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La France un Etat de droit ?

38 réponses
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Taureau Assis
Une délégation de la CGT représentant les travailleurs clandestins en
grève a reçu l'assurance hier soir du ministère de l'immigration que les
5 préfectures concernées par la grève "allaient étudier positivement"
les dossiers de ces salariés. Didier Chenet, président du Synhorcat
(Syndicat national des hôteliers restaurateurs cafetiers et traiteurs,
syndicat adhérent du Medef et de la CGPM, Confédération Générale des
Petites et Moyennes Entreprises), s'est déclaré pour une "régularisation
massive" :

"Si on régularise au cas par cas et qu'on traîne cela trop
longtemps cela veut dire que les chefs d'entreprises vont devoir
licencier, pour nous cela sera un non sens et une perte économique".

Ivan Rioufol s'interroge :

"Visiblement, la politique du gouvernement contre l’immigration
clandestine n’impressionne pas les sans-papiers. Il était devenu usuel
de les voir manifester au grand jour pour leur régularisation. Cette
fois, ils ont engagé des mouvements de grève [...]. A cette occasion se
dévoile le consensus qui existe entre l’extrême gauche et le monde
patronal sur la question de l’immigration. Nombreux sont en effet les
employeurs qui soutiennent, pour des raisons économiques, ces demandes
de régularisations, tout en admettant avoir été abusés par de fausses
cartes d’identités qu’une loi de 2007 leur fait obligation de vérifier.
[...]

Comment un Etat de droit peut-il tolérer de voir ses règles
ouvertement violées ? Comment un parlement peut-il accepter de voir ses
textes remis en question ? Comment l’opinion peut-elle comprendre que
des emplois, généralement peu qualifiés, soient donnés à des clandestins
alors qu’il existe près de trois millions de chômeurs et que les jeunes
s’angoissent pour leur avenir ? [...] Nicolas Sarkozy osera-t-il taper
du poing sur la table, jeudi soir à la télévision ? Les paris sont ouverts."

10 réponses

1 2 3 4
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Goulafra
"error 404" wrote in
news:480df92a$0$2982$:

collabo



vous utilisez un terme qui, de toute évidence, n'engage que vous
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Laurent GARNIER
error 404 wrote:
quel con ce garnier, gogo collabo, assurément.



Que voulez vous mon cher : on est toujours le con d'un autre...

--
Laurent GARNIER
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Globern
Taureau Assis a écrit news:fuklpr$u4r$:



Comment un Etat de droit peut-il tolérer de voir ses règles
ouvertement violées ? Comment un parlement peut-il accepter de voir ses
textes remis en question ? Comment l’opinion peut-elle comprendre que
des emplois, généralement peu qualifiés, soient donnés à des clandestins
alors qu’il existe près de trois millions de chômeurs et que les jeunes
s’angoissent pour leur avenir ? [...] Nicolas Sarkozy osera-t-il taper
du poing sur la table, jeudi soir à la télévision ? Les paris sont
ouverts."





Parce que ça sert quelques employeurs et pas des moindres.

Les grands sentiments n'empêche pas le libéralisme sauvage.

Et puis les travailleurs autochtones, contrairement au travailleurs
allogènes, n'en veulent pas de ces boulots peu qualifiés (enfin en
apparence car il y a certainement des milliers de raisons à cela).

Sarko ? Amha, il s'en fout. De toute façon un accord de régularisation des
travailleurs sans papiers arrangera son image de marque et lui permettra de
montrer sa Rolex à la téloche.

Au fait, concernant le droit : Le droit, quand on est gouvernant, ça se
contourne et ça s'adapte à la situation du moment.

La Raison d'Etat vous connaissez ?

Bonne bourre.


--

Révérend Père Globern
Primat de Première Classe retraité
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Le Fou
Laurent GARNIER a écrit :
Taureau Assis wrote:



> Comment un Etat de droit peut-il tolérer de voir ses règles ouvertement
> violées ?

Parceque la loi permet la regularisation de sans papier.



Comment l'Afrique envahit la France ?
Les africains entrent en France clandestinement.
Ils se font embaucher illégalement par des patrons complices et véreux.
Ils squatent en toute illégalité la propriété d'autrui pour y loger.
Et au bout d'un an ils ramènent leur gueule pour demander des papiers comme
la loi l'autorise...
Et ces cons de français vont leur donner leurs papiers...
Au lieu les mettre dans un avion direction l'Afrique et de de foutre les
patrons véreux en tôle...

--
A' tchao

Le Fou
http://shippylelivre.free.fr/
http://gloupclub.free.fr/
http://www.ffessm-cd84.com/
Avatar
Foya
Taureau Assis a écrit :


Ivan Rioufol s'interroge :
A cette occasion se
dévoile le consensus qui existe entre l’extrême gauche et le monde
patronal sur la question de l’immigration.



