JKB wrote:Le 07-08-2009, ? propos de
Re: Les rootkits,
Sylvain POURRE ?crivait dans fr.comp.os.linux.debats :Thierry Herbelot a écrit :
PS : en fait, le premier virus est quand même Unix, que AT&T (à la
grande époque) proposait gratuitement sous forme de code source aux
grandes universités américaines
Je ne peux que m'inscrire en faux contre une telle contre-vérité.
Si on considère 3 des motivations les plus répandues d'un auteur de
virus, on trouve:
-) Contamination d'un nombre maximum de machines
contrat rempli : les Unix-like sont *partout* (il doit être difficile
d'utiliser l'informatique toute une journée sans avoir à faire à une
machine Linux ou apparentée, alors qu'on tient bien sans Windows)-) Dégradation +- sévère des performances
je doute que çà ait été un des objectifs d'AT&T (mais il devait y avoir une
raison -inverse- à ce que les labos à l'époque achètent un VAX sous VMS,
reformattent le disque dur et passent sous BSD : peut-être uniquement pour
avoir une pile TCP-IP à la place de DecNet ?)
-) Profit
vu le niveau de pollution des cerveaux d'étudiants suite à cette
distribution, l'objectif a été atteint en grand (même si ce n'est pas
AT&T/Lucent/AlcaLu/... qui en ont profité, mais les Dec, Sun, HP, ... qui
ont surfé sur la vague).
un premier point de blocage d'Unix a été Windows-NT, qui disposait
explicitement d'un sous-système soit-disant compatible POSIX (comme souvent
avec MS : toute la norme POSIX était implémentée, mais rien d'autre : pas
de X, pas de réseau, ... donc inutilisable dans la pratique, comme le
support ODT dans le dernier Office, qui ne permet pas de sauvegarder les
formules de tableur)
JKB wrote:
Le 07-08-2009, ? propos de
Re: Les rootkits,
Sylvain POURRE ?crivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Thierry Herbelot a écrit :
PS : en fait, le premier virus est quand même Unix, que AT&T (à la
grande époque) proposait gratuitement sous forme de code source aux
grandes universités américaines
Je ne peux que m'inscrire en faux contre une telle contre-vérité.
Si on considère 3 des motivations les plus répandues d'un auteur de
virus, on trouve:
-) Contamination d'un nombre maximum de machines
contrat rempli : les Unix-like sont *partout* (il doit être difficile
d'utiliser l'informatique toute une journée sans avoir à faire à une
machine Linux ou apparentée, alors qu'on tient bien sans Windows)
-) Dégradation +- sévère des performances
je doute que çà ait été un des objectifs d'AT&T (mais il devait y avoir une
raison -inverse- à ce que les labos à l'époque achètent un VAX sous VMS,
reformattent le disque dur et passent sous BSD : peut-être uniquement pour
avoir une pile TCP-IP à la place de DecNet ?)
-) Profit
vu le niveau de pollution des cerveaux d'étudiants suite à cette
distribution, l'objectif a été atteint en grand (même si ce n'est pas
AT&T/Lucent/AlcaLu/... qui en ont profité, mais les Dec, Sun, HP, ... qui
ont surfé sur la vague).
un premier point de blocage d'Unix a été Windows-NT, qui disposait
explicitement d'un sous-système soit-disant compatible POSIX (comme souvent
avec MS : toute la norme POSIX était implémentée, mais rien d'autre : pas
de X, pas de réseau, ... donc inutilisable dans la pratique, comme le
support ODT dans le dernier Office, qui ne permet pas de sauvegarder les
formules de tableur)
JKB wrote:Le 07-08-2009, ? propos de
Re: Les rootkits,
Sylvain POURRE ?crivait dans fr.comp.os.linux.debats :Thierry Herbelot a écrit :
PS : en fait, le premier virus est quand même Unix, que AT&T (à la
grande époque) proposait gratuitement sous forme de code source aux
grandes universités américaines
Je ne peux que m'inscrire en faux contre une telle contre-vérité.
Si on considère 3 des motivations les plus répandues d'un auteur de
virus, on trouve:
-) Contamination d'un nombre maximum de machines
contrat rempli : les Unix-like sont *partout* (il doit être difficile
d'utiliser l'informatique toute une journée sans avoir à faire à une
machine Linux ou apparentée, alors qu'on tient bien sans Windows)-) Dégradation +- sévère des performances
je doute que çà ait été un des objectifs d'AT&T (mais il devait y avoir une
raison -inverse- à ce que les labos à l'époque achètent un VAX sous VMS,
reformattent le disque dur et passent sous BSD : peut-être uniquement pour
avoir une pile TCP-IP à la place de DecNet ?)
