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incipit sous Finale

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Snoop
Une âme charitable pourrait-elle m'expliquer comment créer une mesure
d'incipit sous finale 2006, placée comme il se doit, juste avant le
premier système.
J'arrive à la placer au dessus sans problème, mais je n'arrive pas à la
placer devant (sans doute un problème de marge que je n'arrive pas à
résoudre).

Voici comment j'ai fait jusqu'à présent :

Sur une partition à une seule portée, je force ma première portée à
n'avoir qu'une seule mesure, je réduis sa taille et règle ce que je veux
afficher, et ... je bloque. Pas moyen de mettre cette satanée mesure
devant le système suivant. Même problème bien sûr si je veux créer une
indication de clef ancienne.

10 réponses

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Gerald
Bernard Meylan wrote:


Avec Finale, tu vas entrer tout ce qui est musique, définir un format de
page, des marges, le nombre de mesures par ligne, les tournes,
éventuellement les écarts entre systèmes (bien que tu puisses le faire
aussi sous Scribus). Tu vas ensuite exporter ta page ou portion de page
ou encore système en .TIF; là, suivant tes contraintes, tu pourras
encore définir un découpage plus fin sous un logiciel comme Gimp,
Photoshop, etc. Ensuite intervient Scribus [...]



Dès qu'on abandonne le vectoriel se pose le problème de la résolution
finale du fichier et du poids du TIFF : inexploitable au niveau
professionnel AMHA.

Depuis désormais 20 ans, la solution que j'utilise est d'une saisie dans
un logiciel musical capable de comprendre un certain nombre de règles
(et, mais c'est la cerise sur le gâteau, de définir ces règles... la
ToolBox quoi)...

PUIS d'exporter en EPS et de reprendre le fichier dans Illustrator et
rien d'autre. Là on est dans du vectoriel, on peut faire du
chercher-remplacer (et donc remplacer par exemple les boules des notes
par ce qu'on veut etc.)

ET on peut envoyer le tout à la flasheuse sans l'ombre d'une hésitation
(après éventuel passage par un logiciel de mise en page, s'il y a du
texte ou de l'habillage, genre InDesign, ou plus anciennement X-Press,
ou plus anciennement PageMaker, ou plus anciennement Ready-Set-Go!...
(mais là on est dans la préhistoire, arf!) et pourquoi pas Scribus...
s'il gère correctement les EPS vectoriels et les polices postscript...

Gimp ou Photoshop ne te permettront aucune correction d'approche, aucune
résolution de conflit, aucun réalignement vertical... pour moi c'est une
cata...

juste pour aider...
--
Gérald
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Snoop
> juste pour aider...



Et ça aide !

Je précise juste que je suis musicien professionnels aimant
l'informatique et l'informatique musicale, maniant plus que correctement
Finale (même si pour les incipit j'avais un trou !), mais ayant
absolument tout à apprendre de l'édition musicale. Je viens de commander
"Music Engraving Today", et j'ai hâte de le recevoir.

Très encouragé par cet afflux d'informations enthousiasmantes, j'ai mis
à profit ma CS2 en installant aussi Illustrator, et j'ai testé cette
fonction de Finale qui me narguait jusqu'alors du haut de son inutilité:
"Générer le fichier texte PostScript". Hop, un petit import dans
Illustrator, et là... c'est le choc ! On peut tout modifier ! Vivement
que j'aie fini de rentrer mon édition critique dans Finale pour que je
puisse voir ce que ça donne sous Illustrator puis Indesign pour la mise
en page finale !

Encore Merci !
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Gerald
Snoop wrote:

Très encouragé par cet afflux d'informations enthousiasmantes, j'ai mis
à profit ma CS2 en installant aussi Illustrator, et j'ai testé cette
fonction de Finale qui me narguait jusqu'alors du haut de son inutilité:
"Générer le fichier texte PostScript". Hop, un petit import dans
Illustrator, et là... c'est le choc ! On peut tout modifier ! Vivement
que j'aie fini de rentrer mon édition critique dans Finale pour que je
puisse voir ce que ça donne sous Illustrator puis Indesign pour la mise
en page finale !



Bon alors on va donner un petit coup de main de plus :

En principe, quand les portées sont exportées elles sont "groupées" en
trois niveaux successifs. Ça permet de les ballader sur la page etc.
Bien. Chaque niveau de dégroupage a son utilité : les boules les lignes
etc... Une duplication des boules en particulier permet des choses
intéressantes pour appliquer des changements globaux, un ombrage...

Une fois tout dégroupé tu peux "bloquer" les lignes (en les
sélectionnant puis pomme-2(du pavé numérique) (et alt-pomme-2 pour tout
débloquer). L'intérêt c'est qu'une fois les lignes bloquées, si tu fais
une sélection verticale flèche-blanche sur un accord par exemple, tu
peux le ballader avec les touches fléchées vers la droite ou la
gauche... bonjour les résolutions de conflits, donner un peu d'aisance à
un mouvement etc.