Oui, il serait temps de le comprendre messieurs les journalistes ...
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dmkgbt
Le Fou wrote:

Laurent GARNIER a écrit :
> Taureau Assis wrote:

> > Comment un Etat de droit peut-il tolérer de voir ses règles ouvertement
> > violées ?
>
> Parceque la loi permet la regularisation de sans papier.

Comment l'Afrique envahit la France ?



Hum, c'est la France qui a commencé, il me semble...

Les africains entrent en France clandestinement.



Les marchands d'esclaves les faisaient rentrer très légalement (grâce à
quelques kilos de chaînes autour des chevilles quand même) quand les
Africains ne voulaient pas...

Ils se font embaucher illégalement par des patrons complices et véreux.



Les esclavagistes n'ont pas perdu la main...

Ils squatent en toute illégalité la propriété d'autrui pour y loger.



Hum, des immeubles voués à la démolition ou laissés vacants dans un but
inavouable ou dont on a expulsé les vieux pauvres "français" en vue
d'une vente à la découpe fort lucrative...

Et au bout d'un an ils ramènent leur gueule pour demander des papiers comme
la loi l'autorise...



Voilà !
La loi les y autorise et vous avez donc le devoir de la fermer à ce
sujet.
Vous n'allez pas aller à l'encontre d'une loi régulièrement votée par
nos représentants, quand même ?

Et ces cons de français vont leur donner leurs papiers...



Ha, vous n'êtes pas Français ?
Alors de quel droit venez vous critiquer les lois françaises ?


Au lieu les mettre dans un avion direction l'Afrique et de de foutre les
patrons véreux en tôle...



Dites, vous qui savez tout, vous n'êtes pas sans ignorer que le berceau
de l'Humanité se situe en Afrique.
Retournez donc chez vous.


--
A' tchao

Le Fou
http://shippylelivre.free.fr/
http://gloupclub.free.fr/
http://www.ffessm-cd84.com/



Votrre signure n'est pas conforme

PS : c'est un groupe de DROIT et pas un comptoir du troquet qui sert de
siège social aux fans du PSG de la défunte Tribune Boulogne, ici...

FU2 et suivi mérité.


--
Dominique G
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dmkgbt
Globern wrote:



Au fait, concernant le droit : Le droit, quand on est gouvernant, ça se
contourne et ça s'adapte à la situation du moment.



Comme celle qui concerne le domicile pour pouvoir voter à Paris ou comme
celle sur la publication obligatoire des bans avant mariage ?




--
Dominique G
Avatar
Goulafra
Taureau Assis wrote in news:fuklpr$u4r$:

Comment un Etat de droit peut-il tolérer de voir ses règles
ouvertement violées ? Comment un parlement peut-il accepter de voir
ses textes remis en question ? Comment l’opinion peut-elle comprendre
que des emplois, généralement peu qualifiés, soient donnés à des
clandestins alors qu’il existe près de trois millions de chômeurs et
que les jeunes s’angoissent pour leur avenir ? [...] Nicolas Sarkozy
osera-t-il taper du poing sur la table, jeudi soir à la télévision ?
Les paris sont ouverts."



Tenez, Bovidé Sur Le Cul, voilà de quoi vous faire ruminer :

Une victoire importante dans le combat pour la régularisation de tous
les travailleurs et travailleuses sans-papiers

Le 15 avril, deux cents travailleurs sans-papiers, d'un quinzaine
d'entreprises de la région parisienne se sont mis en grève pour leur
régularisation. Travailleurs du nettoyage, de la restauration, du
gardiennage, du bâtiment, ils travaillent tous dans des "métiers sous
tension". Des femmes sans-papiers qui travaillent surtout dans le
secteur des "services à la personne", de la garde des enfants, ont
rejoint le mouvement, même si elles ne pouvaient pas faire grève.
Soutenus dès le départ par les structures de la CGT, par Droits Devant
!!, les travailleurs sans-papiers ont occupé les entreprises dans
lesquelles ils travaillent et organisé des piquets de grève.
La liste des entreprises concernées a été rapidement diffusée, de façon
à organiser la solidarité la plus large autour des grévistes.
Ainsi, la chambre patronale du nettoyage à Villejuif a été occupée en
permanence par plus d'une centaine de sans-papiers et de militants.
Plusieurs restaurants ont été occupé, ainsi que des chantiers. Les lieux
d'occupation et de mobilisation se sont multipliés.
Les militants syndicalistes n'ont pas ménagé leurs efforts pour
organiser la grève. Des liens très forts de solidarité se sont ainsi
créés entre travailleurs français et travailleurs immigrés sans-papiers,
qui, jusqu'alors avaient peu d'occasions de se retrouver ensemble, dans
des luttes. Comment lutter, comment exiger ses droits quand on ne sait
pas qu'on a des droits ? Le "quatre-pages", co-rédigé par les syndicats,
les associations de soutien aux sans-papiers, qui explique que les
travailleurs sans-papiers ont des droits, a joué un rôle très important
dans cette prise de conscience.
C'est un acquis très important qui casse tout le discours qu'on a
entendu des années durant sur une classe ouvrière dont une partie aurait
été gagnée par les idées racistes. C'est la réponse au discours qui fait
de l'immigré le concurrent du travailleur français.
La solidarité qui s'est construite dans cette lutte est une solidarité
de classe, une solidarité entre travailleurs exploités, entre
travailleurs organisés pour défendre leurs droits de salariés.

