Twitter iPhone pliant OnePlus 11 PS5 Disney+ Orange Livebox Windows 11

Debian: que des emmerdes!

113 réponses
Avatar
Yugo
Depuis... ma foi, plus de deux mois, je fais des tests pour choisir une
distribution en remplacement de ma vieille Slackware. Puisque c'est sans
doute la distribution la plus populaire, j'ai d'abord essayé Ubuntu et,
pour ne rien manquer, je me suis aussi inscrit sur les forums Debian, la
distribution sur laquelle Ubuntu est basée. Enfin... j'ai tenté.

D'abord, le serveur n'a pas accepté mon inscription mais, après 3 ou 4
reprises, ce fut chose faite. Je pense bien que j'ai réussi à envoyer un
ou deux messages. Puis, j'ai reçu une note m'informant que mon serveur
email, Altern, était considéré comme serveur de spam. (Hé, c'est sûr que
Valentin Lacambre tolère que ses usagers utilisent ses serveurs pour
spmammer!) Mais je continuais à ce recevoir les discussions. Puis,
finalement -- où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir -- même ça
s'rest interrompu.

Bon, ce n'était pas bien grave, le support d'Ubuntu, particulièrement le
site ubuntu-fr.org, semblait très complet. Sauf que, peu après m'être
mis le nez sur le net, je me suis fait hacker: quand j'ai voulu rebooter
mon ordi, le mot de passe ne fonctionnait plus. Bof, j'avais le temps!

J'ai essayé Mandriva. Ma foi, ce n'était pas trop mal, mais la
communauté m'a semblé en perdition. Presque tout se passe en anglais
maintenant. Et puis, si j'avais bien aimé le Nautilus d'Ubuntu, celui de
Mandriva était décevant. J'avais peine à concevoir qu'il n'y avait qu'à
changer la configuration pour en arriver à celle d'Ubuntu: naviguer dans
un système de fichiers en cliquant des icônes plutôt qu'avec une barre
URL, c'est vraiment pas génial. Et puis, bon, j'étais là pour explorer.
Debian, un système de pros, devait certainement être plus sécure qu'Ubuntu.

Que dalle! Aussitôt que j'ai mis le nez sur le net -- après toutes les
mises à jour, avoir installé et configuré le firewall, etc. -- ce fut
rebelotte, plus de mot de passe. Bon, il allait falloir jouer plus
sérieux: mon hacker m'avait l'air à bien connaître Debian et ses
dérivés. J'ai réinstallé Ubuntu, mais j'ai inséré mon stateful firewall
à l'intérieur de Firestarter.

Pour moi, qui étais habitué à Slackware sans audio-visuel, c'était
vraiment le paradis. Entre autres, je regardais les vidéos de
Radio-Canada en plein écran. Sur mon vieil ordi qui vaut tout juste 25$,
c'est tout de même assez impressionnant. J'étais justement dans la
cuisine en train d'écouter un flux audio en provenance d'Angleterre
lorsque la musique s'interrompit. J'ai couru vers l'ordi mais, trop
tard, plus de mot de passe. (Évidemment, remettre un mot de passe, ce
n'est pas la fin du monde, mais on n'a pas trop envie de jouer à ça,
sans compter qu'on ne sait pas trop ce qui a pu être bousillé en plus.)
Bon, bon. Il allait falloir jouer vraiment plus sérieux.

J'ai booté Knoppix, j'ai mis une disquette dans le lecteur et je suis
parti à la recherche d'instructions plus avancées sur la sécurité. Sur
Gentoo, par exemple, il y a un manuel de sécurité assez intéressant.
Sauf que, lorsque j'ai voulu imprimer les pages que j'avais choisies,
l'imprimante ne sortait plus que la première, parfois la deuxième page.
J'ai appris sur la Toile que, en janvier 2007, un expert a expliqué que
les imprimantes pouvaient être hackées, entre autres, pour retenir les
feuilles. Mais faire ça à partir d'un Live-Cd et d'une disquette, tout
de même, c,est quelque chose! J'ai dû imprimer directement à partir du net.

