Impossible d'échapper à la banalité, mais tant mieux, quand celle-ci
permet de montrer sans heurter d'autres choses, et je ne rigole pas,
n'est-ce pas Octave ? Tiens, en voilà une dans l'ambiance, on s'approche de
la fausse anarchie des herbes et des sous-bois :
Et une autre un peu sinistre, c'est normal, c'est l'été. Vous
remarquerez qu'au bord de la Loue il n'y a pas grand monde le soir, et
pourtant, qu'est-ce qu'elle est bonne (-:
Impossible d'échapper à la banalité, mais tant mieux, quand celle-ci permet de montrer sans heurter d'autres choses, et je ne rigole pas, n'est-ce pas Octave ? Tiens, en voilà une dans l'ambiance, on s'approche de la fausse anarchie des herbes et des sous-bois :
Et une autre un peu sinistre, c'est normal, c'est l'été. Vous remarquerez qu'au bord de la Loue il n'y a pas grand monde le soir, et pourtant, qu'est-ce qu'elle est bonne (-:
FiLH -- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
albert <albertlemoine_nospam_@wanadoo.fr> wrote:
FU2 fr.rec.photo
Bonjour,
Impossible d'échapper à la banalité, mais tant mieux, quand celle-ci
permet de montrer sans heurter d'autres choses, et je ne rigole pas,
n'est-ce pas Octave ? Tiens, en voilà une dans l'ambiance, on s'approche de
la fausse anarchie des herbes et des sous-bois :
Et une autre un peu sinistre, c'est normal, c'est l'été. Vous
remarquerez qu'au bord de la Loue il n'y a pas grand monde le soir, et
pourtant, qu'est-ce qu'elle est bonne (-:
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Impossible d'échapper à la banalité, mais tant mieux, quand celle-ci permet de montrer sans heurter d'autres choses, et je ne rigole pas, n'est-ce pas Octave ? Tiens, en voilà une dans l'ambiance, on s'approche de la fausse anarchie des herbes et des sous-bois :
Et une autre un peu sinistre, c'est normal, c'est l'été. Vous remarquerez qu'au bord de la Loue il n'y a pas grand monde le soir, et pourtant, qu'est-ce qu'elle est bonne (-:
FiLH -- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
albert
Bonjour Frédéric,
Oui mais ne serait-on pas ici dans la séduction ?
Les trois mots les plus répandus dans le discours sur l'art : Anecdotique, Séduction, Abîme (abyme, avec componction). Le quatrième enfant pauvre sous le podium : Banalité, car la banalité n'a pas assez de rebond. Le premier, je l'ai employé ce matin dans un post, le deuxième, tu viens de nous le farcir comme une grosse courgette, le dernier est mon petit chéri, car en fait, il cache bien son jeu.
Amuselons-les : Une banalité qui séduit ne l'est plus, mais elle reste anecdotique, à moins qu'elle ne propose l'abîme. Elle le creusera volontiers, et avec de tels rebords il ne sera pas profond. Ce qu'il faut, c'est une banalité vraiment banale, de celles qui apparaissent sans cesse partout, des banalités énergiques, qui sont le moteur de tant d'images vues alors que leurs auteurs ne cessent de croire qu'ils en sont les seuls créateurs. Pour preuve, les énormes signature barrant leurs oeuvres.
De cette banalité là, on lui ôte le paraphe, on l'isole, on la hasarde dans l'anecdote, on l'oublie, on la zappe, on l'effrange de notre mémoire immédiate du navigateur du net (n'avez-vous jamais pensé que la mémoire de votre navigateur était la votre?). Il n'en reste rien, mais prenez garde que je ne vienne avec de petits albums vous rappeler au souvenir de vos rêves.
La formule est simple, la banalité propose l'abîme au sein d'elle même. Mais, si elle est le sujet de la photographie, ce n'est pas elle qui la fait. La photographie se construit ailleurs, notamment dans le passage d'une dimension à une autre. Trois devient deux et c'est là que se creuse l'abîme, car à ce moment tout est permis. Vous rendez-vous compte ? Pour une fois qu'on peut réfléchir en se disant qu'en déclenchant, la perte d'une dimension va ouvrir une faille, un gouffre de taille. Et il n'y aura pas d'échelle pour remonter. Un jour, je ferais des photographies, et on pourra, comme dans google-earth, rentrer dans les villes, reconnaître sa rue, visiter sa maison et aller jusque dans les draps de notre lit s'y coucher.
