On dit que l'espoir fait vivre, c'est particulièrement vrai pour les
journaux.
Privé de sa tête de Turc favorite, Sarko, Libé, le torchon gaucho, ne
passera peut-être pas l'hiver.
Flanby a tué Libé comme Mitterrand a tué Charlie-Hebdo qui lui vivait grace
à la détestation de Giscard.
Le récipiendaire de la Francisque le plus célèbre de la Vème République
étant élu, les lecteurs de C.H. ont déserté le journal, l'obligeant à fermer
boutique en décembre 81.
"Plus dramatique encore la situation de Libération. Le journal est en train
de disparaître des points de ventes. Le numérique se porte bien (+39%) mais
ne représente que 10% de la diffusion. La vente au numéro s'effondre, moins
32% sur la période janvier/mai et moins 44% sur le seul mois de mai. Les
remous internes à la rédaction, les unes militantes n'ont guère encouragé
les ventes. A ce rythme Libération va se transformer en quotidien vendu dans
les 5ème et 6ème arrondissements de Paris, le reste sur internet ou remis
gracieusement chez les coiffeurs à la mode. En mai les ventes aux tiers
(gratuites pour le lecteur) se sont montées à 28000 exemplaires contre 36000
exemplaires vendus en kiosque. Et chaque numéro est subventionné à hauteur
de près de 30%. Les bobos parisiens ont du souci à se faire."
Palmer et LSD ont, parait-il, commencé la quête pour la gerbe
au Père Lachaise (Apportez vos sachets à tout hasard).
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"Nous n'avons que trois cents millions
de neurones à notre disposition. Alors ne
les encombrons pas de choses inutiles."