Je cherche un comparatif de qualité d'image entre les objectifs "bas de
gamme de reflex", genre 70-300mm 4-5.6 sigma et les petits bridges
stabilisés (genre FZ3). Même sujet, focale et conditions équivalentes.
Question corolaire :
Comment réellement comparer un zoom de bridge donné pour 400mm / f.28
stabilisé avec un zoom de reflex 70-300 non stabilisé ouvert à f5.6 ?
Je me doute que le diamètre supérieur de l'un va théoriquement accroitre
la définition, mais qu'en est-il en pratique ?
Comme c'est joliment dit :) Laissez moi vous convaincre que c'est vous.
A f/60 d'ouverture numérique, la résolution est 5 fois moins bonne qu'à f/11. En effet, comme dit Nikon, <http://www.microscopyu.com/articles/optics/objectiveproperties.html> "Resolution for a diffraction-limited optical microscope can be described as the minimum detectable distance R between two closely spaced specimen points: R = lambda/2n(sin(theta)) where R is the separation distance, lambda is the illumination wavelength, n is the imaging medium refractive index, and theta is one-half of the objective angular aperture"
Votre document concerne les microscopes, ce qui n'a pas grand chose à voir. Un microscope travaille à très petite distance et le grandissement intervient dans le calcul de la diffraction. C'est très différent d'un objectif photographique qui est utilisé en général à une distance grande devant la distance focale.
ou bien souvent: "the resolution limit = 1.22 lambda / 2 NA where lambda is the wavelength and NA is the numerical aperture".
Remarquons que c'est une bonne raison de parler d'ouverture numérique et non pas du diamètre de la pupille d'entrée.
Notez que dans le cas des microscopes, l'ouverture numérique en question est comprise entre 0.1 et 1.6.
Il n'est donc pas inutile de choisir une optique au bénéfice d'une bonne ouverture numérique plutôt que d'un trou d'épingle.
D'ailleurs si les microscopes à trou d'épingle étaient meilleurs, on les achèterait.
D'abord on ne parle pas de microscopes, ensuite c'est exactement ce que j'ai dit.
Pour revenir à la photo, les choses sont relativement simples:
C'est uniquement la taille physique du diaphragme qui compte dans la diffraction. J'ai fait une extrapolation un peu hative avec le diametre de la pupille d'entrée, mais en gros les deux sont liés (sauf dans le cas d'un zoom pour lequel la taille physique du diaphragme ne change pas lorsque l'on change de focale).
Pour vous convaincre, il suffit de remarquer que, pour une focale "standart"
1/ en 24x36, la diffraction apparait vers f11 2/ en grand format elle est pratiquement négligeable et on utilise souvent des diaphragmes très très fermés (f64) 3/ sur les apn à petit capteur, la focale réelle est très courte et la diffraction apparait très vite (au delà de f4).
J'attends toujours de maitre JPR un test disant "les performances du 2.8/300 chutent au delà de f8 car la diffraction se fait sentir".
-- F.J.
PE Schmid wrote:
Escuzez-moi, mais vous dites des çonneries.
Comme c'est joliment dit :)
Laissez moi vous convaincre que c'est vous.
A f/60 d'ouverture numérique, la résolution est 5 fois moins
bonne qu'à f/11. En effet, comme dit Nikon,
<http://www.microscopyu.com/articles/optics/objectiveproperties.html>
"Resolution for a diffraction-limited optical microscope can be
described as the minimum detectable distance R between two closely
spaced specimen points:
R = lambda/2n(sin(theta))
where R is the separation distance, lambda is the illumination
wavelength, n is the imaging medium refractive index, and theta is
one-half of the objective angular aperture"
Votre document concerne les microscopes, ce qui n'a pas grand chose
à voir. Un microscope travaille à très petite distance et le
grandissement intervient dans le calcul de la diffraction.
C'est très différent d'un objectif photographique qui est
utilisé en général à une distance grande devant la distance focale.
ou bien souvent:
"the resolution limit = 1.22 lambda / 2 NA where lambda is the
wavelength and NA is the numerical aperture".
Remarquons que c'est une bonne raison de parler d'ouverture numérique
et non pas du diamètre de la pupille d'entrée.
Notez que dans le cas des microscopes, l'ouverture numérique
en question est comprise entre 0.1 et 1.6.
Il n'est donc pas inutile de choisir une optique au bénéfice
d'une bonne ouverture numérique plutôt que d'un trou d'épingle.
D'ailleurs si les microscopes à trou d'épingle étaient meilleurs,
on les achèterait.
D'abord on ne parle pas de microscopes, ensuite c'est exactement ce
que j'ai dit.
Pour revenir à la photo, les choses sont relativement simples:
C'est uniquement la taille physique du diaphragme qui compte dans la
diffraction.