Ce mouvement s'est déclenché parce que de plus en plus de patrons ont
voulu se débarrasser des travailleurs sans-papiers, pour échapper aux
contrôles de la police et des préfectures qui appliquaient la loi
Sarkozy-Hortefeux sur "l'immigration choisie". Les rafles, le
harcèlement policier de plus en plus intense, les expulsions qui se
multiplient, tout poussait à une riposte de grande ampleur.
Encouragés par le succès de combats précédents, notamment chez Buffalo
et surtout au restaurant de la Grande Armée, les travailleurs sans-
papiers se sont tournés en masse vers les syndicats, en particulier le
CGT.
La grève a été organisée avec beaucoup de soin, de précautions, vu les
enjeux et les risques de répression.
Une partie du patronat, notamment celui des secteurs directement
concernés, a pris position en faveur de la régularisation de "leurs"
sans-papiers. Ils ont juré qu'ils ne "savaient pas", qu'ils "ne
connaissaient pas leur statut". Par delà l'hypocrisie de ces
déclarations, cela a incontestablement fait pression sur le
gouvernement.
Mais rien ne se serait passé sans la détermination des grévistes qui
entamaient une deuxième semaine de grève et sans l'extension de la lutte
à de nouveaux secteurs.
"Il faut tenir" disaient les militants qui ont dirigé cette lutte et les
grévistes ont tenu.

Face à son électorat, le gouvernement Sarkozy-Fillon-Hortefeux va
continuer à affirmer qu'il n'y a que des régularisations "au cas par
cas". Mais ces "cas" sont des centaines et ils ont été arrachés par la
lutte collective.
C'est une victoire très importante qui marque un nouveau pas dans le
combat pour la régularisation de tous les travailleurs et travailleuses
sans-papiers et plus généralement pour la régularisation de tous les
sans-papiers. C'est une brèche dans la politique de "l'immigration
choisie", car à aucun moment, les auteurs de cette loi ne pensaient
qu'ils seraient obligés de céder devant un mouvement de grève de
travailleurs sans-papiers.
C'est une victoire de la solidarité de classe. C'est une victoire contre
les divisions qui ne font le jeu que du patronat.
Des centaines de travailleurs se sont syndiqués, se sont organisés.
C'est une force militante qui prend sa place dans le mouvement ouvrier
et syndical.

C'est aussi une victoire importante pour les travailleurs et les peuples
d'Europe. Sarkozy avait fixé comme un des objectifs de la présidence
française de l'UE, la généralisation à l'ensemble de l'UE des critères
de la loi sur "l'immigration choisie". Il n'avait jamais cessé de
critiquer les gouvernements qui avaient procédé à des programmes de
régularisations. Il faudra qu'il tienne compte du combat qui vient
d'être mené et des résultats qu'il a arrachés.

Notre parti, nos militants, se sont impliqués dans ce mouvement, aussi
bien au niveau syndical, qu'au niveau politique, à tous les niveaux.
Nous avons souligné, dès la parution de la circulaire de décembre qu'une
brèche était entrouverte et qu'il fallait s'en saisir.
La victoire d'aujourd'hui montre que des hommes et des femmes, des
travailleurs, des militants courageux, déterminés, ont su l'élargir.
C'est un des premiers reculs significatifs imposé par la lutte à la
politique réactionnaire du gouvernement Sarkozy-Fillon. C'est un pas
important dans le combat contre les lois Sarkozy-Hortefeux, pour la
régularisation de tous les sans-papiers
D'autres suivront.

Vive la lutte courageuse des travailleurs et travailleuses sans-papiers
pour leur régularisation

Vive la solidarité, travailleurs français, immigrés, avec ou sans
papiers

Ils vivent ici, ils bossent ici, ils restent ici

Paris, 22 avril 2008
PARTI COMMUNISTE DES OUVRIERS DE FRANCE
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Globern
(Dominique G) a écrit news:1ifugk5.dzi5a81q6elthN%
:

Globern wrote:



Au fait, concernant le droit : Le droit, quand on est gouvernant, ça se
contourne et ça s'adapte à la situation du moment.



Comme celle qui concerne le domicile pour pouvoir voter à Paris ou comme
celle sur la publication obligatoire des bans avant mariage ?







(Ça me rappelle quelqu'un...)

Ou un garage à Nice :) pour se présenter aux élections... (Mais là, ce
n'était pas un gouvernant, arf !)

Voilà !



--

Révérend Père Globern
Primat de Première Classe retraité
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Laurent GARNIER
Le Fou wrote:

Et ces cons de français vont leur donner leurs papiers...



Ces cons de Francais c'est vous : votez mieux la prochaine fois !

--
Laurent GARNIER
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