Finalement banalité ne rime pas avec abîme, il faudrait vraiment être bourré ou très cinglé pour y plonger avec elle. Mais laissez-moi seulement vous y pousser.
Amitiés, Albert ---------------------------------------------------------- Photographies imaginaires http://perso.orange.fr/albert.lemoine ----------------------------------------------------------
Bonjour Frédéric,
Oui mais ne serait-on pas ici dans la séduction ?
Les trois mots les plus répandus dans le discours sur l'art :
Anecdotique, Séduction, Abîme (abyme, avec componction). Le quatrième enfant
pauvre sous le podium : Banalité, car la banalité n'a pas assez de rebond.
Le premier, je l'ai employé ce matin dans un post, le deuxième, tu viens de
nous le farcir comme une grosse courgette, le dernier est mon petit chéri,
car en fait, il cache bien son jeu.
Amuselons-les : Une banalité qui séduit ne l'est plus, mais elle reste
anecdotique, à moins qu'elle ne propose l'abîme. Elle le creusera
volontiers, et avec de tels rebords il ne sera pas profond. Ce qu'il
faut, c'est une banalité vraiment banale, de celles qui apparaissent sans
cesse partout, des banalités énergiques, qui sont le moteur de tant d'images
vues alors que leurs auteurs ne cessent de croire qu'ils en sont les seuls
créateurs. Pour preuve, les énormes signature barrant leurs oeuvres.
De cette banalité là, on lui ôte le paraphe, on l'isole, on la hasarde
dans l'anecdote, on l'oublie, on la zappe, on l'effrange de notre mémoire
immédiate du navigateur du net (n'avez-vous jamais pensé que la mémoire de
votre navigateur était la votre?). Il n'en reste rien, mais prenez garde que
je ne vienne avec de petits albums vous rappeler au souvenir de vos rêves.
La formule est simple, la banalité propose l'abîme au sein d'elle même.
Mais, si elle est le sujet de la photographie, ce n'est pas elle qui la
fait. La photographie se construit ailleurs, notamment dans le passage d'une
dimension à une autre. Trois devient deux et c'est là que se creuse l'abîme,
car à ce moment tout est permis. Vous rendez-vous compte ? Pour une fois
qu'on peut réfléchir en se disant qu'en déclenchant, la perte d'une
dimension va ouvrir une faille, un gouffre de taille. Et il n'y aura pas
d'échelle pour remonter. Un jour, je ferais des photographies, et on pourra,
comme dans google-earth, rentrer dans les villes, reconnaître sa rue,
visiter sa maison et aller jusque dans les draps de notre lit s'y coucher.
Finalement banalité ne rime pas avec abîme, il faudrait vraiment être
bourré ou très cinglé pour y plonger avec elle. Mais laissez-moi seulement
vous y pousser.
Amitiés,
Albert
----------------------------------------------------------
Photographies imaginaires
http://perso.orange.fr/albert.lemoine
----------------------------------------------------------
Les trois mots les plus répandus dans le discours sur l'art : Anecdotique, Séduction, Abîme (abyme, avec componction). Le quatrième enfant pauvre sous le podium : Banalité, car la banalité n'a pas assez de rebond. Le premier, je l'ai employé ce matin dans un post, le deuxième, tu viens de nous le farcir comme une grosse courgette, le dernier est mon petit chéri, car en fait, il cache bien son jeu.
Amuselons-les : Une banalité qui séduit ne l'est plus, mais elle reste anecdotique, à moins qu'elle ne propose l'abîme. Elle le creusera volontiers, et avec de tels rebords il ne sera pas profond. Ce qu'il faut, c'est une banalité vraiment banale, de celles qui apparaissent sans cesse partout, des banalités énergiques, qui sont le moteur de tant d'images vues alors que leurs auteurs ne cessent de croire qu'ils en sont les seuls créateurs. Pour preuve, les énormes signature barrant leurs oeuvres.
De cette banalité là, on lui ôte le paraphe, on l'isole, on la hasarde dans l'anecdote, on l'oublie, on la zappe, on l'effrange de notre mémoire immédiate du navigateur du net (n'avez-vous jamais pensé que la mémoire de votre navigateur était la votre?). Il n'en reste rien, mais prenez garde que je ne vienne avec de petits albums vous rappeler au souvenir de vos rêves.
