nécessairement comprendre toutes les subtilités. Mais une fois que ladite
formule et les calculs à effectués sont établis (en gros, un fois qu'on a
un modèle), pourquoi les physiciens ne confient-ils pas la réécriture de
leur prototype à un collègue du département informatique (ou bien pourquoi
n'embauchent-il pas quelqu'un pour le faire, etc.) ?
Lorsque je vois le code pondu par certains collègues de génie mécanique,
je me pose des questions parfois... Je ne comprends rien à la finalité du
code, mais je peux déjà voir qu'il y a des problèmes de structuration du
programmes, etc...
nécessairement comprendre toutes les subtilités. Mais une fois que ladite
formule et les calculs à effectués sont établis (en gros, un fois qu'on a
un modèle), pourquoi les physiciens ne confient-ils pas la réécriture de
leur prototype à un collègue du département informatique (ou bien pourquoi
n'embauchent-il pas quelqu'un pour le faire, etc.) ?
Lorsque je vois le code pondu par certains collègues de génie mécanique,
je me pose des questions parfois... Je ne comprends rien à la finalité du
code, mais je peux déjà voir qu'il y a des problèmes de structuration du
programmes, etc...
nécessairement comprendre toutes les subtilités. Mais une fois que ladite
formule et les calculs à effectués sont établis (en gros, un fois qu'on a
un modèle), pourquoi les physiciens ne confient-ils pas la réécriture de
leur prototype à un collègue du département informatique (ou bien pourquoi
n'embauchent-il pas quelqu'un pour le faire, etc.) ?
Lorsque je vois le code pondu par certains collègues de génie mécanique,
je me pose des questions parfois... Je ne comprends rien à la finalité du
code, mais je peux déjà voir qu'il y a des problèmes de structuration du
programmes, etc...
Premier point est-ce que le collègue informaticien qui a envie de faire ça
existe?
Il faudrait pour celà que faire ce genre de travail lui soit compté de
façon positive dans sa carrière universitaire, ce dont je doute fortement
étant donnée la direction générale que semblent prendre les mandarins de
l'informatique.
En second, à supposer que par extraordinaire tu trouves l'oiseau rare qui te
fait un beau programme, comment le fais tu évoluer si tu as envie de changer
tes formules, etc. sans emmerder l'informaticien tous les trois jours?
Au total j'ai bien peur que la synergie entre les deux métiers soit
extrêmement faible.
Premier point est-ce que le collègue informaticien qui a envie de faire ça
existe?
Il faudrait pour celà que faire ce genre de travail lui soit compté de
façon positive dans sa carrière universitaire, ce dont je doute fortement
étant donnée la direction générale que semblent prendre les mandarins de
l'informatique.
En second, à supposer que par extraordinaire tu trouves l'oiseau rare qui te
fait un beau programme, comment le fais tu évoluer si tu as envie de changer
tes formules, etc. sans emmerder l'informaticien tous les trois jours?
Au total j'ai bien peur que la synergie entre les deux métiers soit
extrêmement faible.
Premier point est-ce que le collègue informaticien qui a envie de faire ça
existe?
Il faudrait pour celà que faire ce genre de travail lui soit compté de
façon positive dans sa carrière universitaire, ce dont je doute fortement
étant donnée la direction générale que semblent prendre les mandarins de
l'informatique.
En second, à supposer que par extraordinaire tu trouves l'oiseau rare qui te
fait un beau programme, comment le fais tu évoluer si tu as envie de changer
tes formules, etc. sans emmerder l'informaticien tous les trois jours?
Au total j'ai bien peur que la synergie entre les deux métiers soit
extrêmement faible.
il n'a rien à secouer, ça commence à faire très très cher pour lui.
Pour le contribuable, plutot.
C'est pas comme ça qu'on arrive à chopper les gros budgets qui
justifient du personnel qui justifie un batiment et des équipements
qui justifient un gros budget qui justifient un institut pour lequel
il faut un directeur etc.
il n'a rien à secouer, ça commence à faire très très cher pour lui.
