Quelle est l=e2

Jo Engo

21/01/2018 à 18:17

Le Sun, 21 Jan 2018 17:54:51 +0100, Yves a écrit :

J'avais pas compris que tu me donnais une leçon d'intelligence devant
tes potes

Par contre ta leçon de connerie est très réussie.
--
Une utopie est une réalité en puissance.
-+- Edouard Herriot -+-

Jo Engo

21/01/2018 à 18:19

Le Sun, 21 Jan 2018 17:54:51 +0100, Yves a écrit :

apporter des
explications

Et si tu les cherchais en te documentant un minimum ?
--
S U S
U B U
S U S Beau parleur à prendre dans la nasse
-- Zalmanski, Alain

Yves

21/01/2018 à 18:21

Le 21/01/2018 à 18:17, Jo Engo a écrit :

Le Sun, 21 Jan 2018 17:54:51 +0100, Yves a écrit :
J'avais pas compris que tu me donnais une leçon d'intelligence devant
tes potes

Par contre ta leçon de connerie est très réussie.

Tous le monde te dira ici que je suis le meilleur d'Usenet

Yliur

21/01/2018 à 18:41

Le Sun, 21 Jan 2018 16:12:18 +0100
Yves a écrit :

Le 21/01/2018 à 15:56, Thierry Houx a écrit :
Le 21/01/2018 à 13:42, David Larochette a écrit :
Le Sun, 21 Jan 2018 10:50:48 +0100, Marc SCHAEFER a écrit :
Pour parler de Linux: je pense que si le sens de votre
contribution initiale était: ben au moins, les logiciels
propriétaires Microsoft ont amené à la création d'une fondation,
et Linux n'a jamais amené à cela, je dirais:
    a) cf notre discussion sur la `qualité' de cette fondation
    b) de nombreux projets Linux sont justement axés sur cette
       interface entre associatif, tiers-mondisme et technique
    c) de nombreuses entreprises actives dans le monde Linux ont
       contribué, à leur échelle
Ces éléments ci-dessus (b et c) me semblent de grande valeur.

Et pourtant il y a la fondation Linux, qui n'est certes pas
directement à but caritatif. Encore que permettre l'accès à des
logiciels gratuits peut être perçu comme caritatif. Il ne faut pas
oublier aussi que plusieurs entreprises du logiciel libre sont
associées à des projets caritatifs (par
exemple RedHat avec OLPC).

Oui, Linux est caritatif par essence:
- Libre et gratuit, le tiers monde peut l'utiliser sans devoir quoi
que soit à qui que ce soit.
- On a les sources pour étudier le "comment ça marche"
- En dehors de l'OS, vaste panel d'applis
- Fonctionne sur du matériel "économique", ex: Raspberry PI
- OS + softs sont de grande qualité, pas à rougir devant l'offre
concurrente.
Permet donc de rester libre, donc indépendant (voir les offres
mercantiles de logiciels par "abonnement").

l’Afrique a besoin de bouffe et de soins et d'eau,le logiciel libre
c'est pas une priorité pour l'instant