-) Profit
vu le niveau de pollution des cerveaux d'étudiants suite à cette
distribution, l'objectif a été atteint en grand (même si ce n'est pas
AT&T/Lucent/AlcaLu/... qui en ont profité, mais les Dec, Sun, HP, ... qui
ont surfé sur la vague).
un premier point de blocage d'Unix a été Windows-NT, qui disposait
explicitement d'un sous-système soit-disant compatible POSIX (comme souvent
avec MS : toute la norme POSIX était implémentée, mais rien d'autre : pas
de X, pas de réseau, ... donc inutilisable dans la pratique, comme le
support ODT dans le dernier Office, qui ne permet pas de sauvegarder les
formules de tableur)
contrat rempli : les Unix-like sont *partout* (il doit être difficile
d'utiliser l'informatique toute une journée sans avoir à faire à une
machine Linux ou apparentée, alors qu'on tient bien sans Windows)
-) Dégradation +- sévère des performances
je doute que çà ait été un des objectifs d'AT&T
un premier point de blocage d'Unix a été Windows-NT,
contrat rempli : les Unix-like sont *partout* (il doit être difficile
d'utiliser l'informatique toute une journée sans avoir à faire à une
machine Linux ou apparentée, alors qu'on tient bien sans Windows)
-) Dégradation +- sévère des performances
je doute que çà ait été un des objectifs d'AT&T
un premier point de blocage d'Unix a été Windows-NT,
contrat rempli : les Unix-like sont *partout* (il doit être difficile
d'utiliser l'informatique toute une journée sans avoir à faire à une
machine Linux ou apparentée, alors qu'on tient bien sans Windows)
-) Dégradation +- sévère des performances
je doute que çà ait été un des objectifs d'AT&T
un premier point de blocage d'Unix a été Windows-NT,
Thierry Herbelot a écrit :
-) Dégradation +- sévère des performances
je doute que çà ait été un des objectifs d'AT&T
C'est pour cela que les unix-like ne sont pas des virus. As-tu déjà
rencontré un virus qui améliore les performances d'une machine ? Sur mon
vieux P II 400, j'ai démarré avec une SusE 6.0 pour finit avec une 11.1.
un premier point de blocage d'Unix a été Windows-NT,
AMHA le deuxième facteur a été le développement de l'informatique
personnelle et le coup de génie marketing de MS qui a fait croire que
l'on pouvait faire de l'informatique sans informaticien.
Thierry Herbelot a écrit :
-) Dégradation +- sévère des performances
je doute que çà ait été un des objectifs d'AT&T
C'est pour cela que les unix-like ne sont pas des virus. As-tu déjà
rencontré un virus qui améliore les performances d'une machine ? Sur mon
vieux P II 400, j'ai démarré avec une SusE 6.0 pour finit avec une 11.1.
un premier point de blocage d'Unix a été Windows-NT,
AMHA le deuxième facteur a été le développement de l'informatique
personnelle et le coup de génie marketing de MS qui a fait croire que
l'on pouvait faire de l'informatique sans informaticien.
Thierry Herbelot a écrit :
-) Dégradation +- sévère des performances
je doute que çà ait été un des objectifs d'AT&T
C'est pour cela que les unix-like ne sont pas des virus. As-tu déjà
rencontré un virus qui améliore les performances d'une machine ? Sur mon
vieux P II 400, j'ai démarré avec une SusE 6.0 pour finit avec une 11.1.
un premier point de blocage d'Unix a été Windows-NT,
AMHA le deuxième facteur a été le développement de l'informatique
personnelle et le coup de génie marketing de MS qui a fait croire que
l'on pouvait faire de l'informatique sans informaticien.
Euuuh, autant le KDE 1 de la SuSE 6 devait tourner sans soucis sur ta
machine, autant je suis persuadé que ce n'était pas le cas du KDE
4.qqchose de la 11.1.
Si ça ce n'est pas de la dégradation de performances... ;-)
Euuuh, autant le KDE 1 de la SuSE 6 devait tourner sans soucis sur ta
machine, autant je suis persuadé que ce n'était pas le cas du KDE
4.qqchose de la 11.1.
Si ça ce n'est pas de la dégradation de performances... ;-)
Euuuh, autant le KDE 1 de la SuSE 6 devait tourner sans soucis sur ta
machine, autant je suis persuadé que ce n'était pas le cas du KDE
4.qqchose de la 11.1.