La formule est simple, la banalité propose l'abîme au sein d'elle même. Mais, si elle est le sujet de la photographie, ce n'est pas elle qui la fait. La photographie se construit ailleurs, notamment dans le passage d'une dimension à une autre. Trois devient deux et c'est là que se creuse l'abîme, car à ce moment tout est permis. Vous rendez-vous compte ? Pour une fois qu'on peut réfléchir en se disant qu'en déclenchant, la perte d'une dimension va ouvrir une faille, un gouffre de taille. Et il n'y aura pas d'échelle pour remonter. Un jour, je ferais des photographies, et on pourra, comme dans google-earth, rentrer dans les villes, reconnaître sa rue, visiter sa maison et aller jusque dans les draps de notre lit s'y coucher.
Finalement banalité ne rime pas avec abîme, il faudrait vraiment être bourré ou très cinglé pour y plonger avec elle. Mais laissez-moi seulement vous y pousser.
Amitiés, Albert ---------------------------------------------------------- Photographies imaginaires http://perso.orange.fr/albert.lemoine ----------------------------------------------------------
Octave
Ah, oui d'accord! Donc, là, il faudrait "utiliser" ces développements à la Van Damme dans la présentation de tes photos. Je n'y ai pas cru la première fois, mais là, ça y est, je te suis, c'est tout bon, tu es à point, fonce!
J'aime "foret_chaux", moins "loue_parc". Sur la seconde, le problème est trop loin, il faut plonger dedans et tout ce qui est autour n'a pas beaucoup d'intérêt, pour moi. Mais dans la première, c'est ma tête qui fait la bascule : droit, penché à droite. Je pense que c'est ta plus belle réussite dans le montage logiciel. On est face à deux images inverses, et ça fonctionne, tout colle, c'est le délire! Bravo!
Octave
Ah, oui d'accord!
Donc, là, il faudrait "utiliser" ces développements à la Van Damme dans
la présentation de tes photos. Je n'y ai pas cru la première fois, mais
là, ça y est, je te suis, c'est tout bon, tu es à point, fonce!
J'aime "foret_chaux", moins "loue_parc". Sur la seconde, le problème
est trop loin, il faut plonger dedans et tout ce qui est autour n'a
pas beaucoup d'intérêt, pour moi. Mais dans la première, c'est ma tête
qui fait la bascule : droit, penché à droite. Je pense que c'est ta
plus
belle réussite dans le montage logiciel. On est face à deux images
inverses, et ça fonctionne, tout colle, c'est le délire!
Bravo!
Ah, oui d'accord! Donc, là, il faudrait "utiliser" ces développements à la Van Damme dans la présentation de tes photos. Je n'y ai pas cru la première fois, mais là, ça y est, je te suis, c'est tout bon, tu es à point, fonce!
J'aime "foret_chaux", moins "loue_parc". Sur la seconde, le problème est trop loin, il faut plonger dedans et tout ce qui est autour n'a pas beaucoup d'intérêt, pour moi. Mais dans la première, c'est ma tête qui fait la bascule : droit, penché à droite. Je pense que c'est ta plus belle réussite dans le montage logiciel. On est face à deux images inverses, et ça fonctionne, tout colle, c'est le délire! Bravo!
Octave
albert
Bonjour Octave,
Je sens comme une pointe de, je ne sais quoi. Allez fonce albert ! Vas-y ! Vas-y où ? J'y suis déjà. Viens donc me rejoindre, à ta manière. Tu es beaucoup plus simple. Alors profites-en. J'ai derrière moi trop de complexité imbécile pour revenir en arrière. Je ne te commande pas, je te dis seulement qu'un travail est de longue haleine et que nous pourrons nous accompagner. J'avais déjà proposé à Aimable cette route. Il n'y avait vu qu'un chemin. Un chemin qui ne mène nulle part. Dommage.
En route, je regarde à gauche, tu regardes à droite, et le premier qui voit un gros champignon, comme un tabouret, auras le droit de s'asseoir dessus -:
Albert
Bonjour Octave,
Je sens comme une pointe de, je ne sais quoi. Allez fonce albert ! Vas-y
! Vas-y où ? J'y suis déjà. Viens donc me rejoindre, à ta manière. Tu es
beaucoup plus simple. Alors profites-en. J'ai derrière moi trop de
complexité imbécile pour revenir en arrière. Je ne te commande pas, je te
dis seulement qu'un travail est de longue haleine et que nous pourrons nous
accompagner. J'avais déjà proposé à Aimable cette route. Il n'y avait vu
qu'un chemin. Un chemin qui ne mène nulle part. Dommage.
