"Pierre Maurette" a écrit dans le message de news:
Plus généralement, même si j'ai regardé en entier parce que j'aime ce genre de dramatique, c'était raté sur tous les plans. Pas de scénario, même pas d'angle.
TF1 a fait 9.000.000 de téléspectateurs avec ce téléfilm, c'est donc pour eux une réussite, quoi que nos considérations métaphysiques puissent en penser...
Comme je l'ai dit, je faisais partie des 9.000.000, et je n'ai pas passé une très mauvaise soirée (sinon, je coupe). Simplement, TF1 m'avait habitué à bien mieux dans cet exercice. Ce sera pour la prochaine fois.
-- Pierre Maurette
Dolly Prane, le 20/09/2005, a écrit :
"Pierre Maurette" <maurettepierre@wanadoo.fr> a écrit dans le message de
news: mn.a2ba7d594fec91ef.31483@laposte.net...
Plus généralement, même si j'ai regardé en entier parce que j'aime ce
genre de dramatique, c'était raté sur tous les plans.
Pas de scénario, même pas d'angle.
TF1 a fait 9.000.000 de téléspectateurs avec ce téléfilm, c'est donc pour
eux une réussite, quoi que nos considérations métaphysiques puissent en
penser...
Comme je l'ai dit, je faisais partie des 9.000.000, et je n'ai pas
passé une très mauvaise soirée (sinon, je coupe). Simplement, TF1
m'avait habitué à bien mieux dans cet exercice. Ce sera pour la
prochaine fois.
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de news:
Plus généralement, même si j'ai regardé en entier parce que j'aime ce genre de dramatique, c'était raté sur tous les plans. Pas de scénario, même pas d'angle.
TF1 a fait 9.000.000 de téléspectateurs avec ce téléfilm, c'est donc pour eux une réussite, quoi que nos considérations métaphysiques puissent en penser...
Comme je l'ai dit, je faisais partie des 9.000.000, et je n'ai pas passé une très mauvaise soirée (sinon, je coupe). Simplement, TF1 m'avait habitué à bien mieux dans cet exercice. Ce sera pour la prochaine fois.
-- Pierre Maurette
Stéphane
Le Tue, 20 Sep 2005 11:38:37 +0200, "Pierre Maurette" dans disait:
Pas de scénario, même pas d'angle. Vu sur le plan du roman policier, c'était du grand n'importe quoi.
D'accord avec tout ce que tu as dit. Timsit s'est défendu je trouve dans un téléfilm raté. Je pensais que c'était en 2 épisodes moi ! Du coup je trouvais le rythme bon, j'étais tranquille, je me disais bon y'a des détails qu'on verra dans la suite, je ne m'inquiétais pas. Et tout d'un coup à 22h15 j'ai eu l'impression d'avoir zappé ! Accélération énorme du rythme, ellipse totale, les flics se pointent à Gambais, comme tombés du ciel. Hop embarqué, jugé, guillotiné en 10mn. Et l'info ridicule à la fin sur la mort de rolande en 1972 dans la mesure ou n'a pas du tout été traité la psychologie du personnage durant et après le procès. Je pensais qu'ils évoqueraient plutôt le fameux dessin que Landru avait transmis à son avocat pendant une audience et que l'avocat ne révela qu'en 1968 : un croquis de la cuisinière de Gambais.
SL
Le Tue, 20 Sep 2005 11:38:37 +0200, "Pierre Maurette"
<maurettepierre@wanadoo.fr> dans <mn.a2ba7d594fec91ef.31483@laposte.net>
disait:
Pas de scénario, même pas d'angle.
Vu sur le plan du roman
policier, c'était du grand n'importe quoi.
D'accord avec tout ce que tu as dit. Timsit s'est défendu je trouve dans un
téléfilm raté. Je pensais que c'était en 2 épisodes moi ! Du coup je trouvais
le rythme bon, j'étais tranquille, je me disais bon y'a des détails qu'on verra
dans la suite, je ne m'inquiétais pas.
