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Enchristé

22 réponses
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jr
Un archevêque polonais, ayant la nationalité vaticane et soupçonné de viols
sur mineurs ici et là dans le monde, va être jugé au Vatican faute de
conventions d 'extradition. D'ores et déjà il est réduit à l'état laïc et
enchristé en préventive dans un couvent du Vatican.

Je croyais que le Vatican avait une convention avec l'Italie pour les
affaires pénales et les détentions (par exemple le pingouin turc qui avait
essayé de tuer JP2, mais aussi toutes les ladreries qui ont lieu place St
Pierre).

Attendons de voir à quoi ressemble la magistrature assise du Saint Siège,
qui compte déjà quelques avocats du diable.

--
Naturellement trouble.

10 réponses

1 2 3
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dmkgbt
Christian Navis wrote:

Après mûre réflexion, jr a écrit :

> C'est surtout vous qui avez une vision assez rustique dudit droit et qui
> racontez n'importe quoi.

J'ai résumé la déposition de l'évèque (témoin de moralité !) rapportée
par les journaux de l'époque, puis dans des livres consacrés à cette
affaire... Dont ceux de Marcel Montarron, qui fut en son temps un grand
chroniqueur judiciaire dont les ouvrages de qualité figuraient en bonne
place dans les bibli U de crimino.



"bibliothèques universitaires de criminologie"
(en fait bibliothèques universitaires de Droit - section criminologie,
sous-section "divers")



Que n'avez vous cité l'admirable article écrit par Claude Lanzmann - et
titré avec bonheur "Le curé d'Uruffe et la raison d'Eglise" - publié en
1958 dans les Temps Modernes?

Tout y est dit et il est toujours d'actualité.

Tenez, je vous l'offre en ligne :

<http://www.pileface.com/sollers/IMG/pdf/lanzmann_uruffe.pdf>


--
"Si je ne le fais pas, qui ?
Et si je ne le fais pas maintenant, quand ?"
Emma Watson - Discours à l'ONU -
20 septembre 2014
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Christian Navis
jr avait soumis l'idée :

Toujours fasciné par les cartes de visite.



Autant je méprise les médiocres et le fais savoir, autant je m'incline
devant celles et ceux qui ont du talent.

Évidemment, banane, nonobstant le fait que vous confondez prêtre et curé.
Pour l'ECR 'ordre est un tatouage. Pareil pour le baptême et le mariage
tant que le conjoint est vivant, d'ailleurs, et le fait d'être évêque.
Voyez votre Google préféré à 'episcopi vagantes'.



Prètre, curé, moine ou sorcier vaudou, pour moi c'est kif kif.
Dans cette affaire, le point intéressant est que l'évèque soit venu
influencer les jurés, en excipant d'une règle de droit canon
qui n'a pas sa place dans la République.

Le proc avait des fiches des RG, vous dis-je, sur des jurés qui étaient
déjà triés. On dit que le Grand Charles (madame ne recevait pas les
divorcés à sa table) avait fait savoir qu'on avait dépassé le quota de
prêtres raccourcis sous la Terreur.



Là vous surfez en pleine uchronie.
Le procès a eu lieu en janvier 1958, De Gaulle a été nommé président
du conseil en juin de cette année-là.
En janvier, ses amis le tenaient pour un has been, ses ennemis pour
un factieux.

Au lieu de courir après l'ortograffe, vous seriez mieux inspiré de
recâbler vos synapses, cela vous éviterait de divaguer comme un rat
musqué poursuivi dans un bayou par un alligator.



Ah, Navis va se vautrer, tambour.



Lorsqu'on s'adresse à quelqu'un affecté de carences cognitives, mieux
vaut user d'allégories et de paraboles pour se faire comprendre.
S'il n'avait pas été un peu barjot, Jésus aurait pu réussir dans la
com'
aussi bien que Séguéla.

Je parle du tirage au sort des jurés potentiels sur les listes électorales,
crétin.



Le crétin ignare est celui qui a affirmé doctement qu'il n'y avait pas
de tirage au sort et maintenant se raccroche aux branches comme
un ouistiti dont on a tronçonné l'arbre.

Avant 78 les listes étaient faites par des commissions Théodules de
maires sous l'autorité de l'exécutif qui avait les fiches RG, et savait les
affaires qui allaient être jugées. Peu de chance de tomber sur l'anar du
quartier. Là dessus le procureur en remet une couche avec des récusations
/informées/. L'avocat, lui, fait ça au pif; mais en l'espèce il n'est pas
impossible qu'on lui ait fait des suggestions bienveillantes.



