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Full disclosure ou pas ?

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Dominique Blas
Je sais, je sais, le sujet revient régulièrement sur le tapis et,
récemment, en mai, la question a refait surface ici même et je me suis
rangé à l'avis de la communauté exprimé dans ce ng. A savoir, non-full
disclosure.

Pour ma part ma position était plus radicale : full-disclosure anonyme
notamment pour les gros éditeurs en me basant sur 3 principes :
étant donné leurs moyens, s'il y a faille, c'est qu'ils l'ont
bien voulu ;
la moindre des choses lorsqu'on acquiert un logiciel pro c'est
qu'il soit parfait à la manière d'un produit matériel ;
qu'étant donné le contexte depuis 2001 (DMC Act, Patriot Act,
etc) et le monde des affaires depuis longtemps mieux vaut rester
anonyme le plus possible.
Etre gentil c'est bien avec ses copains pas avec ces gens là
c'est risqué lorsqu'on n'est qu'un petit consultant.
Désolé.

Je ne cherche pas à relancer le débat (modérateurs soyez vigilants),
simplement à relater que ce monde n'est vraiment pas prêt à (fait pour)
la divulgation responsable.

Je ne pense pas que cette histoire ait été débattue ici. Elle n'est
pourtant pas récente (août 2004).
Je me lance.

Je vous invite à lire sur linuxfr.org (article original sur
http://kerneltrap.org/node/5382) la petite (més)aventure d'un prof.
argentin qui a eu le malheur, c'est bien peu de le dire, de pratiquer le
non-full disclosure c'est à dire de suivre la démarche de la
communauté (on prévient les éditeurs, les CERTS et on attend les
correctifs avant une divulgation complète) avant de se raviser et de se
faire traiter de terroriste.

Je passe les classiques qualificatifs de << terroriste >> (on a eu droit
à çe nen France avec l'affaire Teagram) visant à l'intimidation, pour
mettre davantage l'accent sur la notion de dépôt de brevets (encore eux)
non seulement sur une découverte faite par quelqu'un d'autre mais
également en vue d'interdire (sauf rémunération) la correction de la
faille par d'autres éditeurs.
Juste loi du marché me direz-vous ? Ben tiens.

Bon, ok, dans ce cas précis il s'agit du proto ICMP qui est largement
plus répandu qu'un OS de Redmond ou qu'un antivirus de Palo-Alto et qui
n'appartient à personne de particulier il est vrai.

Partant, la question du full ou du non-full
méritait d'être posée étant la couverture de la faille et de l'autre
côté le dépôt de brevet était sans doute pertinent face aux concurrents.

Mais même dans ce cas là, il faut se rendre à l'évidence que la bonne
âme n'a pas vraiment sa place et risque même de le payer fort cher !

db

--

Courriel : usenet blas net

6 réponses

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Francis Spiesser

Pourquoi ne pas demander à Microsoft de changer le nom de Windows en
Fenêtres, juste pour la France.


Cela dit, j'ai assisté une fois à une conférence Microsoft tenue par un
anglophone. Le traducteur utilisait fenêtres à chaque fois que Windows
revenait dans le discours. Et bien, franchement, on s'est un peu gratté
la tête au début pour savoir de quoi on parlait avant de comprendre...

--
______
Francis (enlever .NIPUBNISOUMIS)
"Le présent n'est qu'un futur qui a vieilli"

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No-Milk-Today
Hello *Xandros* in news:42e9e317$0$22296$ you
wrote:

Au moins, avec des mots Anglais, tout le monde comprend.

Et je trouve débile de vouloir Franciser des mots en inventant des
mots que plus personne de comprend.

Par exemple :

mèl pour Mail
Pouriel pour Spam
cédérom pour CD-Rom
pécé pour PC
parfeu pour Firewall

Si on utilise ce genre de mots, on s'enferme dans un dialècte que seul
quelques Français comprendront ... et encore.

Alors que les mots Anglais sont reconnus internationnalement.


Bien vu et Bravo !

