Ceux qui ont la spécialité ad-hoc, je suppose que oui, même si cela ne doit pas leur arriver très souvent... ils préfèrent les commandes publiques de bâtiments du même tonneau, avec une grande équipe d'assistants, maçons et autres exécutants à diriger pour faire le boulot.
Maintenant, un docteur en médecine ou en informatique, je suppose que non. Mais moi non plus, à ce jeu-là ; même si je suis infiniment mieux placé pour cela que les deux précédents.
en general, dans le monde de l'entreprise, quand on voit arriver un docteur, on est plutot mefiant, ca sent jamais le type tres productif.
Raisonnement typiquement français, assis sur notre système d'enseignement supérieur à deux vitesses, avec d'un côté les docteurs, les facs, le public, les inutiles (je fais un paquet groupé), de l'autre les productifs utiles, le privé, les grandes écoles, les ingénieurs...
Et surtout rien au milieu.
Un doctorat, ce n'est rien d'autre qu'un diplôme de troisième cycle. En Allemagne, si tu oublies de donner du ,,Herr Doktor" à un ingénieur (de niveau équivalent à ceux qui sortent des Grandes écoles françaises), il va être TRÈS vexé.
Antoine
En news:qadfg3-pc3.ln1@macos.unices.org, stephane@unices.org va escriure:
<Les docteurs>
D'accord, mais ca construit des maisons ?
Ceux qui ont la spécialité ad-hoc, je suppose que oui, même si cela ne doit
pas leur arriver très souvent... ils préfèrent les commandes publiques de
bâtiments du même tonneau, avec une grande équipe d'assistants, maçons et
autres exécutants à diriger pour faire le boulot.
Maintenant, un docteur en médecine ou en informatique, je suppose que non.
Mais moi non plus, à ce jeu-là ; même si je suis infiniment mieux placé pour
cela que les deux précédents.
en general, dans le monde de l'entreprise, quand on voit
arriver un docteur, on est plutot mefiant, ca sent jamais le
type tres productif.
Raisonnement typiquement français, assis sur notre système d'enseignement
supérieur à deux vitesses, avec d'un côté les docteurs, les facs, le public,
les inutiles (je fais un paquet groupé), de l'autre les productifs utiles,
le privé, les grandes écoles, les ingénieurs...
Et surtout rien au milieu.
Un doctorat, ce n'est rien d'autre qu'un diplôme de troisième cycle. En
Allemagne, si tu oublies de donner du ,,Herr Doktor" à un ingénieur (de
niveau équivalent à ceux qui sortent des Grandes écoles françaises), il va
être TRÈS vexé.
Ceux qui ont la spécialité ad-hoc, je suppose que oui, même si cela ne doit pas leur arriver très souvent... ils préfèrent les commandes publiques de bâtiments du même tonneau, avec une grande équipe d'assistants, maçons et autres exécutants à diriger pour faire le boulot.
Maintenant, un docteur en médecine ou en informatique, je suppose que non. Mais moi non plus, à ce jeu-là ; même si je suis infiniment mieux placé pour cela que les deux précédents.
en general, dans le monde de l'entreprise, quand on voit arriver un docteur, on est plutot mefiant, ca sent jamais le type tres productif.
Raisonnement typiquement français, assis sur notre système d'enseignement supérieur à deux vitesses, avec d'un côté les docteurs, les facs, le public, les inutiles (je fais un paquet groupé), de l'autre les productifs utiles, le privé, les grandes écoles, les ingénieurs...
Et surtout rien au milieu.
Un doctorat, ce n'est rien d'autre qu'un diplôme de troisième cycle. En Allemagne, si tu oublies de donner du ,,Herr Doktor" à un ingénieur (de niveau équivalent à ceux qui sortent des Grandes écoles françaises), il va être TRÈS vexé.
Antoine
Antoine Leca
En news:e12ja6$22s8$, Michel Talon va escriure:
wrote:
On 2006-04-05, Michel Talon wrote:
- ce n'est pas le salaire et les CS du macon qui ont fait monter le cout du logement, mais la speculation.
Si, la hausse de l'immobilier est trés directement liée au coût de la construction (salaire + charges sociales, je suis d'accord, mais les charges sont proportionnelles au salaire) sur une longue période.
La bonne blague ! Sur longue période, le coût de l'immobilier est correlé avec les ressources des acheteurs, puisque la seule variable d'ajustement ce serait le poids relatif du logement dans l'utilisation des revenus, et on ne voit pas pourquoi cela changerait brutalement.
J'ai comme l'impression que le lien de causalité est dans l'autre sens.
La "spéculation" est un fantasme,
Sur le foncier ? Tu rigoles, j'espère...