Et tout d'un coup à 22h15 j'ai eu l'impression d'avoir zappé ! Accélération
énorme du rythme, ellipse totale, les flics se pointent à Gambais, comme tombés
du ciel. Hop embarqué, jugé, guillotiné en 10mn.
Et l'info ridicule à la fin sur la mort de rolande en 1972 dans la mesure ou
n'a pas du tout été traité la psychologie du personnage durant et après le
procès. Je pensais qu'ils évoqueraient plutôt le fameux dessin que Landru avait
transmis à son avocat pendant une audience et que l'avocat ne révela qu'en 1968
: un croquis de la cuisinière de Gambais.
Le Tue, 20 Sep 2005 11:38:37 +0200, "Pierre Maurette" dans disait:
Pas de scénario, même pas d'angle. Vu sur le plan du roman policier, c'était du grand n'importe quoi.
D'accord avec tout ce que tu as dit. Timsit s'est défendu je trouve dans un téléfilm raté. Je pensais que c'était en 2 épisodes moi ! Du coup je trouvais le rythme bon, j'étais tranquille, je me disais bon y'a des détails qu'on verra dans la suite, je ne m'inquiétais pas. Et tout d'un coup à 22h15 j'ai eu l'impression d'avoir zappé ! Accélération énorme du rythme, ellipse totale, les flics se pointent à Gambais, comme tombés du ciel. Hop embarqué, jugé, guillotiné en 10mn. Et l'info ridicule à la fin sur la mort de rolande en 1972 dans la mesure ou n'a pas du tout été traité la psychologie du personnage durant et après le procès. Je pensais qu'ils évoqueraient plutôt le fameux dessin que Landru avait transmis à son avocat pendant une audience et que l'avocat ne révela qu'en 1968 : un croquis de la cuisinière de Gambais.
SL
Laurent Martin
> >Pas de scénario, même pas d'angle. >Vu sur le plan du roman >policier, c'était du grand n'importe quoi.
D'accord avec tout ce que tu as dit. Timsit s'est défendu je trouve dans
un
téléfilm raté. Je pensais que c'était en 2 épisodes moi ! Du coup je
trouvais
le rythme bon, j'étais tranquille, je me disais bon y'a des détails qu'on
verra
dans la suite, je ne m'inquiétais pas. Et tout d'un coup à 22h15 j'ai eu l'impression d'avoir zappé !
Accélération
énorme du rythme, ellipse totale, les flics se pointent à Gambais, comme
tombés
du ciel. Hop embarqué, jugé, guillotiné en 10mn.
Moi aussi je suis d'accord avec cette analyse. Timsit pas si mal dans un téléfilm raté... Des longueurs dans la relation sentimentale avec la jeune femme et un procès expédié, alors que le procès aurait du être le point culminent du film. Pas non plus de scène de l'exécution alors qu'elle est restée célèbre et que la confrontation avec Deibler était intéressante...
> >Pas de scénario, même pas d'angle.
>Vu sur le plan du roman
>policier, c'était du grand n'importe quoi.
D'accord avec tout ce que tu as dit. Timsit s'est défendu je trouve dans
un
téléfilm raté. Je pensais que c'était en 2 épisodes moi ! Du coup je
trouvais
le rythme bon, j'étais tranquille, je me disais bon y'a des détails qu'on
verra
dans la suite, je ne m'inquiétais pas.
Et tout d'un coup à 22h15 j'ai eu l'impression d'avoir zappé !
Accélération
énorme du rythme, ellipse totale, les flics se pointent à Gambais, comme
tombés
du ciel. Hop embarqué, jugé, guillotiné en 10mn.
Moi aussi je suis d'accord avec cette analyse. Timsit pas si mal dans un
téléfilm raté...