Les pays du tiers monde sont pauvres parce que leur économie n'est pas
au même niveau de productivité que celle des pays riches. L'accès à
l'éducation (y compris dans l'informatique, avoir accès à des
connaissances plus ouvertes), à des logiciels d'un certain niveau et
gratuits/libres, ... est important pour eux.
Il ne s'agit pas d'un tas de gens qui se contentent de mourir de faim,
il y a des riches, des pauvres, des moyens et le développement de leur
économie nécessite de faire évoluer de nombreux domaines. D'autre part
leur existence ne s'arrête pas à boire et manger, ils ont une vie
aussi. De plus la "classe moyenne" consomme, ils essaient de développer
des services qualifiés, ... c'est un ensemble hétérogène, pas "en
premier on essaie de produire à manger" et ensuite on voit pour le
reste. J'ai vu passer une recherche de financements pour un projet de
jeu vidéo il y a 1-2 ans.
Et des moyens de communication améliorés (téléphones portables,
courriel, pouvoir mettre un place un site web, ...) représentent une
aide utile au développement économique ou à l'éducation par exemple.
Simplifier les communications, l'organisation, avoir des travailleurs
qualifiés pour faire des bâtiments ça amène aussi de l'eau aux gens :
à un moment ces compétences peuvent servir à des projets de
développement de canalisation, à de meilleures infrastructures de
transport, à une meilleure circulation des connaissances, ...
Au-delà de la survie immédiate, les humains ne cherchent pas à manger
autant que nous, à boire de l'eau aussi propre ou bien à avoir des
soins du niveau de celui des pays riches : ils veulent aussi remplir
leur vie de quelque chose, étudier, avoir une vie en fait. Même si à
côté de ça leur eau est d'une qualité moyenne par exemple (en dehors
de famines/sécheresses, les populations humains ont en général plus ou
moins accès à de la nourriture et de l'eau, le problème pour cette
dernière étant plutôt le niveau de potabilité).
On peut aussi se retourner sur notre propre histoire : les logiciels
sont apparus plus récemment que le reste du fait de l'ordre de
développement des technologies qui y ont mené mais l'agriculture très
abondante, l'assainissement de l'eau du niveau actuel et des soins de
haut niveau c'est quelque chose qui s'est développé parallèlement au
reste, quelque chose qui n'existe vraiment que depuis quelques
décennies : les gens n'ont pas dit "on va essayer de purifier l'eau au
maximum, puis on verra pour avoir une vie".
Les différents aspects de la production économique ne sont pas
déconnectés les uns des autres : le développement d'infrastructure de
communication et de transport sert aux autres pans de l'économie par
exemple. "L'Afrique a besoin d'eau" : et donc, comment arrive cette
eau ? On construit des tuyaux d'eau depuis chez nous pour leur envoyer
de l'eau potable ? Non, l'enjeu pour eux c'est de développer l'ensemble
de leur économie, y compris les infrastructure d'assainissement de
l'eau (l'eau elle-même ils l'ont déjà). Et à part les études sur
l'économie du développement et le soutien à quelques projets
particuliers, je ne vois pas qu'on décide à leur place s'ils ont plus
besoin d'eau plus propre que de moyens de communication pour parler à
leur proches qui sont loin (!) ou pour améliorer la productivité de
leur économie.
C'est d'autant plus complexe que si les humains veulent avoir à peu
près à manger ils cultivent leur coin de terre et sont paysans (pauvres
ou non). S'il y a tant de gens qui quittent les campagnes pour aller
dans les bidonvilles c'est qu'ils veulent autre chose que juste manger,
qu'ils espère s'insérer dans une économie plus productive qui leur
apporte autre chose que juste de quoi subsister (bien que parfois leur
situation puisse empirer de cette manière, s'ils ne trouvent rien).
Un des élément de l'augmentation de la productivité c'est sa
spécialisation : nous vivons dans une économie productive parce que
nous ne produisons pas chacun notre nourriture. Donc non, essayer de
développer juste un peu l'agriculture de tout un tas de paysans n'est
pas une meilleure voie que développer d'autres secteurs. Il y a de
nombreux travaux sur l'économie du développement, aucun modèle unique
qui s'en dégage, mais ça ne se contente pas de se concentrer sur donner
un peu plus de nourriture et d'eau à chacun. Un réseau d'assainissement
et de distribution d'eau ça nécessite des travailleurs qualifiés
capables de le créer et de l'entretenir, pas que plein de paysans
viennent apporter une maigre contribution. Et comme les humains
cherchent autre chose que manger (au-delà de la survie immédiate),
dans les pays en développement émerge une classe moyenne (ne serait-ce
que relativement aux plus pauvres de chez eux), laquelle cherche autre
chose que juste nourrir les autres humains du même pays : elle
développe d'autres activités, y compris de manière productive, et de
ces activités une partie est ponctionnée par l'état pour financer le
développement d'infrastructure qui servent aussi aux plus pauvres
(soit qu'elles servent à tout le monde, soit qu'elles visent
spécifiquement le développement des plus pauvres). Quelques uns qui
commencent à vivre mieux et qui contribuent au développement des plus
pauvres par redistribution c'est un bon moyen de propager le
développement dans le pays. Mais ça nécessite aussi des institutions
capables d'opérer cette redistribution ou de créer/entretenir ces
infrastructure, donc un état avancé (donc qui brasse des informations,
donc des logiciels ; on peut noter que tout ne passe pas
obligatoirement par l'état, mais le problème reste le même). Pareil
pour l'éducation par exemple, un facteur de développement important.
Même quand il s'agit de redistribuer une aide (alimentaire ou autre)
aux à l'intérieur du pays des moyens de communication /
traitement de l'information élaborés sont une aide importante. Et des
institutions, donc des gens éduqués. Et un contrôle des citoyens sur
les institutions, donc d'autres gens éduqués, des moyens de
communication, des journaux, ... Et pour développer une économie avec
un peu de machines il leur faut sans doute un système financier. Et
comme c'est une économie spécialisée il faut des moyens de transports
pour déplacer la production vers les lieux de consommation. Et donc il
faut des infrastructures, et ainsi de suite.
On peut aussi noter que contrairement à notre propre histoire, les pays
pauvres actuels sont souvent loin de la frontière technologique (au sens
large : accès à des outils, mais aussi des connaissances, méthodes de
travail et d'organisation, ...). Du coup au lieu d'améliorer un peu le
travail de plein de paysans ils peuvent développer un projet très
productif d'agriculture dans un coin et récupérer une partie des gains
pour aider au développement d'autres endroits. Et cette redistribution
nécessite une grande organisation (problème mentionné plus haut).
Il se trouve qu'en plus les logiciels c'est assez facile à exporter :
contrairement aux infrastructures lourdes, ce n'est pas difficile d'en
faire des copies et d'en faire bénéficier les pays pauvres. Du moins
s'il n'y a rien à payer (tarifs préférentiels, piratage ou logiciel
libre).

