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Distrib Linux

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aymond
Bonjour,

Je souhaite me lancer dans Linux, j'ai besoin uniquement de faire tout ce qui est lié aux taches bureautiques, traitement de texte tableur, et bien sur un peu d'internet, je souhaite une distrib simple à installer et utiliser, un truc simple, que me conseillez-vous ? J'ai toujours utilisé Windows, mais j'en ai un peu marre :)

Merci

10 réponses

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pehache
Le 01/09/13 21:00, sedenion a écrit :
Le 01/09/2013 20:36, pehache a écrit :
Les Mac n'ont plus de clavier ? On ne me dit rien à moi...



http://static.techspot.com/images/products/tablets/org/942303802_1337041136_o.jpg




On a donc 2 produits différents, ordis et tablettes, pour 2 usages
différents. Où est le problème ???

Evidemment que sur une tablette l'objectif était de supprimer le clavier
physique, puisque c'est le propre de la tablette : une tablette avec un
clavier physique ce n'est plus une tablette.
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pehache
Le 01/09/13 13:03, Doug713705 a écrit :
Le 01-09-2013, pehache nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :

L'utilisateur classique n'est pas préparé au paradigme du "choix", et
encore moins celui de linux, où chaque distribution peut faire tourner
plusieurs interfaces graphiques différentes.




Quand j'ai besoin d'un lave-vaiselle je n'ai pas non plus envie de
passer des jours à en choisir un.



As-tu remarqué que ton clavier disposait d'un petit peu plus de boutons
qu'un lave-vaisselle ?




Et ?



Choisir un outil a usage multiple (ordinateur/OS) est plus complexe que
choisir un outil qui n'a qu'une seule fonction (lave-vaisselle).

Le nombre de boutons sur le panneau de controle est généralement un
indicateur de la complexité de la machine (modulo les éventuelles
progrès en ergonomie).




Beaucoup de gens achètent un ordi pour réaliser juste une ou deux tâches.
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Toxico Nimbus
Le 01/09/2013 14:52, Baton .rouge a écrit :
On Sun, 01 Sep 2013 13:27:51 +0200, sedenion wrote:

Le 01/09/2013 00:31, Doug713705 a écrit :
Le 31-08-2013, pehache nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 31/08/13 17:43, sedenion a écrit :

L'utilisateur classique n'est pas préparé au paradigme du "choix", et
encore moins celui de linux, où chaque distribution peut faire tourner
plusieurs interfaces graphiques différentes.




Quand j'ai besoin d'un lave-vaiselle je n'ai pas non plus envie de
passer des jours à en choisir un.



As-tu remarqué que ton clavier disposait d'un petit peu plus de boutons
qu'un lave-vaisselle ?



La disparition des claviers est un des objectifs à moyen terme... En ce
sens, les tablettes Apple sont des lave-vaisselle en effet.
Ironiquement, encore une fois c'est microsoft qui n'a pas osé aller
jusqu'au bout de la logique débilitante, proposant un clavier amovible
sur sa tablette...

C'est amusant de voir que malgré tout le mal qu'on peut penser de
Microsoft, ils restent moins pire qu'Apple quel que soit les époques.



Un clavier est quand même largement plus rapide à utiliser qu'un écran
à la con avec les doigts gras.



Pour écrire, certainement. Mais il me semble bien qu'iOS, comme android,
savent gérer les claviers. Après si tu veux une tablette avec un clavier
intégré d'office, ça s'appelle un netbook, chromebook, PC portable, etc.
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pehache
Le 01/09/13 21:41, Doug713705 a écrit :

Ben c'est fait : n'importe laquelle, la moins chère possible.



Ok, pour Linux c'est pareil, la moins longue à télécharger ira très
bien. Super.



Ah OK, donc on télécharge l'ISO et basta.



Sauf qu'en l'absence de tout élément permettant de choisir, avec *ubuntu
on a le moins de risque de se tromper. Si c'est un barbu qui s'ignore il
trouvera vite ensuite par lui-même une distrib plus adaptée à son cas.



Ou bien il sera dégouté à vie de Linux, on ne saura pas.




Si il abandonne si vite sans mieux se renseigner c'est que ce n'était
pas un vrai.



Ce n'était pas une transposition mais une imprécision.



Tu as perdu ton sens de l'adaptation ?