Des longueurs dans la relation sentimentale avec la jeune femme et un procès
expédié, alors que le procès aurait du être le point culminent du film. Pas
non plus de scène de l'exécution alors qu'elle est restée célèbre et que la
confrontation avec Deibler était intéressante...
> >Pas de scénario, même pas d'angle. >Vu sur le plan du roman >policier, c'était du grand n'importe quoi.
D'accord avec tout ce que tu as dit. Timsit s'est défendu je trouve dans
un
téléfilm raté. Je pensais que c'était en 2 épisodes moi ! Du coup je
trouvais
le rythme bon, j'étais tranquille, je me disais bon y'a des détails qu'on
verra
dans la suite, je ne m'inquiétais pas. Et tout d'un coup à 22h15 j'ai eu l'impression d'avoir zappé !
Accélération
énorme du rythme, ellipse totale, les flics se pointent à Gambais, comme
tombés
du ciel. Hop embarqué, jugé, guillotiné en 10mn.
Moi aussi je suis d'accord avec cette analyse. Timsit pas si mal dans un téléfilm raté... Des longueurs dans la relation sentimentale avec la jeune femme et un procès expédié, alors que le procès aurait du être le point culminent du film. Pas non plus de scène de l'exécution alors qu'elle est restée célèbre et que la confrontation avec Deibler était intéressante...
Mils Michael
> TF1 a fait 9.000.000 de téléspectateurs avec ce téléfilm, c'est donc pour eux une réussite, quoi que nos considérations métaphysiques puissent en penser...
C'est le titre et le thème qui ont tout fait. Il serait curieux de savoir combien de ces 9 000 000 ont apprécié ce qu'ils ont vu. -- -Mickmils
Journalisme total http://mickmils2.free.fr
> TF1 a fait 9.000.000 de téléspectateurs avec ce téléfilm, c'est donc
pour eux une réussite, quoi que nos considérations métaphysiques
puissent en penser...
C'est le titre et le thème qui ont tout fait. Il serait curieux
de savoir combien de ces 9 000 000 ont apprécié ce qu'ils
ont vu.
--
-Mickmils
> TF1 a fait 9.000.000 de téléspectateurs avec ce téléfilm, c'est donc pour eux une réussite, quoi que nos considérations métaphysiques puissent en penser...
C'est le titre et le thème qui ont tout fait. Il serait curieux de savoir combien de ces 9 000 000 ont apprécié ce qu'ils ont vu. -- -Mickmils
Journalisme total http://mickmils2.free.fr
Mils Michael
> Moi aussi je suis d'accord avec cette analyse. Timsit pas si mal dans un téléfilm raté...
C'est marrant ca. Je suis le seul a avoir trouvé Timsit inexpressif ? Comme un robot qui récite son texte sans âme ? C'était peut être fidèle au personnage de Landru, mais ceci étant un téléfilm, j'ai trouvé ca très mal rendu.
-- -Mickmils
Journalisme total http://mickmils2.free.fr
> Moi aussi je suis d'accord avec cette analyse. Timsit pas si mal dans
un téléfilm raté...
C'est marrant ca. Je suis le seul a avoir trouvé Timsit inexpressif ?
Comme un robot qui récite son texte sans âme ? C'était peut être
fidèle au personnage de Landru, mais ceci étant un téléfilm, j'ai
trouvé ca très mal rendu.
> Moi aussi je suis d'accord avec cette analyse. Timsit pas si mal dans un téléfilm raté...
C'est marrant ca. Je suis le seul a avoir trouvé Timsit inexpressif ? Comme un robot qui récite son texte sans âme ? C'était peut être fidèle au personnage de Landru, mais ceci étant un téléfilm, j'ai trouvé ca très mal rendu.
-- -Mickmils
Journalisme total http://mickmils2.free.fr
Jac
"Dolly Prane" :
TF1 a fait 9.000.000 de téléspectateurs avec ce téléfilm, c'est donc pour eux une réussite, quoi que nos considérations métaphysiques puissent en penser...
