Je suis membre de l'Association Fran=E7aise pour la Reconnaissance du
Deni de Grossesse ( http://deni2grossesse.free.fr ) qui a pour objectif
d'informer l'opinion publique et les professionnels mais aussi de
venir en aide aux femmes qui souffrent ou ont souffert d'un deni de
grossesse ainsi qu'a leurs familles.
La realite du "deni de grossesse" est etablie sur le plan medical. Avec
600 =E0 1 800 femmes concernees chaque annee en France, il constitue
d'ailleurs un reel probleme de sante publique. L'Association
Fran=E7aise pour la Reconnaissance du D=E9ni de Grossesse se bat pour que
le deni de grossesse soit maintenant juridiquement reconnu.
Si vous avez ete victimes d'un deni de grossesse ou si vous en avez
ete temoins, vos temoignages nous interessent. Merci de nous contacter
:
deni2grossesse at free.fr
_________________
Le deni de grossesse, c'est quoi ?
http://deni2grossesse.free.fr/spip/article.php3?id_article=3D1
Comme je l'ecrivais dans mon premier post, nous nous battons pour que le deni de grossesse soit JURIDIQUEMENT reconnu.
En effet, lors d'un deni total de grossesse, il n'est pas difficile d'imaginer le drame intense que vit une femme qui accouche alors qu'elle ne savait pas, une minute avant, qu'elle etait enceinte ! L'accouchement ayant lieu n'importe ou, il se passe dans les pires souffrances, sans aucune prise en charge medicale et dans la plus grande precarite sanitaire ce qui explique que la mort du nourrisson survienne 10 % des fois.
Dans ce dernier cas, comme si le drame humain n'etait pas suffisamment atroce, la justice met la premiere victime -la mere- en prison ! Victime d'un deni de justice : un deni de deni de grossesse, en quelque sorte !
C'est un scenario qui se repete imperturbablement malgre les avancees de la medecine.
Notre association s'insurge contre cette pratique juridique moyenageuse. Le deni de grossesse est une maladie. Pas un délit. La femme qui a souffert d'un deni de grossesse a besoin de soins. Pas d'un emprisonnement. Sa famille -son conjoint, eventuellement ses enfants- ont besoin d'un accompagnement psychologique. Pas que leur epouse et mere leur soit enlevee.
Ainsi nous demandons aux pouvoirs publics de prendre enfin la mesure du grave probleme de sante publique que constitue le deni de grossesse et d'appliquer les mesures qui s'imposent pour que de tels drames ne se repetent pas regulierement comme c'est le cas actuellement.
A cette fin, les temoignages de femmes ayant vecues un deni total ou partiel peuvent etre d'une grande utilite.
Par ailleurs, les competences des personnes de ce groupe de discussion peuvent, eventuellement, nous eclairer, sur le plan juridique, d'autres axes de luttes dans ce domaine.
_________________ Le deni de grossesse, c'est quoi ? http://deni2grossesse.free.fr/spip/article.php3?id_article=1
Bonjour,
Comme je l'ecrivais dans mon premier post, nous nous battons pour que
le deni de grossesse soit JURIDIQUEMENT reconnu.
En effet, lors d'un deni total de grossesse, il n'est pas difficile
d'imaginer le drame intense que vit une femme qui accouche alors
qu'elle ne savait pas, une minute avant, qu'elle etait enceinte !
L'accouchement ayant lieu n'importe ou, il se passe dans les pires
souffrances, sans aucune prise en charge medicale et dans la plus
grande precarite sanitaire ce qui explique que la mort du nourrisson
survienne 10 % des fois.
Dans ce dernier cas, comme si le drame humain n'etait pas
suffisamment atroce, la justice met la premiere victime -la mere- en
prison ! Victime d'un deni de justice : un deni de deni de grossesse,
en quelque sorte !
C'est un scenario qui se repete imperturbablement malgre les avancees
de la medecine.
Notre association s'insurge contre cette pratique juridique
moyenageuse. Le deni de grossesse est une maladie. Pas un délit. La
femme qui a souffert d'un deni de grossesse a besoin de soins. Pas
d'un emprisonnement. Sa famille -son conjoint, eventuellement ses
enfants- ont besoin d'un accompagnement psychologique. Pas que leur
epouse et mere leur soit enlevee.