Du tout. Quand je lis des ados semi-illétrés qui n'ont à leur
disposition que 50 mots de vocabulaire, je fais un gros effort
d'interprétation.
Avatar
pehache
Le 01/09/13 21:38, Doug713705 a écrit :
Le 01-09-2013, pehache nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :

Je ne vois pas l'intérêt de l'instantanéité pour du support. Surtout en
précisant qu'il faut parfois attendre pour avoir une réponse : dans ce
cas un usenet ou un forum web conviennent mieux (les discussions qui se
mélangent sur une messagerie instantanée, super pratique !)



Quand tu es en galère, une réponse immadiate ça soulage pas mal quand
même non ?



Eh oh, c'est toi qui a dit qu'il fallait parfois attendre sur le canal
de la Slack, hein...


Sur usenet on a souvent des réponses assez rapides. Sur les forums web
fréquentés aussi.


Sinon, à quoi serviraient les hotlines ?




Ben à rien, tout le monde sait ça. A part te faire vérifier que ta box
est branchée sur le secteur alors que tu viens de dire que tel voyant
clignotait.


Quand je parle d'environnement, c'est tout le monde qui gravite autour,
y compris les utilisateurs. Si un jour il y a beaucoup d'utilisateurs à
Slack, les dev ne suffiront pas à assurer le support sur un unique canal
IRC, et il y aura aussi pléthore de forums avec des newbie qui donnent
plein de fausses pistes.



Euh... Slackware a beaucoup d'utilisateur hein, ça fait plus de 20 ans
qu'elle existe et est placée aux environs de la 13ème place en
permanence sur distrowtach depuis plus de 10 ans indépendamment des
releases.



Ouais, c'est comme le 13ème club français de curling : ça doit faire du
monde !


Sauf que personne ne disait qu'il fallait parler anglais pour pouvoir
acheter et utiliser un vrai lave-vaisselle de barbu.



Non mais il fallait parler anglais pour faire du commerce international.




Il fallait faire du commerce international pour acheter un lave-vaisselle ??


La simplicité n'est qu'apparente. Le nombre réduit de modes et de temps
par exemple se compensent par des nuances de tournures pas évidentes à
capter.



On est au XXIème siècle :
http://translate.google.com/#en|fr|



Je n'aurai qu'un mot : lol



Voilà, nivellement par le bas. Tout le contraire de ce que tu professes
d'habtitude : quelle honte !



Mais non, je t'explique simplement que tu n'as pas besoin d'un anglais
académique pour lire une doc informatique.

Après je suis d'accord pour dire que l'anglais international ne sera pas
suffisant pour lire du Shakespeare mais personne ne t'oblige à lire
Shakespeare pour installer Linux !



En fait pour capter l'essence de Linux, il faut apprendre le finlandais.



Ca n'a pas grand-chose à voir avec l'éducation. Même à l'époque où
l'éducation était bonne, les français ne parlaient pas anglais.



La faute à qui ? À la politique d'éducation. Point.



C'est une explication qui parait évidente, à laquelle j'ai longtemps
cru, mais qui est trop évidente et qui à la réflexion est une fausse
piste. Du moins ce n'est qu'une petite partie du problème.

En fait il existe une corrélation entre la pénétration de l'anglais au
sein d'une population et la quantité de programmes TV d'origine
anglophones et sous-titrés au lieu d'être doublés.

En France on a toujours tout doublé, parce que l'audience potentielle
est importante (tous les pays francophones) et que c'est économiquement
supportable.

Dans les pays où ils ne sont que 10 millions, et en plus à parler une
langue qui n'est pas parlée ailleurs (ex Norvège, Pays-Bas...) les
films, séries, etc sont la plupart du temps en VOST. Résultat, les
gamins s'imprègnent d'anglais dès leur plus jeune âge.

J'ai eu 3 collègues albanais, qui parlaient tous italien. Non pas parce
que l'Albanie de Hoxha cultivait une amitié profonde avec l'Italie, mais
parce qu'à Tirana ils arrivaient à capter la RAI, autrement plus
distrayante que la TV d'état albanaise !

La France a compris que récemment que l'enseignement d'une seconde
langue ça serait peut-être pas mal dès l'élémentaire.
Ça commence à arriver, doucement, à vitesse française, il ne faut pas
brusquer le gaulois, hein.



Et ça ne changera rien, ou presque.