Normal, au début, tu regardes. Au bout d'un quart d'heure, tu te dis que ça va démarrer. A la pub, tu vas pisser. Et à la fin, quand tu voit la bonne femme qui se défenestre, tu te dis que c'est du n'importe quoi et que le Landru de Chabrol, c'était quand même autre chose et que TF1 t'a encore bien aéré le cerveau. Quand tu vas te coucher, t'es pas moins con que lorsque tu t'étais levé le matin. Enfin, ça t'a passé le temps...
Jac.
"Dolly Prane" :
TF1 a fait 9.000.000 de téléspectateurs avec ce téléfilm, c'est donc pour
eux une réussite, quoi que nos considérations métaphysiques puissent en
penser...
Normal, au début, tu regardes.
Au bout d'un quart d'heure, tu te dis que ça va démarrer.
A la pub, tu vas pisser.
Et à la fin, quand tu voit la bonne femme qui se défenestre, tu te dis que
c'est du n'importe quoi et que le Landru de Chabrol, c'était quand même
autre chose et que TF1 t'a encore bien aéré le cerveau.
Quand tu vas te coucher, t'es pas moins con que lorsque tu t'étais levé le
matin.
Enfin, ça t'a passé le temps...
TF1 a fait 9.000.000 de téléspectateurs avec ce téléfilm, c'est donc pour eux une réussite, quoi que nos considérations métaphysiques puissent en penser...
Normal, au début, tu regardes. Au bout d'un quart d'heure, tu te dis que ça va démarrer. A la pub, tu vas pisser. Et à la fin, quand tu voit la bonne femme qui se défenestre, tu te dis que c'est du n'importe quoi et que le Landru de Chabrol, c'était quand même autre chose et que TF1 t'a encore bien aéré le cerveau. Quand tu vas te coucher, t'es pas moins con que lorsque tu t'étais levé le matin. Enfin, ça t'a passé le temps...
Jac.
Jac
"Mils Michael" :
C'est marrant ca. Je suis le seul a avoir trouvé Timsit inexpressif ?
Son faux crâne en platique dur y était pour beaucoup.
Jac. Z'auraient pu le raser, au prix où il est payé...
"Mils Michael" :
C'est marrant ca. Je suis le seul a avoir trouvé Timsit inexpressif ?
Son faux crâne en platique dur y était pour beaucoup.
Jac.
Z'auraient pu le raser, au prix où il est payé...
C'est marrant ca. Je suis le seul a avoir trouvé Timsit inexpressif ?
Son faux crâne en platique dur y était pour beaucoup.
Jac. Z'auraient pu le raser, au prix où il est payé...
Pierre Maurette
Jac, le 20/09/2005, a écrit :
"Mils Michael" :
C'est marrant ca. Je suis le seul a avoir trouvé Timsit inexpressif ?
Son faux crâne en platique dur y était pour beaucoup.
Jac. Z'auraient pu le raser, au prix où il est payé...
Au prix où il est payé, je n'en sais rien. Mais ils auraient *du* lui faire une tonsure crédible. Ça me fait penser au coup des lunettes en verre neutre (du verre à vitre plat) dans de très grands films, plutôt anciens. Avec les reflets, c'était d'un effet nullissime. Gâcher des fortunes en décor par des lunettes à dix balles ...
-- Pierre Maurette
Jac, le 20/09/2005, a écrit :
"Mils Michael" :
C'est marrant ca. Je suis le seul a avoir trouvé Timsit inexpressif ?
Son faux crâne en platique dur y était pour beaucoup.
Jac.
Z'auraient pu le raser, au prix où il est payé...
Au prix où il est payé, je n'en sais rien. Mais ils auraient *du* lui
faire une tonsure crédible.
Ça me fait penser au coup des lunettes en verre neutre (du verre à
vitre plat) dans de très grands films, plutôt anciens. Avec les
reflets, c'était d'un effet nullissime. Gâcher des fortunes en décor
par des lunettes à dix balles ...
