Tout d'abord, à propos de ce qui s'est passé samedi, nous récusons toute
accusation de violence. Nous avons organisé des centaines d'actions depuis
plus de trois mois, et aucune d'entre elles n'a fait l'objet de la moindre
plainte pour violence. Pourquoi aurions-nous changé d'attitude subitement ?
Les seuls responsables des incidents sont les vigiles dirigés par le garde
du corps d'Arthur, qui ont agi avec une sauvagerie hors de propos. C'est
d'ailleurs avant tout pour récupérer les images témoignant de ces violences
que les vigiles ont distribué les coups. Leur objectif principal était de
confisquer les appareils de prise de vues des manifestants afin de les vider
de leur contenu.
À propos de l'hôtesse de TF1, qui aurait eu le bras cassé par l'un d'entre
nous. En réalité, il s'agit d'une vigile. Elle n'a pas eu le bras cassé mais
une luxation de l'épaule. Et savez-vous comment elle se l'est luxée,
l'épaule ? En voulant de force récupérer un appareil photo dans le sac d'un
intermittent, qui s'est débattu.
POURQUOI LA STAR ACADÉMIE ?
Derrière la Star Académie, il y a la société internationale Endemol, dont la
branche française est dirigée par Arthur. Pour partie, c'est à cause des
pratiques de ce genre de société, à la limite de la légalité, que notre
régime d'assurance-chômage est en déficit.
Le nouveau protocole d'indemnisation, signé le 26 juin dernier, a pour
conséquence d'éliminer les intermittents les plus fragiles, de façon
totalement injuste, principalement dans le secteur du spectacle vivant
(chanson, théâtre, musique, danse), Dans le même temps, les sociétés
audiovisuelles comme Endemol, qui profitent et abusent du système de
l'intermittence, sont épargnées.
Ces sociétés, avec des patrons voyous à leur tête, utilisent de nombreux
"faux intermittents", payés en partie par les assurances chômage (donc par
la collectivité) et font ainsi d'énormes profits.
On a ainsi trouvé, dans ces boîtes de production, des chauffeurs ou des
secrétaires salariés en tant qu'intermittents du spectacle.
Une enquête officielle a montré que l'audiovisuel public et privé (FR3,
France2, les stations de Radio France, TF1) utilisait énormément
d'intermittents, alors que la plupart des emplois pourraient être occupés
par des permanents.
POURQUOI ENVAHIR LES PLATEAUX ?
Nous n'avons pas le choix des moyens. Pour expliquer notre position, montrer
en quoi le nouveau protocole est injuste, argumenter, il faut du temps. Et
ce temps ne nous est jamais accordé par les journaux télévisés. Ce n'est pas
étonnant puisque nous dénonçons les abus des sociétés audiovisuelles. Et
puis, vous avez dû le remarquer, l'information est le parent pauvre de la
télévision. Le contenu entier d'un journal télévisé pourrait tenir dans une
seule page de journal.
Ne parlons pas du pluralisme. Hier, Alain Peyrefitte, ministre de
l'Information, contrôlait "la voix de la France". Aujourd'hui, on assiste à
un retour de l'État dans les chaînes publiques (les ministres s'invitent
quand ils veulent). Dans le privé, la plupart des médias appartiennent à des
grands groupes industriels (Lagardère, Bouygues, Vivendi&). Difficile, donc,
de faire entendre une voix discordante.
Ainsi, pendant le mouvement social contre la réforme des retraites, alors
que des centaines de milliers de manifestants étaient dans la rue, la
plupart des journaux (presse écrite, radio, télévision) invitaient toujours
les mêmes économistes pour dire que la réforme était incontournable, qu'il
n'y avait pas d'autres solutions, que ceux qui s'y opposaient étaient soit
des extrémistes, soit des passéistes, soit des imbéciles qui n'y
comprenaient rien.
Face à la pensée unique, quelle autre solution que de forcer les portes, de
façon spectaculaire parfois, afin de glisser un mot ou provoquer des
réactions ?
Encore une fois, la violence n'est pas de notre côté. Nous ne faisons que
résister face au rouleau compresseur du gouvernement et du Medef réunis.
Nous ne nous battons pas pour défendre des petits intérêts particuliers.
Vous êtes concernés, vous aussi. Nos parents et grands parents se sont
battus pour conquérir des droits sociaux pour tous (Sécurité sociale,
retraite, congés payés, assurance chômage). Ces droits, que nous voulons
préserver et transmettre à nos enfants, sont aujourd'hui menacés par le
règne de la rentabilité économique à court terme. Alors que l'immense
majorité des citoyens a beaucoup à perdre de la disparition progressive de
ces droits, ceux qui nous gouvernent et nous ''informent'' (bien protégés,
eux !) tentent de nous faire croire que la solidarité est un ''archaïsme''
et que chacun doit ''prendre ses responsabilités'', ce qui signifie:
payez-vous des assurances privées et tant pis pour ceux qui n'en n'ont pas
les moyens.
"Quality Choice" a écrit dans le message de news: 3f9d1c05$0$229$
jmh wrote: > "Stephane Legras-Decussy" <explosée par @swen.fr> a écrit dans le
message de
> news:3f9d18f9$0$13298$
>> Ce qui prouve bien qu'il y a 80% d'intermittents de trop !
> Pourquoi il changerait..cela a ete dit dans des debats a la radio.
Des centaines de fois!
Ce n'est ni une rumeur, ni un sentiment, juste les faits.
Salut.
Mustard
"pierrem-" <pierremz(NS)@yahoo.fr> a écrit dans le message de news:3f9ce83e$0$2774$
Les seuls responsables des incidents sont les vigiles dirigés par le
garde
du corps d'Arthur, qui ont agi avec une sauvagerie hors de propos.
TF1 n'est pas un service public mais privé. Imagine donc si des gens voulaient entrer chez toi par force par toutes les issues possibles, tu aimerais ? tu laisserais faire ces gens sans t'énerver ? moi pas.
C'est d'ailleurs avant tout pour récupérer les images témoignant de ces
violences
que les vigiles ont distribué les coups. Leur objectif principal était
de
confisquer les appareils de prise de vues des manifestants afin de les
vider
de leur contenu.
J'ai vu ces fameuses images de vioence des vigiles sur F5 (arret sur image) mais cette brève séquence ne montre qu'une bagarre assez général et ne dit rien sur le commencement de cette histoire. Qui a commencé, qui a provoqué ? L'invasion d'un lieu privé n'est il pas une forme de violence ?
À propos de l'hôtesse de TF1, qui aurait eu le bras cassé par l'un
d'entre
nous. En réalité, il s'agit d'une vigile. Elle n'a pas eu le bras cassé
mais
une luxation de l'épaule.