Sur le coût de construction, c'est effectivement plus fonction du volume de l'activité (les mises en chantier), chroniquement faible en France depuis... les débâcles de la spéculation à outrance du milieu des années 70...
Antoine
En news:e12ja6$22s8$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr, Michel Talon va escriure:
stephane@unices.org <stephane@unices.org> wrote:
On 2006-04-05, Michel Talon <talon@lpthe.jussieu.fr> wrote:
- ce n'est pas le salaire et les CS du macon qui ont fait monter le
cout du logement, mais la speculation.
Si, la hausse de l'immobilier est trés directement liée au coût de la
construction (salaire + charges sociales, je suis d'accord, mais les
charges sont proportionnelles au salaire) sur une longue période.
La bonne blague ! Sur longue période, le coût de l'immobilier est correlé
avec les ressources des acheteurs, puisque la seule variable d'ajustement ce
serait le poids relatif du logement dans l'utilisation des revenus, et on ne
voit pas pourquoi cela changerait brutalement.
J'ai comme l'impression que le lien de causalité est dans l'autre sens.
La "spéculation" est un fantasme,
Sur le foncier ? Tu rigoles, j'espère...
Sur le coût de construction, c'est effectivement plus fonction du volume de
l'activité (les mises en chantier), chroniquement faible en France depuis...
les débâcles de la spéculation à outrance du milieu des années 70...
- ce n'est pas le salaire et les CS du macon qui ont fait monter le cout du logement, mais la speculation.
Si, la hausse de l'immobilier est trés directement liée au coût de la construction (salaire + charges sociales, je suis d'accord, mais les charges sont proportionnelles au salaire) sur une longue période.
La bonne blague ! Sur longue période, le coût de l'immobilier est correlé avec les ressources des acheteurs, puisque la seule variable d'ajustement ce serait le poids relatif du logement dans l'utilisation des revenus, et on ne voit pas pourquoi cela changerait brutalement.
J'ai comme l'impression que le lien de causalité est dans l'autre sens.
La "spéculation" est un fantasme,
Sur le foncier ? Tu rigoles, j'espère...
Sur le coût de construction, c'est effectivement plus fonction du volume de l'activité (les mises en chantier), chroniquement faible en France depuis... les débâcles de la spéculation à outrance du milieu des années 70...
Antoine
Antoine Leca
En news:443bf75b$0$23116$, NON AU CNE va escriure:
Comment fais-tu pour dépenser 34 centimes du kilomètre pour aller travailler (17.000 km par an) ?
Renseignes toi à ton centre des impôts.
Tu parles de ce que les Impôts te défalques, non ?
Pourquoi est-ce que ton ex-chômeur va devoir _dépenser_ autant ?
Antoine
En news:443bf75b$0$23116$626a54ce@news.free.fr, NON AU CNE va escriure:
Comment fais-tu pour dépenser 34 centimes du kilomètre pour aller
travailler (17.000 km par an) ?
Renseignes toi à ton centre des impôts.
Tu parles de ce que les Impôts te défalques, non ?
Pourquoi est-ce que ton ex-chômeur va devoir _dépenser_ autant ?
Le Wed, 12 Apr 2006 15:19:11 +0200, Antoine Leca a écrit :
Le fait que la France se propose systématiquement en modèle, « gonfle » aussi profondément les autres Européens.
Par les temps qui courent ça doit plutôt les faire rire.
-- Mais monsieur, voudriez-vous que je me l'écorchasse? Barbey d'Aurevilly.
stephane
On 2006-04-12, Antoine Leca wrote:
en general, dans le monde de l'entreprise, quand on voit arriver un docteur, on est plutot mefiant, ca sent jamais le type tres productif.
Raisonnement typiquement français, assis sur notre système d'enseignement supérieur à deux vitesses, avec d'un côté les docteurs, les facs, le public, les inutiles (je fais un paquet groupé), de l'autre les productifs utiles, le privé, les grandes écoles, les ingénieurs...
Euh, c'est surtout un retour d'experience qu'un raisonnement.
Et surtout rien au milieu.
Un doctorat, ce n'est rien d'autre qu'un diplôme de troisième cycle. En Allemagne, si tu oublies de donner du ,,Herr Doktor" à un ingénieur (de niveau équivalent à ceux qui sortent des Grandes écoles françaises), il va être TRÈS vexé.
En Asie aussi, il faut les nommer Doctor, c'est meme comme ca qu'on les reconnait et ca permet une selection a l'embauche.
-- http://www.unices.org Photos, humour et autres blogueries
On 2006-04-12, Antoine Leca <root@localhost.invalid> wrote:
en general, dans le monde de l'entreprise, quand on voit
arriver un docteur, on est plutot mefiant, ca sent jamais le
type tres productif.