J'ai fait une extrapolation un peu hative avec le diametre de la pupille
d'entrée, mais en gros les deux sont liés (sauf dans le cas d'un zoom
pour lequel la taille physique du diaphragme ne change pas lorsque l'on
change de focale).
Pour vous convaincre, il suffit de remarquer que, pour une focale "standart"
1/ en 24x36, la diffraction apparait vers f11
2/ en grand format elle est pratiquement négligeable et on utilise
souvent des diaphragmes très très fermés (f64)
3/ sur les apn à petit capteur, la focale réelle est très courte
et la diffraction apparait très vite (au delà de f4).
J'attends toujours de maitre JPR un test disant "les performances
du 2.8/300 chutent au delà de f8 car la diffraction se fait sentir".
Comme c'est joliment dit :) Laissez moi vous convaincre que c'est vous.
A f/60 d'ouverture numérique, la résolution est 5 fois moins bonne qu'à f/11. En effet, comme dit Nikon, <http://www.microscopyu.com/articles/optics/objectiveproperties.html> "Resolution for a diffraction-limited optical microscope can be described as the minimum detectable distance R between two closely spaced specimen points: R = lambda/2n(sin(theta)) where R is the separation distance, lambda is the illumination wavelength, n is the imaging medium refractive index, and theta is one-half of the objective angular aperture"
Votre document concerne les microscopes, ce qui n'a pas grand chose à voir. Un microscope travaille à très petite distance et le grandissement intervient dans le calcul de la diffraction. C'est très différent d'un objectif photographique qui est utilisé en général à une distance grande devant la distance focale.
ou bien souvent: "the resolution limit = 1.22 lambda / 2 NA where lambda is the wavelength and NA is the numerical aperture".
Remarquons que c'est une bonne raison de parler d'ouverture numérique et non pas du diamètre de la pupille d'entrée.
Notez que dans le cas des microscopes, l'ouverture numérique en question est comprise entre 0.1 et 1.6.
Il n'est donc pas inutile de choisir une optique au bénéfice d'une bonne ouverture numérique plutôt que d'un trou d'épingle.
D'ailleurs si les microscopes à trou d'épingle étaient meilleurs, on les achèterait.
D'abord on ne parle pas de microscopes, ensuite c'est exactement ce que j'ai dit.
Pour revenir à la photo, les choses sont relativement simples:
C'est uniquement la taille physique du diaphragme qui compte dans la diffraction. J'ai fait une extrapolation un peu hative avec le diametre de la pupille d'entrée, mais en gros les deux sont liés (sauf dans le cas d'un zoom pour lequel la taille physique du diaphragme ne change pas lorsque l'on change de focale).
Pour vous convaincre, il suffit de remarquer que, pour une focale "standart"
1/ en 24x36, la diffraction apparait vers f11 2/ en grand format elle est pratiquement négligeable et on utilise souvent des diaphragmes très très fermés (f64) 3/ sur les apn à petit capteur, la focale réelle est très courte et la diffraction apparait très vite (au delà de f4).
J'attends toujours de maitre JPR un test disant "les performances du 2.8/300 chutent au delà de f8 car la diffraction se fait sentir".
-- F.J.
Jean-Pierre Roche
J'attends toujours de maitre JPR un test disant "les performances du 2.8/300 chutent au delà de f8 car la diffraction se fait sentir".
Je ne suis pas opticien mais photographe. Et donc je me contente, pour l'optique, des informations fournies par les spécialistes. Et qui se confirment dans la *pratique*. Donc maître FJ serait bien bon de nous dire à quoi est dû le fait que les très bonnes optiques offrent souvent leur meilleure définition vers f4 ou f5.6. Avec une chûte régulière lorsqu'on ferme plus. Pas la peine de nous ressortir la littérature du genre "optimisés pour" qui n'est rien d'autre que du jus de marketing.
-- Jean-Pierre Roche
enlever sanspub pour m'écrire...
http://jpierreroche.free.fr/
J'attends toujours de maitre JPR un test disant "les performances
du 2.8/300 chutent au delà de f8 car la diffraction se fait sentir".
Je ne suis pas opticien mais photographe. Et donc je me
contente, pour l'optique, des informations fournies par les
spécialistes. Et qui se confirment dans la *pratique*. Donc
maître FJ serait bien bon de nous dire à quoi est dû le fait
que les très bonnes optiques offrent souvent leur meilleure
définition vers f4 ou f5.6. Avec une chûte régulière
lorsqu'on ferme plus. Pas la peine de nous ressortir la
littérature du genre "optimisés pour" qui n'est rien d'autre
que du jus de marketing.
--
Jean-Pierre Roche
jproche@sanspubchello.fr
enlever sanspub pour m'écrire...