Tout le monde pouvait être juré en 1958, sous réserve de savoir lire
et écrire et d'être socialement intégré. Les repris de justice étaient
exclus de même que certaines professions et bien sûr les personnes
proches des parties.
Vous êtes un grand naïf si vous imaginez que les jurés d'assises sont
tirés au sort aujourd'hui comme les gagnants du loto.
Ouvrez donc un code de procédure pénale !
Outre les art 255 à 258-2 qui énumèrent les cas d'exclusion des listes,
le 258 $ 2 légitime le pouvoir discrétionnaire de la commission...
L'art 261 - 1 pour sa part légitime le droit de regard du maire,
avec des expressions à géométrie variable du genre "observations
pour motifs graves" lorsque le cas n'entre pas dans la nomenclature.

Selon votre grande expérience des réquisitoires de l'époque :)



Absolument. Je n'ai pas récolté mon DES comme un socialaud
en sollicitant une faveur des potes du parti.

--
Beaucoup de rockers ont mal tourné et ont raté leur vie.
L'éthylisme, l'overdose et la prison en ont bouzillé pas mal.
D'autres moisissent dans la chansonnette guimauve gluante...
Pire encore : certains sont devenus fonctionnaires socialistes !
http://christian.navis.over-blog.com/
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jr
Christian Navis wrote:


Évidemment, banane, nonobstant le fait que vous confondez prêtre et curé.
Pour l'ECR 'ordre est un tatouage. Pareil pour le baptême et le mariage
tant que le conjoint est vivant, d'ailleurs, et le fait d'être évêque.
Voyez votre Google préféré à 'episcopi vagantes'.



Prètre,



Prêtre

curé, moine ou sorcier vaudou, pour moi c'est kif kif.



Je vois ça.

Dans cette affaire, le point intéressant est que l'évèque soit venu
influencer les jurés, en excipant d'une règle de droit canon
qui n'a pas sa place dans la République.



L'évêque étant celui qui avait nommé le curé, il était normal qu'il vînt
témoigner. Plus récemment Mgr Gaillot s'est retrouvé témoin d 'un procès
d'abus sexuel, au même titre.


Le proc avait des fiches des RG, vous dis-je, sur des jurés qui étaient
déjà triés. On dit que le Grand Charles (madame ne recevait pas les
divorcés à sa table) avait fait savoir qu'on avait dépassé le quota de
prêtres raccourcis sous la Terreur.



Là vous surfez en pleine uchronie.



Je vous dis ce qu'on disait à Nancy 12 ans après dans les milieux
autorisés. Possibles ragots.

Ah, Navis va se vautrer, tambour.





(Snip Navis se vautre)

Avant 78 les listes étaient faites par des commissions Théodules de
maires sous l'autorité de l'exécutif qui avait les fiches RG, et savait les
affaires qui allaient être jugées. Peu de chance de tomber sur l'anar du
quartier. Là dessus le procureur en remet une couche avec des récusations
/informées/. L'avocat, lui, fait ça au pif; mais en l'espèce il n'est pas
impossible qu'on lui ait fait des suggestions bienveillantes.



Tout le monde pouvait être juré en 1958, sous réserve de savoir lire
et écrire et d'être socialement intégré.



...et d'être *désigné* par le maire et le préfet.

Vous êtes un grand naïf si vous imaginez que les jurés d'assises sont
tirés au sort aujourd'hui comme les gagnants du loto.



Puisque vous savez vous servir de Google, vous pouvez vérifier que les
tirages au sort sont réguliers et souvent, voire toujours, publics.

Ouvrez donc un code de procédure pénale !
Outre les art 255 à 258-2 qui énumèrent les cas d'exclusion des listes,



Oui, il y a toujours eu des cas d'exclusion comme le cas de ce quidam en
préventive convoqué comme juré à sa propre session d'assises.

Mais il n'y a pas photo avec la procédure d'avant 78 où le choix des jurés
possibles était le fait des élus et préfets. Si vous ne voyez pas la
différence, j'ai une affaire pour vous; un oncle africain m'a légué une
fortune et imaginez-vous que...

Bref dans le cas d'Uruffe les jurés possibles du ressort avaient été
choisis en sachant qu'il y aurait cette affaire, et après tirage au sort
ont été récusés "intelligemment". Bilan, comme dit dans le papier cité
supra, quatre dirigeants d'une action catholique sur sept, et probablement
les trois autres n'étaient pas juifs franc-maçons non plus.
Ni la cour.

