incipit sous Finale

Bernard Meylan a écrit :

Tu dois générer le fichier toi-même dans Finale, c'est assez long et
fastidieux, mais indispensable pour avoir des signes bien en place.

ça y est, le problème est réglé (les sites russes regorgent de trésors).
C'est une jolie fonte en effet, mais les signes manquants portent bien
leur nom !

Idem pour moi dans CorelDraw. Je ne connais pas l'origine du problème,
mais pour ce qui est de Sonata, c'est peut-être dû à son grand âge...
(c'est aussi pour ça que j'ai longtemps exporté mes pages en .tif);
Adobe ne semble pas l'avoir fait évoluer vers le standard Unicode.

ça me rassure, mais si j'exporte en tif et que je vectorise ensuite, je
trouve le résultat décevant par rapport à une exportation en .ps

Non, la police que tu choisiras sera le reflet de ton propre goût
typographique, il n'y a pas de standards de ce côté-là chez les
PAOïstes; j'ai longtemps utilisé Sonata, et après m'être accommodé des
défauts que tu as signalés (manque de signes et autres) j'ai choisi de
travailler avec Brahms, une magnifique police, élégante (enfin, à mon
goût...) et qui comporte tous les signes musicaux que tu es en droit
d'attendre d'une police digne de ce nom.

Brahms me conviendrait parfaitement si elle s'intégrait correctement à
Finale ! Les croches, doubles, triples et quadruples ont chacune un
crochet différent: pour la croche il est décalé, pour la double, c'est
un point... pas moyen que ça soit joli du premier coup. Je suppose qu'on
peut modifier tout cela ensuite en masse dans Illustrator, mais c'est
gênant durant le travail sur Finale. A moins de changer la police une
fois la partition terminée... ce qui risque de poser d'autres
problèmes... à voir. Il y a un autre souci : il faut refaire toutes les
annotations d'expression également.


Il y a aussi November, qui a

comme caractéristique de reproduire les micro défauts d'une police
gravée, elle ressemble fort à celle utilisée par les éditions Peters.
Mais si le choix des polices musicales t'es très personnel, le fichier
que tu vas envoyer chez l'imprimeur devra, lui, correspondre à des
impératifs rigoureux, les imprimeurs sont ultra-chatouilleux sur bien
des points.

OK, j'avais déjà entendu parler de la susceptibilité des imprimeurs, ce
n'était donc pas une légende. Pour l'instant c'est pour une édition
personnelle, mais qui sait, peut-être qu'un éditeur sera intéressé ?

> Tu dois générer le fichier toi-même dans Finale, c'est assez long et
fastidieux, mais indispensable pour avoir des signes bien en place.

ça y est, le problème est réglé (les sites russes regorgent de trésors).
C'est une jolie fonte en effet, mais les signes manquants portent bien
leur nom !

Idem pour moi dans CorelDraw. Je ne connais pas l'origine du problème,
mais pour ce qui est de Sonata, c'est peut-être dû à son grand âge...
(c'est aussi pour ça que j'ai longtemps exporté mes pages en .tif);
Adobe ne semble pas l'avoir fait évoluer vers le standard Unicode.

ça me rassure, mais si j'exporte en tif et que fais une vectorisation
dynamique ensuite, je trouve le résultat décevant par rapport à une
exportation en .ps. C'est sûrement parce que je ne sais pas bien le faire.

Non, la police que tu choisiras sera le reflet de ton propre goût
typographique, il n'y a pas de standards de ce côté-là chez les
PAOïstes; j'ai longtemps utilisé Sonata, et après m'être accommodé des
défauts que tu as signalés (manque de signes et autres) j'ai choisi de
travailler avec Brahms, une magnifique police, élégante (enfin, à mon
goût...) et qui comporte tous les signes musicaux que tu es en droit
d'attendre d'une police digne de ce nom.

Brahms me conviendrait parfaitement si elle s'intégrait correctement à
Finale... pas moyen que ça soit joli du premier coup car les indications
d'expression et d'articulation sont la plupart du temps différents de la
maestro à laquelle je suis habitué. Je suppose qu'on peut modifier tout
cela ensuite en masse dans Illustrator, mais c'est gênant durant le
travail sur Finale. A moins de changer la police une fois la partition
terminée... ce qui risque de poser d'autres problèmes... à voir.