Cdlt
--
NMT

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Zozo
Moi je veux bien mais il faudra aussi exiger des botanistes qu'ils renoncent
au latin, des musiciens qu'ils notent leurs nuances en français et pas en
italien et que chacun d'entre nous troque ses "a priori" contre des
préjugés.
Mais ce n'est pas tout, comment traduire "spaghetti", "risotto", "pudding",
"minimum", "scrabble" et tutti quanti ?
L'Académie Française (les 40 badernes semi-grabataires du quai Conti dixit
Desproges) va avoir un "planning surboooké".
Déjà qu'on nage en plein Bidochon avec les cédéroms et les dévédéroms...

Zozo, qui est pour une langue internationale (et pourquoi pas l'anglais ?)



"Didier Cuidet" <d.cuidet+ a écrit dans le message de
news:
[Sujet changé, copie dans et suivi dirigé vers <news:fr.comp.divers>]

Le 28 Jul 2005 16:58:25 GMT, dans fr.comp.securite, Eric Razny


Le 28 Jul 2005 06:23:55 GMT, dans fr.comp.securite, Eric Razny

Ainsi qu'un modérateur vous l'a déjà indiqué par email ce terme fait
partie du vocabulaire usuel de la sécurité informatique.

Au même titre que firewall, spoofing, reverse, sniffing etc.


Certes, mais ça n'empêche pas le concept qu'il désigne de pouvoir être
défini en français.


Certes, mais on ne va pas non plus exiger de celui qui contribue de
redéfinir en français un concept chaque fois qu'il utilise un mot
anglais.


Pourquoi donc l'expression désignant le concept devrait-elle être
d'origine anglaise, et, en l'occurrence, avec un sens dérivé ?

Ne s'agirait-il pas, dans le domaine de l'informatique :
* soit d'une paresse intellectuelle, qui dispenserait de rechercher une
expression française équivalente,
* soit d'un abandon, qui provoquerait l'adhésion à l'expression anglaise
sans chercher à se l'approprier,
* soit d'une propension, en utilisant un sabir anglais, à se poser en
détenteur du savoir, seulement disposé à échanger avec ceux qui
partagent l'emploi du même jargon.

De même il est très fréquent dans ce groupe francophone de voir des
réponse avec des liens sur des sites anglophones. Devrait-on filtrer ses
réponses (en français) sous prétexte que les références ne sont pas
dans la langue de Molière?


Faut-il forcément pratiquer l'anglais pour s'intéresser à la sécurité
des systèmes informatiques ?

Le but de la modération est de faire respecter la charte. Il nous a été
reproché d'utiliser trop fréquement certains refus qui ne se justifient
pas pleinement suivant la charte (on voit d'ailleurs de plus en plus ici
des, euh... en français... répondeurs inverses? et des gens qui
reprennent tout une contribution pour y ajouter une ligne :-( ). On ne va
pas inventer un refus "pas de jargon" qui ne figure pas en charte.


Ce groupe appartient à la hiérarchie fr.*, non ?

L'emploi du français, c'est une espèce de méta-charte qui concerne tous
les groupes.

Le sécurité est une discipline et a son jargon. Si je vais dans un
forum francophone scientifique j'imagine que les mots anglais ne vont pas
manquer non plus.


Les domaines qui ont un peu de bouteille ont su franciser les mots et
expressions définissant les concepts qu'ils manipulent.

Un francophone parlera de génétique, de physique, de chimie, de
psychologie en utilisant des termes français, alors que de nombreux
concepts ont été définis par des Allemands, Autrichiens, Anglais,
Néerlandais, etc. Ce sont parfois des mots qui prennent une
signification particulière en fonction du contexte. Mais l'emploi d'un
vocabulaire français me semble la règle.

Sauf dans le domaine de l'informatique, qui n'est peut-être pas encore
assez mature pour ça.

Tout domaine comporte son jargon, ce qui suppose soit des mots
empruntés à des langues étrangères soit à un glissement (voir
changement) de sens de mots français (dans notre cas).


C'est un mot français, « disclosure » ?


C'est français la construction soit... soit...?
Le "dans notre cas" s'appliquait à la langue (français ici, espagnol
sur un forum espagnol :) ).