Ainsi nous demandons aux pouvoirs publics de prendre enfin la mesure du
grave probleme de sante publique que constitue le deni de grossesse et
d'appliquer les mesures qui s'imposent pour que de tels drames ne
se repetent pas regulierement comme c'est le cas actuellement.
A cette fin, les temoignages de femmes ayant vecues un deni total ou
partiel peuvent etre d'une grande utilite.
Par ailleurs, les competences des personnes de ce groupe de discussion
peuvent, eventuellement, nous eclairer, sur le plan juridique, d'autres
axes de luttes dans ce domaine.
_________________
Le deni de grossesse, c'est quoi ?
http://deni2grossesse.free.fr/spip/article.php3?id_article=1
Comme je l'ecrivais dans mon premier post, nous nous battons pour que le deni de grossesse soit JURIDIQUEMENT reconnu.
En effet, lors d'un deni total de grossesse, il n'est pas difficile d'imaginer le drame intense que vit une femme qui accouche alors qu'elle ne savait pas, une minute avant, qu'elle etait enceinte ! L'accouchement ayant lieu n'importe ou, il se passe dans les pires souffrances, sans aucune prise en charge medicale et dans la plus grande precarite sanitaire ce qui explique que la mort du nourrisson survienne 10 % des fois.
Dans ce dernier cas, comme si le drame humain n'etait pas suffisamment atroce, la justice met la premiere victime -la mere- en prison ! Victime d'un deni de justice : un deni de deni de grossesse, en quelque sorte !
C'est un scenario qui se repete imperturbablement malgre les avancees de la medecine.
Notre association s'insurge contre cette pratique juridique moyenageuse. Le deni de grossesse est une maladie. Pas un délit. La femme qui a souffert d'un deni de grossesse a besoin de soins. Pas d'un emprisonnement. Sa famille -son conjoint, eventuellement ses enfants- ont besoin d'un accompagnement psychologique. Pas que leur epouse et mere leur soit enlevee.
Ainsi nous demandons aux pouvoirs publics de prendre enfin la mesure du grave probleme de sante publique que constitue le deni de grossesse et d'appliquer les mesures qui s'imposent pour que de tels drames ne se repetent pas regulierement comme c'est le cas actuellement.
A cette fin, les temoignages de femmes ayant vecues un deni total ou partiel peuvent etre d'une grande utilite.
Par ailleurs, les competences des personnes de ce groupe de discussion peuvent, eventuellement, nous eclairer, sur le plan juridique, d'autres axes de luttes dans ce domaine.
_________________ Le deni de grossesse, c'est quoi ? http://deni2grossesse.free.fr/spip/article.php3?id_article=1
Laurent Jumet
Hello !
"jules" wrote:
j> Comme je l'ecrivais dans mon premier post, nous nous battons pour que j> le deni de grossesse soit JURIDIQUEMENT reconnu. j> En effet, lors d'un deni total de grossesse, il n'est pas difficile j> d'imaginer le drame intense que vit une femme qui accouche alors j> qu'elle ne savait pas, une minute avant, qu'elle etait enceinte ! j> L'accouchement ayant lieu n'importe ou, il se passe dans les pires j> souffrances, sans aucune prise en charge medicale et dans la plus j> grande precarite sanitaire ce qui explique que la mort du nourrisson j> survienne 10 % des fois. j> Dans ce dernier cas, comme si le drame humain n'etait pas j> suffisamment atroce, la justice met la premiere victime -la mere- en j> prison ! Victime d'un deni de justice : un deni de deni de grossesse, j> en quelque sorte ! j> C'est un scenario qui se repete imperturbablement malgre les avancees j> de la medecine. j> Notre association s'insurge contre cette pratique juridique j> moyenageuse. Le deni de grossesse est une maladie. Pas un délit. La j> femme qui a souffert d'un deni de grossesse a besoin de soins. Pas j> d'un emprisonnement. Sa famille -son conjoint, eventuellement ses j> enfants- ont besoin d'un accompagnement psychologique. Pas que leur j> epouse et mere leur soit enlevee.
