Kodak promet des capteurs de 2 à 4 fois plus sensibles
Augmenter par deux voire par quatre la sensibilité des capteurs des
appareils photo, tel est le pari qu'Eastman Kodak se propose de
relever. L'ancien géant du film, pour lequel le passage au numérique ne
s'est pas fait sans douleurs, semble en effet à nouveau décidé à en
découdre. Après des annonces de multifonctions permettant de diviser
par deux le coût des impressions jet d'encre, voilà Kodak qui s'attaque
à un autre mythe : la photographie en basse lumière.
L'enjeu n'est pas des moindres puisqu'il s'agit de permettre de
photographier dans des conditions qui ont toujours été considérées
comme « limites » : de nuit, en intérieur avec une très faible source
lumineuse (concert, église…), etc. Concrètement, cette sensibilité
multipliée par deux ou pour quatre devrait permettre de diviser le
temps de pose dans la même proportion. Une meilleure maîtrise de la
sensibilité devrait également s'accompagner de progrès au niveau de la
gestion du bruit numérique, ces pixels colorés qui parasitent l'image
lorsque l'on monte en Iso.
Kodak travaillerait ainsi sur un nouveau type de filtre appelé à
remplacer le filtre dit de Bayer (du nom d'un ingénieur issu de leur
entreprise), employé aujourd'hui sur la plupart des capteurs et composé
de groupes de quatre photosites colorés (un bleu, un rouge et deux
verts), cette répartition des couleurs correspondant à la sensibilité
de notre vision. En remplacement, Kodak compte proposer un filtre
composé pour moitié de photosites bleu, rouge et vert, et pour moitié
de photosites panchromatiques (c'est-à-dire sensibles à toutes les
couleurs). Les données seront ensuite exploitées au moyen d'un nouvel
algorithme.
L'ambition de Kodak n'est ni plus ni moins que de créer un nouveau
standard. Après le lancement de la production prévu pour le premier
trimestre 2008, les nouveaux capteurs feront leur apparition sur les
appareils de la marque avant d'être proposés aux autres constructeurs.
Il faut toutefois noter que Kodak n'est pas le seul dont les recherches
vont dans ce sens d'une plus grande sensibilité. Un concurrent majeur
comme Fujifilm travaille ainsi depuis des années sur cette même
problématique, un travail couronné de succès dans la mesure où les
appareils équipés du super-CCD HR maison se distinguent par une gestion
du bruit bien supérieure à celle de leurs concurrents.
"markorki" <moicestmarcpointmorelchezwanadoofr> a écrit dans le message de news: 467114fe$0$25949$
jusqu'à très récemment (camescopes HD, depuis cette année surtout sauf prix monstre), la résolution utile finale d'une caméra c'était 720 ou 748 par environ 500. A techno égale, ça permet des très gros pixels, et puis le bruit est "moyenné" d'une image à l'autre: si tu extrais une image à la fois d'une séquence vidéo tu verras que pratiquement aucune n'est nette, juste à peu près regardable pour les meilleures...
longtemps que je n'ai pas argumenté en images
un exemple de capture d'une séquence video DV (ce minois est le fond d'écran de mon compte sur mon autre machine): http://cjoint.com/data/gomjzpIqQY.htm
un autre, assez spécial, regardez le à différentes valeurs de zoom à l'affichage (dans XnView par exemple) : http://cjoint.com/data/gomkMF0DI3.htm
Un problème de résolution alors, si j'ai bien compris directement lié à la lumière dont le capteur a besoin pour produire une image? Quelque chose doit m'échapper, même s'il peut y avoir une incidence ce ne doit pas être la raison majeure.
"markorki" <moicestmarcpointmorelchezwanadoofr> a écrit dans le message de
news: 467114fe$0$25949$ba4acef3@news.orange.fr...
jusqu'à très récemment (camescopes HD, depuis cette année surtout sauf
prix monstre), la résolution utile finale d'une caméra c'était 720 ou
748 par environ 500. A techno égale, ça permet des très gros pixels, et
puis le bruit est "moyenné" d'une image à l'autre: si tu extrais une
image à la fois d'une séquence vidéo tu verras que pratiquement aucune
n'est nette, juste à peu près regardable pour les meilleures...
longtemps que je n'ai pas argumenté en images
un exemple de capture d'une séquence video DV (ce minois est le fond
d'écran de mon compte sur mon autre machine):
http://cjoint.com/data/gomjzpIqQY.htm
un autre, assez spécial, regardez le à différentes valeurs de zoom à
l'affichage (dans XnView par exemple) :
http://cjoint.com/data/gomkMF0DI3.htm
Un problème de résolution alors, si j'ai bien compris directement lié à la
lumière dont le capteur a besoin pour produire une image?