Pour le contribuable, plutot.
C'est pas comme ça qu'on arrive à chopper les gros budgets qui
justifient du personnel qui justifie un batiment et des équipements
qui justifient un gros budget qui justifient un institut pour lequel
il faut un directeur etc.
il n'a rien à secouer, ça commence à faire très très cher pour lui.
Pour le contribuable, plutot.
C'est pas comme ça qu'on arrive à chopper les gros budgets qui
justifient du personnel qui justifie un batiment et des équipements
qui justifient un gros budget qui justifient un institut pour lequel
il faut un directeur etc.
On Thu, 29 Jun 2006, Michel Talon wrote:
Si tu changes les formules, et que du coup ça change les opportunités
de parallélisation, effectivement c'est gênant. D'où l'intérêt d'avoir un
informaticien dont le métier serait d'adapter les codes non ? Je ne parle
pas nécessairement d'un chercheur en fait.
On Thu, 29 Jun 2006, Michel Talon wrote:
Si tu changes les formules, et que du coup ça change les opportunités
de parallélisation, effectivement c'est gênant. D'où l'intérêt d'avoir un
informaticien dont le métier serait d'adapter les codes non ? Je ne parle
pas nécessairement d'un chercheur en fait.
On Thu, 29 Jun 2006, Michel Talon wrote:
Si tu changes les formules, et que du coup ça change les opportunités
de parallélisation, effectivement c'est gênant. D'où l'intérêt d'avoir un
informaticien dont le métier serait d'adapter les codes non ? Je ne parle
pas nécessairement d'un chercheur en fait.
Stéphane Zuckerman wrote:On Thu, 29 Jun 2006, Michel Talon wrote:
Si tu changes les formules, et que du coup ça change les opportunités
de parallélisation, effectivement c'est gênant. D'où l'intérêt d'avoir un
informaticien dont le métier serait d'adapter les codes non ? Je ne parle
pas nécessairement d'un chercheur en fait.
Mais à la fin des fins, si cet informaticien est un chercheur rattaché à un
labo d'info, comment va t'il justifier cette activité? Si c'est un "ingénieur"
rattaché à un labo de physique, comment vas tu justifier son poste sur la
durée d'une carrière si ce genre de calcul n'est pas une activité à long terme
du labo? Dans un labo qui fait ce genre de choses, l'a toujours fait et le
fera toujours, genre météorologie, etc. je suis sûr que des ingénieurs de ce
genre existent.
Dans un labo généraliste où les chercheurs ne vont guère
rester sur un sujet plus de 10 ans (ou alors vont rapidement se faire traîter
d'encroutés et de bons à rien) je vois beaucoup plus mal comment ça peut
fonctionner. Dans les labos immenses comme le CERN il y a des ingénieurs
informaticiens spécialisés qui aident sur différents sujets.
Quand le sujet change on peut les réemployer sur autre chose, mais
c'est toujours un gros problème de gérer ce genre de
"flexibilité". J'ai l'impression que quand tu cherches
l'optimisation économique de cette situation tu la trouves en te
foutant de la qualité du code, de sa maintenabilité, etc.
De toute
façon ce n'est pas fait pour durer, quand celui qui connaissait
arrête ça ne sert plus tout simplement.
Stéphane Zuckerman <szuckerm@etu.utc.fr> wrote:
On Thu, 29 Jun 2006, Michel Talon wrote:
Si tu changes les formules, et que du coup ça change les opportunités
de parallélisation, effectivement c'est gênant. D'où l'intérêt d'avoir un
informaticien dont le métier serait d'adapter les codes non ? Je ne parle
pas nécessairement d'un chercheur en fait.
Mais à la fin des fins, si cet informaticien est un chercheur rattaché à un
labo d'info, comment va t'il justifier cette activité? Si c'est un "ingénieur"
rattaché à un labo de physique, comment vas tu justifier son poste sur la
durée d'une carrière si ce genre de calcul n'est pas une activité à long terme
du labo? Dans un labo qui fait ce genre de choses, l'a toujours fait et le
fera toujours, genre météorologie, etc. je suis sûr que des ingénieurs de ce
genre existent.