Selon moi, ce que vous appelez le "déni de grossesse", est la situation d'une femme désirant avorter et qui ne trouve aucune aide pour ce faire dans son entourage.
-- Laurent Jumet - Point de Chat, Liège, BELGIUM KeyID: 0xCFAF704C [Restore address to laurent.jumet for e-mail reply.]
Hello !
"jules" <jules.vaillant@free.fr> wrote:
j> Comme je l'ecrivais dans mon premier post, nous nous battons pour que
j> le deni de grossesse soit JURIDIQUEMENT reconnu.
j> En effet, lors d'un deni total de grossesse, il n'est pas difficile
j> d'imaginer le drame intense que vit une femme qui accouche alors
j> qu'elle ne savait pas, une minute avant, qu'elle etait enceinte !
j> L'accouchement ayant lieu n'importe ou, il se passe dans les pires
j> souffrances, sans aucune prise en charge medicale et dans la plus
j> grande precarite sanitaire ce qui explique que la mort du nourrisson
j> survienne 10 % des fois.
j> Dans ce dernier cas, comme si le drame humain n'etait pas
j> suffisamment atroce, la justice met la premiere victime -la mere- en
j> prison ! Victime d'un deni de justice : un deni de deni de grossesse,
j> en quelque sorte !
j> C'est un scenario qui se repete imperturbablement malgre les avancees
j> de la medecine.
j> Notre association s'insurge contre cette pratique juridique
j> moyenageuse. Le deni de grossesse est une maladie. Pas un délit. La
j> femme qui a souffert d'un deni de grossesse a besoin de soins. Pas
j> d'un emprisonnement. Sa famille -son conjoint, eventuellement ses
j> enfants- ont besoin d'un accompagnement psychologique. Pas que leur
j> epouse et mere leur soit enlevee.
Selon moi, ce que vous appelez le "déni de grossesse", est la situation
d'une femme désirant avorter et qui ne trouve aucune aide pour ce faire
dans son entourage.
--
Laurent Jumet - Point de Chat, Liège, BELGIUM
KeyID: 0xCFAF704C
[Restore address to laurent.jumet for e-mail reply.]
j> Comme je l'ecrivais dans mon premier post, nous nous battons pour que j> le deni de grossesse soit JURIDIQUEMENT reconnu. j> En effet, lors d'un deni total de grossesse, il n'est pas difficile j> d'imaginer le drame intense que vit une femme qui accouche alors j> qu'elle ne savait pas, une minute avant, qu'elle etait enceinte ! j> L'accouchement ayant lieu n'importe ou, il se passe dans les pires j> souffrances, sans aucune prise en charge medicale et dans la plus j> grande precarite sanitaire ce qui explique que la mort du nourrisson j> survienne 10 % des fois. j> Dans ce dernier cas, comme si le drame humain n'etait pas j> suffisamment atroce, la justice met la premiere victime -la mere- en j> prison ! Victime d'un deni de justice : un deni de deni de grossesse, j> en quelque sorte ! j> C'est un scenario qui se repete imperturbablement malgre les avancees j> de la medecine. j> Notre association s'insurge contre cette pratique juridique j> moyenageuse. Le deni de grossesse est une maladie. Pas un délit. La j> femme qui a souffert d'un deni de grossesse a besoin de soins. Pas j> d'un emprisonnement. Sa famille -son conjoint, eventuellement ses j> enfants- ont besoin d'un accompagnement psychologique. Pas que leur j> epouse et mere leur soit enlevee.
Selon moi, ce que vous appelez le "déni de grossesse", est la situation d'une femme désirant avorter et qui ne trouve aucune aide pour ce faire dans son entourage.
-- Laurent Jumet - Point de Chat, Liège, BELGIUM KeyID: 0xCFAF704C [Restore address to laurent.jumet for e-mail reply.]
Emma
Laurent Jumet a écrit :
Selon moi, ce que vous appelez le "déni de grossesse", est la situation d'une femme désirant avorter et qui ne trouve aucune aide pour ce faire dans son entourage.
non, manifestement, vous ne connaissez pas le sujet.