N'importe quoi. Les jeunes dans les milieux éduqués peut-être, mais
sûrement pas *tous* les habitants.



Non, tous, y compris à la campagne. Je te parle de l'époque soviétique
pour les générations 60/80. Pas de la Russie actuelle.

Tiens on a 2 stagiaires russes actuellement : leur niveau d'anglais
n'est pas meilleur que celui des étudiants français.



Des gamains nés après l'ère soviétique, je n'en doute pas.
(je n'ai pas dit que j'étais fan de l'époque soviétique, hein, juste
qu'à cette époque ils avaient un système éducationnel efficace).




Euh... Dans ce cas je peux te dire que j'ai expérimenté en 1990 en
Hongrie, et qu'il fallait chercher pour trouver quelqu'un qui parlait
anglais ! Allemand c'était plus courant, cause historique, mais tout le
monde ne parlait pas allemand non plus hein !


J'ai plusieurs collègues qui ont travaillé au Mexique : tous disent que
si tu ne parles pas espagnol c'est très difficile d'y vivre, et même d'y
travailler (dans un secteur pourtant a priori très international). A des
degrés divers c'est vrai dans tout l'amérique latine.



L'amérique latine à d'autres urgences sociales que le niveau d'anglais.




Le Mexique ce n'est pas le Bangledesh. D'ailleurs j'aurais pu te citer
l'Espagne en disant pratiquement la même chose (à un degré moindre, mais
comparable à la France quand même).


Rien à voir avec l'ouverture d'esprit non plus. Le norvégien moyen parle
nettement plus anglais que le français moyen, mais je n'ai pas été
frappé par l'ouverture d'esprit des norvégiens.



En tous cas ça lui ouvre des portes et lui offre un regard sur le monde
nettement egocentré.



Faut-il lire Kafka en allemand ?
Avatar
Doug713705
Le 01-09-2013, pehache nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 01/09/13 21:41, Doug713705 a écrit :

Ben c'est fait : n'importe laquelle, la moins chère possible.



Ok, pour Linux c'est pareil, la moins longue à télécharger ira très
bien. Super.



Ah OK, donc on télécharge l'ISO et basta.




Et la bagnole on ne fait pas non plus que la payer !


Sauf qu'en l'absence de tout élément permettant de choisir, avec *ubuntu
on a le moins de risque de se tromper. Si c'est un barbu qui s'ignore il
trouvera vite ensuite par lui-même une distrib plus adaptée à son cas.



Ou bien il sera dégouté à vie de Linux, on ne saura pas.




Si il abandonne si vite sans mieux se renseigner c'est que ce n'était
pas un vrai.




Pouah ! Quel élitisme !

Ce n'était pas une transposition mais une imprécision.



Tu as perdu ton sens de l'adaptation ?




Du tout. Quand je lis des ados semi-illétrés qui n'ont à leur
disposition que 50 mots de vocabulaire, je fais un gros effort
d'interprétation.



Je le prends comme un compliment :-p

--
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
Without freedom of choice there is no creativity.
-- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
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Doug713705
Le 01-09-2013, pehache nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 01/09/13 21:38, Doug713705 a écrit :
Le 01-09-2013, pehache nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :

Je ne vois pas l'intérêt de l'instantanéité pour du support. Surtout en
précisant qu'il faut parfois attendre pour avoir une réponse : dans ce
cas un usenet ou un forum web conviennent mieux (les discussions qui se
mélangent sur une messagerie instantanée, super pratique !)



Quand tu es en galère, une réponse immadiate ça soulage pas mal quand
même non ?



Eh oh, c'est toi qui a dit qu'il fallait parfois attendre sur le canal
de la Slack, hein...



Oui, bon, quelques minutes, pas quelques jours ! Et c'est toi qui dit
que tu ne vois pas l'intérêt de l'instantanéité pour du support, pas
moi.

Sur usenet on a souvent des réponses assez rapides. Sur les forums web
fréquentés aussi.



Ça dépends de la question. Plus c'est pointu, plus c'est long (sur IRC
également).

Sinon, à quoi serviraient les hotlines ?




Ben à rien, tout le monde sait ça. A part te faire vérifier que ta box
est branchée sur le secteur alors que tu viens de dire que tel voyant
clignotait.




