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fréquence GSM

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Bégé
Salut à tous,

qui peut me dire quelle est la fréquence utilisée
par les téléphones portables?
que ce soit Orange, SFR, Bouygues ou autre


merci de vos réponses

5 réponses

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yves

Perso, je pense que si on pouvait récupérer le 450 pour y mettre l'UMTS
en usage voix uniquement, ce serait encore plus intéressant car comme il
n'y a pas la limite de timing advance en UMTS, la portée voix pourrait
être très intéressante à cette bande de fréquence. Par ailleurs, avec la
faiblesse des débits demandés pour couvrir les zones rurales en mode
voix, ça doit donner une couverture bien meilleure que le GSM 900 avec
un nombre de NodeB moins important (en raisonnant en voix uniquement).
On pourrait laisser la data UMTS en 900 Mhz pour la campagne et en 2100
Mhz pour les villes.


Faut pas rêver... Le plan de bande 400MHz a été redécoupé récemment, et
là, plus question d'y trouver de la téléphonie... Entre les TETRA et
TETRAPOL, les liaisons professionnelles... y'a plus beaucoup de place...

Yves

--
http://wiki.rougy.net -- Wiki Unix/Linux

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Olivier Boudot
Zeldus wrote in
news:428f7a56$0$32754$:

Reste celle du 900 qui pourrait être intéressante. Je pense qu'Olivier,
notre spécialiste radio aura des idées encore plus précises sur le sujet
:-)


Heu oui, voilà, voilà ;-)... En fait, le problème principal de l'UMTS
(comme de toute technologie W-CDMA) c'est le cell breathing. Ainsi, quelle
que soit la technologie utilisée, en limite de couverture le réseau sera
exploitable sans problème aux heures creuses et souvent indisponible aux
heures pleines, ce qui induit par principe un aléa supplémentaire par
rapport à un réseau TDMA correctement paramétré du point de vue radio.

Il est néanmoins exact qu'à 900 MHz les problèmes seront sans doute
beaucoup moins importants qu'à 2 GHz, déjà rien que parce-que la
détermination de la "limite de zone de service" est nettement plus facile à
prévoir dans un environnement difficile (urbain dense ou rural vallonné) à
900 MHz, où les conditions de propagation (et plus spécifiquement les
"trous" de couverture) seront moins nombreux et moins profonds qu'à 2 GHz.

L'UMTS présente alors, dans cette bande, un avantage par rapport au TDMA à
bande étroite (hors cas de recours saut de fréquence synthétisé, pas
toujours possible à mettre en oeuvre dans les zones très rurales, car il
n'y a souvent qu'un seul TRX dans la cellule) : celui d'offrir une bonne
résistance aux évanouissements sélectifs, grâce à l'étalement de spectre
sur une largeur de bande de 5 MHz.

Son principal inconvénient en découle aussi, intrinsèquement : La ressource
UMTS étant affectée aux opérateurs par blocs de 2 x 5 MHz en FDD, il n'y a
en réalité que très peu de ressoueces disponibles par opérateur dans la
bande EGSM (au sens de la norme, soit entre 880 et 915 MHz UL, 925 et 960
MHz DL) : cela fait en effet deux porteuses par opérateur lorsqu'il n'y en
a que trois (cas de la France) ce qui laisse 5 MHz de spectre inoccupé, à
moins d'envisager une attribution dyssimétrique de la ressource
(politiquement difficile, surtout que même pour un usage DVB-H ou assimilé
de ces 5 MHz restants, il ne pourrait y avoir qu'un seul élu, donc
monopole).

Deux porteuses par opérateur sur chaque node B, cela peut paraître
important en théorie, mais s'il s'agit de remplacer le GSM cela peut
rapidement finir par devenir critique, surtout dans les zones frontalières
où la règle d'accès équitable au spectre reviendrait à n'attribuer qu'une
seule porteuse par opérateur.

Ainsi, la meilleure efficacité spectrale en terme de contraintes de
planification me semble quand même devoir être assurée en ayant recours à
un système à bande étroite type GSM, quitte à utiliser le SFE là où c'est
possible pour lutter contre les évanouissements sélectifs dans le cas des
mobiles statiques, l'introduction de technologies comme SAIC (que j'ai déjà
eu l'occasion de présenter ici) permettant d'augmenter l'efficacité
spectrale du GSM dans des proportions qui permettent de se rapporcher de
celles de l'UMTS.

En fait, le seul véritable avantage que j'entrevois à passer en UMTS à 900
MHz, Pierrot, c'est celui que tu as déjà cité : l'absence de limitations
dues au TA.

Hier, j'ai en effet pu prendre toute la mesure de cet inconvénient dans les
Cévennes, au dessus de la Vallée Française (sur le causse, à une dizaine de
km au nord du Pompidou pour les connaisseurs). Dans cette zone très dégagée
orientée sud-est dans l'axe des deux principales vallées cévenoles, le
RXlevel variait, sur SFR comme sur Orange, entre - 80 et - 85 dBm, et ce
sur plusieurs cellules (au moins une dizaine pour chaque opérateur), mais
systématiquement hors TA (seul BoT était exploitable avec un niveau de
champ du même ordre que les deux autres, car ayant eu l'excellente idée de
s'installer sur site TDF du Fromental, le TA n'était que de 8).