Cas connu par moi : une jeune fille consultant un médecin pour des douleurs abdominales et qui constate prise de poids, règles ou plutôt pertes de sang irrégulières ayant disparues et ... bascule du bassin ! (caractéristique chez la femme enceinte) et le médecin ne pense pas à une grossesse. Examen vite fait en consultation dans un centre médical surchargé. Et ladite jeune fille se retrouve accoucher quelques jours plus tard.
Quelle fut la prise en charge de cette jeune mère et de son enfant ? je l'ignore; et je trouve encourageant que des personne s'interessent à ces femmes en situation de détresse.
L'article sur le site indiqué par le posteur initial s'appuie sur une thèse et une étude dans une maternité. Bien sûr, cela peut étonner que des femmes plus âgées soient concernées et pas simplement de très jeunes filles, mais c'est méconnaître les fonctionnements psychologiques tellement variés et complexes.
Emma
Laurent Jumet a écrit :
Selon moi, ce que vous appelez le "déni de grossesse", est la situation
d'une femme désirant avorter et qui ne trouve aucune aide pour ce faire
dans son entourage.
non, manifestement, vous ne connaissez pas le sujet.
Cas connu par moi : une jeune fille consultant un médecin pour des
douleurs abdominales et qui constate prise de poids, règles ou plutôt
pertes de sang irrégulières ayant disparues et ... bascule du bassin !
(caractéristique chez la femme enceinte) et le médecin ne pense pas à
une grossesse.
Examen vite fait en consultation dans un centre médical surchargé.
Et ladite jeune fille se retrouve accoucher quelques jours plus tard.
Quelle fut la prise en charge de cette jeune mère et de son enfant ? je
l'ignore;
et je trouve encourageant que des personne s'interessent à ces femmes en
situation de détresse.
L'article sur le site indiqué par le posteur initial s'appuie sur une
thèse et une étude dans une maternité.
Bien sûr, cela peut étonner que des femmes plus âgées soient concernées
et pas simplement de très jeunes filles, mais c'est méconnaître les
fonctionnements psychologiques tellement variés et complexes.
Selon moi, ce que vous appelez le "déni de grossesse", est la situation d'une femme désirant avorter et qui ne trouve aucune aide pour ce faire dans son entourage.
non, manifestement, vous ne connaissez pas le sujet.
Cas connu par moi : une jeune fille consultant un médecin pour des douleurs abdominales et qui constate prise de poids, règles ou plutôt pertes de sang irrégulières ayant disparues et ... bascule du bassin ! (caractéristique chez la femme enceinte) et le médecin ne pense pas à une grossesse. Examen vite fait en consultation dans un centre médical surchargé. Et ladite jeune fille se retrouve accoucher quelques jours plus tard.
Quelle fut la prise en charge de cette jeune mère et de son enfant ? je l'ignore; et je trouve encourageant que des personne s'interessent à ces femmes en situation de détresse.
L'article sur le site indiqué par le posteur initial s'appuie sur une thèse et une étude dans une maternité. Bien sûr, cela peut étonner que des femmes plus âgées soient concernées et pas simplement de très jeunes filles, mais c'est méconnaître les fonctionnements psychologiques tellement variés et complexes.
Emma
Laurent Jumet
Hello !
Emma wrote:
Selon moi, ce que vous appelez le "déni de grossesse", est la situation d'une femme désirant avorter et qui ne trouve aucune aide pour ce faire dans son entourage.
E> Cas connu par moi : une jeune fille consultant un médecin pour des E> douleurs abdominales et qui constate prise de poids, règles ou plutôt E> pertes de sang irrégulières ayant disparues et ... bascule du bassin ! E> (caractéristique chez la femme enceinte) et le médecin ne pense pas à E> une grossesse. E> Examen vite fait en consultation dans un centre médical surchargé. E> Et ladite jeune fille se retrouve accoucher quelques jours plus tard.
J'ai connu un cas semblable; femme ayant grossi ces dernières semaines, avec une rotondité sous-ombilicale médiane, et une absence de règles: c'était sans doute dû à un médicament qu'elle prenait, la grosssse n'a pas été envisagée.
Je reste méfiant toutefois, car les sectaires anti-IVG se dissimulent le plus souvent derrière des associations pseudo-caritatives.