:-)

Quand je parle d'environnement, c'est tout le monde qui gravite autour,
y compris les utilisateurs. Si un jour il y a beaucoup d'utilisateurs à
Slack, les dev ne suffiront pas à assurer le support sur un unique canal
IRC, et il y aura aussi pléthore de forums avec des newbie qui donnent
plein de fausses pistes.



Euh... Slackware a beaucoup d'utilisateur hein, ça fait plus de 20 ans
qu'elle existe et est placée aux environs de la 13ème place en
permanence sur distrowtach depuis plus de 10 ans indépendamment des
releases.



Ouais, c'est comme le 13ème club français de curling : ça doit faire du
monde !



En proportion du nombre de joueur de curling français, très
certainement.

Sauf que personne ne disait qu'il fallait parler anglais pour pouvoir
acheter et utiliser un vrai lave-vaisselle de barbu.



Non mais il fallait parler anglais pour faire du commerce international.




Il fallait faire du commerce international pour acheter un lave-vaisselle ??



Non, pas pour faire de l'informatique oui.
C'est encore le cas et ce n'est pas prêt de changer (quoique bientôt il
faudra peut-être lire Chinois)

La simplicité n'est qu'apparente. Le nombre réduit de modes et de temps
par exemple se compensent par des nuances de tournures pas évidentes à
capter.



On est au XXIème siècle :
http://translate.google.com/#en|fr|



Je n'aurai qu'un mot : lol



Pour les quelques passages de doc informatique sur lesquels tu aurais
des doutes, ça peut aidé. Pour Shakespeare, j'ai un doute.


Voilà, nivellement par le bas. Tout le contraire de ce que tu professes
d'habtitude : quelle honte !



Mais non, je t'explique simplement que tu n'as pas besoin d'un anglais
académique pour lire une doc informatique.

Après je suis d'accord pour dire que l'anglais international ne sera pas
suffisant pour lire du Shakespeare mais personne ne t'oblige à lire
Shakespeare pour installer Linux !



En fait pour capter l'essence de Linux, il faut apprendre le finlandais.




Même pas ! Même Abba (je sais c'est Suedois mais c'est la même
péninsule) chante en anglais alors un étudiant Finlandais boutonneux qui
programme un truc en copiant un modèle dépassé, tu penses.

Ca n'a pas grand-chose à voir avec l'éducation. Même à l'époque où
l'éducation était bonne, les français ne parlaient pas anglais.



La faute à qui ? À la politique d'éducation. Point.



C'est une explication qui parait évidente, à laquelle j'ai longtemps
cru, mais qui est trop évidente et qui à la réflexion est une fausse
piste. Du moins ce n'est qu'une petite partie du problème.

En fait il existe une corrélation entre la pénétration de l'anglais au
sein d'une population et la quantité de programmes TV d'origine
anglophones et sous-titrés au lieu d'être doublés.



Ce n'est pas faux. Les pays bas sont champions pour ça et c'est vrai que
ça fonctionne bien.

En France on a toujours tout doublé, parce que l'audience potentielle
est importante (tous les pays francophones) et que c'est économiquement
supportable.

Dans les pays où ils ne sont que 10 millions, et en plus à parler une
langue qui n'est pas parlée ailleurs (ex Norvège, Pays-Bas...) les
films, séries, etc sont la plupart du temps en VOST. Résultat, les
gamins s'imprègnent d'anglais dès leur plus jeune âge.

J'ai eu 3 collègues albanais, qui parlaient tous italien. Non pas parce
que l'Albanie de Hoxha cultivait une amitié profonde avec l'Italie, mais
parce qu'à Tirana ils arrivaient à capter la RAI, autrement plus
distrayante que la TV d'état albanaise !

La France a compris que récemment que l'enseignement d'une seconde
langue ça serait peut-être pas mal dès l'élémentaire.
Ça commence à arriver, doucement, à vitesse française, il ne faut pas
brusquer le gaulois, hein.



Et ça ne changera rien, ou presque.



Un minimum, la TV en VOST serait une aide supplémentaire.

N'importe quoi. Les jeunes dans les milieux éduqués peut-être, mais
sûrement pas *tous* les habitants.



Non, tous, y compris à la campagne. Je te parle de l'époque soviétique
pour les générations 60/80. Pas de la Russie actuelle.

Tiens on a 2 stagiaires russes actuellement : leur niveau d'anglais
n'est pas meilleur que celui des étudiants français.