Comme je n'avais pas eu de problème de sécurité avec Mandriva, c'est la
distribution que j'ai reprise. Shorewall, qui est *installé* sur
Mandriva *par défaut* est un stateful firewall, un genre de firewall qui
m'a toujours bien servi. Et puis, Mandriva utilise aussi des fichiers de
AppArmor. Je ne sais pas si c'est vraiment utile pour un desktop, mais
j'ai aussi essayé Fedora et, SELinux, c'est bien beau, mais mon ordi se
met à rouler dans la mélasse épaisse. Alors...

J'ai vérifié si Shorewall sécurisait le noyau comme je l'avais fait
moi-même avec Slackware. Les redirects étant toujours permis, j'ai mis
le code dans rc.local. Je suis allé sue le net, ça n'allait pas trop
mal. Puis, tout d'un coup, j'ai booté, et rien n'allait plus, un message
d'erreur suivait l'autre. J'ai booté avec scroll-lock et je me suis
rendu compte qu'il y avait un problème avec le montage de la partition /
. Hummm... rc.local n'apparaît que quand le réseau est en fonction...
J'ai réglé ça. Maintenant, ma correction pour les redirects suit tout de
suite shorewall.

Mais, maudit de maudit, j'avais encore des problèmes. Entre autres, les
flux vidéo étaient interrompus, j'avais parfois de la difficulté à
obtenir les pages des sites que je fréquente le plus souvent. J'ai
décidé de jeter un coup d'oeil à mon modem-router. Il était déjà
configuré pour empêcher les remote-access, mais je l'ai mis en mode
stealth. Maintenant, quel que soit le port, tout est vert chez GRC.com.

Pourtant, même à deux heures le matin, il arrive que des flux soient
interrompus. Alors, la communication avec le modem est interrompue et je
dois faire un cool boot. (Idem quand je prends mon courrier chez Altern,
plus des messages d'erreur dans Evolution au sujet de problèmes de
synchronisation sur des fichiers nommés, par exemple, .#inbox.)


Hé, je serais un hacker, moi, il y aurait beau déjà y avoir des lecteurs
de flux vidéo et audio sur le marché, je m'y intéresserais de près, vu
que presque tous les hacks dont j'ai été victime depuis que j'ai
installé les précautions que j'avais mises en fonction sur Slackware,
viennent de là. Comme la plupart des gens ne font guère plus que
d'installer un firewall, il est certain que la sécurité des systèmes
Linux en général -- faisons peut-être exception de Fedora et Mandriva --
est une farce complète.

En fait, il est dommage que mon hacker ne soit pas à l'emploi de Debian,
ils auraient peut-être -- certainement même -- décroché le contrat que
la gerdarmerie française vient d'octroyer à Ubuntu.

Mon hacker... En fait, non, c'est impossible. Je pense que j'ai droit à
plus d'égards. Je ne relate évidemment ici que les hacks qui ne peuvent
être mis au compte de maladresses ou de difficultés techniques, du moins
pour les premiers événements. On me fera confiance, je suppose, pour
noter mes mots de passe quand j'essaie une distribution après l'autre.
(D'ailleurs, j'ai fait quelques reboots avant que mes mots de passe ne
disparaissent.) Des hacks, j'en ai eus à midi comme à minuit, la semaine
comme le weekend. Je veux bien croire qu'un troll comme moi -- qui
prétend, par exemple, que la démocratie à la Debian est la porte ouverte
aux subversions venant de petits groupes bien organisés -- mérite tous
les égards, avec du hacking presque 24 heures par jour, il faut avoir
affaire à un groupe organisé. Je ne mérite certainement pas tant de
dévouement de la part d'une seule personne. Très personnellement, c'est
tout Coatse que j'ai l'impression d'avoir collé au cul.