En route, je regarde à gauche, tu regardes à droite, et le premier qui
voit un gros champignon, comme un tabouret, auras le droit de s'asseoir
dessus -:
Je sens comme une pointe de, je ne sais quoi. Allez fonce albert ! Vas-y ! Vas-y où ? J'y suis déjà. Viens donc me rejoindre, à ta manière. Tu es beaucoup plus simple. Alors profites-en. J'ai derrière moi trop de complexité imbécile pour revenir en arrière. Je ne te commande pas, je te dis seulement qu'un travail est de longue haleine et que nous pourrons nous accompagner. J'avais déjà proposé à Aimable cette route. Il n'y avait vu qu'un chemin. Un chemin qui ne mène nulle part. Dommage.
En route, je regarde à gauche, tu regardes à droite, et le premier qui voit un gros champignon, comme un tabouret, auras le droit de s'asseoir dessus -:
Albert
Octave
Albert,
Tu me paraîs assez carnassier dans ton écriture, je pense que tu pourrais faire quelque chose avec, voilà! Mais tu pourrais repartir à zéro, il te faudrait un gros coup de pied au cul, et je pourrais te le donner, moi. Je dis ça parce que je rêve d'un coup de pied pour moi, j'en ai tellement marre de ces images belles, de cette volonté de rentrer dans le miroir, de ne plus savoir qu'en faire, de ce miroir (pas le casser, quand-même!). faire avec la photo, c'est toujours trimballer le poids de l'histoire de la photo, ce truc collant, impossible de s'en séparer, ce truc merdique qui est l'histoire de l'esthétique dans la photo. Il faudra bien se poser la question un jour.
Mais bon, tu parles d'un truc avec quelqu'un, nous pourrons nous accompagner, pourquoi pas! Mais tu avais choisi Aimable, qui est cet Aimable, faudra-t-il que je lui casse la gueule pour être avec toi ? Mais quand tu me dis simple, tu te fourvois, et je pense que les champignons, tu ne t'es pas assis dessus, mais tu les as bouffés...
Octave
Albert,
Tu me paraîs assez carnassier dans ton écriture, je pense que tu
pourrais faire quelque chose avec, voilà!
Mais tu pourrais repartir à zéro, il te faudrait un gros coup de pied
au cul, et je pourrais te le donner, moi. Je dis ça parce que je rêve
d'un coup de pied pour moi, j'en ai tellement marre de ces images
belles, de cette volonté de rentrer dans le miroir, de ne plus savoir
qu'en faire, de ce miroir (pas le casser, quand-même!). faire avec la
photo, c'est toujours trimballer le poids de l'histoire de la photo,
ce truc collant, impossible de s'en séparer, ce truc merdique qui est
l'histoire de l'esthétique dans la photo. Il faudra bien se poser la
question un jour.
Mais bon, tu parles d'un truc avec quelqu'un, nous pourrons nous
accompagner, pourquoi pas! Mais tu avais choisi Aimable, qui est cet
Aimable, faudra-t-il que je lui casse la gueule pour être avec toi ?
Mais quand tu me dis simple, tu te fourvois, et je pense que les
champignons, tu ne t'es pas assis dessus, mais tu les as bouffés...
Tu me paraîs assez carnassier dans ton écriture, je pense que tu pourrais faire quelque chose avec, voilà! Mais tu pourrais repartir à zéro, il te faudrait un gros coup de pied au cul, et je pourrais te le donner, moi. Je dis ça parce que je rêve d'un coup de pied pour moi, j'en ai tellement marre de ces images belles, de cette volonté de rentrer dans le miroir, de ne plus savoir qu'en faire, de ce miroir (pas le casser, quand-même!). faire avec la photo, c'est toujours trimballer le poids de l'histoire de la photo, ce truc collant, impossible de s'en séparer, ce truc merdique qui est l'histoire de l'esthétique dans la photo. Il faudra bien se poser la question un jour.
Mais bon, tu parles d'un truc avec quelqu'un, nous pourrons nous accompagner, pourquoi pas! Mais tu avais choisi Aimable, qui est cet Aimable, faudra-t-il que je lui casse la gueule pour être avec toi ? Mais quand tu me dis simple, tu te fourvois, et je pense que les champignons, tu ne t'es pas assis dessus, mais tu les as bouffés...
Octave
filh
albert wrote:
Bonjour Frédéric,
Oui mais ne serait-on pas ici dans la séduction ?