Le Sun, 21 Jan 2018 16:12:18 +0100
Yves <Yves@auranje.fr> a écrit :

Le 21/01/2018 à 15:56, Thierry Houx a écrit :
> Le 21/01/2018 à 13:42, David Larochette a écrit :
>> Le Sun, 21 Jan 2018 10:50:48 +0100, Marc SCHAEFER a écrit :
>>
>>> Pour parler de Linux: je pense que si le sens de votre
>>> contribution initiale était: ben au moins, les logiciels
>>> propriétaires Microsoft ont amené à la création d'une fondation,
>>> et Linux n'a jamais amené à cela, je dirais:
>>>
>>>     a) cf notre discussion sur la `qualité' de cette fondation
>>>
>>>     b) de nombreux projets Linux sont justement axés sur cette
>>>        interface entre associatif, tiers-mondisme et technique
>>>
>>>     c) de nombreuses entreprises actives dans le monde Linux ont
>>>        contribué, à leur échelle
>>>
>>> Ces éléments ci-dessus (b et c) me semblent de grande valeur.
>>
>> Et pourtant il y a la fondation Linux, qui n'est certes pas
>> directement à but caritatif. Encore que permettre l'accès à des
>> logiciels gratuits peut être perçu comme caritatif. Il ne faut pas
>> oublier aussi que plusieurs entreprises du logiciel libre sont
>> associées à des projets caritatifs (par
>> exemple RedHat avec OLPC).
>>
>
> Oui, Linux est caritatif par essence:
> - Libre et gratuit, le tiers monde peut l'utiliser sans devoir quoi
> que soit à qui que ce soit.
> - On a les sources pour étudier le "comment ça marche"
> - En dehors de l'OS, vaste panel d'applis
> - Fonctionne sur du matériel "économique", ex: Raspberry PI
> - OS + softs sont de grande qualité, pas à rougir devant l'offre
> concurrente.
>
> Permet donc de rester libre, donc indépendant (voir les offres
> mercantiles de logiciels par "abonnement").
>

l’Afrique a besoin de bouffe et de soins et d'eau,le logiciel libre
c'est pas une priorité pour l'instant

Les pays du tiers monde sont pauvres parce que leur économie n'est pas
au même niveau de productivité que celle des pays riches. L'accès à
l'éducation (y compris dans l'informatique, avoir accès à des
connaissances plus ouvertes), à des logiciels d'un certain niveau et
gratuits/libres, ... est important pour eux.

Il ne s'agit pas d'un tas de gens qui se contentent de mourir de faim,
il y a des riches, des pauvres, des moyens et le développement de leur
économie nécessite de faire évoluer de nombreux domaines. D'autre part
leur existence ne s'arrête pas à boire et manger, ils ont une vie
aussi. De plus la "classe moyenne" consomme, ils essaient de développer
des services qualifiés, ... c'est un ensemble hétérogène, pas "en
premier on essaie de produire à manger" et ensuite on voit pour le
reste. J'ai vu passer une recherche de financements pour un projet de
jeu vidéo il y a 1-2 ans.

Et des moyens de communication améliorés (téléphones portables,
courriel, pouvoir mettre un place un site web, ...) représentent une
aide utile au développement économique ou à l'éducation par exemple.
Simplifier les communications, l'organisation, avoir des travailleurs
qualifiés pour faire des bâtiments ça amène aussi de l'eau aux gens :
à un moment ces compétences peuvent servir à des projets de
développement de canalisation, à de meilleures infrastructures de
transport, à une meilleure circulation des connaissances, ...

Au-delà de la survie immédiate, les humains ne cherchent pas à manger
autant que nous, à boire de l'eau aussi propre ou bien à avoir des
soins du niveau de celui des pays riches : ils veulent aussi remplir
leur vie de quelque chose, étudier, avoir une vie en fait. Même si à
côté de ça leur eau est d'une qualité moyenne par exemple (en dehors
de famines/sécheresses, les populations humains ont en général plus ou
moins accès à de la nourriture et de l'eau, le problème pour cette
dernière étant plutôt le niveau de potabilité).

On peut aussi se retourner sur notre propre histoire : les logiciels
sont apparus plus récemment que le reste du fait de l'ordre de
développement des technologies qui y ont mené mais l'agriculture très
abondante, l'assainissement de l'eau du niveau actuel et des soins de
haut niveau c'est quelque chose qui s'est développé parallèlement au
reste, quelque chose qui n'existe vraiment que depuis quelques
décennies : les gens n'ont pas dit "on va essayer de purifier l'eau au
maximum, puis on verra pour avoir une vie".

Les différents aspects de la production économique ne sont pas
déconnectés les uns des autres : le développement d'infrastructure de
communication et de transport sert aux autres pans de l'économie par
exemple. "L'Afrique a besoin d'eau" : et donc, comment arrive cette
eau ? On construit des tuyaux d'eau depuis chez nous pour leur envoyer
de l'eau potable ? Non, l'enjeu pour eux c'est de développer l'ensemble
de leur économie, y compris les infrastructure d'assainissement de
l'eau (l'eau elle-même ils l'ont déjà). Et à part les études sur
l'économie du développement et le soutien à quelques projets
particuliers, je ne vois pas qu'on décide à leur place s'ils ont plus
besoin d'eau plus propre que de moyens de communication pour parler à
leur proches qui sont loin (!) ou pour améliorer la productivité de
leur économie.