D'ailleurs, troll... je me demande si je suis le seul. Il y a au journal
La Presse, un chroniqueur informatique qui s'est fait vanter par ses
lecteurs satisfaits les mérites d'Ubuntu et qui l'a mis à l'essai. Il a
exactement les mêmes problèmes que moi avec la vidéo, et ce ne sont
certainement pas des mesures de sécurité trop restrictives qui lui
causent problèmes, lui, prace qu'il n'y connaît rien et qu'il n'est pas
foutu de copier un for in do.

S'il est hacké lui aussi, donc, il le mérite bien. Il ne devrait pa être
permis qu'un troll incompétent commente Debian/Ubuntu. D'ailleurs, il ne
le fait plus. Autre objectif atteint.

Non, si j'abandonne mon rôle de troll, je trouve que, finalement, les
choses vont assez bien dans le monde Linux. Tout est sous contrôle.
Tenez, on a beaucoup parlé, ces derniers temps, de l'octroi par la
gendarmerie nationale française d'un contrat pour remplacer Windows par
Linux, à la distribution Ubuntu du millionnaire Shuttleworth. Bien sûr,
Mandrake a protesté, mais Debian, qui a justement à sa direction un
Français, s'est tenu, en autant que je sache, complètement coît. C'est
dire comment la gendarmerie et cette direction se connaissent bien!

La gendarmerie française comprend bien tout le sérieux de cette
entreprise avec Sam Hocevar à sa tête. À quoi sert-il d'offrir des
contrats, ayant justement trait à la sécurité, à Debian, puisque, quand
il arrive que quelqu'un soit rémunéré, quelqu'un d'autre prend la tête
d'une contestation et fout le bordel(1). Autant les laisser se
débrouiller. Ma foi, même si c'est avec dix ans de retard, ils finiront
bien par en arriver là où en sont Fedora et Mandrake aujourd'hui et où
en sera éventuellement Ubuntu dasn un an ou deux. Ready when it's ready,
vous connaissez?


(1) Si, si, sans aucun doute.

We hope ... we can delay Etch."
It does NOT say "We hope we can make Etch better". It says "We hope we
can delay Etch".

Delaying, as the main purpose. (...)

BTW, is "Dunc-Bank" only Sam Hocevar or are you a lot "dans la Résistance"?

http://www.beranger.org/index.php?page=3k&fullarticle=2320

----------------

Mais c'est tout de même dommage que mes hackers... pardon, crackers ne
travaillent pas pour Debian. Remarquez, ce qu'ils font, dans le style
Dunk-Bank-on-fout-le-bordel, c'est déjà bien. Que ce soit dans ma
famille ou parmi mes amis, ou parmi les amis de ma famille ou la famille
de mes amis, je suis assez certain que court le bruit de mes
mésavantures. Nicolas George n'a pas à s'en faire, il ne les retrouvera
pas ici.

Comme quoi il vaut mieux que les know-nothing-trolls n'utilisent pas
Linux. D'ailleurs, ici, au Canada, le futur de Linux est on ne peut plus
rayonnant. D'abord, si tous les GULs sont moribonds, c'est que Linux est
devenu trop facile à installer. Et puis, c'est rendu que Radio-Canada,
qui est dans le bain jusqu'au cou avec Microsoft recommande d'installer
mplayer pour visionner ses fichiers wmv !!! Et, comme je le disais, ça
fonctionne super... pour la plupart des gens, tant que vous n'êtes pas
obligé de bloquer tous les ports, d'interdire les redirects et que le
serveur d'annonces est sur le même URL que celui qui livre l'émission.

(Quant à Windows, soit qu'il est plus sécuritaire... soit que les
crackers qui s'y mesurent n'ont pas la même habilité que les miens, en
général, les gens que je connais ne s'en plaignent pas.)

