ce que les vieux ont payé tous seuls sur 15 ans - accepter un salaire de smicard avec un bac+5 après 3 ans de stage - faire 2h30 de transport / jour
portrait un peu extrème qui concerne la pauvre jeune créature ayant eu l'idée de faire un bac+5 histoire de la danse, et habitant l'île de France...
ya des maso aussi...
Le 07/06/2010 18:07, Versatile a écrit :
Un jeune aujourd'hui doit :
- rembourser la dette de 1500 milliards créés par les vieux
- payer la retraite des vieux
- payer la sécurité sociale des vieux
- acheter au prix de l'or de l'immobilier en s'endettant à 2 sur 25 ans ce que les vieux
ont payé tous seuls sur 15 ans
- accepter un salaire de smicard avec un bac+5 après 3 ans de stage
- faire 2h30 de transport / jour
portrait un peu extrème qui concerne
la pauvre jeune créature ayant eu l'idée de faire
un bac+5 histoire de la danse, et habitant l'île
de France...
Un jeune aujourd'hui doit : - rembourser la dette de 1500 milliards créés par les vieux - payer la retraite des vieux - payer la sécurité sociale des vieux - acheter au prix de l'or de l'immobilier en s'endettant à 2 sur 25 ans ce que les vieux ont payé tous seuls sur 15 ans - accepter un salaire de smicard avec un bac+5 après 3 ans de stage - faire 2h30 de transport / jour
portrait un peu extrème qui concerne la pauvre jeune créature ayant eu l'idée de faire un bac+5 histoire de la danse, et habitant l'île de France...
ya des maso aussi...
Arol
Le Mon, 07 Jun 2010 20:57:59 +0200, Stephane Legras-Decussy a écrit:
Un jeune aujourd'hui doit : - rembourser la dette de 1500 milliards créés par les vieux - payer la retraite des vieux - payer la sécurité sociale des vieux - acheter au prix de l'or de l'immobilier en s'endettant à 2 sur 25 ans ce que les vieux ont payé tous seuls sur 15 ans - accepter un salaire de smicard avec un bac+5 après 3 ans de stage - faire 2h30 de transport / jour
portrait un peu extrème qui concerne la pauvre jeune créature ayant eu l'idée de faire un bac+5 histoire de la danse, et habitant l'île de France...
Non.
Le salaire médian en france, c'est à dire la moitié de la france gagne moins de 1500 euros net / mois.
Sachant qu'en région parisienne, pour 1000 euros / mois, t'as aux max 40m². Soit un couple qui travaille, ne peut habiter que dans un 40m². Comment créer une famille ? Comment éviter que ce couple ne se tape sur la gueule avec autant de promiscuité ?
Le Mon, 07 Jun 2010 20:57:59 +0200, Stephane Legras-Decussy a écrit:
Un jeune aujourd'hui doit :
- rembourser la dette de 1500 milliards créés par les vieux - payer la
retraite des vieux
- payer la sécurité sociale des vieux - acheter au prix de l'or de
l'immobilier en s'endettant à 2 sur 25 ans ce que les vieux ont payé
tous seuls sur 15 ans
- accepter un salaire de smicard avec un bac+5 après 3 ans de stage -
faire 2h30 de transport / jour
portrait un peu extrème qui concerne la pauvre jeune créature ayant eu
l'idée de faire un bac+5 histoire de la danse, et habitant l'île de
France...
Non.
Le salaire médian en france, c'est à dire la moitié de la france gagne
moins de 1500 euros net / mois.
Sachant qu'en région parisienne, pour 1000 euros / mois, t'as aux max
40m².
Soit un couple qui travaille, ne peut habiter que dans un 40m².
Comment créer une famille ?
Comment éviter que ce couple ne se tape sur la gueule avec autant de
promiscuité ?
Le Mon, 07 Jun 2010 20:57:59 +0200, Stephane Legras-Decussy a écrit:
Un jeune aujourd'hui doit : - rembourser la dette de 1500 milliards créés par les vieux - payer la retraite des vieux - payer la sécurité sociale des vieux - acheter au prix de l'or de l'immobilier en s'endettant à 2 sur 25 ans ce que les vieux ont payé tous seuls sur 15 ans - accepter un salaire de smicard avec un bac+5 après 3 ans de stage - faire 2h30 de transport / jour
portrait un peu extrème qui concerne la pauvre jeune créature ayant eu l'idée de faire un bac+5 histoire de la danse, et habitant l'île de France...