Quelque chose doit m'échapper, même s'il peut y avoir une incidence ce ne
doit pas être la raison majeure.
"markorki" <moicestmarcpointmorelchezwanadoofr> a écrit dans le message de news: 467114fe$0$25949$
jusqu'à très récemment (camescopes HD, depuis cette année surtout sauf prix monstre), la résolution utile finale d'une caméra c'était 720 ou 748 par environ 500. A techno égale, ça permet des très gros pixels, et puis le bruit est "moyenné" d'une image à l'autre: si tu extrais une image à la fois d'une séquence vidéo tu verras que pratiquement aucune n'est nette, juste à peu près regardable pour les meilleures...
longtemps que je n'ai pas argumenté en images
un exemple de capture d'une séquence video DV (ce minois est le fond d'écran de mon compte sur mon autre machine): http://cjoint.com/data/gomjzpIqQY.htm
un autre, assez spécial, regardez le à différentes valeurs de zoom à l'affichage (dans XnView par exemple) : http://cjoint.com/data/gomkMF0DI3.htm
Un problème de résolution alors, si j'ai bien compris directement lié à la lumière dont le capteur a besoin pour produire une image? Quelque chose doit m'échapper, même s'il peut y avoir une incidence ce ne doit pas être la raison majeure.
Jean-Claude Ghislain
Un problème de résolution alors, si j'ai bien compris directement lié à la lumière dont le capteur a besoin pour produire une image? Quelque chose doit m'échapper, même s'il peut y avoir une incidence ce ne doit pas être la raison majeure.
En argentique lorsque l'on veut un film plus sensible on augmente la taille des grains d'argent. Les gros grains sont plus sensibles à la lumière, mais sont plus visibles et diminuent la définition du film.
En numérique c'est exactement pareil, plus les photosites sont gros, plus ils sont sensibles. Pour les APN, sur un minuscule capteur on va jusqu'à placer 10 millions de photosites minuscules, pour une caméra vidéo, quelques centaines de milliers suffisent, d'où des photosites beaucoup plus grands et donc, plus sensible.
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
Un problème de résolution alors, si j'ai bien compris directement lié
à la lumière dont le capteur a besoin pour produire une image?
Quelque chose doit m'échapper, même s'il peut y avoir une incidence ce
ne doit pas être la raison majeure.
En argentique lorsque l'on veut un film plus sensible on augmente la
taille des grains d'argent. Les gros grains sont plus sensibles à la
lumière, mais sont plus visibles et diminuent la définition du film.
En numérique c'est exactement pareil, plus les photosites sont gros,
plus ils sont sensibles. Pour les APN, sur un minuscule capteur on va
jusqu'à placer 10 millions de photosites minuscules, pour une caméra
vidéo, quelques centaines de milliers suffisent, d'où des photosites
beaucoup plus grands et donc, plus sensible.
Un problème de résolution alors, si j'ai bien compris directement lié à la lumière dont le capteur a besoin pour produire une image? Quelque chose doit m'échapper, même s'il peut y avoir une incidence ce ne doit pas être la raison majeure.
En argentique lorsque l'on veut un film plus sensible on augmente la taille des grains d'argent. Les gros grains sont plus sensibles à la lumière, mais sont plus visibles et diminuent la définition du film.
En numérique c'est exactement pareil, plus les photosites sont gros, plus ils sont sensibles. Pour les APN, sur un minuscule capteur on va jusqu'à placer 10 millions de photosites minuscules, pour une caméra vidéo, quelques centaines de milliers suffisent, d'où des photosites beaucoup plus grands et donc, plus sensible.