Et puis, il est certain que Microsoft s'est mis le doigt dans l'oeil en
s'acoquinant avec Bell-Sympatico pour offrir des services. Hé, il est
presque certain que l'offre d'achat sur Bell de Teachers, la caisse de
retraite du syndicat des enseignants de l'Ontario, une des plus grosses,
sinon la plus grosse caisse de retraite au Canada, va se concrétiser.
Vous savez, c'est nécessairement ici comme en Extremadure, les
enseignants, ils sont fatalement tous sous Linux.

Bah, il reste encore l'extrême-gauche qui trouve le passage extrêmement
difficile. Vous en parlerez à Michel Chossudovsky, professeur à
l'Université d'Ottawa et initiateur du site globalisation.ca, qui peut
vous réciter une après l'autre en ordre chronologique toutes les
vilennies de Ti-Mou, mais qui n'utilise toujours que ses produits
puisque, évidemment, il n'y a pas d'alternative.

Mais bon, l'extrême-gauche, on le sait, est sur l'ascenseur pour
l'échafaud et, aussitôt le dernier dinosaure disparu, toute la droite --
le premier ministre Harper et compagnie, par exemple -- est prête à
adopter Linux.

Alors, écoutez, si jamais vous vous faites cracker vous aussi, gardez le
sourire. Dites-vous que ces gens-là -- le Dunk-Bank, la Gay Nigger
Association of America (GNAA), Goatse, et autres organismes du même
genre -- n'ont d'autre objectif que d'aider Linux, tout en s'amusant.
Si, après à peine 15 ans de développement, Linux en est déjà rendu à
0.67%(1) des usagers de la Toile, dites-vous que c'est dû à leur travail
silencieux et attentionné.

(1)
<http://marketshare.hitslink.com/report.aspx?qprid=8&qpmr=100&qpdt=1&qpct=3&qptimeframe=M>

Si vous avez au sein de votre organisme un de ces gais Jojos et ses
"mignons" -- le terme est de Sam Hocevar(1) -- tâchez de le plébisciter.
Ils sont vraiment amusants. Quand ils vous foutent plein la gueule de
leurs conneries, vous n'avez qu'à dire "Encore!" Ils adorent.

(1) Avant qu'il tente encore une fois de démentir, extrait du site du
Dunk-Bank:

3 Dec 2006: three hours before the release (LOL) we can now admit that
Dunc-Bank has been a pathetic failure. Despite all our efforts, the
bug count has dramatically decreased and is currently around 20. Haha,
just kidding, it's around 160! Well done, my *minions*.

------------------

10 réponses

Avatar
SL
Le 18-02-2008, Michel Talon a écrit :
Yugo wrote:
Mais, dis donc, Sammy Dunk Bank Baby, je pense que tu le connais bien,
toi.


T'as pas fini de nous casser les couilles avec Hocevar? Tu as un bien
meilleur objet de sarcasmes avec notre président, laches toi sur un vrai
sujet au moins ...


Excellente idée.

Ci-dessous l'un des textes les plus importants que j'ai lu dernièrement.

---

Obscénité franco-tchadienne
Article paru dans l'édition du 13.02.08

Soutenir M. Déby est une honte et un mauvais calcul même pour obtenir la
grâce pour L'Arche de Zoé

Idriss Déby a pris le pouvoir par les armes en décembre 1990. Il venait
de Libye et du Darfour et avait bénéficié de l'aide militaire française
pour chasser Hissène Habré, devenu embarrassant. Il a persisté dans son
être présidentiel jusqu'à aujourd'hui à grand renfort de combats, de
répression, de fraudes électorales, de manipulations constitutionnelles.