C'est d'autant plus complexe que si les humains veulent avoir à peu
près à manger ils cultivent leur coin de terre et sont paysans (pauvres
ou non). S'il y a tant de gens qui quittent les campagnes pour aller
dans les bidonvilles c'est qu'ils veulent autre chose que juste manger,
qu'ils espère s'insérer dans une économie plus productive qui leur
apporte autre chose que juste de quoi subsister (bien que parfois leur
situation puisse empirer de cette manière, s'ils ne trouvent rien).

Un des élément de l'augmentation de la productivité c'est sa
spécialisation : nous vivons dans une économie productive parce que
nous ne produisons pas chacun notre nourriture. Donc non, essayer de
développer juste un peu l'agriculture de tout un tas de paysans n'est
pas une meilleure voie que développer d'autres secteurs. Il y a de
nombreux travaux sur l'économie du développement, aucun modèle unique
qui s'en dégage, mais ça ne se contente pas de se concentrer sur donner
un peu plus de nourriture et d'eau à chacun. Un réseau d'assainissement
et de distribution d'eau ça nécessite des travailleurs qualifiés
capables de le créer et de l'entretenir, pas que plein de paysans
viennent apporter une maigre contribution. Et comme les humains
cherchent autre chose que manger (au-delà de la survie immédiate),
dans les pays en développement émerge une classe moyenne (ne serait-ce
que relativement aux plus pauvres de chez eux), laquelle cherche autre
chose que juste nourrir les autres humains du même pays : elle
développe d'autres activités, y compris de manière productive, et de
ces activités une partie est ponctionnée par l'état pour financer le
développement d'infrastructure qui servent aussi aux plus pauvres
(soit qu'elles servent à tout le monde, soit qu'elles visent
spécifiquement le développement des plus pauvres). Quelques uns qui
commencent à vivre mieux et qui contribuent au développement des plus
pauvres par redistribution c'est un bon moyen de propager le
développement dans le pays. Mais ça nécessite aussi des institutions
capables d'opérer cette redistribution ou de créer/entretenir ces
infrastructure, donc un état avancé (donc qui brasse des informations,
donc des logiciels ; on peut noter que tout ne passe pas
obligatoirement par l'état, mais le problème reste le même). Pareil
pour l'éducation par exemple, un facteur de développement important.
Même quand il s'agit de redistribuer une aide (alimentaire ou autre)
aux à l'intérieur du pays des moyens de communication /
traitement de l'information élaborés sont une aide importante. Et des
institutions, donc des gens éduqués. Et un contrôle des citoyens sur
les institutions, donc d'autres gens éduqués, des moyens de
communication, des journaux, ... Et pour développer une économie avec
un peu de machines il leur faut sans doute un système financier. Et
comme c'est une économie spécialisée il faut des moyens de transports
pour déplacer la production vers les lieux de consommation. Et donc il
faut des infrastructures, et ainsi de suite.

On peut aussi noter que contrairement à notre propre histoire, les pays
pauvres actuels sont souvent loin de la frontière technologique (au sens
large : accès à des outils, mais aussi des connaissances, méthodes de
travail et d'organisation, ...). Du coup au lieu d'améliorer un peu le
travail de plein de paysans ils peuvent développer un projet très
productif d'agriculture dans un coin et récupérer une partie des gains
pour aider au développement d'autres endroits. Et cette redistribution
nécessite une grande organisation (problème mentionné plus haut).

Il se trouve qu'en plus les logiciels c'est assez facile à exporter :
contrairement aux infrastructures lourdes, ce n'est pas difficile d'en
faire des copies et d'en faire bénéficier les pays pauvres. Du moins
s'il n'y a rien à payer (tarifs préférentiels, piratage ou logiciel
libre).

Vous avez filtré cet utilisateur ! Consultez son message

Le Sun, 21 Jan 2018 16:12:18 +0100
Yves a écrit :

Le 21/01/2018 à 15:56, Thierry Houx a écrit :
Le 21/01/2018 à 13:42, David Larochette a écrit :
Le Sun, 21 Jan 2018 10:50:48 +0100, Marc SCHAEFER a écrit :
Pour parler de Linux: je pense que si le sens de votre
contribution initiale était: ben au moins, les logiciels
propriétaires Microsoft ont amené à la création d'une fondation,
et Linux n'a jamais amené à cela, je dirais:
    a) cf notre discussion sur la `qualité' de cette fondation
    b) de nombreux projets Linux sont justement axés sur cette
       interface entre associatif, tiers-mondisme et technique
    c) de nombreuses entreprises actives dans le monde Linux ont
       contribué, à leur échelle
Ces éléments ci-dessus (b et c) me semblent de grande valeur.

Et pourtant il y a la fondation Linux, qui n'est certes pas
directement à but caritatif. Encore que permettre l'accès à des
logiciels gratuits peut être perçu comme caritatif. Il ne faut pas
oublier aussi que plusieurs entreprises du logiciel libre sont
associées à des projets caritatifs (par
exemple RedHat avec OLPC).