C'est marrant ca. Je suis le seul a avoir trouvé Timsit inexpressif ?
Son faux crâne en platique dur y était pour beaucoup.
Jac. Z'auraient pu le raser, au prix où il est payé...
Au prix où il est payé, je n'en sais rien. Mais ils auraient *du* lui faire une tonsure crédible. Ça me fait penser au coup des lunettes en verre neutre (du verre à vitre plat) dans de très grands films, plutôt anciens. Avec les reflets, c'était d'un effet nullissime. Gâcher des fortunes en décor par des lunettes à dix balles ...
-- Pierre Maurette
Jac
"Pierre Maurette" :
Ça me fait penser au coup des lunettes en verre neutre (du verre à vitre plat) dans de très grands films, plutôt anciens.
Ah oui mais les anciens verres étaient plats, comme les pare-brise de bagnoles. L'accessoiriste ne pouvait pas utiliser des Afflelou à la place des lorgnons et autres pince-nez !
Jac.
"Pierre Maurette" :
Ça me fait penser au coup des lunettes en verre neutre (du verre à
vitre plat) dans de très grands films, plutôt anciens.
Ah oui mais les anciens verres étaient plats, comme les
pare-brise de bagnoles.
L'accessoiriste ne pouvait pas utiliser des Afflelou à la place des lorgnons
et autres pince-nez !
Ça me fait penser au coup des lunettes en verre neutre (du verre à vitre plat) dans de très grands films, plutôt anciens.
Ah oui mais les anciens verres étaient plats, comme les pare-brise de bagnoles. L'accessoiriste ne pouvait pas utiliser des Afflelou à la place des lorgnons et autres pince-nez !
Jac.
Stéphane
Le Tue, 20 Sep 2005 12:17:11 +0200, "Laurent Martin" dans disait:
non plus de scène de l'exécution alors qu'elle est restée célèbre et que la confrontation avec Deibler était intéressante...
Deibler c'était le bourreau. Du coup j'ai jeté un oeil sur la chronologie des évènements et je m'aperçois qu'en plus ce téléfilm n'a absolument rien d'historique et que les évènements ont été mélangés et arrangés pour en rajouter (comme si c'était nécessaire !). Quelques exemples :
- Le film enjolive : La première disparition c'est Jeanne Cuchet en 1915, disparue AVEC son fils : pas de trace du fils dans le téléfilm (pas assez romantique ?). Sa soeur déclenchera l'enquête de police, dans le film c'est sa concierge !
- Le film arrange les dates pour dramatiser : Suite à diverses escroqueries Landru a fait près de 10 ans de prison en plusieurs fois. Rongé par la honte son père se suicide en 1912 lui laissant un correct héritage de 10.000 francs. Dans le film le père n'a plus un sou et se suicide parce que son fils n'est jamais à la maison et n'a pas de travail, le suicide a lieu, dans le film, en 1917 !
- Le film efface des vivants et triche avec la famille : Landru avait 4 enfants qui en 1916 avaient : Marie-Henriette 25 ans, Maurice-Alexandre 22 ans, Suzanne 20 ans et Charles-Henri-Désiré 15 ans. Dans le film il n'en a que 2 dont Momo qui a autour de 15 ans et Suzanne agée d'environ 12 ans. Je veux bien qu'on lui colle des enfants mais seul Charles aurait pu être encore là et correspond à l'âge du garçon dans le film et pas "Momo" qui était à la guerre. Etrange erreur de script.
- Le film fait revivre les morts : En 1917 il séduit une jeune fille de 19 ans mais sans perspective de profits puisqu'elle n'a pas de bien. Dans le film on le voit la sauter et la quitter aussitôt après en disant "tu n'as pas de biens", on la voit à la fin aussi témoigner au procès des qualités d'amant de Landru. Dans la réalité Landru l'a tuée en 1917 !