J'attends toujours de maitre JPR un test disant "les performances du 2.8/300 chutent au delà de f8 car la diffraction se fait sentir".
Je ne suis pas opticien mais photographe. Et donc je me contente, pour l'optique, des informations fournies par les spécialistes. Et qui se confirment dans la *pratique*. Donc maître FJ serait bien bon de nous dire à quoi est dû le fait que les très bonnes optiques offrent souvent leur meilleure définition vers f4 ou f5.6. Avec une chûte régulière lorsqu'on ferme plus. Pas la peine de nous ressortir la littérature du genre "optimisés pour" qui n'est rien d'autre que du jus de marketing.
-- Jean-Pierre Roche
enlever sanspub pour m'écrire...
http://jpierreroche.free.fr/
PE Schmid
François Jouve wrote:
Votre document
<http://www.microscopyu.com/articles/optics/objectiveproperties.html> concerne les microscopes, ce qui n'a pas grand chose
à voir. Un microscope travaille à très petite distance et le grandissement intervient dans le calcul de la diffraction. C'est très différent d'un objectif photographique qui est utilisé en général à une distance grande devant la distance focale.
Ah bon? Tout à voir, au contraire.
Un appareil de photo est un microscope où la lumière voyage dans l'autre sens. L'objet du microscope, à environ f de l'objectif, devient le film. Il est par contre déconseillé de simuler un objectif de microscope à immersion avec votre bridge. La physique de la diffraction est la même pour la caméra ou le microscope: Sur l'objet ou le film, la limite de résolution R (en m) vaut: R = lambda/(2*NA) L'ouverture numérique NA = n*sin(theta) est notée sur l'objectif comme
1/N où N vaut 1.4, 2, 2.8, 4, 5.6, 8, ... Ainsi on ouvre le diaphragme à un diamètre D = f/5.6 (et non pas à "f5.6" ). Alors R = lambda*f/(2*D) = lambda*N/2 qui ne dépend que de N.
R peut se comprendre comme le diamètre de l'image d'une étoile sur le plan du film.
Si on considère des objets à l'infini, comme avec un télescope, on peut définir une limite de résolution angulaire Dalpha qui est le plus petit angle qui peut séparer deux étoiles distinguables, formant deux taches distantes de R sur le film. On a: Dalpha = R / f car l'image est à la distance f du centre optique. Ou encore Dalpha = lambda / (2*D) -> la limite de résolution angulaire ne dépend que du diamètre de l'optique.
Si on prend une image de 24cm x 36 cm avec un objectif fP0mm, Nd et qu'on veut une image de même résolution R avec un 24x36mm, il faut une lentille avec fPmm et N=6.4, puis faire un agrandissement de 10 fois. Il n'en reste pas moins que la limite de résolution R sur le plan du film est 10 fois pire avec la chambre et Nd comparée au 24x36 avec N=6.4
Notez que dans le cas des microscopes, l'ouverture numérique en question est comprise entre 0.1 et 1.6.¨
Vous voulez donc dire NA = 0.1 = 1/(10) et 1.6 = 1/(0.63) Pour obtenir n*sin(theta) = 1.6, il faut se lever tôt et trouver une huile et un verre avec n>1.6 car sin(theta)<1 (objectif à immersion) NA = 1.4 est proposé par Olympus.
J'attends toujours de maitre JPR un test disant "les performances du 2.8/300 chutent au delà de f8 car la diffraction se fait sentir".
Pour un beau rouge à 0.7 microns et N=8, il suffit d'avoir un film ayant une résolution meilleure que 2.8 microns, ou bien des pixels plus serrés que 2.8 microns pour pouvoir voir les effets de la diffraction. C'est possible, non?
Phil Schmid
François Jouve wrote:
Votre document
<http://www.microscopyu.com/articles/optics/objectiveproperties.html>
concerne les microscopes, ce qui n'a pas grand chose
à voir. Un microscope travaille à très petite distance et le
grandissement intervient dans le calcul de la diffraction.
C'est très différent d'un objectif photographique qui est
utilisé en général à une distance grande devant la distance focale.
Ah bon? Tout à voir, au contraire.
Un appareil de photo est un microscope où la lumière voyage
dans l'autre sens. L'objet du microscope, à environ f de l'objectif,
devient le film. Il est par contre déconseillé de simuler un objectif
de microscope à immersion avec votre bridge.
La physique de la diffraction est la même pour la caméra ou le microscope:
Sur l'objet ou le film, la limite de résolution R (en m) vaut:
R = lambda/(2*NA)
L'ouverture numérique NA = n*sin(theta) est notée sur l'objectif comme
1/N
où N vaut 1.4, 2, 2.8, 4, 5.6, 8, ...
Ainsi on ouvre le diaphragme à un diamètre D = f/5.6
(et non pas à "f5.6" ).