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
John Kelly
"Jean-Claude Ghislain" a écrit dans le message de news: f4rhkn$a2j$
Un problème de résolution alors, si j'ai bien compris directement lié à la lumière dont le capteur a besoin pour produire une image? Quelque chose doit m'échapper, même s'il peut y avoir une incidence ce ne doit pas être la raison majeure.
En argentique lorsque l'on veut un film plus sensible on augmente la taille des grains d'argent. Les gros grains sont plus sensibles à la lumière, mais sont plus visibles et diminuent la définition du film.
En numérique c'est exactement pareil, plus les photosites sont gros, plus ils sont sensibles. Pour les APN, sur un minuscule capteur on va jusqu'à placer 10 millions de photosites minuscules, pour une caméra vidéo, quelques centaines de milliers suffisent, d'où des photosites beaucoup plus grands et donc, plus sensible.
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
Voilà qui est limpide comme de l'eau de roche, merci pour le mal que tu te donnes. C'est donc pour cela que la qualité d'une image vidéo fixe est moindre également. Mais alors il est un phénomène qui explique que lorsque la machine tourne (vidéo), l'oeil ne distingue pas cette dépréciation ou la considère négligeable? Pardon, mais voilà c'est moi
"Jean-Claude Ghislain" <jcg@grimart.invalid> a écrit dans le message de
news: f4rhkn$a2j$1@news.brutele.be...
Un problème de résolution alors, si j'ai bien compris directement lié
à la lumière dont le capteur a besoin pour produire une image?
Quelque chose doit m'échapper, même s'il peut y avoir une incidence ce
ne doit pas être la raison majeure.
En argentique lorsque l'on veut un film plus sensible on augmente la
taille des grains d'argent. Les gros grains sont plus sensibles à la
lumière, mais sont plus visibles et diminuent la définition du film.
En numérique c'est exactement pareil, plus les photosites sont gros,
plus ils sont sensibles. Pour les APN, sur un minuscule capteur on va
jusqu'à placer 10 millions de photosites minuscules, pour une caméra
vidéo, quelques centaines de milliers suffisent, d'où des photosites
beaucoup plus grands et donc, plus sensible.
--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com
Voilà qui est limpide comme de l'eau de roche, merci pour le mal que tu te
donnes.
C'est donc pour cela que la qualité d'une image vidéo fixe est moindre
également. Mais alors il est un phénomène qui explique que lorsque la
machine tourne (vidéo), l'oeil ne distingue pas cette dépréciation ou la
considère négligeable?
Pardon, mais voilà c'est moi
"Jean-Claude Ghislain" a écrit dans le message de news: f4rhkn$a2j$
Un problème de résolution alors, si j'ai bien compris directement lié à la lumière dont le capteur a besoin pour produire une image? Quelque chose doit m'échapper, même s'il peut y avoir une incidence ce ne doit pas être la raison majeure.
En argentique lorsque l'on veut un film plus sensible on augmente la taille des grains d'argent. Les gros grains sont plus sensibles à la lumière, mais sont plus visibles et diminuent la définition du film.
En numérique c'est exactement pareil, plus les photosites sont gros, plus ils sont sensibles. Pour les APN, sur un minuscule capteur on va jusqu'à placer 10 millions de photosites minuscules, pour une caméra vidéo, quelques centaines de milliers suffisent, d'où des photosites beaucoup plus grands et donc, plus sensible.
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
Voilà qui est limpide comme de l'eau de roche, merci pour le mal que tu te donnes. C'est donc pour cela que la qualité d'une image vidéo fixe est moindre également. Mais alors il est un phénomène qui explique que lorsque la machine tourne (vidéo), l'oeil ne distingue pas cette dépréciation ou la considère négligeable? Pardon, mais voilà c'est moi
Jean-Claude Ghislain
C'est donc pour cela que la qualité d'une image vidéo fixe est moindre également. Mais alors il est un phénomène qui explique que lorsque la machine tourne (vidéo), l'oeil ne distingue pas cette dépréciation ou la considère négligeable?
C'est un phénomène vieux comme le cinéma...
Pourquoi a-t-on finalement choisi 24 images par seconde pour le cinéma ? Pourquoi pas 16 comme à une époque ou 48 comme l'IMAX (1 kilomètre de pellicule pour 10 minutes de film). C'est le meilleur compromis entre la consommation de pellicule et l'impression de fluidité due à la persistance rétinienne.