-- Laurent Jumet - Point de Chat, Liège, BELGIUM KeyID: 0xCFAF704C [Restore address to laurent.jumet for e-mail reply.]
Hello !
Emma <lezardanarti33@hotmail.com> wrote:
Selon moi, ce que vous appelez le "déni de grossesse", est la
situation d'une femme désirant avorter et qui ne trouve aucune aide pour
ce faire dans son entourage.
E> Cas connu par moi : une jeune fille consultant un médecin pour des
E> douleurs abdominales et qui constate prise de poids, règles ou plutôt
E> pertes de sang irrégulières ayant disparues et ... bascule du bassin !
E> (caractéristique chez la femme enceinte) et le médecin ne pense pas à
E> une grossesse.
E> Examen vite fait en consultation dans un centre médical surchargé.
E> Et ladite jeune fille se retrouve accoucher quelques jours plus tard.
J'ai connu un cas semblable; femme ayant grossi ces dernières semaines,
avec une rotondité sous-ombilicale médiane, et une absence de règles:
c'était sans doute dû à un médicament qu'elle prenait, la grosssse n'a pas
été envisagée.
Je reste méfiant toutefois, car les sectaires anti-IVG se dissimulent
le plus souvent derrière des associations pseudo-caritatives.
--
Laurent Jumet - Point de Chat, Liège, BELGIUM
KeyID: 0xCFAF704C
[Restore address to laurent.jumet for e-mail reply.]
Selon moi, ce que vous appelez le "déni de grossesse", est la situation d'une femme désirant avorter et qui ne trouve aucune aide pour ce faire dans son entourage.
E> Cas connu par moi : une jeune fille consultant un médecin pour des E> douleurs abdominales et qui constate prise de poids, règles ou plutôt E> pertes de sang irrégulières ayant disparues et ... bascule du bassin ! E> (caractéristique chez la femme enceinte) et le médecin ne pense pas à E> une grossesse. E> Examen vite fait en consultation dans un centre médical surchargé. E> Et ladite jeune fille se retrouve accoucher quelques jours plus tard.
J'ai connu un cas semblable; femme ayant grossi ces dernières semaines, avec une rotondité sous-ombilicale médiane, et une absence de règles: c'était sans doute dû à un médicament qu'elle prenait, la grosssse n'a pas été envisagée.
Je reste méfiant toutefois, car les sectaires anti-IVG se dissimulent le plus souvent derrière des associations pseudo-caritatives.
-- Laurent Jumet - Point de Chat, Liège, BELGIUM KeyID: 0xCFAF704C [Restore address to laurent.jumet for e-mail reply.]
Emma
Laurent Jumet a écrit :
J'ai connu un cas semblable; femme ayant grossi ces dernières semaines, avec une rotondité sous-ombilicale médiane, et une absence de règles: c'était sans doute dû à un médicament qu'elle prenait, la grosssse n'a pas été envisagée.
Je reste méfiant toutefois, car les sectaires anti-IVG se dissimulent le plus souvent derrière des associations pseudo-caritatives.
ok; je vous entend bien
Emma
Laurent Jumet a écrit :
J'ai connu un cas semblable; femme ayant grossi ces dernières semaines,
avec une rotondité sous-ombilicale médiane, et une absence de règles:
c'était sans doute dû à un médicament qu'elle prenait, la grosssse n'a pas
été envisagée.
Je reste méfiant toutefois, car les sectaires anti-IVG se dissimulent
le plus souvent derrière des associations pseudo-caritatives.
J'ai connu un cas semblable; femme ayant grossi ces dernières semaines, avec une rotondité sous-ombilicale médiane, et une absence de règles: c'était sans doute dû à un médicament qu'elle prenait, la grosssse n'a pas été envisagée.
Je reste méfiant toutefois, car les sectaires anti-IVG se dissimulent le plus souvent derrière des associations pseudo-caritatives.
ok; je vous entend bien
Emma
jules
Même si pour un certain public ignare et moralisateur "la femme est prise pour une dissimulatrice et une menteuse"(1), sur le plan médical, la notion de "déni de grossesse" est établie.