Des gamains nés après l'ère soviétique, je n'en doute pas.
(je n'ai pas dit que j'étais fan de l'époque soviétique, hein, juste
qu'à cette époque ils avaient un système éducationnel efficace).




Euh... Dans ce cas je peux te dire que j'ai expérimenté en 1990 en
Hongrie, et qu'il fallait chercher pour trouver quelqu'un qui parlait
anglais ! Allemand c'était plus courant, cause historique, mais tout le
monde ne parlait pas allemand non plus hein !



La Hongrie est le plus à l'ouest des pays de l'est :-p et tous les pays
de l'est ne sont pas comparables.

Perso j'ai expérimenté la Russie, la Tchéquoslovaquie et la Roumanie
(tout ça avant la chute du mur de Berlin), je t'assure que dans ces 3
pays les gens parlaient parfaitement l'anglais et bien souvent le
Français ou l'allemand (et souvent mieux que nous et sans accent,
c'était impressionnant d'autant plus que de notre coté nous
baragouignons un anglais approximatif).

J'ai plusieurs collègues qui ont travaillé au Mexique : tous disent que
si tu ne parles pas espagnol c'est très difficile d'y vivre, et même d'y
travailler (dans un secteur pourtant a priori très international). A des
degrés divers c'est vrai dans tout l'amérique latine.



L'amérique latine à d'autres urgences sociales que le niveau d'anglais.




Le Mexique ce n'est pas le Bangledesh. D'ailleurs j'aurais pu te citer
l'Espagne en disant pratiquement la même chose (à un degré moindre, mais
comparable à la France quand même).



Il n'y a pas si longtemps que l'économie espagnole est florissante,
d'ailleurs ce fût un feu de paille, aujourd'hui elle est par terre.

Rien à voir avec l'ouverture d'esprit non plus. Le norvégien moyen parle
nettement plus anglais que le français moyen, mais je n'ai pas été
frappé par l'ouverture d'esprit des norvégiens.



En tous cas ça lui ouvre des portes et lui offre un regard sur le monde
nettement egocentré.



Faut-il lire Kafka en allemand ?



Pour vraiment le comprendre, sans aucun doute (mais ça suppose
également d'avoir un minimum de culture germanophone/tchèque. La
seule connaissance de la langue ne serait pas suffisante pour
parfaitement interpréter l'oeuvre).

Une traduction reste une interprétation.

--
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
Without freedom of choice there is no creativity.
-- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
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Doug713705
Le 01-09-2013, pehache nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 01/09/13 13:03, Doug713705 a écrit :
Le 01-09-2013, pehache nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :

L'utilisateur classique n'est pas préparé au paradigme du "choix", et
encore moins celui de linux, où chaque distribution peut faire tourner
plusieurs interfaces graphiques différentes.




Quand j'ai besoin d'un lave-vaiselle je n'ai pas non plus envie de
passer des jours à en choisir un.



As-tu remarqué que ton clavier disposait d'un petit peu plus de boutons
qu'un lave-vaisselle ?




Et ?



Choisir un outil a usage multiple (ordinateur/OS) est plus complexe que
choisir un outil qui n'a qu'une seule fonction (lave-vaisselle).

Le nombre de boutons sur le panneau de controle est généralement un
indicateur de la complexité de la machine (modulo les éventuelles
progrès en ergonomie).




Beaucoup de gens achètent un ordi pour réaliser juste une ou deux tâches.



Il n'empche que l'ordinateur est plus complexe que le lave-vaisselle et
que le seul choix de l'écran est dejà un casse-tête pour Mme Michu.

--
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
Without freedom of choice there is no creativity.
-- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
Avatar
Doug713705
Le 01-09-2013, pehache nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 01/09/13 21:38, Doug713705 a écrit :
Le 01-09-2013, pehache nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :

Je ne vois pas l'intérêt de l'instantanéité pour du support. Surtout en
précisant qu'il faut parfois attendre pour avoir une réponse : dans ce
cas un usenet ou un forum web conviennent mieux (les discussions qui se
mélangent sur une messagerie instantanée, super pratique !)



Quand tu es en galère, une réponse immadiate ça soulage pas mal quand
même non ?



Eh oh, c'est toi qui a dit qu'il fallait parfois attendre sur le canal
de la Slack, hein...



Oui, bon, quelques minutes, pas quelques jours ! Et c'est toi qui dit
que tu ne vois pas l'intérêt de l'instantanéité pour du support, pas
moi.

