C'est avec surprise et étonnement, en regardant le JT de France 2 que
j'ai découvert qu'on avait nos amishes a nous. Alors je me souviens plus
de leur nom, ni de ou ils sont, mais je sais qu'ils vivent comme en 1900
quelque part dans le sud de la France, qu'ils n'ont pas le droit de
sortir de la ou il sont, etc. Bref, des gens qui ont fait un mix
Pensionnat de Chavagne / Loft Story, sans le coté sexe. Du premier, bien
sur.
Dans des situations pareilles, c'est bien sur aux enfants que l'on pense
en premier. Ainsi, Elise Lucet m'explique qu'ils souffrent
"d'enfermement psychologiques", et pour moi qui suis bête et idiot (je
regarde le 13h), celle-ci m'explique le concept en me disant que "ils ne
conaissent même pas Zidane". Pire ! Le reportage précise qu'ils sont
"coupés du monde , ils n'ont même pas la télé." .
Scandalisé, choqué, mais perplexe, je continue de mater ce 13h en
réflechissant à cette horrible torture mentale et nouveau concept pour
moi qu'est "l'enfermement psychologique".
Et puis, arrive alors la page cinéma.
Chouette ! On va parler du nouveau James Bond ! L'évenement culturel de
ce mercredi !
Et bien non même pas. Ce film , américain précisons-le, n'existe pas. A
la place Elise Lucet me présente un film obscur, avec des acteurs qui le
sont encore plus, sur un type qui se fait chier en Afghanistan. Quelques
minutes plus tôt, France 3, dans sa rubrique cinéma, me parlait lui
aussi d'un film de merde qu'une actrice avait tourné au camescope, avec
ses propres sous, et dans lequel elle y raconte son enfance de fille
battue. C'est très triste, mais mademoiselle, votre enfance, j'en ai
absolument rien à foutre. Moi je veux des voitures qui explosent, des
cascades, des coups de feu dans tout les sens, et des pétasses aux gros
seins baisées par mon agent secret préféré. Comme tout les français.
Mais de "Casino Royale", obscur film amateur, on ne parlera pas.
Finalement, l'enfermement psychologique revêt bien des avatars.
au fait, si quelqu'un peut donner un lien vers une version non-fake de "nos jours heureux", merci d'avance...
Il ne vaut mieux pas poster de liens à cause des lois à la con sur la "complicité de contrefaçon par fourniture de moyen"... J'en ai testé 4 ou 5, mais ce ne sont que la ba en boucle. Et le DVD ne sort qu'en 2007, donc qd il y a DVDRip, fake .
Stephane Legras-Decussy wrote:
au fait, si quelqu'un peut donner un lien vers une version non-fake
de "nos jours heureux", merci d'avance...
Il ne vaut mieux pas poster de liens à cause des lois à la con sur la
"complicité de contrefaçon par fourniture de moyen"...
J'en ai testé 4 ou 5, mais ce ne sont que la ba en boucle.
Et le DVD ne sort qu'en 2007, donc qd il y a DVDRip, fake .
au fait, si quelqu'un peut donner un lien vers une version non-fake de "nos jours heureux", merci d'avance...
Il ne vaut mieux pas poster de liens à cause des lois à la con sur la "complicité de contrefaçon par fourniture de moyen"... J'en ai testé 4 ou 5, mais ce ne sont que la ba en boucle. Et le DVD ne sort qu'en 2007, donc qd il y a DVDRip, fake .
Sasha
.-*°*¤o Véro o¤*°*-. a écrit :
Oui; ça serait dommage de ressembler à une femme...
:-D !!!
-- Sasha
.-*°*¤o Véro o¤*°*-. a écrit :
Oui; ça serait dommage de ressembler à une femme...
Oui; ça serait dommage de ressembler à une femme...
:-D !!!
-- Sasha
Cedric P.
"Pascal Wijsbroek" a écrit :
Et la preuve que ça marche : il a fait un exemple par l'absurde sur le fait qu'une chaine a précisément parlé d'autre chose que du dernier James Bond, qui truste les chaines du matin au soir, et toi paf : tu plonges au premier degré, croyant dénoncer la dénonciation.
Bon, François a déjà répondu mais j'y vais quand même.
Tu viens de démontrer par l'exemple la misère de cette uniformisation culturelle.
Même si je m'étais trompé de la façon dont tu l'as dit, ça ne ferait pas de ma réaction un exemple de ce que tu dis. Ce n'est pas parce qu'on croit être tombé sur quelqu'un qui se plante qu'on peut en profiter pour faire de lui le symptôme de tout et n'importe quoi.