Dans un labo généraliste où les chercheurs ne vont guère
rester sur un sujet plus de 10 ans (ou alors vont rapidement se faire traîter
d'encroutés et de bons à rien) je vois beaucoup plus mal comment ça peut
fonctionner. Dans les labos immenses comme le CERN il y a des ingénieurs
informaticiens spécialisés qui aident sur différents sujets.
Quand le sujet change on peut les réemployer sur autre chose, mais
c'est toujours un gros problème de gérer ce genre de
"flexibilité". J'ai l'impression que quand tu cherches
l'optimisation économique de cette situation tu la trouves en te
foutant de la qualité du code, de sa maintenabilité, etc.
De toute
façon ce n'est pas fait pour durer, quand celui qui connaissait
arrête ça ne sert plus tout simplement.
Stéphane Zuckerman wrote:On Thu, 29 Jun 2006, Michel Talon wrote:
Si tu changes les formules, et que du coup ça change les opportunités
de parallélisation, effectivement c'est gênant. D'où l'intérêt d'avoir un
informaticien dont le métier serait d'adapter les codes non ? Je ne parle
pas nécessairement d'un chercheur en fait.
Mais à la fin des fins, si cet informaticien est un chercheur rattaché à un
labo d'info, comment va t'il justifier cette activité? Si c'est un "ingénieur"
rattaché à un labo de physique, comment vas tu justifier son poste sur la
durée d'une carrière si ce genre de calcul n'est pas une activité à long terme
du labo? Dans un labo qui fait ce genre de choses, l'a toujours fait et le
fera toujours, genre météorologie, etc. je suis sûr que des ingénieurs de ce
genre existent.
Dans un labo généraliste où les chercheurs ne vont guère
rester sur un sujet plus de 10 ans (ou alors vont rapidement se faire traîter
d'encroutés et de bons à rien) je vois beaucoup plus mal comment ça peut
fonctionner. Dans les labos immenses comme le CERN il y a des ingénieurs
informaticiens spécialisés qui aident sur différents sujets.
Quand le sujet change on peut les réemployer sur autre chose, mais
c'est toujours un gros problème de gérer ce genre de
"flexibilité". J'ai l'impression que quand tu cherches
l'optimisation économique de cette situation tu la trouves en te
foutant de la qualité du code, de sa maintenabilité, etc.
De toute
façon ce n'est pas fait pour durer, quand celui qui connaissait
arrête ça ne sert plus tout simplement.
Michel Billaud wrote:il n'a rien à secouer, ça commence à faire très très cher pour lui.
Pour le contribuable, plutot.
Très cher en sous pour le contribuable et très cher en boulot pour le
physicien. Là encore il n'est pas sûr que le temps investi dans de la
programmation lui sera compté pour sa carrière.
Il est même probable qu'on va l'accuser d'être un minable qui ne
fait pas de physique et perd son temps en programmation.
C'est pas comme ça qu'on arrive à chopper les gros budgets qui
justifient du personnel qui justifie un batiment et des équipements
qui justifient un gros budget qui justifient un institut pour lequel
il faut un directeur etc.
Oui mais ça c'est pour les politicards qui passent leur vie dans les
ministères, pas pour les chercheurs de l'un ou l'autre sujet.
Michel Billaud <billaud@serveur5.labri.fr> wrote:
il n'a rien à secouer, ça commence à faire très très cher pour lui.
Pour le contribuable, plutot.
Très cher en sous pour le contribuable et très cher en boulot pour le
physicien. Là encore il n'est pas sûr que le temps investi dans de la
programmation lui sera compté pour sa carrière.
Il est même probable qu'on va l'accuser d'être un minable qui ne
fait pas de physique et perd son temps en programmation.