Pillant sans ambages les ressources de l'économie nationale, bafouant
les accords signés avec la Banque mondiale quant à l'utilisation de la
rente pétrolière, impliqué dans la contrebande avec l'Arabie saoudite,
spéculant contre sa propre monnaie à l'approche de la dévaluation du
franc CFA, en janvier 1994, grâce aux informations dont il bénéficiait
en sa qualité de chef d'Etat, éclaboussé par un trafic de faux dinars de
Bahreïn, il a néanmoins joui du « soutien sans faille » de la part de la
France. Les rebelles qui veulent maintenant le renverser sont eux-mêmes
issus de son entourage et ont donc longtemps bénéficié des sollicitudes
de Paris avant de trahir un maître désormais moins partageux.

Nicolas Sarkozy a doublé la mise. Au risque de finir de s'aliéner ses
partenaires européens qui déjà redoutaient le dévoiement de la force
européenne (Eufor), il a engagé dans les combats des officiers
d'état-major, le 1er février, et des éléments du commandement des
opérations spéciales (COS), le 2. Il a ensuite livré des armes le 4
février via la Libye, dont le dirigeant avait été reçu en décembre 2007
à Paris avec les égards que l'on sait. Le 6 février, le ministre de la
défense, Hervé Morin, s'est rendu à N'Djamena pour réitérer le « soutien
sans faille » de la France au président Déby, et, pour que chacun
comprenne le message, il s'est fait photographier l'oeil dans le viseur
d'une arme automatique.

A quelques mois de la présidence française de l'UE, le coût diplomatique
de ce choix sera élevé. Politiquement, et sans doute militairement, il
sera payé en pure perte puisque le régime tchadien est exsangue et n'est
plus qu'un miraculé du COS. Tôt ou tard, il sera remplacé par l'un de
ses clones, avec ou sans l'aide du Soudan. Les livraisons d'armes
nourriront la reprise de la guerre dans l'est du Tchad et au Darfour,
voire en Centrafrique. Jusque-là, cette politique absurde reste dans la
continuité des années 1990-2000. L'habillage onusien ex-poste de
l'intervention française ne constitue pas non plus une rupture, quoi
qu'en dise l'Elysée. Jacques Chirac et Dominique de Villepin étaient
déjà parvenus à vêtir de la sorte l'opération « Licorne » en Côte
d'Ivoire, quelques semaines après son déclenchement.

Non, la vraie rupture est ailleurs : dans la pornographie de la mise en
scène, inédite dans une « Françafrique » qui pourtant n'a jamais été
bégueule en la matière. Pour tenir sa promesse vantarde d'arracher aux
griffes de la justice nègre L'Arche de Zoé, Nicolas Sarkozy a, dans les
faits, troqué la grâce de six criminels humanitaires français contre
l'arrestation musclée des quatre principaux leaders de l'opposition
légale tchadienne, signataires de l' « accord politique global visant à
renforcer le processus démocratique », paraphé le 14 août sous les
auspices de l'Union européenne.

Certes, Hervé Morin a dit vouloir se préoccuper de ceux-ci dès que la
situation le permettrait. Mais deux, quatre, huit jours à 220 volts,
sous le fouet ou en balançoire, c'est long, monsieur le ministre. Si
tant est que ces hommes soient toujours vivants. Et sans parler de leurs
militants, raflés dans les quartiers de N'Djamena, emprisonnés,
torturés, voire exécutés, dans les heures et les jours qui ont suivi le
miracle du COS. Paris n'a pas su, ou pas voulu, monnayer son
intervention contre le respect du pluralisme et des droits de l'homme.
Le ton martial du président Déby indique que la chasse aux démocrates
(et non seulement aux rebelles) est ouverte. Son cynisme laisse présager
le pire : « Je ne m'occupe pas du tout de ces détails que nous verrons
plus tard », a-t-il déclaré à propos des quatre disparus.

Tout comme Juvénal Habyarimana après l'offensive du Front patriotique
rwandais en octobre 1990, il a utilisé et continuera d'instrumentaliser
l'attaque militaire dont il a été l'objet pour se retourner contre
l'opposition légale avec la caution de la France et pour mettre hors
d'état de nuire les mouvements qui auraient pu contribuer à une sortie
politique du conflit armé. Sur le terrain, les troupes françaises
collaboreront avec des homologues tchadiens coupables d'assassinats
politiques, comme au Rwanda quinze ans auparavant, même si les deux
situations ne sont en rien comparables. A l'Europe, il est signifié ce
que valent ses auspices, et celle-ci, au demeurant, se couche.