Non.
Le salaire médian en france, c'est à dire la moitié de la france gagne moins de 1500 euros net / mois.
Sachant qu'en région parisienne, pour 1000 euros / mois, t'as aux max 40m². Soit un couple qui travaille, ne peut habiter que dans un 40m². Comment créer une famille ? Comment éviter que ce couple ne se tape sur la gueule avec autant de promiscuité ?
Julien
portrait un peu extrème qui concerne la pauvre jeune créature ayant eu l'idée de faire un bac+5 histoire de la danse, et habitant l'île de France... ya des maso aussi...
Pas du tout. Et il faut penser à tous ceux qui n'ont pas un bac+5. J'ajoute, pour compléter le portrait, que les vieux au pouvoir (assemblée nationale, sénat, gouvernement...) demandent à ceux-là mêmes qui ont un bac+5 de travailler 42 ans, voire plus d'ici peu. Très drôle je trouve ! Pour compléter le tout, afin de donner toutes leurs chances à ces chers petits, on leur supprime des profs... Mais pas questions de toucher aux nombres d'infirmières à ces chers vieux, hein ? Grotesque vous dis-je...
portrait un peu extrème qui concerne
la pauvre jeune créature ayant eu l'idée de faire
un bac+5 histoire de la danse, et habitant l'île
de France...
ya des maso aussi...
Pas du tout. Et il faut penser à tous ceux qui n'ont pas un bac+5.
J'ajoute, pour compléter le portrait, que les vieux au pouvoir (assemblée
nationale, sénat, gouvernement...) demandent à ceux-là mêmes qui ont un
bac+5 de travailler 42 ans, voire plus d'ici peu. Très drôle je trouve !
Pour compléter le tout, afin de donner toutes leurs chances à ces chers
petits, on leur supprime des profs... Mais pas questions de toucher aux
nombres d'infirmières à ces chers vieux, hein ?
Grotesque vous dis-je...
portrait un peu extrème qui concerne la pauvre jeune créature ayant eu l'idée de faire un bac+5 histoire de la danse, et habitant l'île de France... ya des maso aussi...
Pas du tout. Et il faut penser à tous ceux qui n'ont pas un bac+5. J'ajoute, pour compléter le portrait, que les vieux au pouvoir (assemblée nationale, sénat, gouvernement...) demandent à ceux-là mêmes qui ont un bac+5 de travailler 42 ans, voire plus d'ici peu. Très drôle je trouve ! Pour compléter le tout, afin de donner toutes leurs chances à ces chers petits, on leur supprime des profs... Mais pas questions de toucher aux nombres d'infirmières à ces chers vieux, hein ? Grotesque vous dis-je...
Arol
Le Mon, 07 Jun 2010 21:13:38 +0200, Dick a écrit:
Les parasites ne seraient-ils pas les sans papiers, exemple pris au hasard car on connaît les rois des allocs....
Si il y a bien des gens qui torcheront le cul de tous ces grabataires français, c'est bien tous ces immigrés africains.
Allez voir ce qui se passe au moyen orient, les monarchies vivant des pétro dollars importent des pakistanais pour les "services à la personne".
C'est bientôt en france.
Je rappelle qu'en france, depuis 2 ans les "services à la personne" sont défiscalisées. Et qui qui en profite ? Les vieux pétés de tunes. Et qui qui torchent le cul de ces vieux ? Les jeunes sans travail.
Quand le jeune verra qu'un billet de 100 euros c'est pas assez cher pour torcher le Q d'un vieillard ça sera le début de la révolution.
Le Mon, 07 Jun 2010 21:13:38 +0200, Dick a écrit:
Les parasites ne seraient-ils pas les sans papiers, exemple pris au
hasard car on connaît les rois des allocs....
Si il y a bien des gens qui torcheront le cul de tous ces grabataires
français, c'est bien tous ces immigrés africains.
Allez voir ce qui se passe au moyen orient, les monarchies vivant des
pétro dollars importent des pakistanais pour les "services à la personne".