Raisonnement typiquement français, assis sur notre système d'enseignement
supérieur à deux vitesses, avec d'un côté les docteurs, les facs, le public,
les inutiles (je fais un paquet groupé), de l'autre les productifs utiles,
le privé, les grandes écoles, les ingénieurs...
Euh, c'est surtout un retour d'experience qu'un raisonnement.
Et surtout rien au milieu.
Un doctorat, ce n'est rien d'autre qu'un diplôme de troisième cycle. En
Allemagne, si tu oublies de donner du ,,Herr Doktor" à un ingénieur (de
niveau équivalent à ceux qui sortent des Grandes écoles françaises), il va
être TRÈS vexé.
En Asie aussi, il faut les nommer Doctor, c'est meme comme ca qu'on les
reconnait et ca permet une selection a l'embauche.
--
http://www.unices.org Photos, humour et autres blogueries
en general, dans le monde de l'entreprise, quand on voit arriver un docteur, on est plutot mefiant, ca sent jamais le type tres productif.
Raisonnement typiquement français, assis sur notre système d'enseignement supérieur à deux vitesses, avec d'un côté les docteurs, les facs, le public, les inutiles (je fais un paquet groupé), de l'autre les productifs utiles, le privé, les grandes écoles, les ingénieurs...
Euh, c'est surtout un retour d'experience qu'un raisonnement.
Et surtout rien au milieu.
Un doctorat, ce n'est rien d'autre qu'un diplôme de troisième cycle. En Allemagne, si tu oublies de donner du ,,Herr Doktor" à un ingénieur (de niveau équivalent à ceux qui sortent des Grandes écoles françaises), il va être TRÈS vexé.
En Asie aussi, il faut les nommer Doctor, c'est meme comme ca qu'on les reconnait et ca permet une selection a l'embauche.
-- http://www.unices.org Photos, humour et autres blogueries
SL
Le Wed, 12 Apr 2006 15:19:11 +0200, Antoine Leca a écrit :
Le fait que la France se propose systématiquement en modèle, « gonfle » aussi profondément les autres Européens.
Par les temps qui courent ça doit plutôt les faire rire.
:-)
Le Wed, 12 Apr 2006 15:19:11 +0200, Antoine Leca a écrit :
Le fait que la France se propose systématiquement en modèle, « gonfle
» aussi profondément les autres Européens.
Par les temps qui courent ça doit plutôt les faire rire.
Le Wed, 12 Apr 2006 15:19:11 +0200, Antoine Leca a écrit :
Le fait que la France se propose systématiquement en modèle, « gonfle » aussi profondément les autres Européens.
Par les temps qui courent ça doit plutôt les faire rire.
:-)
sansflotusspam
Blaise Potard wrote:
Michel Talon wrote:
Et en écriture à la main, qui met des accents sur les majuscules? De même pour des bouquins imprimés sur des presses traditionnelles, tu vois des accents sur les majuscules, toi?
Dans pratiquement tous les bouquins sérieux, les majuscules sont accentués, et ce n'est pas nouveau (ceci dit, l'accentuation du A est assez récente il me semble). Il n'y a guère que dans les romans de gare ou de supermarché qu'on les oublie presque systématiquement, et encore, de moins en moins.
En fait la première fois que j'ai entendu parler d'accents sur les majuscules, ça devait être ici, je me suis demandé si les gens étaient fous. De toutes mes études secondaires, je n'ai *jamais* entendu parler d'une telle chose.
Moi j'en ai entendu parler à l'école primaire au début (c'est bien là qu'on est
Censé
apprendre à écrire, non ?).
Ça se voit ....
Blaise Potard wrote:
Michel Talon wrote:
Et en écriture à la main, qui met des accents sur les majuscules? De même
pour des bouquins imprimés sur des presses traditionnelles, tu vois des
accents sur les majuscules, toi?
Dans pratiquement tous les bouquins sérieux, les majuscules sont
accentués, et ce n'est pas nouveau (ceci dit, l'accentuation du A est
assez récente il me semble). Il n'y a guère que dans les romans de gare
ou de supermarché qu'on les oublie presque systématiquement, et encore,
de moins en moins.
En fait la première fois que j'ai
entendu
parler d'accents sur les majuscules, ça devait être ici, je me suis
demandé si les gens étaient fous. De toutes mes études secondaires, je
n'ai *jamais* entendu parler d'une telle chose.
Moi j'en ai entendu parler à l'école primaire au début (c'est bien là
qu'on est
Et en écriture à la main, qui met des accents sur les majuscules? De même pour des bouquins imprimés sur des presses traditionnelles, tu vois des accents sur les majuscules, toi?