--
Naturellement trouble.
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Cl.Massé
"Christian Navis" a écrit dans le message de groupe de discussion :
542404ba$0$2325$

Dans cette affaire, le point intéressant est que l'évèque soit venu influencer
les jurés, en excipant d'une règle de droit canon qui n'a pas sa place dans la
République.



Ce qui n'a pas sa place dans la République, c'est la subordination de témoin.
Les jurés jugent en leur âme et conscience. Ce qui n'a pas sa place dans la
République, c'est de bannir certaines consciences. Liberté d'expression,
liberté de pensée, liberté de conscience.

-- ~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Sale assisté.
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Christian Navis
jr avait prétendu :

Mais il n'y a pas photo avec la procédure d'avant 78 où le choix des jurés
possibles était le fait des élus et préfets.



Cela se fait en 3 étapes.
Sans hypocrisie, l'art 254 du CPP précise que les jurés sont *désignés*

1/ On commence par l'établissement des listes. Soit-disant par tirage
au sort dans chaque commune. Sous le contrôle de qui ?
Ignorez-vous comment ça se passe dans la plupart des patelins ?
Il y a ceux qui n'y tiennent pas... Et ceux qui voudraient y être...
On s'arrange entre 4 yeux dans le bureau du maire.

2/ Session de rattrapage : L'art 261 in fine permet au maire d'indiquer
au greffe lors de la préparation des listes les personnes qui, d'après
lui, ne font pas l'affaire.
Aucune définition des motifs graves n'est donnée, à la différence des
incompatibilités fixées dans les articles précédents.
Par exemple, si vous n'avez pas envie de jouer au juge, le maire pourra
dire que vous êtes alcoolo, mal embouché, intellectuellement limité...
J'en passe et des meilleurs.

3/ Session de rattrapage bis. Les personnes choisies peuvent
s'adresser
à la commission des listes art 261 -1 pour faire valoir un empêchement.
Au hit parade de l'incivisme, le certificat médical de complaisance
devance l'aïeul moribond dont on doit s'occuper.

4/ Enfin, les jurés sont tirés au sort pour la session selon la
procédure contrôlée de l'art 263.

Si vous ne voyez pas la différence, j'ai une affaire pour vous;
un oncle africain m'a légué une fortune et imaginez-vous que...



Je ne vois pas de différence dans votre fonctionnement lorsqu'on vous
explique que vous êtes enduit d'erreur des orteils jusqu'aux oreilles.
Le déni de réalité, un raisonnement léger comme une panzer division,
et la psychorigidité en guise d'exosquelette.
C'était pareil pour la crainte révérencielle qu'inspirent certains
magistrats pour orienter le délibéré, que vous réfutiez la qualifiant
d'ineptie, jusqu'à ce que d'anciens jurés prennent le risque de
témoigner.

--
Beaucoup de rockers ont mal tourné et ont raté leur vie.
L'éthylisme, l'overdose et la prison en ont bouzillé pas mal.
D'autres moisissent dans la chansonnette guimauve gluante...
Pire encore : certains sont devenus fonctionnaires socialistes !
http://christian.navis.over-blog.com/
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jr
Christian Navis wrote:
jr avait prétendu :

Mais il n'y a pas photo avec la procédure d'avant 78 où le choix des jurés
possibles était le fait des élus et préfets.



Cela se fait en 3 étapes.
Sans hypocrisie, l'art 254 du CPP précise que les jurés sont *désignés*

1/ On commence par l'établissement des listes. Soit-disant par tirage
au sort dans chaque commune. Sous le contrôle de qui ?
Ignorez-vous comment ça se passe dans la plupart des patelins ?




Googlez vous dis-je. Les annonces de tirage public sont légion.


2/ Session de rattrapage : L'art 261 in fine permet au maire d'indiquer
au greffe lors de la préparation des listes les personnes qui, d'après
lui, ne font pas l'affaire.
Aucune définition des motifs graves n'est donnée, à la différence des
incompatibilités fixées dans les articles précédents.
Par exemple, si vous n'avez pas envie de jouer au juge, le maire pourra
dire que vous êtes alcoolo, mal embouché, intellectuellement limité...
J'en passe et des meilleurs.



meilleures

(Snip baratin)

Bon, avant 78 les listes étaient construites from scratch sous le contrôle
du préfet et ensuite amendées de la même manière. Si vous ne voyez pas la
différence avec un tirage au sort en mairie sur liste électorale vous
n'êtes pas loin de faire pipi sous vous.