Lorsqu'on filme un mouvement, il est très courant que toutes les images de ce mouvement, prises séparément, soient floues, mais une fois enchaînées à 24 (ou autre) images par seconde, le mouvement paraît normal, fluide et net. Ce sont les limites de notre oeil et de notre cerveau.
Un autre avantage du cinématographe est qu'il gomme le grain de la pellicule. Le grain étant disposé de façon aléatoire, il est différent d'une image à l'autre et à 24 images/seconde et compte tenu de la persistance rétinienne, on obtient une moyenne qui lisse l'impression de grain. Un phénomène similaire existe en vidéo, sauf pour les pixels morts...
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
C'est donc pour cela que la qualité d'une image vidéo fixe est moindre
également. Mais alors il est un phénomène qui explique que lorsque la
machine tourne (vidéo), l'oeil ne distingue pas cette dépréciation ou
la considère négligeable?
C'est un phénomène vieux comme le cinéma...
Pourquoi a-t-on finalement choisi 24 images par seconde pour le cinéma ?
Pourquoi pas 16 comme à une époque ou 48 comme l'IMAX (1 kilomètre de
pellicule pour 10 minutes de film). C'est le meilleur compromis entre la
consommation de pellicule et l'impression de fluidité due à la
persistance rétinienne.
Lorsqu'on filme un mouvement, il est très courant que toutes les images
de ce mouvement, prises séparément, soient floues, mais une fois
enchaînées à 24 (ou autre) images par seconde, le mouvement paraît
normal, fluide et net. Ce sont les limites de notre oeil et de notre
cerveau.
Un autre avantage du cinématographe est qu'il gomme le grain de la
pellicule. Le grain étant disposé de façon aléatoire, il est différent
d'une image à l'autre et à 24 images/seconde et compte tenu de la
persistance rétinienne, on obtient une moyenne qui lisse l'impression de
grain. Un phénomène similaire existe en vidéo, sauf pour les pixels
morts...
C'est donc pour cela que la qualité d'une image vidéo fixe est moindre également. Mais alors il est un phénomène qui explique que lorsque la machine tourne (vidéo), l'oeil ne distingue pas cette dépréciation ou la considère négligeable?
C'est un phénomène vieux comme le cinéma...
Pourquoi a-t-on finalement choisi 24 images par seconde pour le cinéma ? Pourquoi pas 16 comme à une époque ou 48 comme l'IMAX (1 kilomètre de pellicule pour 10 minutes de film). C'est le meilleur compromis entre la consommation de pellicule et l'impression de fluidité due à la persistance rétinienne.
Lorsqu'on filme un mouvement, il est très courant que toutes les images de ce mouvement, prises séparément, soient floues, mais une fois enchaînées à 24 (ou autre) images par seconde, le mouvement paraît normal, fluide et net. Ce sont les limites de notre oeil et de notre cerveau.
Un autre avantage du cinématographe est qu'il gomme le grain de la pellicule. Le grain étant disposé de façon aléatoire, il est différent d'une image à l'autre et à 24 images/seconde et compte tenu de la persistance rétinienne, on obtient une moyenne qui lisse l'impression de grain. Un phénomène similaire existe en vidéo, sauf pour les pixels morts...
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
John Kelly
"Jean-Claude Ghislain" a écrit dans le message de news: f4rjlb$aus$
C'est donc pour cela que la qualité d'une image vidéo fixe est moindre également. Mais alors il est un phénomène qui explique que lorsque la machine tourne (vidéo), l'oeil ne distingue pas cette dépréciation ou la considère négligeable?
C'est un phénomène vieux comme le cinéma...
Pourquoi a-t-on finalement choisi 24 images par seconde pour le cinéma ? Pourquoi pas 16 comme à une époque ou 48 comme l'IMAX (1 kilomètre de pellicule pour 10 minutes de film). C'est le meilleur compromis entre la consommation de pellicule et l'impression de fluidité due à la persistance rétinienne.
Lorsqu'on filme un mouvement, il est très courant que toutes les images de ce mouvement, prises séparément, soient floues, mais une fois enchaînées à 24 (ou autre) images par seconde, le mouvement paraît normal, fluide et net. Ce sont les limites de notre oeil et de notre cerveau.
