--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Donc, le photographe a peut-être atteint son but, au moins en partie.
c'est tres possible !
-- Ricco d.francoise32[NO-SPAM]@aliceadsl.fr
et...pas trop de bêtises !
Ricco
Parfois, il faut savoir s'effacer devant un sujet. Pour certains photographes, il est peut-être plus important de faire passer leur message que de figurer parmi le top-ten des photographes à la mode ... Et pour moi, quand on oublie le photographe pour ne voir plus que le contenu de l'image, c'est que c'est réussi.
deux opinions identiques, plus la mienne, trois, pas mal !
-- Ricco d.francoise32[NO-SPAM]@aliceadsl.fr
et...pas trop de bêtises !
Claudio Bonavolta http://www.bonavolta.ch
-- Ricco d.francoise32[NO-SPAM]@aliceadsl.fr
et...pas trop de bêtises !
Parfois, il faut savoir s'effacer devant un sujet.
Pour certains photographes, il est peut-être plus important de faire
passer leur message que de figurer parmi le top-ten des photographes à
la mode ...
Et pour moi, quand on oublie le photographe pour ne voir plus que le
contenu de l'image, c'est que c'est réussi.
deux opinions identiques, plus la mienne, trois, pas mal !
Parfois, il faut savoir s'effacer devant un sujet. Pour certains photographes, il est peut-être plus important de faire passer leur message que de figurer parmi le top-ten des photographes à la mode ... Et pour moi, quand on oublie le photographe pour ne voir plus que le contenu de l'image, c'est que c'est réussi.
deux opinions identiques, plus la mienne, trois, pas mal !
-- Ricco d.francoise32[NO-SPAM]@aliceadsl.fr
et...pas trop de bêtises !
Claudio Bonavolta http://www.bonavolta.ch
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et...pas trop de bêtises !
Ricco
ben les techniques photos ne sont pas à la hauteur du sujet tu trouves pas ?? on pourrait imaginer plus d'estétisme
Je pense au contraire que c'est l'absence d'esthétisation qui donne leur force à ces photos. Il en faut aussi :-)
toujours d'accord, ces photos ont une force, c'est sûr, même si ca dérange, enfin moi, ca ne me derange pas, ca me touche
-- Ricco d.francoise32[NO-SPAM]@aliceadsl.fr
et...pas trop de bêtises !
ben les techniques photos ne sont pas à la hauteur du sujet
tu trouves pas ?? on pourrait imaginer plus d'estétisme
Je pense au contraire que c'est l'absence d'esthétisation qui donne
leur force à ces photos. Il en faut aussi :-)
toujours d'accord, ces photos ont une force, c'est sûr, même si ca dérange,
enfin moi, ca ne me derange pas, ca me touche
"Filip Supera" a écrit dans le message de news: 46232271$0$5092$
Il y a des partis pris. Si un autre que Filh avait donné ce lien, les perceptions auraient peut-être été différentes.
mais très certainement
s'il avait donné un autre titre au message également
jpw
Filip Supera
Il y a des partis pris. Si un autre que Filh avait donné ce lien, les perceptions auraient peut-être été différentes.
mais très certainement
s'il avait donné un autre titre au message également
Perso, je n'ai pas fait attention au titre au départ. C'est vrai qu'on peu se demander comment il a été choisi. Il faut dire que parfois on met un titre parce qu'il en faut un...
Filh, as-tu un comentaire sur ce titre ?
Il y a des partis pris. Si un autre que Filh avait donné ce
lien, les perceptions auraient peut-être été différentes.
mais très certainement
s'il avait donné un autre titre au message également
Perso, je n'ai pas fait attention au titre au départ. C'est vrai qu'on
peu se demander comment il a été choisi. Il faut dire que parfois on met
un titre parce qu'il en faut un...
Il y a des partis pris. Si un autre que Filh avait donné ce lien, les perceptions auraient peut-être été différentes.
mais très certainement
s'il avait donné un autre titre au message également
Perso, je n'ai pas fait attention au titre au départ. C'est vrai qu'on peu se demander comment il a été choisi. Il faut dire que parfois on met un titre parce qu'il en faut un...
Filh, as-tu un comentaire sur ce titre ?
filh
Filip Supera wrote:
Filh, as-tu un comentaire sur ce titre ?
J'avais cru comprendre qu'il fallait être cynique sur ce newsgroup. Mais j'ai cru comprendre que les rois du cynisme avaient quelques difficultés à le supporter chez les autres (un peu comme les pets quoi ceux qui se marrent à en faire n'aiment pas trop l'odeur des autres).