En l'occurrence je ne me plantais pas, mais bon.
Peut-être dans le fait que tu crois être plus intelligent ?
Je me crois certainement plus intelligent que ce texte. Mais tu te crois plus intelligent que moi, est-ce que ça suffit à faire de ta réponse une connerie ? Non. Le problème n'est donc pas là.
Que tu crois avoir compris et démonté une démonstration stupide ? Alors bien évidemment que c'était le contraire...
"Evidemment" est le mot-clé. J'ai relu le texte plusieurs fois, je suis allé voir le blog du type avant de répondre... je ne pense pas m'être planté sur l'esprit de son intervention. D'autant que son texte contient déjà des éléments d'ironie et de second degré allant dans ce sens.
Donc selon toi, le type fait semblant d'être un dénonciateur, pas un simple dénonciateur mais un dénonciateur capable de second degré ? C'est assez subtil à faire, et il n'y a aucune trace dans le texte de cette position.
D'autant que le type construit son argumentaire. Il repère une notion d'enfermement psychologique, en dénonce l'exposition dans le JT, avant de l'appliquer à ce même JT à travers l'exemple de la rubrique cinéma. Toute cette construction ne serait que le raisonnement d'un narrateur dont l'auteur chercherait à montrer la stupidité ? Wow.
D'une part, c'est un projet ambitieux. Le type passerait nécessairement des heures avant de poster ça sur son blog. Ensuite, pour un auteur aussi subtil, c'est quand même étrange de ne pas penser à mettre dans le texte des indices de ce qu'il fait.
C'est un peu comme du Coluche en son temps. Sa dénonciation du racisme par l'exemple donnait régulièrement lieu à des quiproquos de "braves gens" qui croyaient entendre des propos racistes là ou il y avait le contraire.
Merci de m'expliquer.
Plusieurs choses différentes chez Coluche (je veux dire, en plus de la qualité de l'humour) : - ses personnages beaufs, racistes étaient ouvertement premier degré. - le ridicule était mis en évidence dans l'exagération des formules.
Et si des comiques plus récents exagèrent moins les phrases (reprennent des discours apparemment premier degré), leur position critique face au personnage passe par exemple sur les intonations ou l'accent, volontairement déformés ou appuyés.
Dans le texte dont tu parles, évidemment le ton n'est pas possible. Le possible ridicule du narrateur n'est suggéré nulle part, pas meme au détour d'une formulation éventuellement cliché.
-- Cédric
"Pascal Wijsbroek" <wijsbroek@netcourrier.com> a écrit :
Et la preuve que ça marche : il a fait un exemple par l'absurde sur le
fait qu'une chaine a précisément parlé d'autre chose que du dernier
James Bond, qui truste les chaines du matin au soir, et toi paf : tu
plonges au premier degré, croyant dénoncer la dénonciation.
Bon, François a déjà répondu mais j'y vais quand même.
Tu viens de démontrer par l'exemple la misère de cette uniformisation
culturelle.
Même si je m'étais trompé de la façon dont tu l'as dit, ça ne ferait pas de
ma réaction un exemple de ce que tu dis. Ce n'est pas parce qu'on croit être
tombé sur quelqu'un qui se plante qu'on peut en profiter pour faire de lui
le symptôme de tout et n'importe quoi.
En l'occurrence je ne me plantais pas, mais bon.
Peut-être dans le fait que tu crois être plus intelligent ?
Je me crois certainement plus intelligent que ce texte. Mais tu te crois
plus intelligent que moi, est-ce que ça suffit à faire de ta réponse une
connerie ? Non. Le problème n'est donc pas là.
Que tu
crois avoir compris et démonté une démonstration stupide ? Alors bien
évidemment que c'était le contraire...
"Evidemment" est le mot-clé. J'ai relu le texte plusieurs fois, je suis allé
voir le blog du type avant de répondre... je ne pense pas m'être planté sur
l'esprit de son intervention. D'autant que son texte contient déjà des
éléments d'ironie et de second degré allant dans ce sens.
Donc selon toi, le type fait semblant d'être un dénonciateur, pas un simple
dénonciateur mais un dénonciateur capable de second degré ? C'est assez
subtil à faire, et il n'y a aucune trace dans le texte de cette position.