--
Naturellement trouble.
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Christian Navis
jr a écrit :

Bon, avant 78 les listes étaient construites from scratch sous le contrôle
du préfet et ensuite amendées de la même manière. Si vous ne voyez pas la
différence avec un tirage au sort en mairie sur liste électorale vous
n'êtes pas loin de faire pipi sous vous.



J'ai été étonné d'apprendre que vous n'aviez jamais entendu parler
des combines dans le bureau du maire, sans témoin ni ccntrôle...
Peut-être pas à Marseille où les édiles sont irréprochables ? :')
Mais je ne suis pas surpris de constater que votre tête est tellement
fossilisée que, quoi qu'on dise, ça tourne en boucle dedans.
Même les art du code pénal, s'ils vont à l'encontre de vos certitudes,
vous les zappez !
Vous me rappelez l'époque où, parmi mes petits boulots d'étudiant,
j'étais chargé d'éveiller une lueur d'intelligence dans le cerveau
d'enfants attardés.
On tournait en rond. Dès qu'on croyait une donnée acquise, elle était
oubliée. Et il fallait tout reprendre à zéro. Avec vous, c'est pareil.

--
Beaucoup de rockers ont mal tourné et ont raté leur vie.
L'éthylisme, l'overdose et la prison en ont bouzillé pas mal.
D'autres moisissent dans la chansonnette guimauve gluante...
Pire encore : certains sont devenus fonctionnaires socialistes !
http://christian.navis.over-blog.com/
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a
Christian Navis écrivait:

jr a écrit :

Bon, avant 78 les listes étaient construites from scratch sous le contrôle
du préfet et ensuite amendées de la même manière. Si vous ne voyez pas la
différence avec un tirage au sort en mairie sur liste électorale vous
n'êtes pas loin de faire pipi sous vous.



J'ai été étonné d'apprendre que vous n'aviez jamais entendu parler
des combines dans le bureau du maire, sans témoin ni ccntrôle...
Peut-être pas à Marseille où les édiles sont irréprochables ? :')
Mais je ne suis pas surpris de constater que votre tête est tellement
fossilisée que, quoi qu'on dise, ça tourne en boucle dedans.
Même les art du code pénal, s'ils vont à l'encontre de vos certitudes,
vous les zappez !
Vous me rappelez l'époque où, parmi mes petits boulots d'étudiant,
j'étais chargé d'éveiller une lueur d'intelligence dans le cerveau
d'enfants attardés.
On tournait en rond. Dès qu'on croyait une donnée acquise, elle était
oubliée. Et il fallait tout reprendre à zéro. Avec vous, c'est pareil.


Pas tout à fait; dans son cas, aucun espoir d'amélioration ...
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jr
Christian Navis wrote:
jr a écrit :

Bon, avant 78 les listes étaient construites from scratch sous le contrôle
du préfet et ensuite amendées de la même manière. Si vous ne voyez pas la
différence avec un tirage au sort en mairie sur liste électorale vous
n'êtes pas loin de faire pipi sous vous.



J'ai été étonné d'apprendre que vous n'aviez jamais entendu parler
des combines dans le bureau du maire, sans témoin ni ccntrôle...



Admettons vos fantasmes: avant 78 il n'y avait pas même pas besoin de
combines. Ça y est, vous y êtes ou je vous envoie l'aide de vie?



--
Naturellement trouble.
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Christian Navis
Le 25/09/2014, jr a supposé :

Admettons vos fantasmes: avant 78 il n'y avait pas même pas besoin de
combines. Ça y est, vous y êtes ou je vous envoie l'aide de vie?



C'est une tendance sociétale.
Avant la décennie 70 - 80, on sélectionnait. Un peu.
Et on le disait.
Pour l'enseignement. L'université. Le logement social. La fonction
publique. Les jurés d'assises...
Depuis 80, on sélectionne toujours.
Beaucoup. Beaucoup plus.
Mais on ne le dit plus.
On prétend même le contraire.
C'est ce qu'on appelle l'illusion démocratique. Ou démagogique.
Avez-vous bien sélectionné la dame qui vient changer vos couches ?

--
Beaucoup de rockers ont mal tourné et ont raté leur vie.
L'éthylisme, l'overdose et la prison en ont bouzillé pas mal.
D'autres moisissent dans la chansonnette guimauve gluante...
Pire encore : certains sont devenus fonctionnaires socialistes !
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