Oui, Linux est caritatif par essence:
- Libre et gratuit, le tiers monde peut l'utiliser sans devoir quoi
que soit à qui que ce soit.
- On a les sources pour étudier le "comment ça marche"
- En dehors de l'OS, vaste panel d'applis
- Fonctionne sur du matériel "économique", ex: Raspberry PI
- OS + softs sont de grande qualité, pas à rougir devant l'offre
concurrente.
Permet donc de rester libre, donc indépendant (voir les offres
mercantiles de logiciels par "abonnement").

l’Afrique a besoin de bouffe et de soins et d'eau,le logiciel libre
c'est pas une priorité pour l'instant

Les pays du tiers monde sont pauvres parce que leur économie n'est pas
au même niveau de productivité que celle des pays riches. L'accès à
l'éducation (y compris dans l'informatique, avoir accès à des
connaissances plus ouvertes), à des logiciels d'un certain niveau et
gratuits/libres, ... est important pour eux.
Il ne s'agit pas d'un tas de gens qui se contentent de mourir de faim,
il y a des riches, des pauvres, des moyens et le développement de leur
économie nécessite de faire évoluer de nombreux domaines. D'autre part
leur existence ne s'arrête pas à boire et manger, ils ont une vie
aussi. De plus la "classe moyenne" consomme, ils essaient de développer
des services qualifiés, ... c'est un ensemble hétérogène, pas "en
premier on essaie de produire à manger" et ensuite on voit pour le
reste. J'ai vu passer une recherche de financements pour un projet de
jeu vidéo il y a 1-2 ans.
Et des moyens de communication améliorés (téléphones portables,
courriel, pouvoir mettre un place un site web, ...) représentent une
aide utile au développement économique ou à l'éducation par exemple.
Simplifier les communications, l'organisation, avoir des travailleurs
qualifiés pour faire des bâtiments ça amène aussi de l'eau aux gens :
à un moment ces compétences peuvent servir à des projets de
développement de canalisation, à de meilleures infrastructures de
transport, à une meilleure circulation des connaissances, ...
Au-delà de la survie immédiate, les humains ne cherchent pas à manger
autant que nous, à boire de l'eau aussi propre ou bien à avoir des
soins du niveau de celui des pays riches : ils veulent aussi remplir
leur vie de quelque chose, étudier, avoir une vie en fait. Même si à
côté de ça leur eau est d'une qualité moyenne par exemple (en dehors
de famines/sécheresses, les populations humains ont en général plus ou
moins accès à de la nourriture et de l'eau, le problème pour cette
dernière étant plutôt le niveau de potabilité).
On peut aussi se retourner sur notre propre histoire : les logiciels
sont apparus plus récemment que le reste du fait de l'ordre de
développement des technologies qui y ont mené mais l'agriculture très
abondante, l'assainissement de l'eau du niveau actuel et des soins de
haut niveau c'est quelque chose qui s'est développé parallèlement au
reste, quelque chose qui n'existe vraiment que depuis quelques
décennies : les gens n'ont pas dit "on va essayer de purifier l'eau au
maximum, puis on verra pour avoir une vie".
Les différents aspects de la production économique ne sont pas
déconnectés les uns des autres : le développement d'infrastructure de
communication et de transport sert aux autres pans de l'économie par
exemple. "L'Afrique a besoin d'eau" : et donc, comment arrive cette
eau ? On construit des tuyaux d'eau depuis chez nous pour leur envoyer
de l'eau potable ? Non, l'enjeu pour eux c'est de développer l'ensemble
de leur économie, y compris les infrastructure d'assainissement de
l'eau (l'eau elle-même ils l'ont déjà). Et à part les études sur
l'économie du développement et le soutien à quelques projets
particuliers, je ne vois pas qu'on décide à leur place s'ils ont plus
besoin d'eau plus propre que de moyens de communication pour parler à
leur proches qui sont loin (!) ou pour améliorer la productivité de
leur économie.
C'est d'autant plus complexe que si les humains veulent avoir à peu
près à manger ils cultivent leur coin de terre et sont paysans (pauvres
ou non). S'il y a tant de gens qui quittent les campagnes pour aller
dans les bidonvilles c'est qu'ils veulent autre chose que juste manger,
qu'ils espère s'insérer dans une économie plus productive qui leur
apporte autre chose que juste de quoi subsister (bien que parfois leur
situation puisse empirer de cette manière, s'ils ne trouvent rien).
Un des élément de l'augmentation de la productivité c'est sa
spécialisation : nous vivons dans une économie productive parce que
nous ne produisons pas chacun notre nourriture. Donc non, essayer de
développer juste un peu l'agriculture de tout un tas de paysans n'est
pas une meilleure voie que développer d'autres secteurs. Il y a de
nombreux travaux sur l'économie du développement, aucun modèle unique
qui s'en dégage, mais ça ne se contente pas de se concentrer sur donner
un peu plus de nourriture et d'eau à chacun. Un réseau d'assainissement
et de distribution d'eau ça nécessite des travailleurs qualifiés
capables de le créer et de l'entretenir, pas que plein de paysans
viennent apporter une maigre contribution. Et comme les humains
cherchent autre chose que manger (au-delà de la survie immédiate),
dans les pays en développement émerge une classe moyenne (ne serait-ce
que relativement aux plus pauvres de chez eux), laquelle cherche autre
chose que juste nourrir les autres humains du même pays : elle
développe d'autres activités, y compris de manière productive, et de
ces activités une partie est ponctionnée par l'état pour financer le
développement d'infrastructure qui servent aussi aux plus pauvres
(soit qu'elles servent à tout le monde, soit qu'elles visent
spécifiquement le développement des plus pauvres). Quelques uns qui
commencent à vivre mieux et qui contribuent au développement des plus
pauvres par redistribution c'est un bon moyen de propager le
développement dans le pays. Mais ça nécessite aussi des institutions
capables d'opérer cette redistribution ou de créer/entretenir ces
infrastructure, donc un état avancé (donc qui brasse des informations,
donc des logiciels ; on peut noter que tout ne passe pas
obligatoirement par l'état, mais le problème reste le même). Pareil
pour l'éducation par exemple, un facteur de développement important.
Même quand il s'agit de redistribuer une aide (alimentaire ou autre)
aux à l'intérieur du pays des moyens de communication /
traitement de l'information élaborés sont une aide importante. Et des
institutions, donc des gens éduqués. Et un contrôle des citoyens sur
les institutions, donc d'autres gens éduqués, des moyens de
communication, des journaux, ... Et pour développer une économie avec
un peu de machines il leur faut sans doute un système financier. Et
comme c'est une économie spécialisée il faut des moyens de transports
pour déplacer la production vers les lieux de consommation. Et donc il
faut des infrastructures, et ainsi de suite.
On peut aussi noter que contrairement à notre propre histoire, les pays
pauvres actuels sont souvent loin de la frontière technologique (au sens
large : accès à des outils, mais aussi des connaissances, méthodes de
travail et d'organisation, ...). Du coup au lieu d'améliorer un peu le
travail de plein de paysans ils peuvent développer un projet très
productif d'agriculture dans un coin et récupérer une partie des gains
pour aider au développement d'autres endroits. Et cette redistribution
nécessite une grande organisation (problème mentionné plus haut).
Il se trouve qu'en plus les logiciels c'est assez facile à exporter :
contrairement aux infrastructures lourdes, ce n'est pas difficile d'en
faire des copies et d'en faire bénéficier les pays pauvres. Du moins
s'il n'y a rien à payer (tarifs préférentiels, piratage ou logiciel
libre).