Autre exemple : tu dupliques une boule (cliquer-glisser sur le point
d'ancrage, suffit de zoomer pour y arriver facile, c'est là que c'est
bath Illustrator : dans le zoom à 800% et plus !). Tu la mets en dehors
de la portée et tu la sélectionnes avec l'outil texte. Bien. Maintenant
tu tapes au clavier, disons, le signe %, ou sur G, ou sur f-minuscule ou
sur F majuscule, et hop ! tu t'aperçois que ta Sonata (ou ta Petrucci)
est une police comme une autre, dont il suffit d'avoir le mapping...
Oui, oui. (le "s" c'est le dièse - sharp, le b le bémol etc.) Maintenant
tu appliques une déformation ou une rotation à ce signe... intéressant !
tu le vectorises et tu attrapes un de ses points d'ancrage avec la
flèche blanche... intéressant aussi... Le métier commence à rentrer...

Après, pour savoir comment faire une belle liaison, espacer les
systèmes, connaître les règles de typographie musicale française
appliquées aux différentes époques, comment faire une belle tourne,
comment s'adapter aux idiosyncrasies de chaque éditeur... au bout de
cinq ou six mille pages achetées par iceux (donc, en quelque sorte,
validées...) tu commenceras à y arriver. Bon courage :-)

--
Gérald
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Bernard Meylan
Gerald a écrit :

Dès qu'on abandonne le vectoriel se pose le problème de la résolution
finale du fichier et du poids du TIFF : inexploitable au niveau
professionnel AMHA.



Ça coule de source, j'aurais dû mentionner .eps en premier; et en plus
Scribus le gère aux petits oignons! Mais il m'arrive de devoir utiliser
le .tif, en 300pp pas de probs résolution et Sctibus se débrouille fort
bien avec le poids des fichiers.

Bernard
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Bernard Meylan
Snoop a écrit :
Je viens de commander
"Music Engraving Today", et j'ai hâte de le recevoir.



Juste un avis personnel: Music Engraving Today est basique, trop basique
à mon goût; tu vas en redemander... ;-) Alors je te conseille l'achat du
CD-Rom de Ted Ross: The Art of Music Engraving, une somme
impressionnante! Je m'y réfère souvent même si c'est basé sur de la typo
américaine (donc légèrement différente de l'européenne ou plus
spécifiquement de la française).

Bernard
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Snoop
> Autre exemple : tu dupliques une boule (cliquer-glisser sur le point
d'ancrage, suffit de zoomer pour y arriver facile, c'est là que c'est
bath Illustrator : dans le zoom à 800% et plus !). Tu la mets en dehors
de la portée et tu la sélectionnes avec l'outil texte. Bien. Maintenant
tu tapes au clavier, disons, le signe %, ou sur G, ou sur f-minuscule ou
sur F majuscule, et hop ! tu t'aperçois que ta Sonata (ou ta Petrucci)
est une police comme une autre, dont il suffit d'avoir le mapping...
Oui, oui. (le "s" c'est le dièse - sharp, le b le bémol etc.) Maintenant
tu appliques une déformation ou une rotation à ce signe... intéressant !
tu le vectorises et tu attrapes un de ses points d'ancrage avec la
flèche blanche... intéressant aussi... Le métier commence à rentrer...



J'ai bien essayé la Sonata, mais tout d'abord il me manque son fichier
d'annotations, et ensuite il lui manque quelques signes qui sont
pourtant dans la Maestro, comme la clef de sol octaviante. Il en manque
un peu moins dans la Petrucci.

De plus, lorsque j'importe dans Illustrator un .PS sauvegardé avec
Sonata ou Petrucci, j'ai d'autres signes à la place des têtes de notes,
ce qui rend la partition complètement loufoque.

Est-ce que ces deux polices sont unanimement et uniquement employées
chez les graveurs ? Si oui, ce seront celles qu'il me faudra utiliser,
et il faudra également que je trouve la solution à ce problème !


Après, pour savoir comment faire une belle liaison, espacer les
systèmes, connaître les règles de typographie musicale française
appliquées aux différentes époques, comment faire une belle tourne,
comment s'adapter aux idiosyncrasies de chaque éditeur... au bout de
cinq ou six mille pages achetées par iceux (donc, en quelque sorte,
validées...) tu commenceras à y arriver. Bon courage :-)



OK ! J'ai du boulot, mais ça me tente vraiment. Plus j'y pense et plus
je me dis que ce métier m'irait bien. J'aimerais vraiment apprendre tout
ça, mais comme dirait mon directeur, d'abord il faut finir la thèse !

PS: Il existe des formations à ce métier ?
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Snoop
> Juste un avis personnel: Music Engraving Today est basique, trop basique
à mon goût; tu vas en redemander... ;-) Alors je te conseille l'achat du
CD-Rom de Ted Ross: The Art of Music Engraving, une somme
impressionnante! Je m'y réfère souvent même si c'est basé sur de la typo
américaine (donc légèrement différente de l'européenne ou plus
spécifiquement de la française).



