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droit au suicide ?

27 réponses
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anon
Bonjour,
je ne comprend absolument rien au débat sur l'euthanasie. Qu'est ce qui
empêcherait une personne de se suicider par elle même ? Pourquoi est ce
que la personne qui a un cancer au visage demande à ce qu'elle soit
euthanasiée ?

Elle peut très bien rassembler ses proches autour d'elle et avaler une
boite de somnifères. Non ? Cela ne coûterait rien à la sécu...

Légalement, les personnes seraient étaient à côté du suicidé ne peuvent
pas être poursuivies, puisqu'il s'agit d'un suicide. A moins qu'il
existe un loi qui punit les personnes qui ne tentent pas de sauver un
suicidé (non assistance à personne en danger par ex), je ne vois pas où
est le soucis du point de vue légal.

Je comprend bien que certains malades à un stade terminal, ou à un âge
très avancé, ne peuvent même pas bouger le doigt pour se suicider. Dans
ces cas, un suicide "assisté" est requis, mais interdit par la loi. Par
contre, si une personne a encore toutes ses forces pour appuyer sur une
gâchette, y a pas à demander l'autorisation. Et surtout, qu'on ne pollue
pas l'espace public avec de faux débats.

10 réponses

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Serge
"Jean" <contactCHEZmoi.org> a écrit dans le message de news:
47da48b1$0$859$
|
| "Tardigradus" a écrit dans le
| message de news:
| 1idsewe.mkgmg71ifrc50N%
| > Jean <contactCHEZmoi.org> wrote:
| >
| >> LA Loi n'aurait donc pas été respectée et se serait lamentable.
| >
| > Il y a des établissement ou des soignants, qui, sous couvert d'une
| > conviction religieuse qu'ils imposent aux autres, se refusent
| > parfois à
| > appliquer la loi.
| >
| D'où l'intérêt, si on peut l'obtenir, de l'hospitalisation à domicile.
|
| Jean
|

Bonjour,

Je suis très réservé sur l'hospitalisation à domicile depuis que mon
père l'a vécue en 2006 !

Ce n'était pas une question de place ni de finance, la maison de mes
parents a permis de lui aménager une chambre seul avec tout le matériel
dont il avait besoin....

Par contre, pour le conjoint âgé c'est un véritable calvaire lorsque le
malade est 100% dépendant, ne pouvant se lever, ne pouvant se laver
seul, bref ayant besoin d'une personne à proximité quasiment 24h/24,
tout en étant conscient de son état et de son départ "prochain" !

Je ne mets pas en cause le personnel soignant, qui fait bien son
travail, passe éventuellement plusieurs fois par jour si besoin, mais
bien le fait que tout retombe sur le conjoint, lui-même âgé (et même si
des enfants sont à proximité, le conjoint dira "c'est mon bonhomme c'est
à MOI de m'en occuper" c'est ainsi que nous l'avons vécu...), et qui
bien évidemment voudra faire le maximum pour le malade quitte à
s'épuiser soi-même...

Nous avions même envisagé l'emploi d'une garde malade à plein temps
malgré que ma mère n'aurait eu droit à aucun remboursement....

Une ultime hospitalisation au centre anti cancéreux a permis à mon père
de partir sans douleur, sous morphine, tout en étant entouré de son
épouse et de ses enfants...

Je vois aujourd'hui, après que ma mère ait encaissé la disparition,
qu'elle même a remonté la pente due à la fatigue de cette époque, bien
sur tout est différent mais elle s'y fait....

Ce n'est qu'un témoignage, mais pour moi l'HAD est loin d'être la
panacée dans le cas de personnes âgées en fin de vie !!!

Serge
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Jean
"Serge" a écrit dans le message
de news: 47da55e5$0$21144$

Je suis très réservé sur l'hospitalisation à domicile depuis que mon
père l'a vécue en 2006 !




C'est sur que chaque cas est un cas d'espèce.
Nous avons eu pendant un an une parente grabataire dont la seule
maladie était d'avoir 92 ans.
C'est physiquement pénible, c'est vrai.
Mes 2 parents sont morts à domicile. Le médecin de famille (d'où son
intérêt) disait "vous avez mal, prenez un cachet (morphine)".
Jusqu'à combien ?
Jusqu'à ce que vous n'ayez plus mal.
Je trouve cela bien mais ... nous sommes sortis du droit.

Jean
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Serge
"Jean" <contactCHEZmoi.org> a écrit dans le message de news:
47da581f$0$863$
|
| "Serge" a écrit dans le message
| de news: 47da55e5$0$21144$
| >
| > Je suis très réservé sur l'hospitalisation à domicile depuis que mon
| > père l'a vécue en 2006 !
| >
|
| C'est sur que chaque cas est un cas d'espèce.
| Nous avons eu pendant un an une parente grabataire dont la seule
| maladie était d'avoir 92 ans.
| C'est physiquement pénible, c'est vrai.
| Mes 2 parents sont morts à domicile. Le médecin de famille (d'où son
| intérêt) disait "vous avez mal, prenez un cachet (morphine)".
| Jusqu'à combien ?
| Jusqu'à ce que vous n'ayez plus mal.
| Je trouve cela bien mais ... nous sommes sortis du droit.
|
| Jean


Peut être pas si H.S. que cela si je formule différemment :

Peut-on ***imposer*** l'HAD à des personnes âgées sachant que les soins,
voire la simple présence de l'un des conjoints ne pouvant plus s'assumer
fatiguera énormément l'autre ?