Yliur

21/01/2018 à 18:43

Le Sun, 21 Jan 2018 17:03:01 +0100
Yves a écrit :

Le 21/01/2018 à 16:59, Michel a écrit :
Le 21/01/2018 à 16:55, Yves a écrit :
Le 21/01/2018 à 16:41, Michel a écrit :
Le 21/01/2018 à 16:12, Yves a écrit :
l’Afrique a besoin de bouffe et de soins et d'eau,le logiciel
libre c'est pas une priorité pour l'instant
On voit que tu connais très bien le problème, et en une seule
phrase!

Les sdf,les migrants ont besoins de logiciels libres,c'est évident
On voit que tu connais très bien le problème, encore mieux avec
cette deuxième phrase!

2 réponses identiques sans dire pourquoi
N’empêche que le logiciel libre a fait disparaitre le shareware
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Shareware>

Ce type de distribution a disparu quand un logiciel libre existe à la
place, je ne vois pas en quoi c'est un problème.
Et de la part de gros éditeurs cette pratique existe encore sous la
forme de versions limitées gratuites ou moins chères, de
démonstrations ou de logiciels remboursables après essai (Steam si je
ne m'abuse ; oui je sais, mais de toutes façons on parle de logiciel
propriétaire ici).

Yliur

21/01/2018 à 18:48

Le 21 Jan 2018 17:15:28 GMT
Jo Engo a écrit :

Le Sun, 21 Jan 2018 15:56:36 +0100, Thierry Houx a écrit :
Raspberry PI

ça existe avec une connectique ethernet, cette chose ou seulement waï-
faï ?

Le Raspberry pi v2 c'est uniquement ethernet, la v3 c'est ethernet +
wifi.
Tu peux trouver les caractéristiques ici :
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Raspberry_Pi#Tableau_comparatif>
Il existe aussi d'autres cartes sur le même créneau. Tu peux trouver
des listes ici par exemple :
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Nano-ordinateur#Nano-ordinateur_(informatique)>
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordinateur_%C3%A0_carte_unique#Liste_ordinateurs_%C3%A0_mono-carte>
Attention, certains sont similaires à des Raspberry pi, c'est à dire
une machine qui ressemble à celle que tu as sur ton bureau du point de
vue de la connectique, même s'il peut aussi exister des connecteurs
plus liés à l'électronique (GPIO), d'autres plus plus portées sur le
temps réel / l'électronique (Arduino par exemple).