Si ça ce n'est pas de la dégradation de performances... ;-)
Naon ! C'était un Posix canada-dry. Ça avait le goût de Posix, ça
avait l'odeur de Posix, mais ça n'_était_ pas Posix (sauf sur les
plaquettes du produit pour vendre, mais c'est un autre débat). Des trucs
triviaux étaient incompatibles et demandaient de fabuleux workarounds. Rien
que la fonction triviale getcwd() n'était pas conforme à Posix-1. Posix
Naon ! C'était un Posix canada-dry. Ça avait le goût de Posix, ça
avait l'odeur de Posix, mais ça n'_était_ pas Posix (sauf sur les
plaquettes du produit pour vendre, mais c'est un autre débat). Des trucs
triviaux étaient incompatibles et demandaient de fabuleux workarounds. Rien
que la fonction triviale getcwd() n'était pas conforme à Posix-1. Posix
Naon ! C'était un Posix canada-dry. Ça avait le goût de Posix, ça
avait l'odeur de Posix, mais ça n'_était_ pas Posix (sauf sur les
plaquettes du produit pour vendre, mais c'est un autre débat). Des trucs
triviaux étaient incompatibles et demandaient de fabuleux workarounds. Rien
que la fonction triviale getcwd() n'était pas conforme à Posix-1. Posix
Thierry Herbelot a écrit :
contrat rempli : les Unix-like sont *partout* (il doit être difficile
d'utiliser l'informatique toute une journée sans avoir à faire à une
machine Linux ou apparentée, alors qu'on tient bien sans Windows)
Objection, tu changes de référentiel. J'ai clairement mentionné que mon
"analyse" concernait le desktop et je crains que, objectivement, Windows
y soit hégémonique.
-) Dégradation +- sévère des performances
je doute que çà ait été un des objectifs d'AT&T
C'est pour cela que les unix-like ne sont pas des virus. As-tu déjà
rencontré un virus qui améliore les performances d'une machine ? Sur mon
vieux P II 400, j'ai démarré avec une SusE 6.0 pour finit avec une 11.1.
un premier point de blocage d'Unix a été Windows-NT,
Disons que NT a été le premier windows exploitable sur un serveur en
production.
Le plus grand ennemi d'Unix a été Unix lui-même avec ses
versions plus ou moins compatibles (plutôt moins) et ses chapelles.
AMHA le deuxième facteur a été le développement de l'informatique
personnelle et le coup de génie marketing de MS qui a fait croire que
l'on pouvait faire de l'informatique sans informaticien. Les usagers ont
voulu retrouver ce qu'ils avaient à la maison.
Thierry Herbelot a écrit :
contrat rempli : les Unix-like sont *partout* (il doit être difficile
d'utiliser l'informatique toute une journée sans avoir à faire à une
machine Linux ou apparentée, alors qu'on tient bien sans Windows)
Objection, tu changes de référentiel. J'ai clairement mentionné que mon
"analyse" concernait le desktop et je crains que, objectivement, Windows
y soit hégémonique.
-) Dégradation +- sévère des performances
je doute que çà ait été un des objectifs d'AT&T
C'est pour cela que les unix-like ne sont pas des virus. As-tu déjà
rencontré un virus qui améliore les performances d'une machine ? Sur mon
vieux P II 400, j'ai démarré avec une SusE 6.0 pour finit avec une 11.1.
un premier point de blocage d'Unix a été Windows-NT,
Disons que NT a été le premier windows exploitable sur un serveur en
production.
Le plus grand ennemi d'Unix a été Unix lui-même avec ses
versions plus ou moins compatibles (plutôt moins) et ses chapelles.
AMHA le deuxième facteur a été le développement de l'informatique
personnelle et le coup de génie marketing de MS qui a fait croire que
l'on pouvait faire de l'informatique sans informaticien. Les usagers ont
voulu retrouver ce qu'ils avaient à la maison.
Thierry Herbelot a écrit :
contrat rempli : les Unix-like sont *partout* (il doit être difficile
d'utiliser l'informatique toute une journée sans avoir à faire à une
machine Linux ou apparentée, alors qu'on tient bien sans Windows)
Objection, tu changes de référentiel. J'ai clairement mentionné que mon
"analyse" concernait le desktop et je crains que, objectivement, Windows
y soit hégémonique.
-) Dégradation +- sévère des performances
je doute que çà ait été un des objectifs d'AT&T
C'est pour cela que les unix-like ne sont pas des virus. As-tu déjà
rencontré un virus qui améliore les performances d'une machine ? Sur mon
vieux P II 400, j'ai démarré avec une SusE 6.0 pour finit avec une 11.1.
un premier point de blocage d'Unix a été Windows-NT,
Disons que NT a été le premier windows exploitable sur un serveur en
production.
Le plus grand ennemi d'Unix a été Unix lui-même avec ses
versions plus ou moins compatibles (plutôt moins) et ses chapelles.