Mais si le choix des polices musicales t'es très personnel, le fichier
que tu vas envoyer chez l'imprimeur devra, lui, correspondre à des
impératifs rigoureux, les imprimeurs sont ultra-chatouilleux sur bien
des points.

OK, j'avais déjà entendu parler de la susceptibilité des imprimeurs, ce
n'était donc pas une légende (j'ai travaillé un peu pour Choudens il y a
quelques temps, mais dans un autre domaine). Pour l'instant c'est pour
une édition personnelle, mais qui sait, peut-être qu'un éditeur sera
intéressé ?

Pour le Ted Ross, je le commande de suite ! Merci pour le lien.

Gerald a écrit :

Essayez simplement quinze jours de faire *exactement* la même chose sous
Mac OS X (travailler avec, quoi, pas bricoler) et vous comprendrez
pourquoi (naturellement ça marche et j'aurais benné la machine par la
fenêtre illico si ça ne l'avait pas fait !).

Je bricole pas moi, môssieur! je trime, et sous Windows! ;-) Et me
trouve bien avec cet OS même si j'en reconnais les limites...

2/ Je ne parlais pas de fichiers .ps mais d'exports *eps Illustrator. Ça
a une grosse importance (en particulier parce que les polices peuvent
être incluses).

Eh bien figure-toi que CorelDraw (pas les moyens de m'offrir
Illustrator, je fais avec ce que je peux, hein...) ne permet pas de
dégrouper les éléments d'un fichier .eps mais bien .ps.

Bernard

Snoop a écrit :

Brahms me conviendrait parfaitement si elle s'intégrait correctement à
Finale... pas moyen que ça soit joli du premier coup car les indications
d'expression et d'articulation sont la plupart du temps différents de la
maestro à laquelle je suis habitué. Je suppose qu'on peut modifier tout
cela ensuite en masse dans Illustrator, mais c'est gênant durant le
travail sur Finale. A moins de changer la police une fois la partition
terminée... ce qui risque de poser d'autres problèmes... à voir.

Oui, je reconnais que j'ai dû tout reprendre une fois Brahms utilisé:
articulations, liaisons (surtout n'utilise pas les liaisons Engraver...
à décocher illico!) et tutti quanti; j'ai généré un nouveau document par
défaut, et le garde au frais quand je travaille avec Brahms.

Bernard

> J'aurais dû regarder vos en-têtes ! Vous êtes sous Windows ? Ne cherchez
pas plus loin ! C'est *ça* le bug :-)

Ahaha ! Voilà qui m'encourage encore plus car la migration est
envisagée, il ne manque que les finances pour passer à un joli macbook
pro (on s'y fait au 15 pouces). En attendant je regarde le refurb en bavant.

1/ le problème des polices est simplement de savoir si, oui ou non (et
comment !) le logiciel de saisie musicale gère convenablement les
ancrages de la police de ton choix (et si elle permet de les modifier).
En gros la réponse est oui pour Finale (avec quelques réserves mais
bon...).

Justement, j'i quelques problèmes avec Brahms et November comme dit plus
haut, et je ne vois aucun moyen de les régler sous Finale. La Sonata
pose trop de problèmes tellement il manque de symboles.

2/ Je ne parlais pas de fichiers .ps mais d'exports *eps Illustrator. Ça
a une grosse importance (en particulier parce que les polices peuvent
être incluses).

Tout à fait, mais alors là survient exactement le même bug dû à Windows
: l'importation se fait bien, et j'ai une belle image avec une croix en
plein milieu, mais dès lors que je veux "incorporer" mon eps, je
retrouve les mêmes signes qu'en important en ps... merci Bill Gates ?!
Je sens que je ne vais pas avoir d'autre choix que de garder la Maestro
qui n'est pas si mal.

3/ Formation : faut voir. Je peux te donner une adresse (d'un autre que
moi naturellement, déontologie oblige) sur Vincennes, mais va falloir le
motiver économiquement car il est surbooké. Et amha, le passage sur mac
est un préalable indispensable pour que ses conseils soient utiles. Par
contre quand tu auras vu, effectivement, à quelle vitesse il saisit puis
réalise ses pages, tu vas blêmir.

Excellent ! La saisie ne me pose pas autant de problème que la
réalisation, cela va de soi, mais à coup sûr il faudra que je me forme à
ce métier et que je prenne divers renseignements. Cependant, pas moyen
que je me mette à cette grande action avant la fin de ma thèse. C'est
mon objectif principal pour la fin de l'année et l'année scolaire
prochaine. Autrement, je ne la finirai jamais.