C'est bientôt en france.
Je rappelle qu'en france, depuis 2 ans les "services à la personne" sont
défiscalisées.
Et qui qui en profite ?
Les vieux pétés de tunes.
Et qui qui torchent le cul de ces vieux ?
Les jeunes sans travail.
Quand le jeune verra qu'un billet de 100 euros c'est pas assez cher pour
torcher le Q d'un vieillard ça sera le début de la révolution.
Les parasites ne seraient-ils pas les sans papiers, exemple pris au hasard car on connaît les rois des allocs....
Si il y a bien des gens qui torcheront le cul de tous ces grabataires français, c'est bien tous ces immigrés africains.
Allez voir ce qui se passe au moyen orient, les monarchies vivant des pétro dollars importent des pakistanais pour les "services à la personne".
C'est bientôt en france.
Je rappelle qu'en france, depuis 2 ans les "services à la personne" sont défiscalisées. Et qui qui en profite ? Les vieux pétés de tunes. Et qui qui torchent le cul de ces vieux ? Les jeunes sans travail.
Quand le jeune verra qu'un billet de 100 euros c'est pas assez cher pour torcher le Q d'un vieillard ça sera le début de la révolution.
Arol
Le Mon, 07 Jun 2010 21:17:06 +0200, Wykaaa a écrit:
Je le dis très sincèrement, je crois que vous vous trompez d'adversaire en voulant faire contribuer les retraités qui ne sont pas tous "si riches" que vous le pensez, loin de là. c'est encore de la bonne intox ultralibérale.
En moyenne, un vieux à la retraite, c'est à dire qui fout rien, gagne 30% de plus qu'un jeune qui aurait la chance d'avoir un travail. Sachant que 25% des jeunes n'ont pas de travail et donc gagnent 0.
Est ce que c'est normal ?
Le Mon, 07 Jun 2010 21:17:06 +0200, Wykaaa a écrit:
Je le dis très sincèrement, je crois que vous vous trompez d'adversaire
en voulant faire contribuer les retraités qui ne sont pas tous "si
riches" que vous le pensez, loin de là. c'est encore de la bonne intox
ultralibérale.
En moyenne, un vieux à la retraite, c'est à dire qui fout rien, gagne 30%
de plus qu'un jeune qui aurait la chance d'avoir un travail.
Sachant que 25% des jeunes n'ont pas de travail et donc gagnent 0.
Le Mon, 07 Jun 2010 21:17:06 +0200, Wykaaa a écrit:
Je le dis très sincèrement, je crois que vous vous trompez d'adversaire en voulant faire contribuer les retraités qui ne sont pas tous "si riches" que vous le pensez, loin de là. c'est encore de la bonne intox ultralibérale.
En moyenne, un vieux à la retraite, c'est à dire qui fout rien, gagne 30% de plus qu'un jeune qui aurait la chance d'avoir un travail. Sachant que 25% des jeunes n'ont pas de travail et donc gagnent 0.
Est ce que c'est normal ?
Arol
Le Mon, 07 Jun 2010 21:26:53 +0200, Stephane Legras-Decussy a écrit:
la question qui dérange c'est pourquoi vivre à Paris si on n'a pas de compétences centralisées à Paris ?
Déjà parce qu'il y a du boulot en région parisienne. Sauf que le loyer en RP coute 3 fois plus cher qu'ailleurs mais le salaire n'est pas 3 fois plus élevé.
Du coup, les gens bossent pour payer leur loyer et rien d'autre. Alors qu'ils feraient mieux de rien faire en province et profiter de la vie.
ça je te l'accorde, les gens sont cons de choisir la RP.
Le Mon, 07 Jun 2010 21:26:53 +0200, Stephane Legras-Decussy a écrit:
la question qui dérange c'est pourquoi vivre à Paris si on n'a pas de
compétences centralisées à Paris ?
Déjà parce qu'il y a du boulot en région parisienne.
Sauf que le loyer en RP coute 3 fois plus cher qu'ailleurs mais le
salaire n'est pas 3 fois plus élevé.
Du coup, les gens bossent pour payer leur loyer et rien d'autre.
Alors qu'ils feraient mieux de rien faire en province et profiter de la
vie.