- Le film ne sait pas lire : Timsit dit à Rolande : "je t'attendrais toujours au 60 rue de Rochechouart." Landru avait loué au 76 de cette rue.
- Le film craint le procès et préfère inventer un personnage ? C'est sans doute le plus gros mensonge du film : Rolande, la jeune amoureuse d'un Landru soi disant veuf. Elle n'a jamais existé. C'est un mélange de deux femmes de l'Histoire de Landru, la jeune de 19 ans séduite et assassinée et de Fernande Segret : rescapée de Landru et témoin de sa double vie, qui deviendra sa maîtresse attitrée jusqu'à son arrestation par la police. Une Fernande bien moins naïve et innocente que la Rolande du film. Une Fernande qui s'estimant offensée par l'image que donne d'elle Claude Chabrol dans son film de 1962, intente un procès à sa société de production : le tribunal civil lui accorde dix mille francs de dédommagement sur les deux cent mille réclamés. Alors ont-il craint un nouveau procès (des descendants) pour changer le prénom et modifier la réalité ?
En tout cas dans un ultime mensonge bien salopard, les scénaristes du film tentent de nous faire croire à une fin "romantique" avec le suicide de Rolande-Fernande en 1972 comme ils disent : "50 ans jour pour jour après l'exécution de Landru". C'est mignon mais c'est faux. A soixante-quatorze ans, Fernande Segret se suicide effectivement en se jetant dans les douves du château de Flers, non loin de la maison de retraite où elle s'était retirée mais c'est en... 1968 et ça n'a pas grand chose à voir avec l'exécution de Landru.
Et dire que le producteur Jean Nainchrik est soi-disant un spécialiste de la reconstitution historique... !
(infos trouvées sur http://www.historia.presse.fr/data/mag/705/70505001.html )
Dans les choses amusantes : - la villa de Gambais revendu à un restaurateur qui en fit en 1922 le restaurant "Au grillon du foyer"... - La cuisinière avait été vendue au musée Grevin qui l'a revendu à un collectionneur américain. - A l'une de ses adresses d'appartement, 22 rue de Châteaudun (1916), vit actuellement une madame Baufumé... (les autres adresses ne m'ont rien donné d'intéressant).
Je corrige un truc aussi : le dessin transmis à l'avocat par Landru ne représentait pas la cuisinière mais la cuisine de Gambais avec la cuisinière.
SL chauffé au feu de bois.
Le Tue, 20 Sep 2005 12:17:11 +0200, "Laurent Martin" <toto@toto.invalid> dans
<432fe121@news.sncf.fr> disait:
non plus de scène de l'exécution alors qu'elle est restée célèbre et que la
confrontation avec Deibler était intéressante...
Deibler c'était le bourreau. Du coup j'ai jeté un oeil sur la chronologie des
évènements et je m'aperçois qu'en plus ce téléfilm n'a absolument rien
d'historique et que les évènements ont été mélangés et arrangés pour en
rajouter (comme si c'était nécessaire !). Quelques exemples :
- Le film enjolive : La première disparition c'est Jeanne Cuchet en 1915,
disparue AVEC son fils : pas de trace du fils dans le téléfilm (pas assez
romantique ?). Sa soeur déclenchera l'enquête de police, dans le film c'est sa
concierge !
- Le film arrange les dates pour dramatiser : Suite à diverses escroqueries
Landru a fait près de 10 ans de prison en plusieurs fois. Rongé par la honte
son père se suicide en 1912 lui laissant un correct héritage de 10.000 francs.
Dans le film le père n'a plus un sou et se suicide parce que son fils n'est
jamais à la maison et n'a pas de travail, le suicide a lieu, dans le film, en
1917 !