AMHA le deuxième facteur a été le développement de l'informatique
personnelle et le coup de génie marketing de MS qui a fait croire que
l'on pouvait faire de l'informatique sans informaticien. Les usagers ont
voulu retrouver ce qu'ils avaient à la maison.
et donc on se retrouve effectivement sous hégémonie MS (avec comme
conséquence, la paralysie de Twitter et autres gadgets cette semaine)
TfH
et donc on se retrouve effectivement sous hégémonie MS (avec comme
conséquence, la paralysie de Twitter et autres gadgets cette semaine)
TfH
et donc on se retrouve effectivement sous hégémonie MS (avec comme
conséquence, la paralysie de Twitter et autres gadgets cette semaine)
TfH
Il se trouve que Thierry Herbelot a formulé :
et donc on se retrouve effectivement sous hégémonie MS (avec comme
conséquence, la paralysie de Twitter et autres gadgets cette semaine)
TfH
MS, l'axe du mal...
Il se trouve que Thierry Herbelot a formulé :
et donc on se retrouve effectivement sous hégémonie MS (avec comme
conséquence, la paralysie de Twitter et autres gadgets cette semaine)
TfH
MS, l'axe du mal...
Il se trouve que Thierry Herbelot a formulé :
et donc on se retrouve effectivement sous hégémonie MS (avec comme
conséquence, la paralysie de Twitter et autres gadgets cette semaine)
TfH
MS, l'axe du mal...
j'avais été trop rapide ;-)
pour en revenir au desktop "pur", Windows est en train de se figer en un
super-minitel prépackagé : un critère d'efficacité d'un service
informatique d'entreprise est d'arriver à générer une image "maître" de
windows, qui satisfasse les besoins des utilisateurs.
on se retrouve en environnement fortement monoculture, où tous les postes
utilisent le même jeu d'applications, ont exactement le même niveau de
patches (OS et appli), sont sensibles exactement aux mêmes saloperies
(comme les ports USB ne peuvent pas être condamnés, que les utilisateurs
ont aussi des PC Win à la maison, et qu'ils n'ont pas les anti-virus à
jour ....)
et tu oses jeter une bête de course comme çà : tu n'avais pas besoin d'un
serveur DNS local, d'une passerelle mail ou d'un firewall ?
et tu connais l'histoire de la boite qui a inventé le powershell,
l'administration à distance par commande en ligne et la modularisation des
composantes d'un serveur ? (il me semble que ce sont les avancées majeures
de la dernière version de Windows server ?)
j'avais été trop rapide ;-)
pour en revenir au desktop "pur", Windows est en train de se figer en un
super-minitel prépackagé : un critère d'efficacité d'un service
informatique d'entreprise est d'arriver à générer une image "maître" de
windows, qui satisfasse les besoins des utilisateurs.
on se retrouve en environnement fortement monoculture, où tous les postes
utilisent le même jeu d'applications, ont exactement le même niveau de
patches (OS et appli), sont sensibles exactement aux mêmes saloperies
(comme les ports USB ne peuvent pas être condamnés, que les utilisateurs
ont aussi des PC Win à la maison, et qu'ils n'ont pas les anti-virus à
jour ....)
et tu oses jeter une bête de course comme çà : tu n'avais pas besoin d'un
serveur DNS local, d'une passerelle mail ou d'un firewall ?
et tu connais l'histoire de la boite qui a inventé le powershell,
l'administration à distance par commande en ligne et la modularisation des
composantes d'un serveur ? (il me semble que ce sont les avancées majeures
de la dernière version de Windows server ?)
j'avais été trop rapide ;-)
pour en revenir au desktop "pur", Windows est en train de se figer en un
super-minitel prépackagé : un critère d'efficacité d'un service
informatique d'entreprise est d'arriver à générer une image "maître" de
windows, qui satisfasse les besoins des utilisateurs.
on se retrouve en environnement fortement monoculture, où tous les postes
utilisent le même jeu d'applications, ont exactement le même niveau de
patches (OS et appli), sont sensibles exactement aux mêmes saloperies
(comme les ports USB ne peuvent pas être condamnés, que les utilisateurs
ont aussi des PC Win à la maison, et qu'ils n'ont pas les anti-virus à
jour ....)
et tu oses jeter une bête de course comme çà : tu n'avais pas besoin d'un
serveur DNS local, d'une passerelle mail ou d'un firewall ?
et tu connais l'histoire de la boite qui a inventé le powershell,
l'administration à distance par commande en ligne et la modularisation des
composantes d'un serveur ? (il me semble que ce sont les avancées majeures
de la dernière version de Windows server ?)
MS, l'axe du mal...
MS, l'axe du mal...
MS, l'axe du mal...