Ca n'excuse rien.
Et savez-vous comment elle se l'est luxée, l'épaule ? En voulant de force récupérer un appareil photo dans le sac
d'un
intermittent, qui s'est débattu.
Le pauvre. Mais que faisait il dans des locaux qui lui était interdit ? Avait il le droit de prendre des phtos dans un lieu privé et sans autorisation ? surement pas.
Votre action est illégale et stupide. Vous savez, pour avoir le soutien du public il fait faire les choses bien, vous, vous avez lamentablement raté votre coup. En plus une fois à l'antenne il n'y en a pas eu un qui fut capable d'expliquer correctement vous revendications. Résultat devant le blanc créé par votre interlocuteur muet, l'antenne ne pouvait qu'être interrompue.
POURQUOI LA STAR ACADÉMIE ? Derrière la Star Académie, il y a la société internationale Endemol,
dont la
branche française est dirigée par Arthur. Pour partie, c'est à cause des pratiques de ce genre de société, à la limite de la légalité, que notre régime d'assurance-chômage est en déficit.
Et ne croyez vous pas que plutot de foutre le bordel sur un plateau, vous feriez mieux de refuser de travailler pour ces maisons de prod qui vous exploitent ?
Une enquête officielle a montré que l'audiovisuel public et privé (FR3, France2, les stations de Radio France, TF1) utilisait énormément d'intermittents, alors que la plupart des emplois pourraient être
occupés
par des permanents.
Je ne vous est pas beaucoup vu sur les plateau télé de F2-F3-F5 ? A l'exception de la brève coupure de "On a tout essayé".
POURQUOI ENVAHIR LES PLATEAUX ? Nous n'avons pas le choix des moyens. Pour expliquer notre position,
montrer
en quoi le nouveau protocole est injuste, argumenter, il faut du temps.
Et
ce temps ne nous est jamais accordé par les journaux télévisés. Ce n'est
pas
étonnant puisque nous dénonçons les abus des sociétés audiovisuelles. Et puis, vous avez dû le remarquer, l'information est le parent pauvre de
la
télévision. Le contenu entier d'un journal télévisé pourrait tenir dans
une
seule page de journal.
Moi dans mon usine (privé) on est tous exploité, traité comme des idiots, mal payé et on a fait grève à une période. A-t-on pour autant pris en otage le sjournaux télé, les plateaux télé, les trains, les métro, le public, etc ... Non. On a refuser de bosser pour faire chier notre patron sans faire chier les autres. Alors arrêtez de penser qu'envahir un plateau télé est un droit ou une nécessité.
Vous voulez revendiquez ? alors refusez de bosser comme vous l'avez partiellement fait cet été.
Ainsi, pendant le mouvement social contre la réforme des retraites,
alors
que des centaines de milliers de manifestants étaient dans la rue, la plupart des journaux (presse écrite, radio, télévision) invitaient
toujours
les mêmes économistes pour dire que la réforme était incontournable,
qu'il
n'y avait pas d'autres solutions, que ceux qui s'y opposaient étaient
soit
des extrémistes, soit des passéistes, soit des imbéciles qui n'y comprenaient rien.
Et vous ne vous vous êtes pas dit que finalement c'était peut être vrai.
Face à la pensée unique, quelle autre solution que de forcer les portes,
de
façon spectaculaire parfois, afin de glisser un mot ou provoquer des réactions ?
Et vous croyez avoir convaincu le public avec votre action du Samedi ? Dans mon entourage (famille, ami et travail) tout le monde vous a trouvé ridicule.
Encore une fois, la violence n'est pas de notre côté.
Excusez moi mais je trouve que vouloir pénétrer de force un lieu privé est une violence.
Nous ne faisons que résister face au rouleau compresseur du gouvernement et du Medef réunis.
C'est à votre honneur mais la façon n'y est pas. Faire n'importe quoi, n'importe comment fait parfois plus de mal que de bien.
Nous ne nous battons pas pour défendre des petits intérêts particuliers.
Mouais. Un peu quand même.
Vous êtes concernés, vous aussi. Nos parents et grands parents se sont battus pour conquérir des droits sociaux pour tous (Sécurité sociale, retraite, congés payés, assurance chômage). Ces droits, que nous voulons préserver et transmettre à nos enfants, sont aujourd'hui menacés par le règne de la rentabilité économique à court terme.
Faut dire que le précédent gouvernement n'a pas brillé dans ces domaines là. Sinon il serait toujours là.
"pierrem-" <pierremz(NS)@yahoo.fr> a écrit dans le message de
news:3f9ce83e$0$2774$626a54ce@news.free.fr...
Les seuls responsables des incidents sont les vigiles dirigés par le
garde
du corps d'Arthur, qui ont agi avec une sauvagerie hors de propos.
TF1 n'est pas un service public mais privé. Imagine donc si des gens
voulaient entrer chez toi par force par toutes les issues possibles, tu
aimerais ? tu laisserais faire ces gens sans t'énerver ? moi pas.
C'est
d'ailleurs avant tout pour récupérer les images témoignant de ces
violences
que les vigiles ont distribué les coups. Leur objectif principal était
de
confisquer les appareils de prise de vues des manifestants afin de les
vider
de leur contenu.
J'ai vu ces fameuses images de vioence des vigiles sur F5 (arret sur
image) mais cette brève séquence ne montre qu'une bagarre assez général et
ne dit rien sur le commencement de cette histoire. Qui a commencé, qui a
provoqué ?
L'invasion d'un lieu privé n'est il pas une forme de violence ?
À propos de l'hôtesse de TF1, qui aurait eu le bras cassé par l'un
d'entre
nous. En réalité, il s'agit d'une vigile. Elle n'a pas eu le bras cassé
mais
une luxation de l'épaule.
Ca n'excuse rien.
Et savez-vous comment elle se l'est luxée,
l'épaule ? En voulant de force récupérer un appareil photo dans le sac
d'un
intermittent, qui s'est débattu.
Le pauvre. Mais que faisait il dans des locaux qui lui était interdit ?
Avait il le droit de prendre des phtos dans un lieu privé et sans
autorisation ? surement pas.
Votre action est illégale et stupide.
Vous savez, pour avoir le soutien du public il fait faire les choses bien,
vous, vous avez lamentablement raté votre coup. En plus une fois à
l'antenne il n'y en a pas eu un qui fut capable d'expliquer correctement
vous revendications. Résultat devant le blanc créé par votre interlocuteur
muet, l'antenne ne pouvait qu'être interrompue.
POURQUOI LA STAR ACADÉMIE ?