Sur usenet on a souvent des réponses assez rapides. Sur les forums web
fréquentés aussi.



Ça dépends de la question. Plus c'est pointu, plus c'est long (sur IRC
également).

Sinon, à quoi serviraient les hotlines ?




Ben à rien, tout le monde sait ça. A part te faire vérifier que ta box
est branchée sur le secteur alors que tu viens de dire que tel voyant
clignotait.




:-)

Quand je parle d'environnement, c'est tout le monde qui gravite autour,
y compris les utilisateurs. Si un jour il y a beaucoup d'utilisateurs à
Slack, les dev ne suffiront pas à assurer le support sur un unique canal
IRC, et il y aura aussi pléthore de forums avec des newbie qui donnent
plein de fausses pistes.



Euh... Slackware a beaucoup d'utilisateur hein, ça fait plus de 20 ans
qu'elle existe et est placée aux environs de la 13ème place en
permanence sur distrowtach depuis plus de 10 ans indépendamment des
releases.



Ouais, c'est comme le 13ème club français de curling : ça doit faire du
monde !



En proportion du nombre de joueurs de curling français, très
certainement.

Sauf que personne ne disait qu'il fallait parler anglais pour pouvoir
acheter et utiliser un vrai lave-vaisselle de barbu.



Non mais il fallait parler anglais pour faire du commerce international.




Il fallait faire du commerce international pour acheter un lave-vaisselle ??



Non, pour faire de l'informatique par contre...
C'est encore le cas et ce n'est pas prêt de changer (quoique bientôt il
faudra peut-être lire Chinois)

La simplicité n'est qu'apparente. Le nombre réduit de modes et de temps
par exemple se compensent par des nuances de tournures pas évidentes à
capter.



On est au XXIème siècle :
http://translate.google.com/#en|fr|



Je n'aurai qu'un mot : lol



Pour les quelques passages de doc informatique sur lesquels tu aurais
des doutes, ça peut aider. Pour Shakespeare, j'ai un doute.


Voilà, nivellement par le bas. Tout le contraire de ce que tu professes
d'habtitude : quelle honte !



Mais non, je t'explique simplement que tu n'as pas besoin d'un anglais
académique pour lire une doc informatique.

Après je suis d'accord pour dire que l'anglais international ne sera pas
suffisant pour lire du Shakespeare mais personne ne t'oblige à lire
Shakespeare pour installer Linux !



En fait pour capter l'essence de Linux, il faut apprendre le finlandais.




Même pas ! Même Abba (je sais c'est Suedois mais c'est la même
péninsule) chante en anglais alors un étudiant Finlandais boutonneux qui
programme un truc en copiant un modèle dépassé, tu penses.

Ca n'a pas grand-chose à voir avec l'éducation. Même à l'époque où
l'éducation était bonne, les français ne parlaient pas anglais.



La faute à qui ? À la politique d'éducation. Point.



C'est une explication qui parait évidente, à laquelle j'ai longtemps
cru, mais qui est trop évidente et qui à la réflexion est une fausse
piste. Du moins ce n'est qu'une petite partie du problème.

En fait il existe une corrélation entre la pénétration de l'anglais au
sein d'une population et la quantité de programmes TV d'origine
anglophones et sous-titrés au lieu d'être doublés.



Ce n'est pas faux. Les pays bas sont champions pour ça et c'est vrai que
ça fonctionne bien.

En France on a toujours tout doublé, parce que l'audience potentielle
est importante (tous les pays francophones) et que c'est économiquement
supportable.

Dans les pays où ils ne sont que 10 millions, et en plus à parler une
langue qui n'est pas parlée ailleurs (ex Norvège, Pays-Bas...) les
films, séries, etc sont la plupart du temps en VOST. Résultat, les
gamins s'imprègnent d'anglais dès leur plus jeune âge.

J'ai eu 3 collègues albanais, qui parlaient tous italien. Non pas parce
que l'Albanie de Hoxha cultivait une amitié profonde avec l'Italie, mais
parce qu'à Tirana ils arrivaient à capter la RAI, autrement plus
distrayante que la TV d'état albanaise !

La France a compris que récemment que l'enseignement d'une seconde
langue ça serait peut-être pas mal dès l'élémentaire.
Ça commence à arriver, doucement, à vitesse française, il ne faut pas
brusquer le gaulois, hein.