ça je te l'accorde, les gens sont cons de choisir la RP.
Le Mon, 07 Jun 2010 21:26:53 +0200, Stephane Legras-Decussy a écrit:
la question qui dérange c'est pourquoi vivre à Paris si on n'a pas de compétences centralisées à Paris ?
Déjà parce qu'il y a du boulot en région parisienne. Sauf que le loyer en RP coute 3 fois plus cher qu'ailleurs mais le salaire n'est pas 3 fois plus élevé.
Du coup, les gens bossent pour payer leur loyer et rien d'autre. Alors qu'ils feraient mieux de rien faire en province et profiter de la vie.
ça je te l'accorde, les gens sont cons de choisir la RP.
Arol
Le Mon, 07 Jun 2010 05:31:59 -0700, Versatile a écrit:
C'est intéressant et c'est ici : http://fr.news.yahoo.com/4/20100607/tts-france-retraites-palier-ca02f96.html
Dans le même genre d'article, il y a celui la qui est très bon :
Je vais c/c certains passages pour ceux de mauvaise foi
Alors que, en une vingtaine d'années, les quadragénaires n'ont connu aucun accroissement de leur niveau de vie et stagnent autour de 16 000 euros, les jeunes sexagénaires sont passés de 15 500 à 20 000 entre 1985 et 2005 (+ 29 %). Il est d'usage de s'apitoyer sur les modestes pensions des seniors, mais il est habituel de ne mentionner que la pension principale de la Caisse nationale d'assurance- vieillesse (CNAV) des titulaires de revenus sociaux qui sont souvent fort diversifiés, en omettant aussi les nombreux revenus plus ou moins défiscalisés de la propriété. Généralement, on feint d'ignorer, comme Henri Sterdyniak, que les ménages de retraités sont aussi de petite taille : alors que les salaires des quadras font vivre aussi leur progéniture, les jeunes seniors, de plus en plus d'anciens couples biactifs, sont l'exemple modal des "Dinks" ("double income no kids", deux revenus pas d'enfant) du marketing américain.
La réalité est que jamais le taux de pauvreté des seniors n'a été aussi bas par rapport à une jeunesse paupérisée. Jamais leur revenu moyen n'a dépassé si nettement celui des générations de travailleurs, jamais leur patrimoine net moyen accumulé n'a été aussi élevé, comparé à celui des nouvelles générations. Jamais le taux de propriété ne les a mieux protégés de la crise du logement vécue par les jeunes. Jamais le taux de suicide des jeunes retraités n'a été aussi faible, relativement à celui des quadragénaires. Jamais ils ne sont partis plus longtemps en vacances, aussi, alors que, depuis 1979, cette pratique a régressé chez les adultes d'âge actif.
C'est la force des idéologies que de fourvoyer les plus faibles, ceux qui n'y ont aucun intérêt, dans des directions qui leur seront néfastes. Le débat sur les retraites correspond bien à cela, puisque, à droite comme à gauche, les positions semblent en profonde contradiction avec la logique qui devrait guider les deux camps, à la défaveur des jeunes travailleurs, groupe social sans support politique. Du point de vue de la justice sociale, les retraités aisés doivent contribuer, mais, d'un point de vue pragmatique, ils en seront exonérés. C'est ici la conséquence du fonctionnement politique français, fondé sur un faux libéralisme qui réserve la liberté à ceux qui peuvent l'acheter et sur un faux socialisme qui a oublié ses enfants.
Je vais c/c certains passages pour ceux de mauvaise foi
Alors que, en une vingtaine d'années, les quadragénaires n'ont connu
aucun accroissement de leur niveau de vie et stagnent autour de 16 000
euros, les jeunes sexagénaires sont passés de 15 500 à 20 000 entre 1985
et 2005 (+ 29 %). Il est d'usage de s'apitoyer sur les modestes pensions
des seniors, mais il est habituel de ne mentionner que la pension
principale de la Caisse nationale d'assurance- vieillesse (CNAV) des
titulaires de revenus sociaux qui sont souvent fort diversifiés, en
omettant aussi les nombreux revenus plus ou moins défiscalisés de la
propriété. Généralement, on feint d'ignorer, comme Henri Sterdyniak, que
les ménages de retraités sont aussi de petite taille : alors que les
salaires des quadras font vivre aussi leur progéniture, les jeunes
seniors, de plus en plus d'anciens couples biactifs, sont l'exemple modal
des "Dinks" ("double income no kids", deux revenus pas d'enfant) du
marketing américain.