Jo Engo

21/01/2018 à 20:11

Le Sun, 21 Jan 2018 18:48:34 +0100, Yliur a écrit :

Le Raspberry pi v2 c'est uniquement ethernet, la v3 c'est ethernet +
wifi.

Le zero a l'air chouette mais il faut vraiment être bricoleur. À propos
de bricolage :
- y a-t-il un ng dédié (il n'y a pas me semble-t-il de
fr.comp.sys.divers)
- Est-ce qu'on trouve des boitiers dans le commerce, ou faut-il se le
bricoler ?
--
Il faut être profond dans l'art ou dans la science pour en bien posséder
les éléments.
-+- Denis Diderot -+-

Yliur

21/01/2018 à 22:45

Le 21 Jan 2018 19:11:05 GMT
Jo Engo a écrit :

Le Sun, 21 Jan 2018 18:48:34 +0100, Yliur a écrit :
Le Raspberry pi v2 c'est uniquement ethernet, la v3 c'est ethernet +
wifi.

Le zero a l'air chouette mais il faut vraiment être bricoleur.

De mémoire c'est presque une machine classique mais les connecteurs
sont plutôt des mini-hdmi, mini-usb donc attention. Après je ne l'ai
pas regardé de près. C'est effectivement assez particulier.

À > propos de bricolage :
- y a-t-il un ng dédié (il n'y a pas me semble-t-il de
fr.comp.sys.divers)

Je ne vois pas...
Côte système, si tu mets du Linux dessus tu peux bien sûr poser tes
questions sur fcolc.
Pour le matériel c'est moins évident, mais puisque la machine était
plutôt sous Linux à l'origine et qu'il doit traîner quelques personnes
en ayant essayé un sur fcolc, tu peux toujours essayer d'y poser tes
questions.

- Est-ce qu'on trouve des boitiers dans le commerce, ou faut-il se le
bricoler ?

On trouve de tout dans le commerce. Par exemple sur le site
communautaire du projet (qui sert plus ou moins de boutique officielle
je pense). Je n'ai jamais commandé à cet endroit (on m'a offert le
mien, je n'ai pas de magasin à recommander).
<https://www.element14.com>
Note que la machine fonctionne très bien sans boîtier, mais pour la
protéger tu trouveras ça en boutique.
Attention, si tu achètes la carte tu vas sans doute te retrouver avec
*seulement la carte* : pas d'alimentation, pas de boîtier. Le raspberry
pi v2 que j'ai s'alimente par un raccord à un port USB d'une autre
machine (un cordon mâle-mâle usb - mini-usb, qui sert souvent à charger
les téléphones aussi) ou bien avec un câble d'alimentation /
transformateur indépendant. Il faut penser à acheter ce morceau. Je
pense que la carte est aussi vendue sans carte micro-SD, qui sert à
stocker le système et les données.
Il existe des offres toutes prêtes avec les éléments de base : carte,
alimentation, boîtier, carte mémoire contenant un mini-système (NOOBS)
qui te permet de cliquer sur une distribution parmi une sélection, puis
tout est téléchargé et installé automatiquement (pratique pour un
premier aperçu rapide), ...

Le 21 Jan 2018 19:11:05 GMT
Jo Engo <yl@icite.fr> a écrit :

Le Sun, 21 Jan 2018 18:48:34 +0100, Yliur a écrit :

> Le Raspberry pi v2 c'est uniquement ethernet, la v3 c'est ethernet +
> wifi.

Le zero a l'air chouette mais il faut vraiment être bricoleur.

De mémoire c'est presque une machine classique mais les connecteurs
sont plutôt des mini-hdmi, mini-usb donc attention. Après je ne l'ai
pas regardé de près. C'est effectivement assez particulier.

À > propos de bricolage :
- y a-t-il un ng dédié (il n'y a pas me semble-t-il de
fr.comp.sys.divers)

Je ne vois pas...

Côte système, si tu mets du Linux dessus tu peux bien sûr poser tes
questions sur fcolc.

Pour le matériel c'est moins évident, mais puisque la machine était
plutôt sous Linux à l'origine et qu'il doit traîner quelques personnes
en ayant essayé un sur fcolc, tu peux toujours essayer d'y poser tes
questions.

- Est-ce qu'on trouve des boitiers dans le commerce, ou faut-il se le
bricoler ?

On trouve de tout dans le commerce. Par exemple sur le site
communautaire du projet (qui sert plus ou moins de boutique officielle
je pense). Je n'ai jamais commandé à cet endroit (on m'a offert le
mien, je n'ai pas de magasin à recommander).
<https://www.element14.com>

Note que la machine fonctionne très bien sans boîtier, mais pour la
protéger tu trouveras ça en boutique.

Attention, si tu achètes la carte tu vas sans doute te retrouver avec
*seulement la carte* : pas d'alimentation, pas de boîtier. Le raspberry
pi v2 que j'ai s'alimente par un raccord à un port USB d'une autre
machine (un cordon mâle-mâle usb - mini-usb, qui sert souvent à charger
les téléphones aussi) ou bien avec un câble d'alimentation /
transformateur indépendant. Il faut penser à acheter ce morceau. Je
pense que la carte est aussi vendue sans carte micro-SD, qui sert à
stocker le système et les données.