D'autant que le type construit son argumentaire. Il repère une notion
d'enfermement psychologique, en dénonce l'exposition dans le JT, avant de
l'appliquer à ce même JT à travers l'exemple de la rubrique cinéma. Toute
cette construction ne serait que le raisonnement d'un narrateur dont
l'auteur chercherait à montrer la stupidité ? Wow.
D'une part, c'est un projet ambitieux. Le type passerait nécessairement des
heures avant de poster ça sur son blog. Ensuite, pour un auteur aussi
subtil, c'est quand même étrange de ne pas penser à mettre dans le texte des
indices de ce qu'il fait.
C'est un peu comme du Coluche en son temps. Sa dénonciation du racisme
par l'exemple donnait régulièrement lieu à des quiproquos de "braves
gens" qui croyaient entendre des propos racistes là ou il y avait le
contraire.
Merci de m'expliquer.
Plusieurs choses différentes chez Coluche (je veux dire, en plus de la
qualité de l'humour) :
- ses personnages beaufs, racistes étaient ouvertement premier degré.
- le ridicule était mis en évidence dans l'exagération des formules.
Et si des comiques plus récents exagèrent moins les phrases (reprennent des
discours apparemment premier degré), leur position critique face au
personnage passe par exemple sur les intonations ou l'accent, volontairement
déformés ou appuyés.
Dans le texte dont tu parles, évidemment le ton n'est pas possible. Le
possible ridicule du narrateur n'est suggéré nulle part, pas meme au détour
d'une formulation éventuellement cliché.
Et la preuve que ça marche : il a fait un exemple par l'absurde sur le fait qu'une chaine a précisément parlé d'autre chose que du dernier James Bond, qui truste les chaines du matin au soir, et toi paf : tu plonges au premier degré, croyant dénoncer la dénonciation.
Bon, François a déjà répondu mais j'y vais quand même.
Tu viens de démontrer par l'exemple la misère de cette uniformisation culturelle.
Même si je m'étais trompé de la façon dont tu l'as dit, ça ne ferait pas de ma réaction un exemple de ce que tu dis. Ce n'est pas parce qu'on croit être tombé sur quelqu'un qui se plante qu'on peut en profiter pour faire de lui le symptôme de tout et n'importe quoi.
En l'occurrence je ne me plantais pas, mais bon.
Peut-être dans le fait que tu crois être plus intelligent ?
Je me crois certainement plus intelligent que ce texte. Mais tu te crois plus intelligent que moi, est-ce que ça suffit à faire de ta réponse une connerie ? Non. Le problème n'est donc pas là.
Que tu crois avoir compris et démonté une démonstration stupide ? Alors bien évidemment que c'était le contraire...
"Evidemment" est le mot-clé. J'ai relu le texte plusieurs fois, je suis allé voir le blog du type avant de répondre... je ne pense pas m'être planté sur l'esprit de son intervention. D'autant que son texte contient déjà des éléments d'ironie et de second degré allant dans ce sens.
Donc selon toi, le type fait semblant d'être un dénonciateur, pas un simple dénonciateur mais un dénonciateur capable de second degré ? C'est assez subtil à faire, et il n'y a aucune trace dans le texte de cette position.
D'autant que le type construit son argumentaire. Il repère une notion d'enfermement psychologique, en dénonce l'exposition dans le JT, avant de l'appliquer à ce même JT à travers l'exemple de la rubrique cinéma. Toute cette construction ne serait que le raisonnement d'un narrateur dont l'auteur chercherait à montrer la stupidité ? Wow.
D'une part, c'est un projet ambitieux. Le type passerait nécessairement des heures avant de poster ça sur son blog. Ensuite, pour un auteur aussi subtil, c'est quand même étrange de ne pas penser à mettre dans le texte des indices de ce qu'il fait.
C'est un peu comme du Coluche en son temps. Sa dénonciation du racisme par l'exemple donnait régulièrement lieu à des quiproquos de "braves gens" qui croyaient entendre des propos racistes là ou il y avait le contraire.
Merci de m'expliquer.
Plusieurs choses différentes chez Coluche (je veux dire, en plus de la qualité de l'humour) : - ses personnages beaufs, racistes étaient ouvertement premier degré. - le ridicule était mis en évidence dans l'exagération des formules.
Et si des comiques plus récents exagèrent moins les phrases (reprennent des discours apparemment premier degré), leur position critique face au personnage passe par exemple sur les intonations ou l'accent, volontairement déformés ou appuyés.
Dans le texte dont tu parles, évidemment le ton n'est pas possible. Le possible ridicule du narrateur n'est suggéré nulle part, pas meme au détour d'une formulation éventuellement cliché.