Derrière la Star Académie, il y a la société internationale Endemol,
dont la
branche française est dirigée par Arthur. Pour partie, c'est à cause des
pratiques de ce genre de société, à la limite de la légalité, que notre
régime d'assurance-chômage est en déficit.
Et ne croyez vous pas que plutot de foutre le bordel sur un plateau, vous
feriez mieux de refuser de travailler pour ces maisons de prod qui vous
exploitent ?
Une enquête officielle a montré que l'audiovisuel public et privé (FR3,
France2, les stations de Radio France, TF1) utilisait énormément
d'intermittents, alors que la plupart des emplois pourraient être
occupés
par des permanents.
Je ne vous est pas beaucoup vu sur les plateau télé de F2-F3-F5 ?
A l'exception de la brève coupure de "On a tout essayé".
POURQUOI ENVAHIR LES PLATEAUX ?
Nous n'avons pas le choix des moyens. Pour expliquer notre position,
montrer
en quoi le nouveau protocole est injuste, argumenter, il faut du temps.
Et
ce temps ne nous est jamais accordé par les journaux télévisés. Ce n'est
pas
étonnant puisque nous dénonçons les abus des sociétés audiovisuelles. Et
puis, vous avez dû le remarquer, l'information est le parent pauvre de
la
télévision. Le contenu entier d'un journal télévisé pourrait tenir dans
une
seule page de journal.
Moi dans mon usine (privé) on est tous exploité, traité comme des idiots,
mal payé et on a fait grève à une période. A-t-on pour autant pris en
otage le sjournaux télé, les plateaux télé, les trains, les métro, le
public, etc ... Non. On a refuser de bosser pour faire chier notre patron
sans faire chier les autres. Alors arrêtez de penser qu'envahir un plateau
télé est un droit ou une nécessité.
Vous voulez revendiquez ? alors refusez de bosser comme vous l'avez
partiellement fait cet été.
Ainsi, pendant le mouvement social contre la réforme des retraites,
alors
que des centaines de milliers de manifestants étaient dans la rue, la
plupart des journaux (presse écrite, radio, télévision) invitaient
toujours
les mêmes économistes pour dire que la réforme était incontournable,
qu'il
n'y avait pas d'autres solutions, que ceux qui s'y opposaient étaient
soit
des extrémistes, soit des passéistes, soit des imbéciles qui n'y
comprenaient rien.
Et vous ne vous vous êtes pas dit que finalement c'était peut être vrai.
Face à la pensée unique, quelle autre solution que de forcer les portes,
de
façon spectaculaire parfois, afin de glisser un mot ou provoquer des
réactions ?
Et vous croyez avoir convaincu le public avec votre action du Samedi ?
Dans mon entourage (famille, ami et travail) tout le monde vous a trouvé
ridicule.
Encore une fois, la violence n'est pas de notre côté.
Excusez moi mais je trouve que vouloir pénétrer de force un lieu privé est
une violence.
Nous ne faisons que
résister face au rouleau compresseur du gouvernement et du Medef réunis.
C'est à votre honneur mais la façon n'y est pas.
Faire n'importe quoi, n'importe comment fait parfois plus de mal que de
bien.
Nous ne nous battons pas pour défendre des petits intérêts particuliers.
Mouais. Un peu quand même.
Vous êtes concernés, vous aussi. Nos parents et grands parents se sont
battus pour conquérir des droits sociaux pour tous (Sécurité sociale,
retraite, congés payés, assurance chômage). Ces droits, que nous voulons
préserver et transmettre à nos enfants, sont aujourd'hui menacés par le
règne de la rentabilité économique à court terme.
Faut dire que le précédent gouvernement n'a pas brillé dans ces domaines
là. Sinon il serait toujours là.
"pierrem-" <pierremz(NS)@yahoo.fr> a écrit dans le message de news:3f9ce83e$0$2774$
Les seuls responsables des incidents sont les vigiles dirigés par le
garde
du corps d'Arthur, qui ont agi avec une sauvagerie hors de propos.
TF1 n'est pas un service public mais privé. Imagine donc si des gens voulaient entrer chez toi par force par toutes les issues possibles, tu aimerais ? tu laisserais faire ces gens sans t'énerver ? moi pas.
C'est d'ailleurs avant tout pour récupérer les images témoignant de ces
violences
que les vigiles ont distribué les coups. Leur objectif principal était
de
confisquer les appareils de prise de vues des manifestants afin de les
vider
de leur contenu.
J'ai vu ces fameuses images de vioence des vigiles sur F5 (arret sur image) mais cette brève séquence ne montre qu'une bagarre assez général et ne dit rien sur le commencement de cette histoire. Qui a commencé, qui a provoqué ? L'invasion d'un lieu privé n'est il pas une forme de violence ?
À propos de l'hôtesse de TF1, qui aurait eu le bras cassé par l'un
d'entre
nous. En réalité, il s'agit d'une vigile. Elle n'a pas eu le bras cassé
mais
une luxation de l'épaule.
Ca n'excuse rien.
Et savez-vous comment elle se l'est luxée, l'épaule ? En voulant de force récupérer un appareil photo dans le sac
d'un
intermittent, qui s'est débattu.
Le pauvre. Mais que faisait il dans des locaux qui lui était interdit ? Avait il le droit de prendre des phtos dans un lieu privé et sans autorisation ? surement pas.
Votre action est illégale et stupide. Vous savez, pour avoir le soutien du public il fait faire les choses bien, vous, vous avez lamentablement raté votre coup. En plus une fois à l'antenne il n'y en a pas eu un qui fut capable d'expliquer correctement vous revendications. Résultat devant le blanc créé par votre interlocuteur muet, l'antenne ne pouvait qu'être interrompue.
POURQUOI LA STAR ACADÉMIE ? Derrière la Star Académie, il y a la société internationale Endemol,
dont la
branche française est dirigée par Arthur. Pour partie, c'est à cause des pratiques de ce genre de société, à la limite de la légalité, que notre régime d'assurance-chômage est en déficit.
Et ne croyez vous pas que plutot de foutre le bordel sur un plateau, vous feriez mieux de refuser de travailler pour ces maisons de prod qui vous exploitent ?
Une enquête officielle a montré que l'audiovisuel public et privé (FR3, France2, les stations de Radio France, TF1) utilisait énormément d'intermittents, alors que la plupart des emplois pourraient être
occupés
par des permanents.
Je ne vous est pas beaucoup vu sur les plateau télé de F2-F3-F5 ? A l'exception de la brève coupure de "On a tout essayé".