Il existe des offres toutes prêtes avec les éléments de base : carte,
alimentation, boîtier, carte mémoire contenant un mini-système (NOOBS)
qui te permet de cliquer sur une distribution parmi une sélection, puis
tout est téléchargé et installé automatiquement (pratique pour un
premier aperçu rapide), ...

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Le 21 Jan 2018 19:11:05 GMT
Jo Engo a écrit :

Le Sun, 21 Jan 2018 18:48:34 +0100, Yliur a écrit :
Le Raspberry pi v2 c'est uniquement ethernet, la v3 c'est ethernet +
wifi.

Le zero a l'air chouette mais il faut vraiment être bricoleur.

De mémoire c'est presque une machine classique mais les connecteurs
sont plutôt des mini-hdmi, mini-usb donc attention. Après je ne l'ai
pas regardé de près. C'est effectivement assez particulier.

À > propos de bricolage :
- y a-t-il un ng dédié (il n'y a pas me semble-t-il de
fr.comp.sys.divers)

Je ne vois pas...
Côte système, si tu mets du Linux dessus tu peux bien sûr poser tes
questions sur fcolc.
Pour le matériel c'est moins évident, mais puisque la machine était
plutôt sous Linux à l'origine et qu'il doit traîner quelques personnes
en ayant essayé un sur fcolc, tu peux toujours essayer d'y poser tes
questions.

- Est-ce qu'on trouve des boitiers dans le commerce, ou faut-il se le
bricoler ?

On trouve de tout dans le commerce. Par exemple sur le site
communautaire du projet (qui sert plus ou moins de boutique officielle
je pense). Je n'ai jamais commandé à cet endroit (on m'a offert le
mien, je n'ai pas de magasin à recommander).
<https://www.element14.com>
Note que la machine fonctionne très bien sans boîtier, mais pour la
protéger tu trouveras ça en boutique.
Attention, si tu achètes la carte tu vas sans doute te retrouver avec
*seulement la carte* : pas d'alimentation, pas de boîtier. Le raspberry
pi v2 que j'ai s'alimente par un raccord à un port USB d'une autre
machine (un cordon mâle-mâle usb - mini-usb, qui sert souvent à charger
les téléphones aussi) ou bien avec un câble d'alimentation /
transformateur indépendant. Il faut penser à acheter ce morceau. Je
pense que la carte est aussi vendue sans carte micro-SD, qui sert à
stocker le système et les données.
Il existe des offres toutes prêtes avec les éléments de base : carte,
alimentation, boîtier, carte mémoire contenant un mini-système (NOOBS)
qui te permet de cliquer sur une distribution parmi une sélection, puis
tout est téléchargé et installé automatiquement (pratique pour un
premier aperçu rapide), ...

Jo Engo

22/01/2018 à 09:58

Le Sun, 21 Jan 2018 22:45:55 +0100, Yliur a écrit :

offres toutes prêtes

Je veux bien me prendre la tête, la question n'est pas là mais je n'ai
pas d'écran hdmi, et n'ai pas l'intention d'en acheter un rien que pour
ça. Y a-t-il moyen de faire une install en ssh ? Ou dois-je me tourner
vers un clône avec vga juste pour l'install (ou acheter un télé, c'est
les soldes)
--
On ne ment jamais autant qu'avant les élections, pendant la guerre et
après la chasse.
-+- Georges Clémenceau -+-

Yliur

22/01/2018 à 11:00

Le 22 Jan 2018 08:58:15 GMT
Jo Engo a écrit :

Le Sun, 21 Jan 2018 22:45:55 +0100, Yliur a écrit :
offres toutes prêtes

Je veux bien me prendre la tête, la question n'est pas là mais je
n'ai pas d'écran hdmi, et n'ai pas l'intention d'en acheter un rien
que pour ça. Y a-t-il moyen de faire une install en ssh ? Ou dois-je
me tourner vers un clône avec vga juste pour l'install (ou acheter un
télé, c'est les soldes)

Pour l'installation ssh je ne sais pas : il faudrait un système
installé sur une carte qui le supporte.
Le plus simple pour faire une installation de ce que tu veux (y compris
partir d'autre chose qu'une carte NOOBS avec des systèmes
pré-installés ; ou même faire une ré-installation plus tard) serait
d'avoir un lecteur de cartes micro-SD sur une autre machine : tu montes
ta carte micro-SD dedans, tu fais l'installation dessus ou tu copies une
image préparée par quelqu'un d'autre et ensuite tu l'utilises dans le
Pi. Ça te permet de préparer le système comme tu le souhaites.
Si tu as un écran DVI, un adaptateur DVI -> HDMI coûte quelques euros
je pense, j'en utilise un. Il existe aussi des adaptateurs VGA -> HDMI
mais j'ai l'impression qu'ils nécessitent une alimentation externe.
Après si le but n'est pas une utilisation graphique, la préparation
d'une carte micro-SD via une autre machine est sans doute préférable.

Quelle est l=e2

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