- Le film efface des vivants et triche avec la famille : Landru avait 4 enfants
qui en 1916 avaient : Marie-Henriette 25 ans, Maurice-Alexandre 22 ans, Suzanne
20 ans et Charles-Henri-Désiré 15 ans. Dans le film il n'en a que 2 dont Momo
qui a autour de 15 ans et Suzanne agée d'environ 12 ans. Je veux bien qu'on lui
colle des enfants mais seul Charles aurait pu être encore là et correspond à
l'âge du garçon dans le film et pas "Momo" qui était à la guerre. Etrange
erreur de script.
- Le film fait revivre les morts : En 1917 il séduit une jeune fille de 19 ans
mais sans perspective de profits puisqu'elle n'a pas de bien. Dans le film on
le voit la sauter et la quitter aussitôt après en disant "tu n'as pas de
biens", on la voit à la fin aussi témoigner au procès des qualités d'amant de
Landru. Dans la réalité Landru l'a tuée en 1917 !
- Le film ne sait pas lire : Timsit dit à Rolande : "je t'attendrais toujours
au 60 rue de Rochechouart." Landru avait loué au 76 de cette rue.
- Le film craint le procès et préfère inventer un personnage ? C'est sans doute
le plus gros mensonge du film : Rolande, la jeune amoureuse d'un Landru soi
disant veuf. Elle n'a jamais existé. C'est un mélange de deux femmes de
l'Histoire de Landru, la jeune de 19 ans séduite et assassinée et de Fernande
Segret : rescapée de Landru et témoin de sa double vie, qui deviendra sa
maîtresse attitrée jusqu'à son arrestation par la police. Une Fernande bien
moins naïve et innocente que la Rolande du film.
Une Fernande qui s'estimant offensée par l'image que donne d'elle Claude
Chabrol dans son film de 1962, intente un procès à sa société de production :
le tribunal civil lui accorde dix mille francs de dédommagement sur les deux
cent mille réclamés.
Alors ont-il craint un nouveau procès (des descendants) pour changer le prénom
et modifier la réalité ?
En tout cas dans un ultime mensonge bien salopard, les scénaristes du film
tentent de nous faire croire à une fin "romantique" avec le suicide de
Rolande-Fernande en 1972 comme ils disent : "50 ans jour pour jour après
l'exécution de Landru". C'est mignon mais c'est faux. A soixante-quatorze ans,
Fernande Segret se suicide effectivement en se jetant dans les douves du
château de Flers, non loin de la maison de retraite où elle s'était retirée
mais c'est en... 1968 et ça n'a pas grand chose à voir avec l'exécution de
Landru.
Et dire que le producteur Jean Nainchrik est soi-disant un spécialiste de la
reconstitution historique... !
(infos trouvées sur http://www.historia.presse.fr/data/mag/705/70505001.html )
Dans les choses amusantes :
- la villa de Gambais revendu à un restaurateur qui en fit en 1922 le
restaurant "Au grillon du foyer"...
- La cuisinière avait été vendue au musée Grevin qui l'a revendu à un
collectionneur américain.
- A l'une de ses adresses d'appartement, 22 rue de Châteaudun (1916), vit
actuellement une madame Baufumé... (les autres adresses ne m'ont rien donné
d'intéressant).
Je corrige un truc aussi : le dessin transmis à l'avocat par Landru ne
représentait pas la cuisinière mais la cuisine de Gambais avec la cuisinière.
Le Tue, 20 Sep 2005 12:17:11 +0200, "Laurent Martin" dans disait:
non plus de scène de l'exécution alors qu'elle est restée célèbre et que la confrontation avec Deibler était intéressante...
Deibler c'était le bourreau. Du coup j'ai jeté un oeil sur la chronologie des évènements et je m'aperçois qu'en plus ce téléfilm n'a absolument rien d'historique et que les évènements ont été mélangés et arrangés pour en rajouter (comme si c'était nécessaire !). Quelques exemples :
- Le film enjolive : La première disparition c'est Jeanne Cuchet en 1915, disparue AVEC son fils : pas de trace du fils dans le téléfilm (pas assez romantique ?). Sa soeur déclenchera l'enquête de police, dans le film c'est sa concierge !