Dans un cas comme celui-ci, le facteur limitant d'un système TDMA est
clairement lié à la nécessité de compenser le délai de "round-trip" de
façon à caler chaque communication dans le périmètre temporel du timeslot
qui lui est attribué, et lorsque le nombre de bits prévu pour coder les pas
de compensation du délai de propagation est, comme en GSM, clairement trop
faible (car non conçu, au départ, pour les zones rurales à très fort
diamètre de couverture) la limitation au fonctionnement du système n'est, à
l'évidence, pas liée à l'affaiblissement du bilan de liaison, qui demeure
théoriquement excellent, même à grande distance des stations de base (à
titre d'exemple, à 180 km de la Grande Etoile, on pouvait, du même endroit,
exploiter sans problème l'émetteur DAB de 2 kW* installé sur ce site TDF
marseillais avec un BER de 0 à l'aide d'un aérien omnidirectif, alors même
que le centre de la porteuse [canal LG] est à 1463,232 MHz, les conditions
de propagation étant alors assez proches de celles du GSM 1800).


--
A+,

Olivier


* L'émetteur DAB de la Grande Etoile fait 2 kW PAR, mais le downtilt des
aériens utilisés par TDF en DAB est généralement de 2°, avec un lobe
principal très peu ouvert en élévation (du fait du recours à des panneaux à
gain élevé). Sachant que l'altitude des aériens d'émissions est de 650 m
environ, et que le point de réception est situé, lui, à plus de 1000 m
d'altitude, la PAR résiduelle dans la direction du point de réception ne
devait pas dépasser quelques centaines de W, soit à quelques dB près, la
PAR d'une cellule GSM rurale.

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Zeldus
Merci Olivier pour ce brillant exposé !

Au passage, je viens de "découvrir" que Qualcomm est en train de
contacter tous les opérateurs d'Europe de l'Est (Russie, Ukraine,
Georgie, etc) pour leur proposer de convertir leur système NMT 450 en
CDMA2000 450 Mhz et il semble que ça marche... Ils sont malins :-)

Plus d'infos sur www.qualcomm.com bien sur

Bonne soirée,

Zeldus
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Olivier Boudot
Zeldus wrote in news:42921450$0$26619$:

Au passage, je viens de "découvrir" que Qualcomm est en train de
contacter tous les opérateurs d'Europe de l'Est (Russie, Ukraine,
Georgie, etc) pour leur proposer de convertir leur système NMT 450 en
CDMA2000 450 Mhz et il semble que ça marche... Ils sont malins :-)


Eh oui, ils utilisent l'avantage que procure un étalement de spectre moins
important (de mémoire : 1,25 MHz par porteuse) pour se "glisser" dans les
allocations de spectre du bas de bande IV... Et effectivement, à 450 MHz,
ça marche encore mieux qu'en 900 dans les zones rurales ! Par contre, en
CDMA2000 (ou EV-xx), bien sûr, pas de couverture urbaine cohérente (c'est à
dire multicouche) à coût de déploiement abordable : La discrimination entre
les secteurs se fait par décalage temporel d'un seul et unique code PN, ce
qui oblige donc à synchroniser rigoureusement tout le réseau, donc à
recourir à une base temps GPS sur chaque site (contrainte inconnue en W-
CDMA). On peut imaginer la complexité et les coûts délirants qui en
découleraient pour l'installation de picocellules indoor, par exemple pour
une couverture type métro/RER comme à Paris.

Mais il faut reconnaitre que le but de Qualcomm, dans son offensive visant
à déployer tous azimuts du CDMA2000 à 450 MHz, c'est plutôt la couverture
rurale de grands espaces, pas la couverture urbaine !


--
A+,

Olivier

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Dox
"Bégé" a écrit dans le message de
news:428edb69$0$1215$
Salut à tous,

qui peut me dire quelle est la fréquence utilisée
par les téléphones portables?
que ce soit Orange, SFR, Bouygues ou autre


merci de vos réponses


890,200 à 900,000 MHz: GSM Orange

900,200 à 904,800 MHz: GSM Bouygue
905,000 à 914,800 MHz GSM SFR

935,200 à 945,000 MHz GSM Orange
945,200 à 949,800 MHz GSM Bouygue
950,000 à 959,800 MHz GSM SFR

1710,000 à 1785,000 MHz GSM/DCS 1800 (BouyguesTel + extension SFR/Itineris)
1805,000 à 1880,000 MHz GSM/DCS 1800 (BouyguesTel + extension SFR/Itineris)


Orange 3G:
1964,9 à 1979,7 MHz
2154,9 à 2169,7 MHz

1950,1 à 1959,9 MHz
2140,1 et 2149,9 MHz (certaines regions)

SFR 3G:
1920,5 à 1935,3 MHz
2110,5 à 2125,3 MHz

1969,7 à 1979,5 MHz
2159,7 à 2169,5 MHz

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