Serge
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Stephane Catteau
Tardigradus n'était pas loin de dire :

LA Loi n'aurait donc pas été respectée et se serait lamentable.



Il y a des établissement ou des soignants, qui, sous couvert d'une
conviction religieuse qu'ils imposent aux autres, se refusent parfois à
appliquer la loi.



Je me demande bien quelle peut être cette conviction religieuse qui
autorise ses adeptes à laisser intentionnellement souffrir les
personnes dont ils ont la charge.

Cela étant dit, si effectivement les choses se sont passées comme le
dit jacquouille14, il y a actes de tortures. La loi autorise le corps
médical à ne pas maintenir un traitement inutile (donc à mettre fin à
l'acharnement thérapethique), mais il n'est pas écrit que le dit corps
médical doit se mettre à ignorer le patient. Vous avez tiqués sur
l'absence de traitement de la douleur, moi ce qui me fait vomir c'est
plutôt ceci : "et ont laissé le malade mourir de fin et de soif pendant
15 (quinze) jours".
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Laurent GARNIER
Tardigradus wrote:
Jean <contactCHEZmoi.org> wrote:

LA Loi n'aurait donc pas été respectée et se serait lamentable.



Il y a des établissement ou des soignants, qui, sous couvert d'une
conviction religieuse qu'ils imposent aux autres, se refusent parfois à
appliquer la loi.



La loi contraint le personnel soignant sur ce point precis ???

--
Laurent GARNIER
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Rémi Fasollasi
"Tardigradus" a écrit dans le message
de news: 1idsewe.mkgmg71ifrc50N%
Jean <contactCHEZmoi.org> wrote:

> LA Loi n'aurait donc pas été respectée et se serait lamentable.

Il y a des établissement ou des soignants, qui, sous couvert d'une
conviction religieuse qu'ils imposent aux autres, se refusent parfois


à
appliquer la loi.



Si la loi autorise l'utilisation de drogues contre la douleur à des
doses pouvant entraîner la mort, ne pas les utiliser à ces doses n'est
pas une infraction à cette loi.

Je pense que le choix doit être celui du principal intéressé, le
patient, pas le choix d'un médecin ou d'héritiers, et que la loi doit
encadrer strictement les procédures à suivre.
Ceci dit, je comprends qu'un médecin se refuse à admnistrer lui-même une
dose létale d'une quelconque drogue, je me refuserais sans doute
d'ailleurs à le faire car c'est contraire à ma propre éthique mais je
pense que s'opposer à ce que ce soit fait est empiéter gravement sur le
droit des gens à disposer de leur vie (enfin de leur mort parce que la
naissance on ne choisit généralement pas).

Je pense aussi, mais peut-être n'est-ce pas un problème de droit, que
c'est la volonté de donner la mort qui importe le plus, pas
l'instrument, et on peut considérer que celui qui donne la mort n'est
que l'instrument, est-ce qu'on condamne les pistolets pour homicide ? Ce
que le droit devrait permettre d'assurer, c'est un protocole qui ne
ferait de l'exécutant qu'un instrument dans les mains de celui qui est
responsable de sa propre vie.

Bon, cela me répugnerait sans doute quand même de tuer quelqu'un, même
s'il me supplie de le faire, mais il n'y a pas besoin d'être toubib pour
régler une perfusion..
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Jacquouille14
Yves CARL a écrit :
Jacquouille14 a écrit :

Ils n'ont administré aucun anti douleur
ni autre chose car cela aurait pu raccourcir le délai et c'est
interdit par les lois républicaines et chrétiennes.



J'imagine que tu as voulu écrire "les recommandations chrétiennes" car
il ne saurait être question de hisser des préférences religieuses au
même niveau que nos lois républicaines.

Aigle bavard


Bonjour,
Non, pour moi il s'agit de lois lorsque certaines personnes
entendent les imposer à tout le monde au nom de leurs
convictions religieuses.
Mes convictions sont: qui veut effectuer son enfer sur terre
pour gagner son paradis dès sa mort en a parfaitement le droit
mais qui veut stopper sa souffrance et celle des autres en
abrégeant sa vie de manière douce et sans douleur doit également
en avoir le droit et la possibilité.

--
Jacques dit Jacquouille
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Jacquouille14
Rémi Fasollasi a écrit :
"Tardigradus" a écrit dans le message
de news: 1idsewe.mkgmg71ifrc50N%
Jean <contactCHEZmoi.org> wrote:

LA Loi n'aurait donc pas été respectée et se serait lamentable.


Il y a des établissement ou des soignants, qui, sous couvert d'une
conviction religieuse qu'ils imposent aux autres, se refusent parfois


à
appliquer la loi.