- Le film arrange les dates pour dramatiser : Suite à diverses escroqueries Landru a fait près de 10 ans de prison en plusieurs fois. Rongé par la honte son père se suicide en 1912 lui laissant un correct héritage de 10.000 francs. Dans le film le père n'a plus un sou et se suicide parce que son fils n'est jamais à la maison et n'a pas de travail, le suicide a lieu, dans le film, en 1917 !
- Le film efface des vivants et triche avec la famille : Landru avait 4 enfants qui en 1916 avaient : Marie-Henriette 25 ans, Maurice-Alexandre 22 ans, Suzanne 20 ans et Charles-Henri-Désiré 15 ans. Dans le film il n'en a que 2 dont Momo qui a autour de 15 ans et Suzanne agée d'environ 12 ans. Je veux bien qu'on lui colle des enfants mais seul Charles aurait pu être encore là et correspond à l'âge du garçon dans le film et pas "Momo" qui était à la guerre. Etrange erreur de script.
- Le film fait revivre les morts : En 1917 il séduit une jeune fille de 19 ans mais sans perspective de profits puisqu'elle n'a pas de bien. Dans le film on le voit la sauter et la quitter aussitôt après en disant "tu n'as pas de biens", on la voit à la fin aussi témoigner au procès des qualités d'amant de Landru. Dans la réalité Landru l'a tuée en 1917 !
- Le film ne sait pas lire : Timsit dit à Rolande : "je t'attendrais toujours au 60 rue de Rochechouart." Landru avait loué au 76 de cette rue.
- Le film craint le procès et préfère inventer un personnage ? C'est sans doute le plus gros mensonge du film : Rolande, la jeune amoureuse d'un Landru soi disant veuf. Elle n'a jamais existé. C'est un mélange de deux femmes de l'Histoire de Landru, la jeune de 19 ans séduite et assassinée et de Fernande Segret : rescapée de Landru et témoin de sa double vie, qui deviendra sa maîtresse attitrée jusqu'à son arrestation par la police. Une Fernande bien moins naïve et innocente que la Rolande du film. Une Fernande qui s'estimant offensée par l'image que donne d'elle Claude Chabrol dans son film de 1962, intente un procès à sa société de production : le tribunal civil lui accorde dix mille francs de dédommagement sur les deux cent mille réclamés. Alors ont-il craint un nouveau procès (des descendants) pour changer le prénom et modifier la réalité ?
En tout cas dans un ultime mensonge bien salopard, les scénaristes du film tentent de nous faire croire à une fin "romantique" avec le suicide de Rolande-Fernande en 1972 comme ils disent : "50 ans jour pour jour après l'exécution de Landru". C'est mignon mais c'est faux. A soixante-quatorze ans, Fernande Segret se suicide effectivement en se jetant dans les douves du château de Flers, non loin de la maison de retraite où elle s'était retirée mais c'est en... 1968 et ça n'a pas grand chose à voir avec l'exécution de Landru.
Et dire que le producteur Jean Nainchrik est soi-disant un spécialiste de la reconstitution historique... !
(infos trouvées sur http://www.historia.presse.fr/data/mag/705/70505001.html )
Dans les choses amusantes : - la villa de Gambais revendu à un restaurateur qui en fit en 1922 le restaurant "Au grillon du foyer"... - La cuisinière avait été vendue au musée Grevin qui l'a revendu à un collectionneur américain. - A l'une de ses adresses d'appartement, 22 rue de Châteaudun (1916), vit actuellement une madame Baufumé... (les autres adresses ne m'ont rien donné d'intéressant).
Je corrige un truc aussi : le dessin transmis à l'avocat par Landru ne représentait pas la cuisinière mais la cuisine de Gambais avec la cuisinière.