Les trois mots les plus répandus dans le discours sur l'art : Anecdotique, Séduction,
Séduction je ne savais pas. Banalité c'est le nom du cheval de Danto.
Amuselons-les : Une banalité qui séduit ne l'est plus,
Ah... c'est là un bien beau chemin que tu nous proposes et je suis bien aise de m'y promener un peu.
Mais... ce n'est pas celui là que je visais. Je crois que dans ce que tu proposes il y a une partie bien séduiante. Qui séduit d'ailleurs, tout le monde est enchanté par la magie de ce que tu proposes. Les amateurs de surréalisme, les techniciens fous, les amateurs d'énigmes...
Bien sûr moi aussi j'aime les femmes bien habillées, celles dont le charme va me faire tourner la tête.
Il y a de la haute couture dans ce que tu proposes.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
albert <albertlemoine_nospam_@wanadoo.fr> wrote:
Bonjour Frédéric,
Oui mais ne serait-on pas ici dans la séduction ?
Les trois mots les plus répandus dans le discours sur l'art :
Anecdotique, Séduction,
Séduction je ne savais pas. Banalité c'est le nom du cheval de Danto.
Amuselons-les : Une banalité qui séduit ne l'est plus,
Ah... c'est là un bien beau chemin que tu nous proposes et je suis bien
aise de m'y promener un peu.
Mais... ce n'est pas celui là que je visais. Je crois que dans ce que tu
proposes il y a une partie bien séduiante. Qui séduit d'ailleurs, tout
le monde est enchanté par la magie de ce que tu proposes. Les amateurs
de surréalisme, les techniciens fous, les amateurs d'énigmes...
Bien sûr moi aussi j'aime les femmes bien habillées, celles dont le
charme va me faire tourner la tête.
Il y a de la haute couture dans ce que tu proposes.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Les trois mots les plus répandus dans le discours sur l'art : Anecdotique, Séduction,
Séduction je ne savais pas. Banalité c'est le nom du cheval de Danto.
Amuselons-les : Une banalité qui séduit ne l'est plus,
Ah... c'est là un bien beau chemin que tu nous proposes et je suis bien aise de m'y promener un peu.
Mais... ce n'est pas celui là que je visais. Je crois que dans ce que tu proposes il y a une partie bien séduiante. Qui séduit d'ailleurs, tout le monde est enchanté par la magie de ce que tu proposes. Les amateurs de surréalisme, les techniciens fous, les amateurs d'énigmes...
Bien sûr moi aussi j'aime les femmes bien habillées, celles dont le charme va me faire tourner la tête.
Il y a de la haute couture dans ce que tu proposes.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
albert
...Mais tu avais choisi Aimable, qui est cet Aimable,
C'est une vieille histoire. Je ne l'avais pas choisi, il était là.
Bon, si tu me donnes un coup de pied au cul, et que tu en attends un aussi, ce n'est pas moi qui peut te le donner, on a pas les jambes assez longues.
Le poids de la photo, ce n'est pas son esthétique, pas du tout. Le poids de la photo, son histoire tout court, sont formidables à porter, souviens-toi de l'étymologie : Photo-Phore. La lumière, ce n'est pas difficile à porter. Elle t'emporte, à la vitesse que tu veux.
Albert
...Mais tu avais choisi Aimable, qui est cet
Aimable,
C'est une vieille histoire. Je ne l'avais pas choisi, il était là.
Bon, si tu me donnes un coup de pied au cul, et que tu en attends un
aussi, ce n'est pas moi qui peut te le donner, on a pas les jambes assez
longues.
Le poids de la photo, ce n'est pas son esthétique, pas du tout. Le poids
de la photo, son histoire tout court, sont formidables à porter,
souviens-toi de l'étymologie : Photo-Phore. La lumière, ce n'est pas
difficile à porter. Elle t'emporte, à la vitesse que tu veux.
...Mais tu avais choisi Aimable, qui est cet Aimable,
C'est une vieille histoire. Je ne l'avais pas choisi, il était là.
Bon, si tu me donnes un coup de pied au cul, et que tu en attends un aussi, ce n'est pas moi qui peut te le donner, on a pas les jambes assez longues.
Le poids de la photo, ce n'est pas son esthétique, pas du tout. Le poids de la photo, son histoire tout court, sont formidables à porter, souviens-toi de l'étymologie : Photo-Phore. La lumière, ce n'est pas difficile à porter. Elle t'emporte, à la vitesse que tu veux.