Mais bon cette lecture superficielle demandait à être un peu dépassée, ce que beaucoup ont fait sans problème.
Plus sérieusement, comme je disais précédemment, on a une mise en scène de cette déchéance, et une double mise en scène à la fois dans les poses et par le fait qu'on trouve ces photos chez Saatchi - on peut imaginer que le prix d'une oeuvre achetée par Saatchi on peut faire vivre une de ces personne pendant 10 ans. Donc la phrase de Jacques Martin, celle de ces dimanche après-midis lénifiants, rien ne se passe et le spectale continue dans sa répétition, ce confort un peu écoeurant...
D'un autre côté - comme je suis hélas un peu optimiste dans certains cas et vu les commentaires de l'artiste - je crois qu'il y a beaucoup de respect dans ces photos malgrès la violence, je ne crois pas qu'il y aie eu le comportement méprisant qu'on pourrait imaginer (parce que finalement c'est bien commode d'imaginer que ce fut méprisant, cela suffit pour ballayer d'un revers de main - lui même tout aussi méprisant d'ailleurs - tout embryon de réflexion). Je ne suis pas sûr que les modèles n'ont rien compris à ce qu'ils ont fait - faut arrêter de prendre les gens pour des crétins sur la foi d'une image.
Je disais qu'il y a de la violence désordonnée : violence envers ces gens, violence de ces gens envers nous, violence de retrouver ces photos chez Saatchi, violence sociale... ça éclate de partout . La référence à la Shoah est tout aussi dérangeante (alibi facile ou marque d'engagement).
Mais bon, la mise en oeuvre artistique de la misère n'est pas non plus une nouveauté, quand Zola écrit Germinal, l'Assomoir, quand Huysmans écrit Marthe ou les soeurs Vatar, quand Jacob RIIS photographie New-York..
Mais pour revenir au titre, c'est vraiment l'opposition entre le sujet des photos et le monde du spectacle.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Filip Supera <on_peut_me_joindre_sur_libre-essai.net@spam.null> wrote:
Filh, as-tu un comentaire sur ce titre ?
J'avais cru comprendre qu'il fallait être cynique sur ce newsgroup. Mais
j'ai cru comprendre que les rois du cynisme avaient quelques difficultés
à le supporter chez les autres (un peu comme les pets quoi ceux qui se
marrent à en faire n'aiment pas trop l'odeur des autres).
Mais bon cette lecture superficielle demandait à être un peu dépassée,
ce que beaucoup ont fait sans problème.
Plus sérieusement, comme je disais précédemment, on a une mise en scène
de cette déchéance, et une double mise en scène à la fois dans les poses
et par le fait qu'on trouve ces photos chez Saatchi - on peut imaginer
que le prix d'une oeuvre achetée par Saatchi on peut faire vivre une de
ces personne pendant 10 ans.
Donc la phrase de Jacques Martin, celle de ces dimanche après-midis
lénifiants, rien ne se passe et le spectale continue dans sa répétition,
ce confort un peu écoeurant...
D'un autre côté - comme je suis hélas un peu optimiste dans certains cas
et vu les commentaires de l'artiste - je crois qu'il y a beaucoup de
respect dans ces photos malgrès la violence, je ne crois pas qu'il y aie
eu le comportement méprisant qu'on pourrait imaginer (parce que
finalement c'est bien commode d'imaginer que ce fut méprisant, cela
suffit pour ballayer d'un revers de main - lui même tout aussi méprisant
d'ailleurs - tout embryon de réflexion). Je ne suis pas sûr que les
modèles n'ont rien compris à ce qu'ils ont fait - faut arrêter de
prendre les gens pour des crétins sur la foi d'une image.
Je disais qu'il y a de la violence désordonnée : violence envers ces
gens, violence de ces gens envers nous, violence de retrouver ces photos
chez Saatchi, violence sociale... ça éclate de partout . La référence à
la Shoah est tout aussi dérangeante (alibi facile ou marque
d'engagement).
Mais bon, la mise en oeuvre artistique de la misère n'est pas non plus
une nouveauté, quand Zola écrit Germinal, l'Assomoir, quand Huysmans
écrit Marthe ou les soeurs Vatar, quand Jacob RIIS photographie
New-York..