Le plus sordide reste à venir sur nos écrans de télévision. La grande
joie de la nation saluant la libération de ses humanitaires égarés, mais
trop injustement punis par la justice nègre, occultera définitivement le
sauvetage militaire d'un pouvoir prédateur et meurtrier au prix de
l'annihilation de son opposition légale. Le discours de Nicolas Sarkozy
sur l'Afrique, depuis son élection, nous a préparés à cette arithmétique
: six coupables blancs valent quatre innocents noirs, et le sort de
centaines de victimes anonymes envoyées ad patres par des munitions
françaises est un non-événement puisque les médias l'ont tu et que ces
morts n'appartiennent pas à l'histoire. Obscène.

Néanmoins, cette obscénité n'est pas qu'une faute de goût de la part
d'un président qui décidément n'en a guère. Annoncée par le discours de
Dakar et par le mépris affiché à l'endroit de la justice tchadienne,
elle entachera définitivement son action au sud du Sahara pour le
restant de sa carrière politique. Elle souille la compétence et le
dévouement des serviteurs de l'Etat qui vaille que vaille oeuvrent aux
relations franco-africaines dans un contexte difficile. Elle compromet
le travail et la sécurité des entreprises et des ONG de notre pays, qui
sont actives sur le continent. Elle plonge dans la honte et la colère
les Français et les Africains qui se font une autre idée de la
République et hésitent désormais à se regarder dans les yeux.

Jean-François Bayart


Avatar
doug713705
Le lundi 18 février 2008 11:52, SL s'est exprimé de la sorte sur
fr.comp.os.linux.debats :

Excellente idée.



Oui, mais ailleurs.

--
@+
Doug - Linux user #307925 - Gentoo rocks ;-)
[ Plus ou moins avec une chance de peut-être ]
- Pour me contacter, enlever nospam (2X) -

Avatar
Hugues
Ce cher "Nicolas S." a dit :

Nicolas George <nicolas$ a écrit:

Hacker
désigne un niveau de compétences et une attitude vis-à-vis de la
connaissance, mais ne préjuge en rien de l'utilisation faite des
compétences.


Pas pour moi. Un Hacker est respectable, un cracker ne l'est pas. Cela
suppose que l'utilisation des connaissances n'est pas la même de l'un à
l'autre. Pas question de tous les mettre dans le même panier.


Un cracker _est_ un hacker, mais l' inverse n' est pas forcement vrai. Que
cela te déplaise ou non. Donc, sémantiquement, ils avaient raison. Même si je
conçois que ça t'irrite, sur un forum dédié ça ne me gêne pas trop,
contrairement aux vulgarisations grand public qui racontent tout et n'importe
quoi.

Un cracker, c'est aussi un tres bon biscuit salé qu'il convient de déguster en
assistant à un troll pareil :-)

--
Hugues


Avatar
Hugues
Ce cher "Laurent C." a dit :

Le 17-02-2008, G-raison à clamé haut et fort:
Yugo wrote:

J'étais justement dans la
cuisine en train d'écouter un flux audio en provenance d'Angleterre
lorsque la musique s'interrompit. J'ai couru vers l'ordi mais, trop
tard, plus de mot de passe.


Bizarre, je n'ai jamais eu ce genre de soucis sur ma Mandriva 2008 pwp.
Ni sur les autres distributions dont Ubuntu que j'avais testé.

Je me suis fait "hacké" (comme on dit) deux ou trois fois aussi sous Windows
malgré certaines précautions.

J'ai l'impression que rien n'est parfait dans ce domaine, mais jusque là les
systèmes basés sous Linux m'avaient parus mieux sécurisés.