Alors
R = lambda*f/(2*D) = lambda*N/2
qui ne dépend que de N.
R peut se comprendre comme le diamètre de l'image d'une étoile
sur le plan du film.
Si on considère des objets à l'infini, comme avec un télescope,
on peut définir une limite de résolution angulaire Dalpha
qui est le plus petit angle qui peut séparer deux étoiles distinguables,
formant deux taches distantes de R sur le film.
On a: Dalpha = R / f car l'image est à la distance f du centre optique.
Ou encore Dalpha = lambda / (2*D)
-> la limite de résolution angulaire ne dépend que du diamètre de l'optique.
Si on prend une image de 24cm x 36 cm avec un objectif fP0mm, Nd
et qu'on veut une image de même résolution R avec un 24x36mm,
il faut une lentille avec fPmm et N=6.4, puis faire un agrandissement
de 10 fois.
Il n'en reste pas moins que la limite de résolution R sur le plan
du film est 10 fois pire avec la chambre et Nd
comparée au 24x36 avec N=6.4
Notez que dans le cas des microscopes, l'ouverture numérique
en question est comprise entre 0.1 et 1.6.¨
Vous voulez donc dire NA = 0.1 = 1/(10) et 1.6 = 1/(0.63)
Pour obtenir n*sin(theta) = 1.6, il faut se lever tôt
et trouver une huile et un verre avec n>1.6 car sin(theta)<1
(objectif à immersion)
NA = 1.4 est proposé par Olympus.
J'attends toujours de maitre JPR un test disant "les performances
du 2.8/300 chutent au delà de f8 car la diffraction se fait sentir".
Pour un beau rouge à 0.7 microns et N=8, il suffit d'avoir un film
ayant une résolution meilleure que 2.8 microns, ou bien
des pixels plus serrés que 2.8 microns pour pouvoir voir
les effets de la diffraction. C'est possible, non?
<http://www.microscopyu.com/articles/optics/objectiveproperties.html> concerne les microscopes, ce qui n'a pas grand chose
à voir. Un microscope travaille à très petite distance et le grandissement intervient dans le calcul de la diffraction. C'est très différent d'un objectif photographique qui est utilisé en général à une distance grande devant la distance focale.
Ah bon? Tout à voir, au contraire.
Un appareil de photo est un microscope où la lumière voyage dans l'autre sens. L'objet du microscope, à environ f de l'objectif, devient le film. Il est par contre déconseillé de simuler un objectif de microscope à immersion avec votre bridge. La physique de la diffraction est la même pour la caméra ou le microscope: Sur l'objet ou le film, la limite de résolution R (en m) vaut: R = lambda/(2*NA) L'ouverture numérique NA = n*sin(theta) est notée sur l'objectif comme
1/N où N vaut 1.4, 2, 2.8, 4, 5.6, 8, ... Ainsi on ouvre le diaphragme à un diamètre D = f/5.6 (et non pas à "f5.6" ). Alors R = lambda*f/(2*D) = lambda*N/2 qui ne dépend que de N.
R peut se comprendre comme le diamètre de l'image d'une étoile sur le plan du film.
Si on considère des objets à l'infini, comme avec un télescope, on peut définir une limite de résolution angulaire Dalpha qui est le plus petit angle qui peut séparer deux étoiles distinguables, formant deux taches distantes de R sur le film. On a: Dalpha = R / f car l'image est à la distance f du centre optique. Ou encore Dalpha = lambda / (2*D) -> la limite de résolution angulaire ne dépend que du diamètre de l'optique.
Si on prend une image de 24cm x 36 cm avec un objectif fP0mm, Nd et qu'on veut une image de même résolution R avec un 24x36mm, il faut une lentille avec fPmm et N=6.4, puis faire un agrandissement de 10 fois. Il n'en reste pas moins que la limite de résolution R sur le plan du film est 10 fois pire avec la chambre et Nd comparée au 24x36 avec N=6.4
Notez que dans le cas des microscopes, l'ouverture numérique en question est comprise entre 0.1 et 1.6.¨
Vous voulez donc dire NA = 0.1 = 1/(10) et 1.6 = 1/(0.63) Pour obtenir n*sin(theta) = 1.6, il faut se lever tôt et trouver une huile et un verre avec n>1.6 car sin(theta)<1 (objectif à immersion) NA = 1.4 est proposé par Olympus.
J'attends toujours de maitre JPR un test disant "les performances du 2.8/300 chutent au delà de f8 car la diffraction se fait sentir".
Pour un beau rouge à 0.7 microns et N=8, il suffit d'avoir un film ayant une résolution meilleure que 2.8 microns, ou bien des pixels plus serrés que 2.8 microns pour pouvoir voir les effets de la diffraction. C'est possible, non?