POURQUOI ENVAHIR LES PLATEAUX ? Nous n'avons pas le choix des moyens. Pour expliquer notre position,
montrer
en quoi le nouveau protocole est injuste, argumenter, il faut du temps.
Et
ce temps ne nous est jamais accordé par les journaux télévisés. Ce n'est
pas
étonnant puisque nous dénonçons les abus des sociétés audiovisuelles. Et puis, vous avez dû le remarquer, l'information est le parent pauvre de
la
télévision. Le contenu entier d'un journal télévisé pourrait tenir dans
une
seule page de journal.
Moi dans mon usine (privé) on est tous exploité, traité comme des idiots, mal payé et on a fait grève à une période. A-t-on pour autant pris en otage le sjournaux télé, les plateaux télé, les trains, les métro, le public, etc ... Non. On a refuser de bosser pour faire chier notre patron sans faire chier les autres. Alors arrêtez de penser qu'envahir un plateau télé est un droit ou une nécessité.
Vous voulez revendiquez ? alors refusez de bosser comme vous l'avez partiellement fait cet été.
Ainsi, pendant le mouvement social contre la réforme des retraites,
alors
que des centaines de milliers de manifestants étaient dans la rue, la plupart des journaux (presse écrite, radio, télévision) invitaient
toujours
les mêmes économistes pour dire que la réforme était incontournable,
qu'il
n'y avait pas d'autres solutions, que ceux qui s'y opposaient étaient
soit
des extrémistes, soit des passéistes, soit des imbéciles qui n'y comprenaient rien.
Et vous ne vous vous êtes pas dit que finalement c'était peut être vrai.
Face à la pensée unique, quelle autre solution que de forcer les portes,
de
façon spectaculaire parfois, afin de glisser un mot ou provoquer des réactions ?
Et vous croyez avoir convaincu le public avec votre action du Samedi ? Dans mon entourage (famille, ami et travail) tout le monde vous a trouvé ridicule.
Encore une fois, la violence n'est pas de notre côté.
Excusez moi mais je trouve que vouloir pénétrer de force un lieu privé est une violence.
Nous ne faisons que résister face au rouleau compresseur du gouvernement et du Medef réunis.
C'est à votre honneur mais la façon n'y est pas. Faire n'importe quoi, n'importe comment fait parfois plus de mal que de bien.
Nous ne nous battons pas pour défendre des petits intérêts particuliers.
Mouais. Un peu quand même.
Vous êtes concernés, vous aussi. Nos parents et grands parents se sont battus pour conquérir des droits sociaux pour tous (Sécurité sociale, retraite, congés payés, assurance chômage). Ces droits, que nous voulons préserver et transmettre à nos enfants, sont aujourd'hui menacés par le règne de la rentabilité économique à court terme.
Faut dire que le précédent gouvernement n'a pas brillé dans ces domaines là. Sinon il serait toujours là.
philo.ra
pierrem- <pierremz(NS)@yahoo.fr> wrote:
Ces sociétés, avec des patrons voyous à leur tête, utilisent de nombreux "faux intermittents", payés en partie par les assurances chômage (donc par la collectivité) et font ainsi d'énormes profits.
Les syndicats ne font donc pas leur travail ? pourquoi ?
Parmi les "faux intermittents", combien de "vrais permanents" de la CGT?
N'y-a-t-il pas un consensus syndicats / patrons qui bloque le système (je te tiens tu me tiens par la barbichette ?)
En fait, le problème ne vient pas des partrons qui font leur boulot, mais des syndicats qui ne le font pas.
(...)
Ne parlons pas du pluralisme. Hier, Alain Peyrefitte, ministre de l'Information, contrôlait "la voix de la France".
C'est faux.
Extraits de "C'était De Gaulle" d'Alain Peyreffite.
Tome 1 page 391.
" Plus les journalistes m'attaquent, plus ils font la propagande de mes idées "
Salon doré, 6février 1963.
GdG à AP: "Le comportement de notre presse est scandaleux. Ça fait d'ailleurs vingt-trois ans que je le constate. (Il compte à partir du 18 Juin, comme pour sa propre légitimité.) La presse française déteste la France. Alors, ça fait vingt-trois ans que j'essaie de doubler la presse, qui m'est résolument hostile, par la radio, et maintenant la télévision, pour atteindre les Français. Mes efforts n'arrivent pas à changer les choses, malgré quelques modestes résultats. Je ne vous le reproche pas. Je sais bien que vous n'y pouvez à peu près rien. Tâchez au moins de tenir de votre mieux la radio et la télévision.
Tome 2 pages 169 à 177.
Peyrefitte propose un nouveau statut pour rendre la TV plus indépendante du pouvoir (en projet depuis 62).
Le 8 avril 64 :
" Couper le cordon, ça n 'a jamais empêché les mères abusives "
AP. - Vous avez compris avant tout le monde, mon général, que "l'esprit de notre temps" exigeait de faire évoluer l'Empire, l'Algérie, la Constitution, les rapports franco-allemands, etc. "L'esprit de notre temps" exige de faire évoluer l'information. Elle ne peut plus être aux ordres...
GdG. - Comment pouvez-vous dire qu'elle est aux ordres, alors qu'elle ne vous obéit pas?
AP. - Justement, elle donne l'impression d'être aux ordres. Mais sa nature dans le monde, en tout cas notre monde occidental, empêche qu'on puisse vraiment la commander. La RTF a un statut autoritaire, qui n'est pas conforme à l'état de notre société. Ça se retourne contre nous.
GdG. - Je vois bien ce que vous voulez faire et je ne fais pas d'objection à l'intention. Mais tout est dans la mise en oeuvre, il faut des hommes dignes de confiance. Y en a-t-il suffisamment pour que vous puissiez leur passer la main ? J'en doute.
AP. - On critique tout le temps la télévision, car il n'y a qu'une télévision d'État; tandis qu'on ne critique jamais la radio nationale, car elle est concurrencée par Europe, Radio-Luxembourg, Radio-Monte-Carlo. Si les gens ne sont pas contents de la radio nationale, ils en écoutent une autre. Un jour, il faudra une télévision privée pour décomplexer la télévision publique.
GdG. - Vous trouvez qu'Europe et Radio-Luxembourg, c'est si merveilleux que ça?
AP. - En tout cas, ces deux radios servent de paratonnerre. J'aimerais bien qu'il y ait une télévision paratonnerre. Pourquoi pas la deuxième chaîne, que nous allons avoir?
GdG (sèchement). - Nous n'en sommes pas là ! Attendons la troisième.
AP. - Le nouveau statut doit couper le cordon ombilical entre le gouvernement et la Radio-Télévision.