Sans doute que je me trompe car je n'ai pas encore eu l'expérience
d'être "hacké" sous Linux.
Ca vient sans doute du fait que je change de distribution tous les six mois
pour l'instant. (J'aimerai bien garder celle-là...)

Non c'est surement que toi tu te souviens du mot de passe associé à ton

login, pas comme ce boulet qui pense s'être fait "hacké" parcequ'il a des
problèmes de mémoire.


Ou de capslock.
Ou de loadkeys.
Ou, plus rigolo : "le curseur s' affiche pas quand je tape mon mot de passe !!"

--
Hugues



Avatar
Hugues
Ce cher Yugo a dit :

C'est ça, DuCon!


L' insulte est le moyen #1 de défense des gens qui n'assument pas leurs
propos, qui n'ont aucun contre-argument, qui n'ont aucune compétence, qui
n'ont envie de faire aucun effort de compréhension ou qui sont tout simplement
dépassée par les événements dont elles sont la cause.


Bref, l'argument des cons.

--
Hugues

Avatar
Hugues
Ce cher Yugo a dit :


Aucun besoin de réinstaller en cas de perte de mot de passe si on a un accès
physique à la machine.


Si c'est toi qui oublies ton mot de passe, tu as tout à fait raison.


Pas obligatoirement toi. Acces physique = possibilité de monter ton disque
racine en simple partition lue depuis un cd/disquette bootable. Donc faire ce
que tu veux sur le /etc/passwd, etc...


La seule vraie raison que je vois a reinstaller un OS c'est que ton disque dur
est mort (ou que tu as fait un rm -rf /, mais ca revient au meme). tout le
reste n'est que du pipeau.

--
Hugues


Avatar
Hugues
Ce cher Yugo a dit :

[ snip foutaises ]


Je suis déçu, je m'attendais à un vrai troll sur les qualités intrinsèques de
ma distribution favorite, je n'ai vu qu'un gros tas de déjections immondes
mélangeant des bouts de mandriva, ubuntu, d'incompétence et du mot "debian".

Fais-nous plaisir, restes-en aux trolls "windows/linux", c'est plus de ton âge.

--
Hugues

Avatar
Kevin Denis
On 2008-02-17, Stephane TOUGARD wrote:
Ainsi naissaient les trolls contre
les distributions : La slackware est toute pourrite parce qu'elle a pas
de systeme de package, les RPM c'est le bordel, la Debian est une grosse
bouse obsolete .... ah non, ca c'est pas un troll, c'est vrai.

Standing ovation o/ o/ o/ o/


--
Kevin

Avatar
Patrice Karatchentzeff
"Nicolas S." a écrit :

SansNom <""gnu"@(SansNom)"> a écrit:

Si les spams génent il faut fermer un forum inutile


Si la pluie gène, il faut fermer une rue piétonne inutile.


Trop subtil : il risque un AVC.

PK

--
      |      _,,,---,,_       Patrice KARATCHENTZEFF
ZZZzz /,`.-'`'    -.  ;-;;,_   mailto:
     |,4-  ) )-,_. , (  `'-'  http://p.karatchentzeff.free.fr
    '---''(_/--'  `-'_)       


Avatar
Michel Doucet
Bonjour/soir, le Mon, 18 Feb 2008 00:09:59 +0100, *Averell <"Averell* a
caressé son clavier pour nous dire :

La preuve de la diversité et du choix au contraire d'un autre OS !

Vous n'en avez pas marre de toujours tout rapporter à vos obsessions ?



La vôtre d'obsession on la connaît : un flot continu de conneries et
d'attaques ad hominem

--
Utiliser le butineur, le courrielleur, le lecteur de nouvelles
et l'OS avec lesquels vous vous sentez le plus sécurisé ... ;)
Posted via a free Usenet account from http://www.aioe.org/
http://mdoucet.wordpress.com/