La réalité est que jamais le taux de pauvreté des seniors n'a été aussi
bas par rapport à une jeunesse paupérisée. Jamais leur revenu moyen n'a
dépassé si nettement celui des générations de travailleurs, jamais leur
patrimoine net moyen accumulé n'a été aussi élevé, comparé à celui des
nouvelles générations. Jamais le taux de propriété ne les a mieux
protégés de la crise du logement vécue par les jeunes. Jamais le taux de
suicide des jeunes retraités n'a été aussi faible, relativement à celui
des quadragénaires. Jamais ils ne sont partis plus longtemps en vacances,
aussi, alors que, depuis 1979, cette pratique a régressé chez les adultes
d'âge actif.
C'est la force des idéologies que de fourvoyer les plus faibles, ceux qui
n'y ont aucun intérêt, dans des directions qui leur seront néfastes. Le
débat sur les retraites correspond bien à cela, puisque, à droite comme à
gauche, les positions semblent en profonde contradiction avec la logique
qui devrait guider les deux camps, à la défaveur des jeunes travailleurs,
groupe social sans support politique. Du point de vue de la justice
sociale, les retraités aisés doivent contribuer, mais, d'un point de vue
pragmatique, ils en seront exonérés. C'est ici la conséquence du
fonctionnement politique français, fondé sur un faux libéralisme qui
réserve la liberté à ceux qui peuvent l'acheter et sur un faux socialisme
qui a oublié ses enfants.
Je vais c/c certains passages pour ceux de mauvaise foi
Alors que, en une vingtaine d'années, les quadragénaires n'ont connu aucun accroissement de leur niveau de vie et stagnent autour de 16 000 euros, les jeunes sexagénaires sont passés de 15 500 à 20 000 entre 1985 et 2005 (+ 29 %). Il est d'usage de s'apitoyer sur les modestes pensions des seniors, mais il est habituel de ne mentionner que la pension principale de la Caisse nationale d'assurance- vieillesse (CNAV) des titulaires de revenus sociaux qui sont souvent fort diversifiés, en omettant aussi les nombreux revenus plus ou moins défiscalisés de la propriété. Généralement, on feint d'ignorer, comme Henri Sterdyniak, que les ménages de retraités sont aussi de petite taille : alors que les salaires des quadras font vivre aussi leur progéniture, les jeunes seniors, de plus en plus d'anciens couples biactifs, sont l'exemple modal des "Dinks" ("double income no kids", deux revenus pas d'enfant) du marketing américain.
La réalité est que jamais le taux de pauvreté des seniors n'a été aussi bas par rapport à une jeunesse paupérisée. Jamais leur revenu moyen n'a dépassé si nettement celui des générations de travailleurs, jamais leur patrimoine net moyen accumulé n'a été aussi élevé, comparé à celui des nouvelles générations. Jamais le taux de propriété ne les a mieux protégés de la crise du logement vécue par les jeunes. Jamais le taux de suicide des jeunes retraités n'a été aussi faible, relativement à celui des quadragénaires. Jamais ils ne sont partis plus longtemps en vacances, aussi, alors que, depuis 1979, cette pratique a régressé chez les adultes d'âge actif.
C'est la force des idéologies que de fourvoyer les plus faibles, ceux qui n'y ont aucun intérêt, dans des directions qui leur seront néfastes. Le débat sur les retraites correspond bien à cela, puisque, à droite comme à gauche, les positions semblent en profonde contradiction avec la logique qui devrait guider les deux camps, à la défaveur des jeunes travailleurs, groupe social sans support politique. Du point de vue de la justice sociale, les retraités aisés doivent contribuer, mais, d'un point de vue pragmatique, ils en seront exonérés. C'est ici la conséquence du fonctionnement politique français, fondé sur un faux libéralisme qui réserve la liberté à ceux qui peuvent l'acheter et sur un faux socialisme qui a oublié ses enfants.
