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Le langage des signes

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albert
Bonjour,

http://photo.imaginaire.free.fr/cygnes-pyramide.htm
Source argentique, surimpressions =C3=A0 la prise de vue 1987. Je garde un =
tr=C3=A8s bon souvenir de ces prises de vue en aveugle. Le r=C3=A9sultat =
=C3=A9tait souvent d=C3=A9cevant car al=C3=A9atoire et impr=C3=A9cis, mais =
pour l'espace imaginaire produit, celui-ci =C3=A9tait surprenant. Je n'ai j=
amais retrouv=C3=A9 la m=C3=AAme ambiance en num=C3=A9rique.

10 réponses

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albert
jdd :
mais oui :-)
jdd
--

J'aime bien discuter dans fr.rec.photo, avec les répliques et tout et tout,
Quand je fais du Racine j'ai l'impression de lire du Feydeau (-:
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Maréchal N.
On 30/10/2019 15:56, albert wrote:
Bonjour,
http://photo.imaginaire.free.fr/cygnes-pyramide.htm
Source argentique, surimpressions à la prise de vue 1987. Je garde un très bon souvenir de ces prises de vue en aveugle. Le résultat était souvent décevant car aléatoire et imprécis, mais pour l'espace imaginaire produit, celui-ci était surprenant. Je n'ai jamais retrouvé la même ambiance en numérique.

- Cécile Malempin : Vous aimez?
- Antoine : Ah ... féerique ... Un mélèze ... canonique. Des chênes ...
séculaires. Un saule ...
- Cécile Malempin : ... pleureur ...
- Oh des oies ...
- Des cygnes !
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Stephane Legras-Decussy
Le 01/11/2019 à 15:22, albert a écrit :
Ou l'art de la métaphore. La photographie est aussi et surtout une écriture, n'est-ce pas ?

dont on ne peut nier la sincérité et la puissance du questionnement.
(nan j'déconne hein)
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albert
Des fois on a l'air con à dire des choses évidentes que tout le m onde sait, il n'y a pas à s'attarder
Ça tombe à plat, ça lasse. Tiens, comme un dialogue d'Audiar t, cité plus haut. Franchement
Le pire nanard. La répartie d'un malfrat style Blier c'est drôle, dans la bouche d'un bon
acteur qui joue le rôle d'un abruti ça passe plus. Moi aussi, j'h ésite, mais j'insiste quand même,
Tant qu'à faire. Dire que photographier c'est écrire avec la lumi ère, quand on pense la
photographie comme tout le monde la pense, c'est une phrase qui ne veut st rictement rien dire.
Une telle banalité en plus qui ne veut rien dire, et que pourtant tout le monde admet comme
une évidence, faut avouer, j'en ai rarement entendu des comme ça. Toute ma vie de
photographe j'ai traîné cette idée au fond de ma tête e n me disant qu'uN jour je comprendrai.
Je voudrais pas mourir idiot, quand même.
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benoit
albert wrote:
Dire que photographier c'est écrire avec la lumière, quand on pense la
photographie comme tout le monde la pense, c'est une phrase qui ne veut
strictement rien dire.

Ce n'est pas parce qu'on raconte une histoire qu'on en écrit une.
Une telle banalité en plus qui ne veut rien dire,

Sauf une bêtise.
et que pourtant tout le monde admet comme une évidence, faut avouer, j'en
ai rarement entendu des comme ça. Toute ma vie de photographe j'ai traîné
cette idée au fond de ma tête en me disant qu'uN jour je comprendrai. Je
voudrais pas mourir idiot, quand même.

On est tous l'idiot d'un autre, faut juste les ignorer.
--
Vie : n.f. maladie mortelle sexuellement transmissible
Benoit chez leraillez.com
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Stephane Legras-Decussy
Le 02/11/2019 à 02:29, Benoît a écrit :
Ce n'est pas parce qu'on raconte une histoire qu'on en écrit une.

St Exupéry ?
Une telle banalité en plus qui ne veut rien dire,

Sauf une bêtise.

au contraire, l'eau ça mouille, exact mais sans interet.
On est tous l'idiot d'un autre, faut juste les ignorer.

ce qui revient à ne vivre qu'avec des aussi idiots que soi.
mode de vie des platistes...
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Alf92
Maréchal N. :
On 30/10/2019 15:56, albert wrote:
Bonjour,
http://photo.imaginaire.free.fr/cygnes-pyramide.htm
Source argentique, surimpressions à la prise de vue 1987. Je garde un très
bon souvenir de ces prises de vue en aveugle. Le résultat était souvent
décevant car aléatoire et imprécis, mais pour l'espace imaginaire produit,
celui-ci était surprenant. Je n'ai jamais retrouvé la même ambiance en
numérique.