GdG. - Couper le cordon, ça n'a jamais empêché les mères abusives. " En réagissant du tac au tac sur l'image, il se place bizarrement en porte-à-faux: "mère abusive", n'est-ce pas précisément le rôle qu'on reproche au gouvernement? il ne me suit qu'à contrecoeur, et parce que Pompidou me soutient. Je ne le sens pas à l'aise. il aime les situations claires.
"J'ai vu que vous aviez usé du vote bloqué, c'est ce qu'il fallait faire"
Matignon, 8 avril 1964. Pompidou me dit, jovial, devant Olivier Guichard, qui m'a beaucoup soutenu: " Enfin, ce statut a fini par aboutir! Il ne va pas aussi loin que vous l'auriez souhaité, mais c'est plus raisonnable comme ça ! il faut des transitions. "
Palais-Bourbon, 26 mai 1964. Le débat s'ouvre à l'Assemblée. La manière dont il se déroule justifie les soupirs du Général à l'égard des délices du système parlementaire. Des députés gaullistes, dans le huis-clos du groupe, me reprochent de " brader "l'autorité de l'État, au lieu de procéder énergiquement à la reprise en main qui s'imposerait et de "virer" les trois quarts des journalistes et réalisateurs, qui nous sont résolument hostiles ; mais, à la tribune, les mêmes regrettent que je conserve trop de pouvoirs à l'État.
Palais-Bourbon, 25 juin 1964. Ce jeu ambigu aboutit à une désastreuse commission mixte paritaire. La conjonction des députés ou sénateurs qui s'opposent à la réforme parce qu'elle va trop loin, et de ceux qui s'y opposent parce qu'elle ne va pas assez loin, réussit à déshabiller complètement le projet. L'Office est supprimé, l'établissement reprend son ancien nom de RTF,symbole de la mainmise gouvernementale, et les dispositions les plus significatives de la réforme sont annulées, il ne me reste plus, en pleine nuit, qu'à imposer un vote bloqué sur le texte gouverne-mental. La majorité ne peut que me suivre.
Matignon, 26juin 1964. Pompidou me fait des reproches : "J'ai horreur du vote bloqué. Ces moyens de coercition mettent les députés en boule. Vous n'auriez jamais dû employer cette anme absolue sans m'en parler!
AP. - Je ne voulais pas vous réveiller en pleine nuit pour vous demander cette autorisation, alors que la commission mixte paritaire avait réduit à néant le texte qui nous a coûté à tous les deux tant d'efforts de persuasion auprès du Général. " Le Général, lui, au contraire, me complimente : " J'ai vu que vous aviez usé du vote bloqué, c'est évidemment ce qu'il fallait faire. " On n'est jamais trop énergique à ses yeux.
Trente ans après, tout observateur de bonne foi reconnaît que, depuis la Libération, cette loi a pour la première fois entamé le processus de " décolonisation " qui s'imposait, c'est-à-dire la distanciation entre le pouvoir politique et la Radio-Télévision. Les mesures prises par Jacques Chaban-Delmas en 1970 pour appliquer cette loi dans son esprit, puis l'éclatement de 1'ORTF en sept sociétés en 1974, puis surtout la multiplication des chaînes privées après 1986, ont poursuivi l'action dans le même sens.
Pourtant, des journalistes, qui devaient porter à l'époque des barboteuses, racontent que c'est dans ces années-là que le pouvoir a asservi la radio et la télévision...
***************************
J'ajoute que Peyreffite était ministre de l'information, que l'ont précédé des gens de gauche comme André Malraux, Gaston Defferre, François Mitterrand et Jacques Soustelle.
Peyreffite a été le seul à refuser d'avoir son bureau dans les locaux mêmes de la RTF, avec une batterie de boutons de sonnettes utilisés pour appeler directement les rédacteurs en chef directement dans le bureau du ministre.
Philippe RAI
pierrem- <pierremz(NS)@yahoo.fr> wrote:
Ces sociétés, avec des patrons voyous à leur tête, utilisent de nombreux
"faux intermittents", payés en partie par les assurances chômage (donc par
la collectivité) et font ainsi d'énormes profits.
Les syndicats ne font donc pas leur travail ? pourquoi ?
Parmi les "faux intermittents", combien de "vrais permanents" de la CGT?
N'y-a-t-il pas un consensus syndicats / patrons qui bloque le système
(je te tiens tu me tiens par la barbichette ?)
En fait, le problème ne vient pas des partrons qui font leur boulot,
mais des syndicats qui ne le font pas.
(...)
Ne parlons pas du pluralisme. Hier, Alain Peyrefitte, ministre de
l'Information, contrôlait "la voix de la France".
C'est faux.
Extraits de "C'était De Gaulle" d'Alain Peyreffite.
Tome 1 page 391.
" Plus les journalistes m'attaquent, plus ils font la propagande de mes
idées "
Salon doré, 6février 1963.
GdG à AP: "Le comportement de notre presse est scandaleux. Ça fait
d'ailleurs vingt-trois ans que je le constate. (Il compte à partir du 18
Juin, comme pour sa propre légitimité.) La presse française déteste la
France. Alors, ça fait vingt-trois ans que j'essaie de doubler la
presse, qui m'est résolument hostile, par la radio, et maintenant la
télévision, pour atteindre les Français. Mes efforts n'arrivent pas à
changer les choses, malgré quelques modestes résultats. Je ne vous le
reproche pas. Je sais bien que vous n'y pouvez à peu près rien. Tâchez
au moins de tenir de votre mieux la radio et la télévision.
Tome 2 pages 169 à 177.
Peyrefitte propose un nouveau statut pour rendre la TV plus indépendante
du pouvoir (en projet depuis 62).
Le 8 avril 64 :
" Couper le cordon, ça n 'a jamais empêché les mères abusives "
AP. - Vous avez compris avant tout le monde, mon général, que "l'esprit
de notre temps" exigeait de faire évoluer l'Empire, l'Algérie, la
Constitution, les rapports franco-allemands, etc. "L'esprit de notre
temps" exige de faire évoluer l'information. Elle ne peut plus être aux
ordres...
GdG. - Comment pouvez-vous dire qu'elle est aux ordres, alors qu'elle ne
vous obéit pas?
AP. - Justement, elle donne l'impression d'être aux ordres. Mais sa
nature dans le monde, en tout cas notre monde occidental, empêche qu'on
puisse vraiment la commander. La RTF a un statut autoritaire, qui n'est
pas conforme à l'état de notre société. Ça se retourne contre nous.
GdG. - Je vois bien ce que vous voulez faire et je ne fais pas
d'objection à l'intention. Mais tout est dans la mise en oeuvre, il faut
des hommes dignes de confiance. Y en a-t-il suffisamment pour que vous
puissiez leur passer la main ? J'en doute.