Un autre avantage du cinématographe est qu'il gomme le grain de la pellicule. Le grain étant disposé de façon aléatoire, il est différent d'une image à l'autre et à 24 images/seconde et compte tenu de la persistance rétinienne, on obtient une moyenne qui lisse l'impression de grain. Un phénomène similaire existe en vidéo, sauf pour les pixels morts...
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
Comme quoi tout s'essplique.
En tous cas merci pour ce cours qui m'a fait prendre conscience d'une autre limite de nos capacités. A vrai dire je la supputai mais n'aurait pu la confirmer et l'exposer de manière aussi magistrale. Merci, je me sens redevable au moins d'une pinte de bière.
"Jean-Claude Ghislain" <jcg@grimart.invalid> a écrit dans le message de
news: f4rjlb$aus$1@news.brutele.be...
C'est donc pour cela que la qualité d'une image vidéo fixe est moindre
également. Mais alors il est un phénomène qui explique que lorsque la
machine tourne (vidéo), l'oeil ne distingue pas cette dépréciation ou
la considère négligeable?
C'est un phénomène vieux comme le cinéma...
Pourquoi a-t-on finalement choisi 24 images par seconde pour le cinéma ?
Pourquoi pas 16 comme à une époque ou 48 comme l'IMAX (1 kilomètre de
pellicule pour 10 minutes de film). C'est le meilleur compromis entre la
consommation de pellicule et l'impression de fluidité due à la
persistance rétinienne.
Lorsqu'on filme un mouvement, il est très courant que toutes les images
de ce mouvement, prises séparément, soient floues, mais une fois
enchaînées à 24 (ou autre) images par seconde, le mouvement paraît
normal, fluide et net. Ce sont les limites de notre oeil et de notre
cerveau.
Un autre avantage du cinématographe est qu'il gomme le grain de la
pellicule. Le grain étant disposé de façon aléatoire, il est différent
d'une image à l'autre et à 24 images/seconde et compte tenu de la
persistance rétinienne, on obtient une moyenne qui lisse l'impression de
grain. Un phénomène similaire existe en vidéo, sauf pour les pixels
morts...
--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com
Comme quoi tout s'essplique.
En tous cas merci pour ce cours qui m'a fait prendre conscience d'une autre
limite de nos capacités. A vrai dire je la supputai mais n'aurait pu la
confirmer et l'exposer de manière aussi magistrale.
Merci, je me sens redevable au moins d'une pinte de bière.
"Jean-Claude Ghislain" a écrit dans le message de news: f4rjlb$aus$
C'est donc pour cela que la qualité d'une image vidéo fixe est moindre également. Mais alors il est un phénomène qui explique que lorsque la machine tourne (vidéo), l'oeil ne distingue pas cette dépréciation ou la considère négligeable?
C'est un phénomène vieux comme le cinéma...
Pourquoi a-t-on finalement choisi 24 images par seconde pour le cinéma ? Pourquoi pas 16 comme à une époque ou 48 comme l'IMAX (1 kilomètre de pellicule pour 10 minutes de film). C'est le meilleur compromis entre la consommation de pellicule et l'impression de fluidité due à la persistance rétinienne.
Lorsqu'on filme un mouvement, il est très courant que toutes les images de ce mouvement, prises séparément, soient floues, mais une fois enchaînées à 24 (ou autre) images par seconde, le mouvement paraît normal, fluide et net. Ce sont les limites de notre oeil et de notre cerveau.
Un autre avantage du cinématographe est qu'il gomme le grain de la pellicule. Le grain étant disposé de façon aléatoire, il est différent d'une image à l'autre et à 24 images/seconde et compte tenu de la persistance rétinienne, on obtient une moyenne qui lisse l'impression de grain. Un phénomène similaire existe en vidéo, sauf pour les pixels morts...
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
Comme quoi tout s'essplique.
En tous cas merci pour ce cours qui m'a fait prendre conscience d'une autre limite de nos capacités. A vrai dire je la supputai mais n'aurait pu la confirmer et l'exposer de manière aussi magistrale. Merci, je me sens redevable au moins d'une pinte de bière.
Jean-Claude Ghislain
Merci, je me sens redevable au moins d'une pinte de bière.