Dans pratiquement tous les bouquins sérieux, les majuscules sont accentués, et ce n'est pas nouveau (ceci dit, l'accentuation du A est assez récente il me semble). Il n'y a guère que dans les romans de gare ou de supermarché qu'on les oublie presque systématiquement, et encore, de moins en moins.
En fait la première fois que j'ai entendu parler d'accents sur les majuscules, ça devait être ici, je me suis demandé si les gens étaient fous. De toutes mes études secondaires, je n'ai *jamais* entendu parler d'une telle chose.
Moi j'en ai entendu parler à l'école primaire au début (c'est bien là qu'on est
Censé
apprendre à écrire, non ?).
Ça se voit ....
Antoine Leca
En news:, stephane va escriure:
On 2006-04-12, Antoine Leca wrote:
en general, dans le monde de l'entreprise, quand on voit arriver un docteur, on est plutot mefiant, ca sent jamais le type tres productif.
Euh, c'est surtout un retour d'experience qu'un raisonnement.
Un doctorat, ce n'est rien d'autre qu'un diplôme de troisième cycle. En Allemagne, si tu oublies de donner du ,,Herr Doktor" à un ingénieur (de niveau équivalent à ceux qui sortent des Grandes écoles françaises), il va être TRÈS vexé.
En Asie aussi, il faut les nommer Doctor, c'est meme comme ca qu'on les reconnait et ca permet une selection a l'embauche.
Si je te lis bien, en Asie, un gars qui se pointe à l'embauche en entreprise avec un titre de Doctor, il faut... l'écarter car il sera probablement non productif !
O[uù] ai-je manqué quelque chose ?
Antoine
En news:89h0h3-p65.ln1@macos.unices.org, stephane va escriure:
On 2006-04-12, Antoine Leca <root@localhost.invalid> wrote:
en general, dans le monde de l'entreprise, quand on voit
arriver un docteur, on est plutot mefiant, ca sent jamais le
type tres productif.
Euh, c'est surtout un retour d'experience qu'un raisonnement.
Un doctorat, ce n'est rien d'autre qu'un diplôme de troisième cycle.
En Allemagne, si tu oublies de donner du ,,Herr Doktor" à un
ingénieur (de niveau équivalent à ceux qui sortent des Grandes
écoles françaises), il va être TRÈS vexé.
En Asie aussi, il faut les nommer Doctor, c'est meme comme ca qu'on
les reconnait et ca permet une selection a l'embauche.
Si je te lis bien, en Asie, un gars qui se pointe à l'embauche en entreprise
avec un titre de Doctor, il faut... l'écarter car il sera probablement non
productif !
en general, dans le monde de l'entreprise, quand on voit arriver un docteur, on est plutot mefiant, ca sent jamais le type tres productif.
Euh, c'est surtout un retour d'experience qu'un raisonnement.
Un doctorat, ce n'est rien d'autre qu'un diplôme de troisième cycle. En Allemagne, si tu oublies de donner du ,,Herr Doktor" à un ingénieur (de niveau équivalent à ceux qui sortent des Grandes écoles françaises), il va être TRÈS vexé.
En Asie aussi, il faut les nommer Doctor, c'est meme comme ca qu'on les reconnait et ca permet une selection a l'embauche.
Si je te lis bien, en Asie, un gars qui se pointe à l'embauche en entreprise avec un titre de Doctor, il faut... l'écarter car il sera probablement non productif !
O[uù] ai-je manqué quelque chose ?
Antoine
Antoine Leca
En news:, Emmanuel Florac va escriure:
Le fait que la France se propose systématiquement en modèle, « gonfle » aussi profondément les autres Européens.
Par les temps qui courent ça doit plutôt les faire rire.
Non, je crois que cela les gonfle encore plus. Cf. les réactions montrant un agacement certain, dans un certain nombre de quotidiens « d'opinion ».
Enfin, cela c'était avant le résultat des élections en Italie. (Pardon, avant les élections, parce que le résultat, il n'est toujours pas arrivé.)
Antoine
En news:pan.2006.04.12.21.22.32.836458@imaginet.fr,
Emmanuel Florac va escriure:
Le fait que la France se propose systématiquement en modèle, « gonfle
» aussi profondément les autres Européens.
Par les temps qui courent ça doit plutôt les faire rire.
Non, je crois que cela les gonfle encore plus. Cf. les réactions montrant un
agacement certain, dans un certain nombre de quotidiens « d'opinion ».
Enfin, cela c'était avant le résultat des élections en Italie. (Pardon,
avant les élections, parce que le résultat, il n'est toujours pas arrivé.)