Une étude (2) montre que tous les milieux sociaux sont concernés, le déni n'a pas une explication "sociale" (misère, ...) mais est répartie au hasard dans la population, ce qui est habituel pour les maladies psychiatriques les plus graves (par exemple la schizophrénie)
Il faut souligner que, dans les cas de dénis, les répercutions de la grossesse sur l'organisme sont tellement limitées (3) que des médecins généralistes eux-mêmes peuvent s'y tromper. Ainsi, plusieurs de ces femmes, alors qu'elles étaient enceintes, ont consulté des médecins généralistes pour des douleurs ou des malaises. "un tiers d'entre eux ont évoqué des troubles intestinaux ou urinaires ? Ils n'ont pas posé l'hypothèse d'une grossesse ou ont envisagé une grossesse débutante alors qu'elle était à son terme". (2)
Par ailleurs, quand l'accouchement se produit in extremis en milieu hospitalier, la revue de la littérature médicale faite par N. Grangaud (4), met en lumière que l'enfant est généralement très bien accepté, une fois le moment de surprise passé : en dehors des femmes qui présentent une pathologie psychiatrique associée, les abandons à la naissance sont rares, il ne semble pas y avoir de maltraitance par la suite, comme le montre une étude de suivi sur deux ans (5) même si ce point, de même que les conséquences à long terme sur la femme et sur l'enfant, mériterait d'être mieux étudié. Un exemple de réaction à ce type de naissance nous est fourni par une mère militaire de carrière, victime pourtant d'un déni total, qui déclare devant son bébé "C'est comme un cadeau de Noël". Cet exemple éclaire le caractère paradoxal du déni de grossesse.
Enfin un symptôme "en creux" retient l'attention : l'absence totale de mobile, d'explication plausible, de "raison rationnelle" à un tel comportement (6)
Rien avoir donc avec "la situation d'une femme désirant avorter et qui ne trouve aucune aide pour ce faire dans son entourage."
Jules
Notes:
(1) Dr Blanche MASSARI, "Le déni de grossesse", Perspectives Psy, vol 41, n°3, juin-juillet 2002, p 172-173
(2) C. PIERRONNE, M.-A. DELANNOY, C. FLOREQUIN, M. LIBERT, Le déni de grossesse à propos de 56 cas observés en maternité, Perspectives psychiatriques, juillet 2002, vol 41, p 182-188
(3) Caractéristique essentielle du déni : le corps ne présente pas de signe de grossesse. Il n'y a pas de "ventre". Il n'y a pratiquement pas de prise de poids, ni de masque de grossesse. Les femmes ne sentent pas bouger le bébé. L'aménorrhée caractéristique de la grossesse est elle même souvent transitoire ou même totalement absente (autrement dit, il y a des règles ou des saignements génitaux pendant la grossesse)
(4) Dr N.GRANGAUD, "Psychopathologie du déni de grossesse : revue de la littérature", Perspectives psychiatriques, vol 41, N°3, juillet 2002, p 174-81
(5) C BREZINKA, H SCHROCKSNADEL,W BIEBL, Die negierte schwangerschaft-geburtshilfliche und psychiatrische aspekte. Gynäk Rdsch, 1988 ; 28 (suppl 2) : 97-100.
(6) Les cas de jeunes filles qui veulent cacher leur grossesse à leurs parents constituent de ce point de vue des exceptions.
Même si pour un certain public ignare et moralisateur "la femme est
prise pour une dissimulatrice et une menteuse"(1), sur le plan
médical, la notion de "déni de grossesse" est établie.
Une étude (2) montre que tous les milieux sociaux sont concernés, le
déni n'a pas une explication "sociale" (misère, ...) mais est
répartie au hasard dans la population, ce qui est habituel pour les
maladies psychiatriques les plus graves (par exemple la schizophrénie)
Il faut souligner que, dans les cas de dénis, les répercutions de la
grossesse sur l'organisme sont tellement limitées (3) que des
médecins généralistes eux-mêmes peuvent s'y tromper. Ainsi,
plusieurs de ces femmes, alors qu'elles étaient enceintes, ont
consulté des médecins généralistes pour des douleurs ou des
malaises. "un tiers d'entre eux ont évoqué des troubles intestinaux
ou urinaires ? Ils n'ont pas posé l'hypothèse d'une grossesse
ou ont envisagé une grossesse débutante alors qu'elle était à son
terme". (2)
Par ailleurs, quand l'accouchement se produit in extremis en milieu
hospitalier, la revue de la littérature médicale faite par N.