Je suis preneur...
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
Merci, je me sens redevable au moins d'une pinte de bière.
Merci, je me sens redevable au moins d'une pinte de bière.
Je suis preneur...
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
John Kelly
"Jean-Claude Ghislain" a écrit dans le message de news: f4rkva$bnd$
Merci, je me sens redevable au moins d'une pinte de bière.
Je suis preneur...
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
Je n'avais aucun doute à ce sujet, elle est là à ta disposition fraîche. Blonde allemande ou Jeanlain ambrée pour l'heure. S'il faut livrer, je demande un délai :-)
"Jean-Claude Ghislain" <jcg@grimart.invalid> a écrit dans le message de
news: f4rkva$bnd$1@news.brutele.be...
Merci, je me sens redevable au moins d'une pinte de bière.
Je suis preneur...
--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com
Je n'avais aucun doute à ce sujet, elle est là à ta disposition fraîche.
Blonde allemande ou Jeanlain ambrée pour l'heure.
S'il faut livrer, je demande un délai :-)
"Jean-Claude Ghislain" a écrit dans le message de news: f4rkva$bnd$
Merci, je me sens redevable au moins d'une pinte de bière.
Je suis preneur...
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
Je n'avais aucun doute à ce sujet, elle est là à ta disposition fraîche. Blonde allemande ou Jeanlain ambrée pour l'heure. S'il faut livrer, je demande un délai :-)
Alf92
*John Kelly* a écrit dans news:467159cc$0$16834$ :
Comme quoi tout s'essplique. En tous cas merci pour ce cours qui m'a fait prendre conscience d'une autre limite de nos capacités. A vrai dire je la supputai mais n'aurait pu la confirmer et l'exposer de manière aussi magistrale. Merci, je me sens redevable au moins d'une pinte de bière.
je complète légèrement l'explication de JCG :
nous sommes beaucoup moins exigeant sur la qualité d'une image animée que sur celle d'une image fixe. explication : le cerveau a déjà bcp de travail avec l'interprétation du mouvement. de plus il n'a pas le temps de regarder en détail l'image, celle-ci changeant 24 fois par seconde.
-- Alf92 Pas vu à la télé française : http://cjoint.com/?gjtuMjvABp
*John Kelly* a écrit dans news:467159cc$0$16834$426a74cc@news.free.fr :
Comme quoi tout s'essplique.
En tous cas merci pour ce cours qui m'a fait prendre conscience d'une
autre limite de nos capacités. A vrai dire je la supputai mais
n'aurait pu la confirmer et l'exposer de manière aussi magistrale.
Merci, je me sens redevable au moins d'une pinte de bière.
je complète légèrement l'explication de JCG :
nous sommes beaucoup moins exigeant sur la qualité d'une image animée que
sur celle d'une image fixe.
explication :
le cerveau a déjà bcp de travail avec l'interprétation du mouvement.
de plus il n'a pas le temps de regarder en détail l'image, celle-ci
changeant 24 fois par seconde.
--
Alf92
Pas vu à la télé française :
http://cjoint.com/?gjtuMjvABp
*John Kelly* a écrit dans news:467159cc$0$16834$ :
Comme quoi tout s'essplique. En tous cas merci pour ce cours qui m'a fait prendre conscience d'une autre limite de nos capacités. A vrai dire je la supputai mais n'aurait pu la confirmer et l'exposer de manière aussi magistrale. Merci, je me sens redevable au moins d'une pinte de bière.
je complète légèrement l'explication de JCG :
nous sommes beaucoup moins exigeant sur la qualité d'une image animée que sur celle d'une image fixe. explication : le cerveau a déjà bcp de travail avec l'interprétation du mouvement. de plus il n'a pas le temps de regarder en détail l'image, celle-ci changeant 24 fois par seconde.