En l'occurrence, il s'agissait d'un mot anglais dont le sens a été
détourné dans le cadre de la sécurité informatique.

Le sujet, c'était de connaître le sens de l'expression « full
disclosure ».


Ok (attention ligne longue à recoler, le minilien sera probablement mort
pour ceux qui liront ceux qui liront ce post dans quelques temps) :

http://translate.google.com/translate?u=http%3A%2F%2Fen.wikipedia.org%2Fwiki%2FFull_disclosure&langpair=en%7Cfr&hl=fr&ie=UTF-8&oe=UTF-8&prev=%2Flanguage_tools


La ligne est totalement opérationnelle avec mon logiciel.

http://minilien.fr/a0k0d6

Full disclosure est traduit "pleine révélation" mais le reste du texte
est compréhensible malgré la traduction automatique.


À la limite, le texte en anglais est plus compréhensible que la
traduction par robot.

--
DC





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Dominique Blas
[...]

Le traducteur de Google donne « pleine révélation ». Le lien entre la
sécurité informatique et la religion me semble ténu.
Sémantiqument c'est correcte. Totuefois en français correct on préfèrera

l'expression << divulgation totale >> voire << divulgation complète >>
<< divulgation entière >>.

Il y a également une notion de délai comprise dans cette expression <<
full disclosure >>. En effet, on dévoile complètement le contenu de la
faille immédiatement et non à l'issue d'une entente avec le ou les
éditeurs concernés.

db

--

Courriel : usenet blas net

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Xandros
Et je trouve débile de vouloir Franciser des mots en inventant des mots
que plus personne de comprend.



Là n'est pas la question.


Si justement, c'est toute la question


Par exemple :

mèl pour Mail



On dit courriel.


"On dit", c'est qui "ON", le roi des cons ?

Pouriel pour Spam



Au contraire, c'est particulièrement parlant.


A bon ? "Pouri" (de pouriture) et "iel" de .... je sais pas !

cédérom pour CD-Rom



Et un CD-Rom réinscriptible, c'est un CD-Ram ?


Non, c'estr un CD-RW, c'est écrit sur toutes les boites de CD-RW dans le
monde

pécé pour PC



Jamais vu.


T'as pas vu grand chose alors.

parfeu pour Firewall



coupe-feu aurait été plus avisé.


Tu vois toi même que c'est totalement crétin d'essayer de trouver des
pseudo-traductions à 2 balles.

Si on utilise ce genre de mots, on s'enferme dans un dialècte que seul
quelques Français comprendront ... et encore.



Quelques francophones. Pour autant que les traductions soient
intelligentes, et pas mot-à-mot.


Alors que les mots Anglais sont reconnus internationnalement.



Non.


Si !



Pourquoi ne pas demander à Microsoft de changer le nom de Windows en
Fenêtres, juste pour la France.



Bonne idée. Pour les autres pays francophones, aussi. Et avec l'accent
circonflexe.


Là j'abandone ... tu n'as qu'à parler ton dialecte avec toi même si ça
te fait plaisir.


--
Message envoyé avec Thunderbird
Sous Linux Xandros 3.0 Deluxe


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Manou
Didier Cuidet n'était pas loin de dire :

On dit courriel.


"On dit", c'est qui "ON", le roi des cons ?


La Délégation Générale à la langue française :


Sauf que c'est encore l'Académie française qui a la charge de définir
la langue, et que cette dernière a opté, ne t'en déplaise, pour "mèl",
"cédérom", "pécé", "pare-feu" et j'en passe. Tu es donc prié de
toi-même parler français, comme tu le dis en titre et non, pour prendre
l'exemple de ton courriel, un dialecte local tel que le québécois.


Alors que les mots Anglais sont reconnus internationnalement.


Non.


Si !


Sources ?


Internet...
<http://www.google.co.jp/search?hl=ja&q=%22full+disclosure%22&lr=lang_ja
<http://www.google.de/search?q=%22full+disclosure%22&lr=lang_de>
<http://www.google.it/search?&q=%22full+disclosure%22&meta=lr%3Dlang_it>

Et ainsi de suite.




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