Grangaud (4), met en lumière que l'enfant est généralement très
bien accepté, une fois le moment de surprise passé : en dehors des
femmes qui présentent une pathologie psychiatrique associée, les
abandons à la naissance sont rares, il ne semble pas y avoir de
maltraitance par la suite, comme le montre une étude de suivi sur deux
ans (5) même si ce point, de même que les conséquences à long terme
sur la femme et sur l'enfant, mériterait d'être mieux étudié.
Un exemple de réaction à ce type de naissance nous est fourni par une
mère militaire de carrière, victime pourtant d'un déni total, qui
déclare devant son bébé "C'est comme un cadeau de Noël". Cet
exemple éclaire le caractère paradoxal du déni de grossesse.
Enfin un symptôme "en creux" retient l'attention : l'absence
totale de mobile, d'explication plausible, de "raison rationnelle" à
un tel comportement (6)
Rien avoir donc avec "la situation d'une femme désirant avorter et qui
ne trouve aucune aide pour ce faire dans son entourage."
Jules
Notes:
(1) Dr Blanche MASSARI, "Le déni de grossesse", Perspectives Psy, vol
41, n°3, juin-juillet 2002, p 172-173
(2) C. PIERRONNE, M.-A. DELANNOY, C. FLOREQUIN, M. LIBERT, Le déni de
grossesse à propos de 56 cas observés en maternité, Perspectives
psychiatriques, juillet 2002, vol 41, p 182-188
(3) Caractéristique essentielle du déni : le corps ne présente pas
de signe de grossesse. Il n'y a pas de "ventre". Il n'y a
pratiquement pas de prise de poids, ni de masque de grossesse. Les
femmes ne sentent pas bouger le bébé. L'aménorrhée
caractéristique de la grossesse est elle même souvent transitoire ou
même totalement absente (autrement dit, il y a des règles ou des
saignements génitaux pendant la grossesse)
(4) Dr N.GRANGAUD, "Psychopathologie du déni de grossesse : revue de
la littérature", Perspectives psychiatriques, vol 41, N°3, juillet
2002, p 174-81
(5) C BREZINKA, H SCHROCKSNADEL,W BIEBL, Die negierte
schwangerschaft-geburtshilfliche und psychiatrische aspekte. Gynäk
Rdsch, 1988 ; 28 (suppl 2) : 97-100.
(6) Les cas de jeunes filles qui veulent cacher leur grossesse à leurs
parents constituent de ce point de vue des exceptions.
Même si pour un certain public ignare et moralisateur "la femme est prise pour une dissimulatrice et une menteuse"(1), sur le plan médical, la notion de "déni de grossesse" est établie.
Une étude (2) montre que tous les milieux sociaux sont concernés, le déni n'a pas une explication "sociale" (misère, ...) mais est répartie au hasard dans la population, ce qui est habituel pour les maladies psychiatriques les plus graves (par exemple la schizophrénie)
Il faut souligner que, dans les cas de dénis, les répercutions de la grossesse sur l'organisme sont tellement limitées (3) que des médecins généralistes eux-mêmes peuvent s'y tromper. Ainsi, plusieurs de ces femmes, alors qu'elles étaient enceintes, ont consulté des médecins généralistes pour des douleurs ou des malaises. "un tiers d'entre eux ont évoqué des troubles intestinaux ou urinaires ? Ils n'ont pas posé l'hypothèse d'une grossesse ou ont envisagé une grossesse débutante alors qu'elle était à son terme". (2)
Par ailleurs, quand l'accouchement se produit in extremis en milieu hospitalier, la revue de la littérature médicale faite par N. Grangaud (4), met en lumière que l'enfant est généralement très bien accepté, une fois le moment de surprise passé : en dehors des femmes qui présentent une pathologie psychiatrique associée, les abandons à la naissance sont rares, il ne semble pas y avoir de maltraitance par la suite, comme le montre une étude de suivi sur deux ans (5) même si ce point, de même que les conséquences à long terme sur la femme et sur l'enfant, mériterait d'être mieux étudié. Un exemple de réaction à ce type de naissance nous est fourni par une mère militaire de carrière, victime pourtant d'un déni total, qui déclare devant son bébé "C'est comme un cadeau de Noël". Cet exemple éclaire le caractère paradoxal du déni de grossesse.