-- Alf92 Pas vu à la télé française : http://cjoint.com/?gjtuMjvABp
John Kelly
"Alf92" <alf92[NO-SPAM]@freesurf.fr> a écrit dans le message de news: 46715dba$0$9920$
*John Kelly* a écrit dans news:467159cc$0$16834$ :
Comme quoi tout s'essplique. En tous cas merci pour ce cours qui m'a fait prendre conscience d'une autre limite de nos capacités. A vrai dire je la supputai mais n'aurait pu la confirmer et l'exposer de manière aussi magistrale. Merci, je me sens redevable au moins d'une pinte de bière.
je complète légèrement l'explication de JCG :
nous sommes beaucoup moins exigeant sur la qualité d'une image animée que sur celle d'une image fixe. explication : le cerveau a déjà bcp de travail avec l'interprétation du mouvement. de plus il n'a pas le temps de regarder en détail l'image, celle-ci changeant 24 fois par seconde.
Une précision qui a sans doute son importance.
Je dois avoir un cerveau laxiste ou travailleur, il ne s'est jamais plein du manque de temps. Tu voulais ta bière? un demi pour toi ;-) Je serais sûrement en région parisienne avant la Belgique. john
"Alf92" <alf92[NO-SPAM]@freesurf.fr> a écrit dans le message de news:
46715dba$0$9920$426a74cc@news.free.fr...
*John Kelly* a écrit dans news:467159cc$0$16834$426a74cc@news.free.fr :
Comme quoi tout s'essplique.
En tous cas merci pour ce cours qui m'a fait prendre conscience d'une
autre limite de nos capacités. A vrai dire je la supputai mais
n'aurait pu la confirmer et l'exposer de manière aussi magistrale.
Merci, je me sens redevable au moins d'une pinte de bière.
je complète légèrement l'explication de JCG :
nous sommes beaucoup moins exigeant sur la qualité d'une image animée que
sur celle d'une image fixe.
explication :
le cerveau a déjà bcp de travail avec l'interprétation du mouvement.
de plus il n'a pas le temps de regarder en détail l'image, celle-ci
changeant 24 fois par seconde.
Une précision qui a sans doute son importance.
Je dois avoir un cerveau laxiste ou travailleur, il ne s'est jamais plein du
manque de temps.
Tu voulais ta bière? un demi pour toi ;-)
Je serais sûrement en région parisienne avant la Belgique.
john
"Alf92" <alf92[NO-SPAM]@freesurf.fr> a écrit dans le message de news: 46715dba$0$9920$
*John Kelly* a écrit dans news:467159cc$0$16834$ :
Comme quoi tout s'essplique. En tous cas merci pour ce cours qui m'a fait prendre conscience d'une autre limite de nos capacités. A vrai dire je la supputai mais n'aurait pu la confirmer et l'exposer de manière aussi magistrale. Merci, je me sens redevable au moins d'une pinte de bière.
je complète légèrement l'explication de JCG :
nous sommes beaucoup moins exigeant sur la qualité d'une image animée que sur celle d'une image fixe. explication : le cerveau a déjà bcp de travail avec l'interprétation du mouvement. de plus il n'a pas le temps de regarder en détail l'image, celle-ci changeant 24 fois par seconde.
Une précision qui a sans doute son importance.
Je dois avoir un cerveau laxiste ou travailleur, il ne s'est jamais plein du manque de temps. Tu voulais ta bière? un demi pour toi ;-) Je serais sûrement en région parisienne avant la Belgique. john
Jean-Claude Ghislain
le cerveau a déjà bcp de travail avec l'interprétation du mouvement. de plus il n'a pas le temps de regarder en détail l'image, celle-ci changeant 24 fois par seconde.
Ah si j'arrivais à boire 24 bières par seconde...
En fait non, je n'arriverais probablement pas à les savourer. Les papilles gustatives fonctionnent à combien d'analyses par seconde ?
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
le cerveau a déjà bcp de travail avec l'interprétation du mouvement.
de plus il n'a pas le temps de regarder en détail l'image, celle-ci
changeant 24 fois par seconde.
Ah si j'arrivais à boire 24 bières par seconde...
En fait non, je n'arriverais probablement pas à les savourer. Les
papilles gustatives fonctionnent à combien d'analyses par seconde ?
le cerveau a déjà bcp de travail avec l'interprétation du mouvement. de plus il n'a pas le temps de regarder en détail l'image, celle-ci changeant 24 fois par seconde.
Ah si j'arrivais à boire 24 bières par seconde...
En fait non, je n'arriverais probablement pas à les savourer. Les papilles gustatives fonctionnent à combien d'analyses par seconde ?