Mon adresse mail est valide. Juste pour aider et sans actions dans
l'affaire (en fait : plus :-))

J'en ferai bon usage. Merci pour tout.

Snoop <snoop@snoop.yyy> wrote:

Ahaha ! Voilà qui m'encourage encore plus car la migration est
envisagée, il ne manque que les finances pour passer à un joli macbook
pro (on s'y fait au 15 pouces).

Considère quand même l'éventualité d'un macbook PAS pro (tellement moins
cher et tellement plus compact !). C'est l'option que j'ai choisie et
elle peut se défendre :

1/ ce à quoi tu « t'es fait » en réalité ce n'est pas une dimension
physique de 15 pouces, c'est un nombre de pixels disponibles à l'écran.
De ce point de vue le MacBook est trompeur : il en affiche 1280 x 800.
Ce sont simplement des pixels plus petits ! À titre de comparaison mon
ancien PowerBook 15 pouces en affiche 1280 x 860 : la même chose en
largeur, à peine plus en hauteur (et mon titanium de 2001 n'était qu'en
1154 x 768 !). Certes, le 15 pouces Pro en affiche maintenant 1440 x
900, MAIS :

2/ Quand on est en déplacement, ce dont on a besoin n'est-il pas un
maximum de compacité ? Le MacBook, qui se glisse dans n'importe quelle
serviette anonyme avec ses 13 pouces n'est-il pas super discret pour une
efficacité et une puissance très respectables ?

3/ Quand on est à la maison, l'important n'est-il pas de pouvoir
brancher un 23 pouces additionnel (on trouve désormais des HDMI à 300
euros !) et la taille de l'écran secondaire ne le devient-elle pas aussi
(secondaire) ?

4/ Les 1200 euros de différence de prix valent-ils vraiment les
fonctionnalités en plus ? Avec ça tu peux même te payer le
vidéoprojecteur et l'écran :-)

Juste pour t'inciter à faire des économies :-)

--
Gérald

> 1/ ce à quoi tu « t'es fait » en réalité ce n'est pas une dimension
physique de 15 pouces, c'est un nombre de pixels disponibles à l'écran.
De ce point de vue le MacBook est trompeur : il en affiche 1280 x 800.
Ce sont simplement des pixels plus petits ! À titre de comparaison mon
ancien PowerBook 15 pouces en affiche 1280 x 860 : la même chose en
largeur, à peine plus en hauteur (et mon titanium de 2001 n'était qu'en
1154 x 768 !). Certes, le 15 pouces Pro en affiche maintenant 1440 x
900, MAIS :

Mon portable affiche en 1680x1200. Un vrai confort sur du 16/10e : j'ai
un bureau énorme.

2/ Quand on est en déplacement, ce dont on a besoin n'est-il pas un
maximum de compacité ? Le MacBook, qui se glisse dans n'importe quelle
serviette anonyme avec ses 13 pouces n'est-il pas super discret pour une
efficacité et une puissance très respectables ?

Tout à fait d'accord, à chaque fois que je trimbale mon portable je me
dis qu'il est trop lourd, mais il reste si souvent à la maison ! Et en
plus il rentre dans mon sac à dos.

3/ Quand on est à la maison, l'important n'est-il pas de pouvoir
brancher un 23 pouces additionnel (on trouve désormais des HDMI à 300
euros !) et la taille de l'écran secondaire ne le devient-elle pas aussi
(secondaire) ?

ça peut être envisagé, mais l'intérêt du portable à la maison pour moi,
c'est non seulement de pouvoir le balader dans toutes les pièces, mais
aussi qu'il prenne beaucoup moins de place qu'une tour+clavier+écran. De
ce côté, mac fait également des choses biens qui commencent à être
reprises à droite à gauche, mais l'éventualité d'avoir un second
écran... je ne m'y suis pas encore fait.

4/ Les 1200 euros de différence de prix valent-ils vraiment les
fonctionnalités en plus ? Avec ça tu peux même te payer le
vidéoprojecteur et l'écran :-)

Wahou, et en plus ça ferait bien dans mon salon.

Juste pour t'inciter à faire des économies :-)

C'est gentil de penser à mon porte-monnaie !