AP. - On critique tout le temps la télévision, car il n'y a qu'une
télévision d'État; tandis qu'on ne critique jamais la radio nationale,
car elle est concurrencée par Europe, Radio-Luxembourg,
Radio-Monte-Carlo. Si les gens ne sont pas contents de la radio
nationale, ils en écoutent une autre. Un jour, il faudra une télévision
privée pour décomplexer la télévision publique.
GdG. - Vous trouvez qu'Europe et Radio-Luxembourg, c'est si merveilleux
que ça?
AP. - En tout cas, ces deux radios servent de paratonnerre. J'aimerais
bien qu'il y ait une télévision paratonnerre. Pourquoi pas la deuxième
chaîne, que nous allons avoir?
GdG (sèchement). - Nous n'en sommes pas là ! Attendons la troisième.
AP. - Le nouveau statut doit couper le cordon ombilical entre le
gouvernement et la Radio-Télévision.
GdG. - Couper le cordon, ça n'a jamais empêché les mères abusives. " En
réagissant du tac au tac sur l'image, il se place bizarrement en
porte-à-faux: "mère abusive", n'est-ce pas précisément le rôle qu'on
reproche au gouvernement? il ne me suit qu'à contrecoeur, et parce que
Pompidou me soutient. Je ne le sens pas à l'aise. il aime les situations
claires.
"J'ai vu que vous aviez usé du vote bloqué, c'est ce qu'il fallait
faire"
Matignon, 8 avril 1964. Pompidou me dit, jovial, devant Olivier
Guichard, qui m'a beaucoup soutenu: " Enfin, ce statut a fini par
aboutir! Il ne va pas aussi loin que vous l'auriez souhaité, mais c'est
plus raisonnable comme ça ! il faut des transitions. "
Palais-Bourbon, 26 mai 1964. Le débat s'ouvre à l'Assemblée. La manière
dont il se déroule justifie les soupirs du Général à l'égard des délices
du système parlementaire. Des députés gaullistes, dans le huis-clos du
groupe, me reprochent de " brader "l'autorité de l'État, au lieu de
procéder énergiquement à la reprise en main qui s'imposerait et de
"virer" les trois quarts des journalistes et réalisateurs, qui nous sont
résolument hostiles ; mais, à la tribune, les mêmes regrettent que je
conserve trop de pouvoirs à l'État.
Palais-Bourbon, 25 juin 1964. Ce jeu ambigu aboutit à une désastreuse
commission mixte paritaire. La conjonction des députés ou sénateurs qui
s'opposent à la réforme parce qu'elle va trop loin, et de ceux qui s'y
opposent parce qu'elle ne va pas assez loin, réussit à déshabiller
complètement le projet. L'Office est supprimé, l'établissement reprend
son ancien nom de RTF,symbole de la mainmise gouvernementale, et les
dispositions les plus significatives de la réforme sont annulées, il ne
me reste plus, en pleine nuit, qu'à imposer un vote bloqué sur le texte
gouverne-mental. La majorité ne peut que me suivre.
Matignon, 26juin 1964. Pompidou me fait des reproches : "J'ai horreur du
vote bloqué. Ces moyens de coercition mettent les députés en boule. Vous
n'auriez jamais dû employer cette anme absolue sans m'en parler!
AP. - Je ne voulais pas vous réveiller en pleine nuit pour vous demander
cette autorisation, alors que la commission mixte paritaire avait réduit
à néant le texte qui nous a coûté à tous les deux tant d'efforts de
persuasion auprès du Général. " Le Général, lui, au contraire, me
complimente : " J'ai vu que vous aviez usé du vote bloqué, c'est
évidemment ce qu'il fallait faire. " On n'est jamais trop énergique à
ses yeux.
Trente ans après, tout observateur de bonne foi reconnaît que, depuis la
Libération, cette loi a pour la première fois entamé le processus de "
décolonisation " qui s'imposait, c'est-à-dire la distanciation entre le
pouvoir politique et la Radio-Télévision. Les mesures prises par Jacques
Chaban-Delmas en 1970 pour appliquer cette loi dans son esprit, puis
l'éclatement de 1'ORTF en sept sociétés en 1974, puis surtout la
multiplication des chaînes privées après 1986, ont poursuivi l'action
dans le même sens.
Pourtant, des journalistes, qui devaient porter à l'époque des
barboteuses, racontent que c'est dans ces années-là que le pouvoir a
asservi la radio et la télévision...
***************************
J'ajoute que Peyreffite était ministre de l'information, que l'ont
précédé des gens de gauche comme André Malraux, Gaston Defferre,
François Mitterrand et Jacques Soustelle.
Peyreffite a été le seul à refuser d'avoir son bureau dans les locaux
mêmes de la RTF, avec une batterie de boutons de sonnettes utilisés pour
appeler directement les rédacteurs en chef directement dans le bureau du
ministre.
Ces sociétés, avec des patrons voyous à leur tête, utilisent de nombreux "faux intermittents", payés en partie par les assurances chômage (donc par la collectivité) et font ainsi d'énormes profits.
Les syndicats ne font donc pas leur travail ? pourquoi ?
Parmi les "faux intermittents", combien de "vrais permanents" de la CGT?
N'y-a-t-il pas un consensus syndicats / patrons qui bloque le système (je te tiens tu me tiens par la barbichette ?)
En fait, le problème ne vient pas des partrons qui font leur boulot, mais des syndicats qui ne le font pas.
(...)
Ne parlons pas du pluralisme. Hier, Alain Peyrefitte, ministre de l'Information, contrôlait "la voix de la France".
C'est faux.
Extraits de "C'était De Gaulle" d'Alain Peyreffite.
Tome 1 page 391.
" Plus les journalistes m'attaquent, plus ils font la propagande de mes idées "
Salon doré, 6février 1963.
GdG à AP: "Le comportement de notre presse est scandaleux. Ça fait d'ailleurs vingt-trois ans que je le constate. (Il compte à partir du 18 Juin, comme pour sa propre légitimité.) La presse française déteste la France. Alors, ça fait vingt-trois ans que j'essaie de doubler la presse, qui m'est résolument hostile, par la radio, et maintenant la télévision, pour atteindre les Français. Mes efforts n'arrivent pas à changer les choses, malgré quelques modestes résultats. Je ne vous le reproche pas. Je sais bien que vous n'y pouvez à peu près rien. Tâchez au moins de tenir de votre mieux la radio et la télévision.
Tome 2 pages 169 à 177.
Peyrefitte propose un nouveau statut pour rendre la TV plus indépendante du pouvoir (en projet depuis 62).