Albert
albert
Il y a de la haute couture dans ce que tu proposes.
Pourquoi pas ? Merci pour la haute, la couture aussi. Le secret est qu'on ne voit pas les coutures. S'habiller avec des oripeaux, du moment qu'on ne les voit pas, c'est de la haute couture. La banalité est comme un tissu qui se découpe aux ciseaux, et dont se vêt le roi nu par ailleurs.
Albert
Il y a de la haute couture dans ce que tu proposes.
Pourquoi pas ? Merci pour la haute, la couture aussi. Le secret est
qu'on ne voit pas les coutures. S'habiller avec des oripeaux, du moment
qu'on ne les voit pas, c'est de la haute couture. La banalité est comme un
tissu qui se découpe aux ciseaux, et dont se vêt le roi nu par ailleurs.
Il y a de la haute couture dans ce que tu proposes.
Pourquoi pas ? Merci pour la haute, la couture aussi. Le secret est qu'on ne voit pas les coutures. S'habiller avec des oripeaux, du moment qu'on ne les voit pas, c'est de la haute couture. La banalité est comme un tissu qui se découpe aux ciseaux, et dont se vêt le roi nu par ailleurs.
Albert
Octave
Bon, si tu me donnes un coup de pied au cul, et que tu en attends un aussi, ce n'est pas moi qui peut te le donner, on a pas les jambes assez longues.
Les mots peuvent être pires, pas besoins de jambe!
Le poids de la photo, ce n'est pas son esthétique, pas du tout. Le poids de la photo, son histoire tout court, sont formidables à porter, souviens-toi de l'étymologie : Photo-Phore. La lumière, ce n'est pas difficile à porter. Elle t'emporte, à la vitesse que tu veux.
Moi, malheureusement, je pense encore à faire de belles photos tout en sachant que ça n'a rien à voir, RIEN A VOIR. Mon seul espoir est de trouver quelque chose dans cette photo, peut-être du côté de la littérature, qui connaît bien le rapport entre réel et sa représentation. Mais, seulement, est-ce que la beauté peut-être une valeur, ou seulement une base, je n'y crois pas du tout en ne faisant que ça. C'est plutôt ça qui m'intéresse, et la lumière est lourde à porter souvent dans la photo.
Octave
Bon, si tu me donnes un coup de pied au cul, et que tu en attends un
aussi, ce n'est pas moi qui peut te le donner, on a pas les jambes assez
longues.
Les mots peuvent être pires, pas besoins de jambe!
Le poids de la photo, ce n'est pas son esthétique, pas du tout. Le poids
de la photo, son histoire tout court, sont formidables à porter, souviens-toi
de l'étymologie : Photo-Phore. La lumière, ce n'est pas difficile à porter.
Elle t'emporte, à la vitesse que tu veux.
Moi, malheureusement, je pense encore à faire de belles photos tout en
sachant que ça n'a rien à voir, RIEN A VOIR. Mon seul espoir est de
trouver quelque chose dans cette photo, peut-être du côté de la
littérature, qui connaît bien le rapport entre réel et sa
représentation. Mais, seulement, est-ce que la beauté peut-être une
valeur, ou seulement une base, je n'y crois pas du tout en ne faisant
que ça.
C'est plutôt ça qui m'intéresse, et la lumière est lourde à porter
souvent dans la photo.
Bon, si tu me donnes un coup de pied au cul, et que tu en attends un aussi, ce n'est pas moi qui peut te le donner, on a pas les jambes assez longues.
Les mots peuvent être pires, pas besoins de jambe!
Le poids de la photo, ce n'est pas son esthétique, pas du tout. Le poids de la photo, son histoire tout court, sont formidables à porter, souviens-toi de l'étymologie : Photo-Phore. La lumière, ce n'est pas difficile à porter. Elle t'emporte, à la vitesse que tu veux.
Moi, malheureusement, je pense encore à faire de belles photos tout en sachant que ça n'a rien à voir, RIEN A VOIR. Mon seul espoir est de trouver quelque chose dans cette photo, peut-être du côté de la littérature, qui connaît bien le rapport entre réel et sa représentation. Mais, seulement, est-ce que la beauté peut-être une valeur, ou seulement une base, je n'y crois pas du tout en ne faisant que ça. C'est plutôt ça qui m'intéresse, et la lumière est lourde à porter souvent dans la photo.