- Cécile Malempin : Vous aimez?
- Antoine : Ah ... féerique ... Un mélèze ... canonique. Des chênes ...
séculaires. Un saule ...
- Cécile Malempin : ... pleureur ...
- Oh des oies ...
- Des cygnes !

si au petit matin au milieu d'un lac tu vois un canard blanc c'est un cygne
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Birdy
Dans son message précédent, albert a écrit :
Le vendredi 1 novembre 2019 10:25:48 UTC+1, jdd a écrit :
je ne crois pas qu'aucun support soit incapable d'offrir ce genre de
chose, juste personne ne s'y est mis vraiment (ou n'a su se faire connaitre)
jdd

C'est sûr, on peut prendre le medium à contre-pied et faire du découpage,
ou de la surimpression.. Je voulais juste souligner l'aspect de la
photographie générique qui par nature n'est pas en mesure de
distinguer/isoler le fond et la forme pour créer un espace imaginaire.
Dans la réalité photographique tout est imbriqué. A part peut-être
dans l'usage du flou et du net, dans le portrait par exemple mais c'est un
pâle subterfuge. Par contre avec le cinéma on a tout de suite compris
l'intérêt de la superposition (par la surimpression justement), mais le
cinéma possède une dimension en plus (le temps) qui le permet.
Voir les trucages de Méliès. Il avait tout compris dès le départ. La suite
des "effets spéciaux" jusqu'à aujourd'hui n'est qu'une amélioration
de ces fondamentaux. Le cinéma a aussi le pouvoir de s'isoler lui même
du fond où son image est projetée. C'est important, la magie de la salle
obscure. La mise en boite du cinéma par la télévision, pour Godard c'est
comme une mise en bière. Enfin, je raisonne dans l'ancien monde, je devrais
faire attention, cela va tellement vite aujourd'hui. Le rapport à l'image
a été modifié en profondeur. Godard doit être trop gâteux pour s'en rendre
compte. Pour finir sur la photographie, cet ancêtre fut quand même bien
pauvre en magie. Il lui reste malgré tout une qualité primordiale, qui
demeure : La fameuse "mise en abyme", mais c'est une autre histoire. Dans une
dimension plus littéraire que purement plastique. Ou l'art de la métaphore.
La photographie est aussi et surtout une écriture, n'est-ce pas ?

Un peu surpris du jugement sur Godard que j'ai connu surtout comme
militant orientant sa vision de l'image comme outil de manifestation
sociale. Cela devrait changer les prolégomènes d'une herméneutique
exponentiellde de l'image :-)))
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benoit
albert wrote:
Benoît :
Ce n'est pas parcequ'on raconte une histoire qu'on en écrit une.

Très juste. La différence est subtile, et si je peux me permettre une
autre illustration que celle des cygnes, afin de préciser ce qui se passe
différemment dans ces deux actions :
http://photo.imaginaire.free.fr/surimpressions1.htm
http://photo.imaginaire.free.fr/p141.htm

+1
J'aime beaucoup.
Là je raconte une histoire, en deux épisodes, comme un feuilleton disons.
Rouge et jaune ont des noms génériques mais ce sont bien eux, pas les
voyelles de Rimbaud qui elles serviront peut-être plus tard pour les
écrire. Pour l'instant je me contente de raconter, un peu voyeur, leur
petite épopée, dans une image détaillée, amusante, on est dans la peau des
bonhommes, On est dans la r?alité. En ce sens c'est une image juste, et
pas juste une image, pour reprendre Godard, comme l'est celle des cygnes,
qui eux, on s'en fout, ce sont juste des signes. Au même titre que les
espèces de haricots noirs qui flottent un peu partout sur l'eau, on voit
pas bien en petit, comme des lettres en tas qui n'ont pas encore servi à
écrire. Merci donc de m'avoir permis ici d'exprimer mieux ma pensée, et
désolé d'accaparer par mes petites histoires, celle autrement plus vaste
du cheminement que tout le monde peut faire à sa manière dans la
photographie. Et le monde est vaste, alors le saut conceptuel, je lui
trouve maintenant un côté stérile dont finalement la photographie n'a que
faire. La peau de la réalité c'est bien meilleur.

Tu parles trop, désolé, tu sais créer, inviter à de la réflexion, du
rêve, avec tes photos, mais pas avec tes mots. Continue, s'il te plaît,
de nous partager ton travail visuel, mais pas intelectuel. Tu n'as pas à
te justifier. Quand on le fait, c'est juste qu'on n'est pas sûr et que
de le dire cela rassure.
--
Vie : n.f. maladie mortelle sexuellement transmissible
Benoit chez leraillez.com
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jdd
Le 03/11/2019 à 02:22, Benoît a écrit :
te justifier. Quand on le fait, c'est juste qu'on n'est pas sûr et que
de le dire cela rassure.

et pourquoi pas. Un *travail sur la photographie*, c'est n'est pas si
fréquent (avec toi ça fait deux !)
jdd
--
http://dodin.org
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