Le 8 avril 64 :
" Couper le cordon, ça n 'a jamais empêché les mères abusives "
AP. - Vous avez compris avant tout le monde, mon général, que "l'esprit de notre temps" exigeait de faire évoluer l'Empire, l'Algérie, la Constitution, les rapports franco-allemands, etc. "L'esprit de notre temps" exige de faire évoluer l'information. Elle ne peut plus être aux ordres...
GdG. - Comment pouvez-vous dire qu'elle est aux ordres, alors qu'elle ne vous obéit pas?
AP. - Justement, elle donne l'impression d'être aux ordres. Mais sa nature dans le monde, en tout cas notre monde occidental, empêche qu'on puisse vraiment la commander. La RTF a un statut autoritaire, qui n'est pas conforme à l'état de notre société. Ça se retourne contre nous.
GdG. - Je vois bien ce que vous voulez faire et je ne fais pas d'objection à l'intention. Mais tout est dans la mise en oeuvre, il faut des hommes dignes de confiance. Y en a-t-il suffisamment pour que vous puissiez leur passer la main ? J'en doute.
AP. - On critique tout le temps la télévision, car il n'y a qu'une télévision d'État; tandis qu'on ne critique jamais la radio nationale, car elle est concurrencée par Europe, Radio-Luxembourg, Radio-Monte-Carlo. Si les gens ne sont pas contents de la radio nationale, ils en écoutent une autre. Un jour, il faudra une télévision privée pour décomplexer la télévision publique.
GdG. - Vous trouvez qu'Europe et Radio-Luxembourg, c'est si merveilleux que ça?
AP. - En tout cas, ces deux radios servent de paratonnerre. J'aimerais bien qu'il y ait une télévision paratonnerre. Pourquoi pas la deuxième chaîne, que nous allons avoir?
GdG (sèchement). - Nous n'en sommes pas là ! Attendons la troisième.
AP. - Le nouveau statut doit couper le cordon ombilical entre le gouvernement et la Radio-Télévision.
GdG. - Couper le cordon, ça n'a jamais empêché les mères abusives. " En réagissant du tac au tac sur l'image, il se place bizarrement en porte-à-faux: "mère abusive", n'est-ce pas précisément le rôle qu'on reproche au gouvernement? il ne me suit qu'à contrecoeur, et parce que Pompidou me soutient. Je ne le sens pas à l'aise. il aime les situations claires.
"J'ai vu que vous aviez usé du vote bloqué, c'est ce qu'il fallait faire"
Matignon, 8 avril 1964. Pompidou me dit, jovial, devant Olivier Guichard, qui m'a beaucoup soutenu: " Enfin, ce statut a fini par aboutir! Il ne va pas aussi loin que vous l'auriez souhaité, mais c'est plus raisonnable comme ça ! il faut des transitions. "
Palais-Bourbon, 26 mai 1964. Le débat s'ouvre à l'Assemblée. La manière dont il se déroule justifie les soupirs du Général à l'égard des délices du système parlementaire. Des députés gaullistes, dans le huis-clos du groupe, me reprochent de " brader "l'autorité de l'État, au lieu de procéder énergiquement à la reprise en main qui s'imposerait et de "virer" les trois quarts des journalistes et réalisateurs, qui nous sont résolument hostiles ; mais, à la tribune, les mêmes regrettent que je conserve trop de pouvoirs à l'État.
Palais-Bourbon, 25 juin 1964. Ce jeu ambigu aboutit à une désastreuse commission mixte paritaire. La conjonction des députés ou sénateurs qui s'opposent à la réforme parce qu'elle va trop loin, et de ceux qui s'y opposent parce qu'elle ne va pas assez loin, réussit à déshabiller complètement le projet. L'Office est supprimé, l'établissement reprend son ancien nom de RTF,symbole de la mainmise gouvernementale, et les dispositions les plus significatives de la réforme sont annulées, il ne me reste plus, en pleine nuit, qu'à imposer un vote bloqué sur le texte gouverne-mental. La majorité ne peut que me suivre.
Matignon, 26juin 1964. Pompidou me fait des reproches : "J'ai horreur du vote bloqué. Ces moyens de coercition mettent les députés en boule. Vous n'auriez jamais dû employer cette anme absolue sans m'en parler!
AP. - Je ne voulais pas vous réveiller en pleine nuit pour vous demander cette autorisation, alors que la commission mixte paritaire avait réduit à néant le texte qui nous a coûté à tous les deux tant d'efforts de persuasion auprès du Général. " Le Général, lui, au contraire, me complimente : " J'ai vu que vous aviez usé du vote bloqué, c'est évidemment ce qu'il fallait faire. " On n'est jamais trop énergique à ses yeux.
Trente ans après, tout observateur de bonne foi reconnaît que, depuis la Libération, cette loi a pour la première fois entamé le processus de " décolonisation " qui s'imposait, c'est-à-dire la distanciation entre le pouvoir politique et la Radio-Télévision. Les mesures prises par Jacques Chaban-Delmas en 1970 pour appliquer cette loi dans son esprit, puis l'éclatement de 1'ORTF en sept sociétés en 1974, puis surtout la multiplication des chaînes privées après 1986, ont poursuivi l'action dans le même sens.
Pourtant, des journalistes, qui devaient porter à l'époque des barboteuses, racontent que c'est dans ces années-là que le pouvoir a asservi la radio et la télévision...
***************************
J'ajoute que Peyreffite était ministre de l'information, que l'ont précédé des gens de gauche comme André Malraux, Gaston Defferre, François Mitterrand et Jacques Soustelle.
Peyreffite a été le seul à refuser d'avoir son bureau dans les locaux mêmes de la RTF, avec une batterie de boutons de sonnettes utilisés pour appeler directement les rédacteurs en chef directement dans le bureau du ministre.
Philippe RAI
Les amis de ta femme
Capman wrote:
"Les amis de ta femme" a écrit dans le message de news:3f9d1351$0$241$
Ce qui est injuste c'est que les confortables allocations des intermittents sont a la charge de ceux qui bossent 11 mois, 35,h, 39h, par semaine.
C'est tout ???? Moi à la place de ton patron je te vire, en asie on doit trouver des gamins qui bossent 365 jours par an et 23h30 par jour.....
Ca se fait tous les jours. Sors de ta bulle!
Capman wrote:
"Les amis de ta femme" <mir@couleur.biz> a écrit dans le message de
news:3f9d1351$0$241$636a55ce@news.free.fr...
Ce qui est injuste c'est que les confortables allocations des
intermittents sont a la charge de ceux qui bossent 11 mois, 35,h, 39h,
par semaine.