Si la loi autorise l'utilisation de drogues contre la douleur à des
doses pouvant entraîner la mort, ne pas les utiliser à ces doses n'est
pas une infraction à cette loi.

Je pense que le choix doit être celui du principal intéressé, le
patient, pas le choix d'un médecin ou d'héritiers, et que la loi doit
encadrer strictement les procédures à suivre.
Ceci dit, je comprends qu'un médecin se refuse à admnistrer lui-même une
dose létale d'une quelconque drogue, je me refuserais sans doute
d'ailleurs à le faire car c'est contraire à ma propre éthique mais je
pense que s'opposer à ce que ce soit fait est empiéter gravement sur le
droit des gens à disposer de leur vie (enfin de leur mort parce que la
naissance on ne choisit généralement pas).

Je pense aussi, mais peut-être n'est-ce pas un problème de droit, que
c'est la volonté de donner la mort qui importe le plus, pas
l'instrument, et on peut considérer que celui qui donne la mort n'est
que l'instrument, est-ce qu'on condamne les pistolets pour homicide ? Ce
que le droit devrait permettre d'assurer, c'est un protocole qui ne
ferait de l'exécutant qu'un instrument dans les mains de celui qui est
responsable de sa propre vie.

Bon, cela me répugnerait sans doute quand même de tuer quelqu'un, même
s'il me supplie de le faire, mais il n'y a pas besoin d'être toubib pour
régler une perfusion..




Bonjour,
Le cas que je cite est très proche et je l'ai suivi de jour en jour
mais il ne s'agit pas d'un cas unique, il suffit de faire le tour
des maisons de retraite médicalisées pour le vérifier.
Essayez de comprendre ce qu'il se passe dans la tête de la fille
de cette personne lorsqu'elle arrive à exprimer son envie
de mourir et qu'elle le fait comprendre plusieurs fois jusqu'au
jour ou elle ne peut même plus parler.
Le problème est complexe: il y a des bien vivants (cas actuel)
ou des malades ne pouvant s'exprimer qui ne veulent plus que ca
continue et il ya des personnes qui veulent aller le plus loin
possible quelles que soient les souffrances pour elles et pour
l'entourage.
On ne pourra jamais me faire croire que nos politiciens retords
ne sont pas capables de faire une loi permettant à chacun de
pouvoir gérer sa fin de vie.
EX: - pouvoir faire un "testament" de fin de vie qui devra être
respecté par le personnel médical et l'entourage.
- si la personne a toute sa conscience, lui faire répéter
sa demande devant des personnes autres que l'entourage
et le personnel médical (un juge)
- si la personne est inconsciente, créer une commission
(ils savent faire nos politiciens) composée d'un juge,
d'un avocat défendant la personne, de personnel médical
extérieur à l'établissement et n'ayant aucune relation
avec le malade pour prendre la décision.
Cela me semble un bon début pour éviter l'euthanasie à but de
succession plus rapide.

--
Jacques dit Jacquouille
Avatar
rbsixx
salut
par ce qu'elle ne peut pas le faire elle même
s'envoyer une boîte de médoc mal dosé n'est pas sur.
Exemple: prendre trop de médoc(suivant le médoc c'est clair) peut avoir un
effet contraire à celui rechercher.
pas mortel mais te foutras dans un état encore pire et des souffrances que
l'ont veut éviter.
Donc il est important d'avoir le bon dosage.
ne pas aidé une personne qui se suicide ou fait une tentative c'est non
assistance à personne à danger.
C'est pas un faux débat
tu a eu un proche atteint d'une maladie incurable qui souffre tout les
jours?? que l'ont gave de morphine et qui devient comme une salade au point
de ne pas reconnaître ses proches??
pascal
"anon" a écrit dans le message de
news:frauab$24me$
Bonjour,
je ne comprend absolument rien au débat sur l'euthanasie. Qu'est ce qui
empêcherait une personne de se suicider par elle même ? Pourquoi est ce
que la personne qui a un cancer au visage demande à ce qu'elle soit
euthanasiée ?

Elle peut très bien rassembler ses proches autour d'elle et avaler une
boite de somnifères. Non ? Cela ne coûterait rien à la sécu...

Légalement, les personnes seraient étaient à côté du suicidé ne peuvent
pas être poursuivies, puisqu'il s'agit d'un suicide. A moins qu'il
existe un loi qui punit les personnes qui ne tentent pas de sauver un
suicidé (non assistance à personne en danger par ex), je ne vois pas où
est le soucis du point de vue légal.

Je comprend bien que certains malades à un stade terminal, ou à un âge
très avancé, ne peuvent même pas bouger le doigt pour se suicider. Dans
ces cas, un suicide "assisté" est requis, mais interdit par la loi. Par
contre, si une personne a encore toutes ses forces pour appuyer sur une
gâchette, y a pas à demander l'autorisation. Et surtout, qu'on ne pollue
pas l'espace public avec de faux débats.


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anonym
Il y a des poisons efficaces à 100% (mort au rats, arsenic, etc).
Pas la peine d'avaler des médicaments
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