Et ça ne changera rien, ou presque.



Un minimum, la TV en VOST serait une aide supplémentaire.

N'importe quoi. Les jeunes dans les milieux éduqués peut-être, mais
sûrement pas *tous* les habitants.



Non, tous, y compris à la campagne. Je te parle de l'époque soviétique
pour les générations 60/80. Pas de la Russie actuelle.

Tiens on a 2 stagiaires russes actuellement : leur niveau d'anglais
n'est pas meilleur que celui des étudiants français.



Des gamains nés après l'ère soviétique, je n'en doute pas.
(je n'ai pas dit que j'étais fan de l'époque soviétique, hein, juste
qu'à cette époque ils avaient un système éducationnel efficace).




Euh... Dans ce cas je peux te dire que j'ai expérimenté en 1990 en
Hongrie, et qu'il fallait chercher pour trouver quelqu'un qui parlait
anglais ! Allemand c'était plus courant, cause historique, mais tout le
monde ne parlait pas allemand non plus hein !



La Hongrie est le plus à l'ouest des pays de l'est :-p et tous les pays
de l'est ne sont pas comparables.

Perso j'ai expérimenté la Russie, la Tchéquoslovaquie et la Roumanie
(tout ça avant la chute du mur de Berlin), je t'assure que dans ces 3
pays les gens parlaient parfaitement l'anglais et bien souvent le
Français ou l'allemand (et souvent mieux que nous et sans accent,
c'était impressionnant d'autant plus que de notre coté nous
baragouignons un anglais approximatif et aucune autre langue).

J'ai plusieurs collègues qui ont travaillé au Mexique : tous disent que
si tu ne parles pas espagnol c'est très difficile d'y vivre, et même d'y
travailler (dans un secteur pourtant a priori très international). A des
degrés divers c'est vrai dans tout l'amérique latine.



L'amérique latine à d'autres urgences sociales que le niveau d'anglais.




Le Mexique ce n'est pas le Bangledesh. D'ailleurs j'aurais pu te citer
l'Espagne en disant pratiquement la même chose (à un degré moindre, mais
comparable à la France quand même).



Il n'y a pas si longtemps que l'économie espagnole est florissante,
d'ailleurs ce fût un feu de paille, aujourd'hui elle est par terre.

Rien à voir avec l'ouverture d'esprit non plus. Le norvégien moyen parle
nettement plus anglais que le français moyen, mais je n'ai pas été
frappé par l'ouverture d'esprit des norvégiens.



En tous cas ça lui ouvre des portes et lui offre un regard sur le monde
nettement egocentré.



Faut-il lire Kafka en allemand ?



Pour vraiment le comprendre, sans aucun doute (mais ça suppose
également d'avoir un minimum de culture germanophone/tchèque. La
seule connaissance de la langue ne serait pas suffisante pour
parfaitement interpréter l'oeuvre).

Une traduction reste une interprétation.

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Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
Without freedom of choice there is no creativity.
-- Kirk, "The return of the Archons", stardate 3157.4
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Toxico Nimbus
Le 02/09/2013 02:36, Doug713705 a écrit :
Le 01-09-2013, pehache nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :
Le 01/09/13 13:03, Doug713705 a écrit :
Le 01-09-2013, pehache nous expliquait dans fr.comp.os.linux.debats :

L'utilisateur classique n'est pas préparé au paradigme du "choix", et
encore moins celui de linux, où chaque distribution peut faire tourner
plusieurs interfaces graphiques différentes.




Quand j'ai besoin d'un lave-vaiselle je n'ai pas non plus envie de
passer des jours à en choisir un.



As-tu remarqué que ton clavier disposait d'un petit peu plus de boutons
qu'un lave-vaisselle ?




Et ?



Choisir un outil a usage multiple (ordinateur/OS) est plus complexe que
choisir un outil qui n'a qu'une seule fonction (lave-vaisselle).

Le nombre de boutons sur le panneau de controle est généralement un
indicateur de la complexité de la machine (modulo les éventuelles
progrès en ergonomie).




Beaucoup de gens achètent un ordi pour réaliser juste une ou deux tâches.



Il n'empche que l'ordinateur est plus complexe que le lave-vaisselle et
que le seul choix de l'écran est dejà un casse-tête pour Mme Michu.



Heureusement, pour ça, il y a le vendeur ;).