C'est tout ???? Moi à la place de ton patron je te vire, en asie on doit
trouver des gamins qui bossent 365 jours par an et 23h30 par jour.....
"Les amis de ta femme" a écrit dans le message de news:3f9d1351$0$241$
Ce qui est injuste c'est que les confortables allocations des intermittents sont a la charge de ceux qui bossent 11 mois, 35,h, 39h, par semaine.
C'est tout ???? Moi à la place de ton patron je te vire, en asie on doit trouver des gamins qui bossent 365 jours par an et 23h30 par jour.....
Ca se fait tous les jours. Sors de ta bulle!
Les amis de ta femme
Mustard wrote:
"pierrem-" <pierremz(NS)@yahoo.fr> a écrit dans le message de news:3f9ce83e$0$2774$
POURQUOI LA STAR ACADÉMIE ? Derrière la Star Académie, il y a la société internationale Endemol,
dont la
branche française est dirigée par Arthur. Pour partie, c'est à cause des pratiques de ce genre de société, à la limite de la légalité, que notre régime d'assurance-chômage est en déficit.
Et ne croyez vous pas que plutot de foutre le bordel sur un plateau, vous feriez mieux de refuser de travailler pour ces maisons de prod qui vous exploitent ?
Faut pas toucher au pognon des intermittents!!!! Mais toucher celui de ceux qui cotisent ok :)
Vous êtes concernés, vous aussi. Nos parents et grands parents se sont battus pour conquérir des droits sociaux pour tous (Sécurité sociale, retraite, congés payés, assurance chômage). Ces droits, que nous voulons préserver et transmettre à nos enfants, sont aujourd'hui menacés par le règne de la rentabilité économique à court terme.
Virer les 400% d'intermittents en trop ne mets pas en peril la sécu, la retraite, etc... Ne pas confondre droits et privileges.
Faut dire que le précédent gouvernement n'a pas brillé dans ces domaines là. Sinon il serait toujours là.
Mustard wrote:
"pierrem-" <pierremz(NS)@yahoo.fr> a écrit dans le message de
news:3f9ce83e$0$2774$626a54ce@news.free.fr...
POURQUOI LA STAR ACADÉMIE ?
Derrière la Star Académie, il y a la société internationale Endemol,
dont la
branche française est dirigée par Arthur. Pour partie, c'est à cause des
pratiques de ce genre de société, à la limite de la légalité, que notre
régime d'assurance-chômage est en déficit.
Et ne croyez vous pas que plutot de foutre le bordel sur un plateau, vous
feriez mieux de refuser de travailler pour ces maisons de prod qui vous
exploitent ?
Faut pas toucher au pognon des intermittents!!!!
Mais toucher celui de ceux qui cotisent ok :)
Vous êtes concernés, vous aussi. Nos parents et grands parents se sont
battus pour conquérir des droits sociaux pour tous (Sécurité sociale,
retraite, congés payés, assurance chômage). Ces droits, que nous voulons
préserver et transmettre à nos enfants, sont aujourd'hui menacés par le
règne de la rentabilité économique à court terme.
Virer les 400% d'intermittents en trop ne mets pas en peril la sécu, la
retraite, etc... Ne pas confondre droits et privileges.
Faut dire que le précédent gouvernement n'a pas brillé dans ces domaines
là. Sinon il serait toujours là.
"pierrem-" <pierremz(NS)@yahoo.fr> a écrit dans le message de news:3f9ce83e$0$2774$
POURQUOI LA STAR ACADÉMIE ? Derrière la Star Académie, il y a la société internationale Endemol,
dont la
branche française est dirigée par Arthur. Pour partie, c'est à cause des pratiques de ce genre de société, à la limite de la légalité, que notre régime d'assurance-chômage est en déficit.
Et ne croyez vous pas que plutot de foutre le bordel sur un plateau, vous feriez mieux de refuser de travailler pour ces maisons de prod qui vous exploitent ?
Faut pas toucher au pognon des intermittents!!!! Mais toucher celui de ceux qui cotisent ok :)
Vous êtes concernés, vous aussi. Nos parents et grands parents se sont battus pour conquérir des droits sociaux pour tous (Sécurité sociale, retraite, congés payés, assurance chômage). Ces droits, que nous voulons préserver et transmettre à nos enfants, sont aujourd'hui menacés par le règne de la rentabilité économique à court terme.
Virer les 400% d'intermittents en trop ne mets pas en peril la sécu, la retraite, etc... Ne pas confondre droits et privileges.
Faut dire que le précédent gouvernement n'a pas brillé dans ces domaines là. Sinon il serait toujours là.
Pierre Cerf
Les amis de ta femme écrivait :
Virer les 400% d'intermittents en trop ne mets pas en peril la sécu, la retraite, etc... Ne pas confondre droits et privileges.
who t'es lourd.
-- P.
Les amis de ta femme écrivait :
Virer les 400% d'intermittents en trop ne mets pas en peril la
sécu, la retraite, etc... Ne pas confondre droits et privileges.
"Philippe RAI" a écrit dans le message news: 1g3i4ni.12884691kj0w1sN% [schlusssshhh....]
juste par curiosité, y a t-il une personne qui a lu ce post ?
.-*°*¤o Véro o¤*°*-.
Stephane Legras-Decussy wrote:
juste par curiosité, y a t-il une personne qui a lu ce post ?
J'utilise la fonction "marquer la conversation comme lue" lorsque je vois certains noms réapparaître et les messages devenir de plus en plus lourds (en Ko, bien sûr...)
Je commence à lire le fil et je me lasse très vite... -- .-*°*¤o Véro o¤*°*-. "Le chocolat est un ingrédient essentiel à mon processus cognitif" (Alex; Kendra p.1)
Stephane Legras-Decussy wrote:
juste par curiosité, y a t-il une personne qui a lu ce post ?
J'utilise la fonction "marquer la conversation comme lue" lorsque je vois
certains noms réapparaître et les messages devenir de plus en plus lourds
(en Ko, bien sûr...)
Je commence à lire le fil et je me lasse très vite...
--
.-*°*¤o Véro o¤*°*-.
"Le chocolat est un ingrédient essentiel à mon processus cognitif"
(Alex; Kendra p.1)
juste par curiosité, y a t-il une personne qui a lu ce post ?
J'utilise la fonction "marquer la conversation comme lue" lorsque je vois certains noms réapparaître et les messages devenir de plus en plus lourds (en Ko, bien sûr...)
Je commence à lire le fil et je me lasse très vite... -- .-*°*¤o Véro o¤*°*-. "Le chocolat est un ingrédient essentiel à mon processus cognitif" (Alex; Kendra p.1)