Enfin un symptôme "en creux" retient l'attention : l'absence totale de mobile, d'explication plausible, de "raison rationnelle" à un tel comportement (6)
Rien avoir donc avec "la situation d'une femme désirant avorter et qui ne trouve aucune aide pour ce faire dans son entourage."
Jules
Notes:
(1) Dr Blanche MASSARI, "Le déni de grossesse", Perspectives Psy, vol 41, n°3, juin-juillet 2002, p 172-173
(2) C. PIERRONNE, M.-A. DELANNOY, C. FLOREQUIN, M. LIBERT, Le déni de grossesse à propos de 56 cas observés en maternité, Perspectives psychiatriques, juillet 2002, vol 41, p 182-188
(3) Caractéristique essentielle du déni : le corps ne présente pas de signe de grossesse. Il n'y a pas de "ventre". Il n'y a pratiquement pas de prise de poids, ni de masque de grossesse. Les femmes ne sentent pas bouger le bébé. L'aménorrhée caractéristique de la grossesse est elle même souvent transitoire ou même totalement absente (autrement dit, il y a des règles ou des saignements génitaux pendant la grossesse)
(4) Dr N.GRANGAUD, "Psychopathologie du déni de grossesse : revue de la littérature", Perspectives psychiatriques, vol 41, N°3, juillet 2002, p 174-81
(5) C BREZINKA, H SCHROCKSNADEL,W BIEBL, Die negierte schwangerschaft-geburtshilfliche und psychiatrische aspekte. Gynäk Rdsch, 1988 ; 28 (suppl 2) : 97-100.
(6) Les cas de jeunes filles qui veulent cacher leur grossesse à leurs parents constituent de ce point de vue des exceptions.
jules
Cher Laurent
Je comprends tout à fait votre méfiance, mais notre association n'a rien avoir avec les sectaires anti-IVG (mais alors rien du tout, bien au contraire)
-- jules
Cher Laurent
Je comprends tout à fait votre méfiance, mais notre association n'a
rien avoir avec les sectaires anti-IVG (mais alors rien du tout, bien
au contraire)
Je comprends tout à fait votre méfiance, mais notre association n'a rien avoir avec les sectaires anti-IVG (mais alors rien du tout, bien au contraire)
-- jules
broc_ex_co
"jules" a écrit dans le message de news:
..... L'Association Française pour la Reconnaissance du Déni de Grossesse
se bat pour que
le deni de grossesse soit maintenant juridiquement reconnu.
......................
soit! mais quelle reconnaissance juridique voulez vous donc? Une loi me semble bien trop lourde pour un phenomêne psychiatrique atténuant la responsabilité, parmi bien d'autres phénomênes similaires.
A part la sensibilisation des autorités judiciaires, je ne vois pas quoi faire d'autre ....
"jules" <jules.vaillant@free.fr> a écrit dans le message de news:
1126164845.929895.94910@o13g2000cwo.googlegroups.com...
..... L'Association Française pour la Reconnaissance du Déni de Grossesse
se bat pour que
le deni de grossesse soit maintenant juridiquement reconnu.
......................
soit! mais quelle reconnaissance juridique voulez vous donc? Une loi me
semble bien trop lourde pour un phenomêne psychiatrique atténuant la
responsabilité, parmi bien d'autres phénomênes similaires.
A part la sensibilisation des autorités judiciaires, je ne vois pas quoi
faire d'autre ....
..... L'Association Française pour la Reconnaissance du Déni de Grossesse
se bat pour que
le deni de grossesse soit maintenant juridiquement reconnu.
......................
soit! mais quelle reconnaissance juridique voulez vous donc? Une loi me semble bien trop lourde pour un phenomêne psychiatrique atténuant la responsabilité, parmi bien d'autres phénomênes similaires.
A part la sensibilisation des autorités judiciaires, je ne vois pas quoi faire d'autre ....