Ayant vraiment soif d'apprendre, j'ai cherché partout le Ted Ross sans
résultat : il semble être en rupture. Y a-t-il moyen de le trouver ou
existe-t-il d'autres références incontournables ?
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Bernard Meylan
Snoop a écrit :


Ayant vraiment soif d'apprendre, j'ai cherché partout le Ted Ross sans
résultat : il semble être en rupture. Y a-t-il moyen de le trouver ou
existe-t-il d'autres références incontournables ?



Oui! Le bouquin est bien indisponible, et cela depuis 2 ou 3 ans!, mais
tu peux obtenir une version CD-Rom de ce même bouquin:

http://www.npcimaging.com/books/TedRoss.htm

ça coûte dans les 35 dollars, un prix plus que justifié pour cette somme.

Bernard
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Bernard Meylan
Snoop a écrit :

J'ai bien essayé la Sonata, mais tout d'abord il me manque son fichier
d'annotations, et ensuite il lui manque quelques signes qui sont
pourtant dans la Maestro, comme la clef de sol octaviante. Il en manque
un peu moins dans la Petrucci.



Tu dois générer le fichier toi-même dans Finale, c'est assez long et
fastidieux, mais indispensable pour avoir des signes bien en place.

De plus, lorsque j'importe dans Illustrator un .PS sauvegardé avec
Sonata ou Petrucci, j'ai d'autres signes à la place des têtes de notes,
ce qui rend la partition complètement loufoque.



Idem pour moi dans CorelDraw. Je ne connais pas l'origine du problème,
mais pour ce qui est de Sonata, c'est peut-être dû à son grand âge...
(c'est aussi pour ça que j'ai longtemps exporté mes pages en .tif);
Adobe ne semble pas l'avoir fait évoluer vers le standard Unicode.

Est-ce que ces deux polices sont unanimement et uniquement employées
chez les graveurs ? Si oui, ce seront celles qu'il me faudra utiliser,
et il faudra également que je trouve la solution à ce problème !



Non, la police que tu choisiras sera le reflet de ton propre goût
typographique, il n'y a pas de standards de ce côté-là chez les
PAOïstes; j'ai longtemps utilisé Sonata, et après m'être accommodé des
défauts que tu as signalés (manque de signes et autres) j'ai choisi de
travailler avec Brahms, une magnifique police, élégante (enfin, à mon
goût...) et qui comporte tous les signes musicaux que tu es en droit
d'attendre d'une police digne de ce nom. Il y a aussi November, qui a
comme caractéristique de reproduire les micro défauts d'une police
gravée, elle ressemble fort à celle utilisée par les éditions Peters.
Mais si le choix des polices musicales t'es très personnel, le fichier
que tu vas envoyer chez l'imprimeur devra, lui, correspondre à des
impératifs rigoureux, les imprimeurs sont ultra-chatouilleux sur bien
des points.

Bernard
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Gerald
Bernard Meylan wrote:

> De plus, lorsque j'importe dans Illustrator un .PS sauvegardé avec
> Sonata ou Petrucci, j'ai d'autres signes à la place des têtes de notes,
> ce qui rend la partition complètement loufoque.

Idem pour moi dans CorelDraw. Je ne connais pas l'origine du problème,
mais pour ce qui est de Sonata, c'est peut-être dû à son grand âge...
(c'est aussi pour ça que j'ai longtemps exporté mes pages en .tif);
Adobe ne semble pas l'avoir fait évoluer vers le standard Unicode.



J'aurais dû regarder vos en-têtes ! Vous êtes sous Windows ? Ne cherchez
pas plus loin ! C'est *ça* le bug :-)

Essayez simplement quinze jours de faire *exactement* la même chose sous
Mac OS X (travailler avec, quoi, pas bricoler) et vous comprendrez
pourquoi (naturellement ça marche et j'aurais benné la machine par la
fenêtre illico si ça ne l'avait pas fait !).

Sinon à destination de snoop :

1/ le problème des polices est simplement de savoir si, oui ou non (et
comment !) le logiciel de saisie musicale gère convenablement les
ancrages de la police de ton choix (et si elle permet de les modifier).
En gros la réponse est oui pour Finale (avec quelques réserves mais
bon...).

2/ Je ne parlais pas de fichiers .ps mais d'exports *eps Illustrator. Ça
a une grosse importance (en particulier parce que les polices peuvent
être incluses).

3/ Formation : faut voir. Je peux te donner une adresse (d'un autre que
moi naturellement, déontologie oblige) sur Vincennes, mais va falloir le
motiver économiquement car il est surbooké. Et amha, le passage sur mac
est un préalable indispensable pour que ses conseils soient utiles. Par
contre quand tu auras vu, effectivement, à quelle vitesse il saisit puis
réalise ses pages, tu vas blêmir.

Mon adresse mail est valide. Juste pour aider et sans actions dans
l'affaire (en fait : plus :-))

--
Gérald
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