C'est pas comme ça qu'on arrive à chopper les gros budgets qui
justifient du personnel qui justifie un batiment et des équipements
qui justifient un gros budget qui justifient un institut pour lequel
il faut un directeur etc.
Oui mais ça c'est pour les politicards qui passent leur vie dans les
ministères, pas pour les chercheurs de l'un ou l'autre sujet.
Michel Billaud wrote:il n'a rien à secouer, ça commence à faire très très cher pour lui.
Pour le contribuable, plutot.
Très cher en sous pour le contribuable et très cher en boulot pour le
physicien. Là encore il n'est pas sûr que le temps investi dans de la
programmation lui sera compté pour sa carrière.
Il est même probable qu'on va l'accuser d'être un minable qui ne
fait pas de physique et perd son temps en programmation.
C'est pas comme ça qu'on arrive à chopper les gros budgets qui
justifient du personnel qui justifie un batiment et des équipements
qui justifient un gros budget qui justifient un institut pour lequel
il faut un directeur etc.
Oui mais ça c'est pour les politicards qui passent leur vie dans les
ministères, pas pour les chercheurs de l'un ou l'autre sujet.
Autrement dit, un rendement final minable mais comme il s'est beaucoup
agité, indépendemment du résultat économique, il trouve que c'est
optimal.
MB
Autrement dit, un rendement final minable mais comme il s'est beaucoup
agité, indépendemment du résultat économique, il trouve que c'est
optimal.
MB
Autrement dit, un rendement final minable mais comme il s'est beaucoup
agité, indépendemment du résultat économique, il trouve que c'est
optimal.
MB
Premier point est-ce que le collègue informaticien qui a envie de faire ça
existe?
Premier point est-ce que le collègue informaticien qui a envie de faire ça
existe?
Premier point est-ce que le collègue informaticien qui a envie de faire ça
existe?
Le Wed, 28 Jun 2006 16:57:22 -0400, Yugo écrivait
dans fr.comp.os.linux.debats:T'as vu de quelle époque ces URLs datent?
Oui, c'est ce qui m'a le plus étonné ! Mais entre 2002 et 2006,
Linux n'a pas changé beaucoup de vocation !
Le Wed, 28 Jun 2006 16:57:22 -0400, Yugo <nobody@nowhere.com> écrivait
dans fr.comp.os.linux.debats:
T'as vu de quelle époque ces URLs datent?
Oui, c'est ce qui m'a le plus étonné ! Mais entre 2002 et 2006,
Linux n'a pas changé beaucoup de vocation !
Le Wed, 28 Jun 2006 16:57:22 -0400, Yugo écrivait
dans fr.comp.os.linux.debats:T'as vu de quelle époque ces URLs datent?
Oui, c'est ce qui m'a le plus étonné ! Mais entre 2002 et 2006,
Linux n'a pas changé beaucoup de vocation !
Michel Billaud wrote:
Autrement dit, un rendement final minable mais comme il s'est beaucoup
agité, indépendemment du résultat économique, il trouve que c'est
optimal.
Le seul rendement c'est la publi. Quand la publi est finie personne n'a plus
rien à faire du programme, même pas l'auteur.
Donc oui l'optimum économique
c'est de saloper la programmation.
Michel Billaud <billaud@serveur5.labri.fr> wrote:
Autrement dit, un rendement final minable mais comme il s'est beaucoup
agité, indépendemment du résultat économique, il trouve que c'est
optimal.
Le seul rendement c'est la publi. Quand la publi est finie personne n'a plus
rien à faire du programme, même pas l'auteur.
Donc oui l'optimum économique
c'est de saloper la programmation.
Michel Billaud wrote:
Autrement dit, un rendement final minable mais comme il s'est beaucoup
agité, indépendemment du résultat économique, il trouve que c'est
optimal.
Le seul rendement c'est la publi. Quand la publi est finie personne n'a plus
rien à faire du programme, même pas l'auteur.
Donc oui l'optimum économique
c'est de saloper la programmation.