Mais pour revenir au titre, c'est vraiment l'opposition entre le sujet
des photos et le monde du spectacle.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
J'avais cru comprendre qu'il fallait être cynique sur ce newsgroup. Mais j'ai cru comprendre que les rois du cynisme avaient quelques difficultés à le supporter chez les autres (un peu comme les pets quoi ceux qui se marrent à en faire n'aiment pas trop l'odeur des autres).
Mais bon cette lecture superficielle demandait à être un peu dépassée, ce que beaucoup ont fait sans problème.
Plus sérieusement, comme je disais précédemment, on a une mise en scène de cette déchéance, et une double mise en scène à la fois dans les poses et par le fait qu'on trouve ces photos chez Saatchi - on peut imaginer que le prix d'une oeuvre achetée par Saatchi on peut faire vivre une de ces personne pendant 10 ans. Donc la phrase de Jacques Martin, celle de ces dimanche après-midis lénifiants, rien ne se passe et le spectale continue dans sa répétition, ce confort un peu écoeurant...
D'un autre côté - comme je suis hélas un peu optimiste dans certains cas et vu les commentaires de l'artiste - je crois qu'il y a beaucoup de respect dans ces photos malgrès la violence, je ne crois pas qu'il y aie eu le comportement méprisant qu'on pourrait imaginer (parce que finalement c'est bien commode d'imaginer que ce fut méprisant, cela suffit pour ballayer d'un revers de main - lui même tout aussi méprisant d'ailleurs - tout embryon de réflexion). Je ne suis pas sûr que les modèles n'ont rien compris à ce qu'ils ont fait - faut arrêter de prendre les gens pour des crétins sur la foi d'une image.
Je disais qu'il y a de la violence désordonnée : violence envers ces gens, violence de ces gens envers nous, violence de retrouver ces photos chez Saatchi, violence sociale... ça éclate de partout . La référence à la Shoah est tout aussi dérangeante (alibi facile ou marque d'engagement).
Mais bon, la mise en oeuvre artistique de la misère n'est pas non plus une nouveauté, quand Zola écrit Germinal, l'Assomoir, quand Huysmans écrit Marthe ou les soeurs Vatar, quand Jacob RIIS photographie New-York..
Mais pour revenir au titre, c'est vraiment l'opposition entre le sujet des photos et le monde du spectacle.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Filip Supera
Mais pour revenir au titre, c'est vraiment l'opposition entre le sujet des photos et le monde du spectacle.
Merci de nous avoir donné ces quelques éléments qui précisent un peu l'esprit de ce titre.
Mais pour revenir au titre, c'est vraiment l'opposition entre le sujet
des photos et le monde du spectacle.
Merci de nous avoir donné ces quelques éléments qui précisent un peu
l'esprit de ce titre.
Mais pour revenir au titre, c'est vraiment l'opposition entre le sujet des photos et le monde du spectacle.
Merci de nous avoir donné ces quelques éléments qui précisent un peu l'esprit de ce titre.
nawak
FiLH wrote:
[...]
Mais pour revenir au titre, c'est vraiment l'opposition entre le sujet des photos et le monde du spectacle.
Bien vu.
A la télé, il n'y plus d'applaudissements. La norme, c'est la standing ovation.
Ma première réaction a été d'être dérangé, autant par le sujet, ça c'est normal, que par l'aspect mise-en-scène, évidemment. Se méfier des évidences. Finalement, rien à ajouter, parfois, il faut accepter de repartir avec de méchantes petites questions.
-- pab http://p-a-b.deviantart.com/
FiLH <filh@filh.orgie> wrote:
[...]
Mais pour revenir au titre, c'est vraiment l'opposition entre le sujet
des photos et le monde du spectacle.
Bien vu.
A la télé, il n'y plus d'applaudissements. La norme, c'est la standing
ovation.
Ma première réaction a été d'être dérangé, autant par le sujet, ça c'est
normal, que par l'aspect mise-en-scène, évidemment. Se méfier des
évidences. Finalement, rien à ajouter, parfois, il faut accepter de
repartir avec de méchantes petites questions.
Mais pour revenir au titre, c'est vraiment l'opposition entre le sujet des photos et le monde du spectacle.
Bien vu.
A la télé, il n'y plus d'applaudissements. La norme, c'est la standing ovation.
Ma première réaction a été d'être dérangé, autant par le sujet, ça c'est normal, que par l'aspect mise-en-scène, évidemment. Se méfier des évidences. Finalement, rien à ajouter, parfois, il faut accepter de repartir avec de méchantes petites questions.